Janine Despinette (1926-2020)

.

.

    Janine Despinette est décédée le 24 juillet 2020 à l’âge de 94 ans. Avec elle, c’est une pionnière et une figure essentielle de la promotion et de l’analyse critique de la production littéraire et artistique pour la jeunesse que nous perdons. Une longue vie durant, elle a multiplié inlassablement les initiatives pour que soient reconnus et légitimés les objets de ses travaux et recherches, en intervenant, tant dans l’univers associatif des mouvements d’éducation populaire que dans ceux, francophones et européens, des professionnels du livre et de la lecture, ou auprès des sphères scolaires et universitaires. Ses nombreuses contributions, ses multiples réalisations, ses analyses, ses articles, ses interventions ont marqué de nombreux acteurs et ont grandement contribué à la légitimation du champ littérature de jeunesse.

    Son parcours personnel permet d’apprécier la dimension profondément humaniste de ses engagements. Originaire d’un milieu artistique, elle est très sensible à l’éducation culturelle et esthétique, elle participe au mouvement de jeunesse catholique et au mouvement scout. Après avoir été animatrice des Éclaireurs de France, elle devient infirmière à la Croix rouge et contribue à la Résistance durant la seconde guerre mondiale. A la libération, elle adhère aux Camarades de la liberté, un mouvement d’éducation populaire créé par d’anciens résistants. Soucieuse d’enrichir et de valoriser la formation culturelle des jeunes générations dans l’Europe de l’après-guerre, elle se dirige vers l’édition et la littérature pour la jeunesse. Elle produit ses premières critiques dans la revue Éducateurs qui, éditée chez Fleurus, est inspirée par les idées de l’Éducation nouvelle. En 1951, avec son mari Jean-Marie Despinette, elle lance l’association Loisirs Jeunes qui publie un bulletin éponyme pour offrir une information hebdomadaire de qualité non seulement sur la littérature jeunesse, mais encore sur les activités culturelles et de loisirs, les spectacles, le théâtre, la musique, les jouets, les expositions. Le bulletin fidélise un public familial mais aussi nombre d’éducateurs et d’enseignants. Elle y est responsable de la rubrique « Arts, exposition et livres » ; ses analyses qui accompagnent et soutiennent l’expansion de la littérature pour la jeunesse affirment une volonté toujours croissante de privilégier la qualité du texte, et singulièrement la qualité de l’image, la qualité du rapport entre la langue du texte et celle de l’image.

    Elle poursuit sans cesse sa formation, d’abord en suivant les cours du Syndicat des éditeurs et du Syndicat des libraires. Elle s’honore également de devoir sa formation en psychologie à Ignace Meyerson, dont elle fut une fidèle élève et avec lequel elle poursuivra des recherches jusqu’en 1983, au Centre de psychologie comparative de l’École Pratique des Hautes Études.

    Très vite Janine Despinette s’est liée à l’actualité internationale de la littérature de jeunesse. Sa formation et ses contributions s’inscrivent d’ailleurs dans un contexte qui stimule la fraternité, la coopération, la solidarité européenne et internationale, comme lors de l’aventure du Train-exposition de la jeunesse (1947), ou lors de la création de la bibliothèque internationale à Munich (1949). Elle contribue aux travaux de l’IBBY dès les premiers pas de cette Union internationale pour les livres de jeunesse qu’elle représenta auprès des instances de l’UNESCO jusqu’en 1996. Elle participe régulièrement à de nombreux salons comme ceux de Bologne, Francfort et à des jurys internationaux comme la Biennale internationale de Bratislava ou le prix Hans Christian Andersen. En 1984, la revue « Enfance » (n°3/4) reflètera cette intense activité internationale en publiant son article minutieusement détaillé sur « La littérature de jeunesse dans le monde, ses prix et leurs finalités ».

    Si elle ne participa pas, en 1965, au premier acte de fondation du Centre de recherche et d’information sur la littérature pour la jeunesse (CRILJ), avec Natha Caputo, Isabelle Jan, Mathilde Leriche, Marc Soriano, Raymonde Dalimier, Jacqueline et Raoul Dubois, personnalités aux histoires et horizons très diversifiés qui avaient appris à se connaitre et à s’estimer en militant ensemble pour promouvoir une littérature de jeunesse de qualité, Janine Despinette fut de ceux et de celles qui, avec notamment Germaine Finifter, Monique Bermond, Roger Bocquié, Denise Escarpit, Bernard Épin et Jacques Charpentreau viendront grossir les rangs après la refondation de l’association en 1973.

     Le CRILJ qui s’efforce de réunir en son sein, au niveau national et ou niveau régional, des représentants de toutes les professions et institutions intéressées au problème du livre pour enfants (éditeurs, auteurs, illustrateurs, libraires, critiques, chercheurs, enseignants, bibliothécaires, éducateurs, animateurs culturels, parents) s’affirmera comme un lieu de rencontre possible pour les acteurs et les organismes réunis par un même projet, celui qui fut au cœur de l’activité de Janine Despinette : mieux connaitre et mieux faire connaitre les livres pour enfants de qualité. L’organisation sera en quelque sorte un espace d’exploration et de confrontation de la diversité des approches professionnelles, éthiques, éducatives, littéraires, en même temps qu’un lieu d’élaboration d’un fonds discursif commun. Son existence, ses initiatives, ses colloques, ses expositions, favorisèrent des confrontations interdisciplinaires et interprofessionnelles. L’association s’emploiera, dès son origine, à offrir à l’ensemble des acteurs concernés par le domaine une structure d’information mutuelle, une possibilité permanente de rassemblement, de réflexion et d’action commune autour des problématiques posées par la connaissance, l’analyse, la diffusion, la promotion des livres destinés aux enfants et aux jeunes. Au sein de cette structure, Janine Despinette fut une personnalité marquante, longtemps très active au sein du conseil d’administration.

    Outre ce rôle dans le développement du CRILJ, Janine Despinette est à l’origine, en 1988, de la création du CIELJ (Centre international d’étude en littérature de jeunesse), à Charleville-Mézières, où elle met à la disposition de l’association sa considérable collection personnelle de livres.

    En 1992, elle crée le site Ricochet (acronyme de Réseau International de Communication entre Chercheurs) avec le concours d’Henri Hudrisier et d’une équipe de chercheurs de Paris VIII. L’objectif poursuivi est alors de faciliter l’accès aux données bibliographiques et documentaires en littérature jeunesse, de favoriser la mise en relation des chercheurs en créant grâce aux technologies nouvelles d’information et de communication les conditions d’une approche transdisciplinaire et multiculturelle des ouvrages.

    Ainsi Janine Despinette a été précurseure à de nombreux égards. Pendant des années, elle a joué un rôle important dans l’émergence puis l’affirmation de la critique de la production éditoriale pour la jeunesse. Entre autres contributions majeures dans ce champ, elle a, en premier lieu,  particulièrement œuvré pour la reconnaissance du travail des illustrateurs et graphistes dans la conception des ouvrages destinés aux plus jeunes, tout particulièrement des albums. Elle a été une des premières à insister sur la dimension culturelle et esthétique de ces derniers comme sur le rôle et les effets des images, du rapport texte-Images dans l’appréciation, la compréhension et l’appropriation des œuvres. Dans cette perspective, d’une part, elle crée le Prix Graphique Loisirs Jeunes, la revue Octogonal et les Prix Octogone. Elle est à l’initiative avec Jean Marie Despinette et François Ruy-Vidal d’une mémorable exposition, qui lance le concept de  « littérature en couleur » pour désigner en littérature de jeunesse les productions innovantes de maison d’éditions comme Delpire, école des loisirs, Harlin Quist et quelques autres, emblématiques des évolutions de l’édition jeunesse dans les années 1970 et 1980.

    Janine Despinette est enfin une des premières chercheuses à avoir perçu les articulations comme les tensions entre l’indispensable engagement militant et la nécessaire mais difficile professionnalisation de l’action en relation avec la recherche. En témoignent son parcours personnel de formation, sa carrière et les propos stimulants qu’elle tenait pour retracer son entrée dans l’univers de la critique littéraire et culturelle :

« Nous avions vingt-deux ans, vingt-trois ans […] Nous vivions la vie culturelle et nous en rendions compte. Nous sommes quelques-uns à avoir commencé comme des militants et nous sommes devenus des professionnels ensuite, mais parce qu’avant le métier n’existait pas, nous avons fait le métier […], nous avions le sens de nos responsabilités, nous tentions de devenir vraiment compétents […], l’objectif était que l’enfant devienne un adulte éclairé. […] Nous étions au sortir de la guerre, c’était la résistante jeunesse ou la jeunesse résistante. Il fallait que nous fassions l’Europe et un peu plus même, nous nous sentions citoyens du monde, nous y croyions » (1)

    C’est bien là l’héritage que nous laisse Janine Despinette

(septembre 2020)

(1) entretien de 2002 avec Janine Despinette ; in Max Butlen, Les politiques de lecture et leurs acteurs, Lyon, INRP, 2008 ; page 2

.

.

.

SOURCES ET RÉFÉRENCES :

– Janine Despinette, Enfants d’aujourd’hui, livres d’aujourd’hui, Caxterman, 1973.

– Janine Despinette, La littérature pour la jeunesse dans le monde : ses prix littéraires et leurs finalités, numéro 3-4 de 1984 de la revue Enfance : article en ligne ici.

– Max Butlen, Les politiques de lecture et leurs acteurs, Lyon, INRP, 2008.

.

EN LIGNE :

– article « Janine Despinette » sur Wikipédia :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Janine_Despinette

– deux textes consécutifs sur le site ActuaLitté  :

https://www.actualitte.com/article/ailleurs/disparition-de-janine-despinette-specialiste-de-lalitterature-jeunesse/101992

https://www.actualitte.com/article/ailleurs/jeunesse-un-fonds-jean-marie-et-janinedespinette-accessible-aux-chercheurs/102015.

– sur le site du JONJEP : https://www.fonjep.org/content/disparition-de-janine-despinette

– hommage de Lucie Cauwe sur LU Cie & and co : https://lu-cieandco.blogspot.com/2020/07/le-deces-de-janinedespinette-tres.html?spref=tw

– voir aussi Les Astrales, projet de « visibilisation de cent femmes passées par le scoutisme » initié par Maud Réveillé :  https://astrales.fr

.

.( photo du haut : Janine Kotwica ; photo du bas : Nicolas Bianco-Levrin )

Conversation avec Jeanne Ashbé

.

.

.

Depuis 2002, Lire à Voix Haute Normandie (LAHVN) organise un observatoire trimestriel, en partenariat avec l’association ACCES (Actions culturelles contre les exclusions et les ségrégations). C’est un lieu d’échanges, de réflexion, de formation où des observations de situations de lecture aux tout-petits sont reprises, éclairées, analysées. Cet article témoigne d’une rencontre avec Jeanne Ashbé le jeudi 26 septembre 2019 qui succédait à celle avec Olivier Douzou, le 23 mai et précédait l’accueil de Sophie Curtil le 28 novembre 2019.

 .

    Jeanne Ashbé est l’auteure d’une soixantaine d’albums, pour une grande part publiée chez Pastel mais aussi chez Albin Michel Jeunesse et  chez  Bayard.

    La « conversation  » est introduite par la question suivante : « On dit « un enfant est un artiste et un artiste est un enfant », c’est quoi observer, quand on est artiste ? » Ce à quoi Jeanne Ashbé explique seulement qu’elle « se sent juste comme quelqu’un qui n’a pas totalement coupé la conversation avec la petite enfance. »

    Jeanne Ashbé tient à confier sa surprise d’avoir retrouvé, dans l’un de ses albums, les réminiscences d’un ouvrage que sa mère lui lisait souvent quand elle était enfant : Ma petite sœur (Deux Coqs d’Or, 1956) ; elle constate ainsi des similitudes, découvertes des années après, entre l’image de fin de cet album d’enfance et l’un des premiers albums qu’elle a publiés (On ne peut pas, Pastel, 1994). L’auteure en profite pour mettre l’accent sur ces raisons inexplicables qui peuvent nous attacher à un livre découvert très jeune.

    À propos de sa pratique d’auteure, Jeanne Ashbé compare l’invention d’un livre avec une promenade en forêt on peut s’éloigner des chemins tracés et l’on collecte des petits éléments,des petites choses vécues comme des brindilles, de la mousse…

    Jeanne Ashbé poursuit la conversation à travers la présentation de son album La fourmi et le loup. (Pastel, 2016), qui s’inspire du conte du Petit Chaperon Rouge. L’idée de la fourmi lui a été fournie, lors d’un voyage en avion, juste après le décollage, par un petit enfant qui jubilait de constater la petitesse des choses. « Le minuscule aussi intéresse le jeune enfant, et pas simplement de grandes images bien découpées « . L’auteure souligne que son album va du simple au complexe, et déclare que la complexité n’est pas à évacuer des albums pour les petits. Dans le propos de Jeanne Ashbé, il ne s’agit pas « d’exploiter » la complexité dans les livres pour les bébés, mais de ne pas en avoir peur. Cependant, il ne faudrait pas donner aux parents une impression d’élitisme, Jeanne Ashbé est méfiante de cela.

    Jeanne Ashbé raconte aussi comment sa création a pu s’inscrire dans l’actualité douloureuse (La fourmi et le loup a été crée dans l’ambiance des attentats de Paris et de Bruxelles de 2016 et en porte des résonances).

    L’auteure belge évoque ensuite rapidement son dernier titre, Moi je vais sur le pot, (Pastel, 2019) : « Je l’assume difficilement, mais je l’assume… Je ne l’aurais jamais fait il y a vingt ans », déclare-t-elle.

    L’après-midi s’achève par la lecture offerte par Jeanne Ashbé au public, de son dernier livre : Bon (école des loisirs, 2019).

par Pierre Le Guirinec – octobre 2019

.

 .

Pierre Le Guirinec, professeur d’école à l’école maternelle pendant plus  de vingt ans et maître-formateur à compter de 2005 est désormais en retraite. Master en lettres modernes en 2010 avec un mémoire sur la réception effective du littéraire chez les petits (sous la direction de Catherine Tauveron. Deux textes dans La jeunesse au miroir : les pouvoirs du personnage (dir. Myriam Tsimbidy et Aurélie Rezzouk, L’Harmattan, 2012). Article « Un contrat-lecture en maternelle au service d’une littératie émergente : quelles médiations de l’album pour quelles lectures partagées » dans La Revue des sciences de l’éducation de Montréal (2013). Article « L’enfant, l’album et le méchant : du stéréotype à l’activation des préjugés » dans le numéro 5 des Cahiers du CRILJ (2014).  Communications sur la réception de l’humour dans les albums chez les jeunes enfants (Saint-Quentin-en-Yvelines, 2011) et sur l’autoritarisme domestique à travers l’album pour enfants (Louvain-la-Neuve, 2012). Master en 2013 à l’université de Bretagne Occidentale (UBO) avec comme sujet de mémoire « L’album contemporain et la littérature à l’école maternelle : représentations de professeurs et rapport au savoirs » (dir. Claude Beucher). Article « Élargir le cercle scolaire de la littérature de jeunesse : un contrat-lecture à l’école maternelle » dans le numéro 9 des Cehiers du CRILJ (2017). Participation bénévole à l’organisation des salons du livre pour la jeunesse Rêves d’Océans de Doëlan (Finistère) et Les Marmouziens à Pleubian (Côtes-d’Armor).

 

 .

2020-2021

C’EST BIENTÔT L’ÉTÉ (1) – « Du mercredi 30 juin au vendredi 9 juillet, le Parc d’attractions littéraires du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis s’installe au parc Georges-Valbon (La Courneuve) avant d’entamer une tournée du département. Petits et grands sont attendus pour profiter des espaces, de lectures, d’ateliers collectifs et individuels, et de deux belles expositions. Une vraie rencontre avec la littérature jeunesse par le jeu, portée sur le terrain par notre équipe de médiateurs et de comédiens. » Autour des thématiques croisées Mer et merveilles et Japon et Jeux Olympiques, les jeunes et leurs familles pourront y faire gratuitement, par petit groupe, des ateliers autour de la littérature et de la bande dessinée jeunesse, recevoir des cahiers de vacances littéraires créés par des artistes  et bénéficier de lectures et de dons de livre. Les groupes doivent s’inscrire et c’est ici.

RENCONTRE NATIONALE – L’Agence quand les livres et la Fondation du Crédit Mutuel proposent, le jeudi 10 juin 2021, de 9 heures à 12 heures 30, en ligne et à la Maison de la Poésie, 157 rue Saint-Martin à Paris, Le livre et le tout-petit : 20 ans de partenariat. Avec les interventions d’Olivier Chaudenson (directeur de la Maison de la Poésie),  Armelle Stepien (responsable des relations publiques de la Maison de la Poésie), Étienne Pflimlin (président de la Fondation du Crédit Mutuel), Dominique Rateau (présidente de l’Agence quand les livres relient), Maya Gratier (professeure de psychologie de développement), Thierry Magnier (éditeur), Frédéric Boyer, coordinateur de LIRE, Isabelle Sagnet (directrice de Lis avec moi La Sauvegarde du Nord), Léo Campagne Alavoine (directrice de l’Agence quand les livres relient) et Hélène Duclos (chargée d’étude à TransFormation Associés). Pour recevoir les codes, c’est ici.

NOSTALGIE – Il y a 50 ans, La Linea faisait ses premiers pas à la RAI et le petit bonhomme irascible d’Osvaldo Cavandoli allait devenir célèbre : « Un personnage juste esquissé, une ligne blanche pour plancher, un sabir aux sonorités italiennes, incompréhensible mais tellement explicite, un comique de situation burlesque flirtant avec le slapstick et la main de l’auteur intervenant pour finir le dessin. »  TF1 adopte la série en 2025 et l’accueille dans Les Visiteurs du mercredi puis dans L’Île aux enfants. Nouvelles diffusions, dans les années 1990, sur La Cinquième, puis sur France 3, en 2000 et de 2003 à 2008. 90 très courts métrages qui ont surpris puis enchanté petits et grands des années durant. Des strips de cinq cases dessinés par Cavandoli seront publiés dans Pif Gadget période rouge, au début des années 1970.

ÇA REPART (8) – Fermée pour cause de confinement, l’exposition interactive Largo Winch, aventurier de l’économie  mise en place pat la Cité de l’économie (Citéco), 1 place du Général Catroux à Paris, a rouvert ses portes le samedi 29 mai. La série « Largo Winch » (vingt-deux albums chez Dupuis), beaucoup lu par les adolescents et les jeunes adultes,  « interroge, à travers un personnage un peu boy-scout et idéaliste, l’économie contemporaine à l’aune de l’humain, avec ce paradoxe : quand on est l’héritier d’une fortune industrielle et financière, quelle perception peut-on avoir vraiment de la réalité sociale, comment envisage-t-on l’équité, la justice ? Comment agir sur les événements et surtout, à quelles fins ? Quels espoirs et quels objectifs peuvent être ceux d’un ultra-nanti en dehors de vivre de ses rentes ? Enfin, un homme riche est-il digne d’être heureux ? Un chef d’entreprise aux multiples responsabilités a-t-il le droit d’avoir l’esprit d’aventure ? » Commissaire de l’exposition : Didier Pasamonik. Le site de la Citéo est ici.

ZDENÉK MILER – A l’occasion du bruxellois Picture Festival, le Wolf, 8/20 rue de la Violette, et le Centre tchèque de Bruxelles invitent à découvrir (ou à retrouver) l’univers de la fameuse Petite Taupe de l’illustrateur et réalisateur de films d’animation Zdeněk Miler. La vitrine de la librairie  lui sera dédiée. Un atelier de découverte sera animé par Sylwia Szkiladz, le mercredi 2 juin 2021, de 14 heures 30 à 16 heures, avec réservation obligatoire. Dans la Cabane aux histoires, jusqu’au samedi 20 juin, seront projetés plusieurs épisodes des aventures de la petite taupe et de ses amis. Informations complémentaires ici. Site non-officiel consacré à la Petite Taupe .

RODARI – La Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg à Paris, reçoit l’autrice et illustratrice Beatrice Alemagna, le mercredi 2 juin 2021, de 16 heures à 17 heures 30, pour une rencontre à propos de son travail et, notzmment, de ses illustrations d’albums signés Gianni Rodari. Elle évoquera sa découverte personnelle, dans son enfance, de l’œuvre de l’écrivain et présentera son nouvel album A sbagliare le storie (Emme Edizioni, 2020), texte paru en France à l’école de loisirs, en 2005, sous le titre Quel cafouillage ! avec des illustrations d’Alessandro Sanna. Renvontre ouverte aux adultes et aux enfants à partir de 7 ans. Sur inscription. à cette adresse.

GROS SOUS – On nous écrit : « Cher(e)s ami(e)s, bonjour. J’ai le plaisir de vous annoncer une mini-vente Bilal qui aura lieu le 31 mai à Douai chez Thomas Maison de Vente, Il s’agit d’une couverture d’un roman de Jules Verne Les indes noires réalisé en 1979 en couleur directe. Ce dessin issu d’une succession est proposé à un prix tout doux. C’est le moment d’en profiter. A très bientôt. » (François Meyniel, expert). La fourchette d’estimation est de 4000/6000 euros. Ci-dessous, pour beaucoup moins cher, la couverture du « Folio-Junior » paru en 1979 chez Gallimard Jeunesse.

CRILJ – Le Centre de recherche et d’information sur la littérature pour la jeunesse tiendra colloque, le vendredi 16 et le samedi 17 octobre 2021, dans l’auditorium de la médiathèque Marguerite Yourcenar, 41 rue d’Alleray à Paris. Sujet : Habiter dans la littérature pour la jeunesse. Le programme complet et le bulletin d’inscription sont ici. Le nombre de places est limité.

DISPARITION – Eric Carle, auteur et illustrateur, est décédé le dimanche 23 mai 2021. Il avait 91 ans. Fils d’immigrants allemands, il était né à Syracuse, dans l’état de New York. Sa mère travaillait dans une petite entreprise familiale et son père dans une usine de machines à laver, comme peintre au pistolet. Eric Carle a six ans lorsque la famille retourne s’installer en Allemagne, Johanna Carle ayant le mal du pays. Âgé de 15 ans, l’adolescent est requis par le gouvernement nazi pour creuser des tranchées sur la ligne Siegfried. Mauvais souvenirs. Eric Carle étudie la typographie et l’art graphique à l’Académie des Beaux-Arts de Stuttgart et, diplômé en 1950, il décide, deux ans plus tard, de revenir à New York, portfolio sous le bras et quarante dollars en poche. Grâce à l’illustrateur (et directeur artistique) Leo Lionni, il obtient un premier emploi dans la publicité et il travaille comme graphiste pour le New York Times. Il revient un temps en Allemagne pour effectuer son service militaire. De retour à New-York, il travaille à nouveau au Times, puis quitte le journal, en 1963, souhaitant devenir travailleur indépendant. En 1967, L’auteur Bill Martin Jr. voit une des publicités conçue par Éric Carle et il lui demande de mettre des images sur Brown Bear, Brown Bear, What do you see ? L’album rencontre le succès. The very hungry caterpillar est publié en 1969. Les 224 mots du texte – il n’en faut pas plus pour qu’une chenille verte devienne papillon multicolore – seront traduits dans près de 70 langues. 170 millions d’exemplaires vendus, selon Penguin Random House. La manière de travailler d’Eric Carle est immédiatement identifiable et les enfants ne s’y trompent pas. L’illustrateur créait ses images par découpage et collage de feuilles de papier de soie préalablement peintes à l’acrylique avec des pinceaux ou avec les doigts (ou avec divers objets comme un morceau de tapis, une éponge ou un morceau de toile de jute), superposant les formes souhaitées en couches fines pour réaliser des tableaux lumineux. « Les gris, les bruns et les verts sales utilisés par les nazis pour camoufler les bâtiments n’ont fait qu’accentuer mon goût pour les couleurs intenses et joyeuses. » Paul Klee, Picasso et Matisse étaient parmi les artistes préférés d’Eric Carle qui aimait à se dire, non illustrateur, mais écrivain d’images. En 2002, l’auteur-illustrateur et Barbara, son épouse, ouvrent The Eric Carle museum of picture book art (Musée Eric Carle de l’art du livre d’images), à Amherst, dans le Massachussetts. De prestigieuses expositions et plus de 750 000 visiteurs en vingt ans, dont 50 000 écoliers. Plus de soixante-dix albums, plusieurs prix à Bologne et, dans son pays d’adoption, en 2003, parmi d’autres récompenses, le prestigieux prix Laura Ingalls Wilder – récemment débaptisé en raison du racisme propagé par La Petite maison dans la prairie – qu’attribue l’American Library Association (ALA) aux auteurs et aux illustrateurs dont les livres ont contribué de manière durable à la littérature pour enfants. « Quand j’étais petit garçon, mon père m’emmenait faire des promenades à travers les prairies et les bois. Il soulevait une pierre ou épluchait l’écorce d’un arbre et me montrait les êtres vivants qui se précipitaient. Il me parlait des cycles de vie de telle ou telle petite créature, puis il la remettrait soigneusement dans sa maison. Je pense que dans mes livres, j’honore mon père en écrivant sur les petits êtres vivants. Et d’une certaine manière, je retrouve ces moments heureux. » La première édition française de The very hungry caterpillar, chez Nathan, en 1972, portait le titre La chenille qui faisait des trous. L’album est disponible, depuis 1995, chez Mijade. Le passé est devenu présent et l’éditeur belge a décrété, en 2009, que le 20 mars serait désormais journée mondiale de La chenille qui fait des trous.

BÉBÉ LECTEUR – Le Département de l’Aube organise, dans le cadre du dispositif Premières Pages, en partenariat avec l’Agence quand les livres relient, le jeudi 3 juin 2021, de 9 heures à 15 heures, une journée Un bébé lecteur seul, ça n’existe pas ! Avec les interventions de Marie-Claire Bruley (psychologue et psychanalyste), Léo Campagne Alavoine (directrice de l’Agence quand les livres relient), Maureen Vasseur (lectrice-formatrice de l’association Lis avec Moi La Sauvegarde du Nord) et Brigitte Morel, éditrice des Grandes Personnes. Bulletin d’inscription ici.

ÇA REPART (7)  – Après plus d’un an d’attente forcée, la galerie Jeanne Robillard annonce sa nouvelle exposition, Ritournelles, dédiée à Fanny Ducassé et à Ilya Green, « À cette occasion, nous vous présentons les originaux de leurs dernières parutions telles que À pas de velours (éditions Seuil Jeunesse), La croisière d’Amanda Cœur et Maggie Fantôme (éditions Thierry Magnier) de Fanny Ducassé et Happy Jazz (éditions Didier Jeunesse) ou encore Mon ours, Mon château, Mon bébé (éditions Nathan) d’Ilya Green. » Ce sera du jeudi 27 mai au mardi 2 juin 2021, au 38 rue de Malte à Paris. Vernissage en présence des artistes le mercredi 26 mai à 18 heures (ou de 14 à 19 heures  si couvre-feu). Dédicaces d’Ilya Green le samedi 29 mai et de Fanny Ducassé le dimanche 30 mai, à partir de 14 heures. Site de la galerie ici.

AU MAROC – La dixième édition de La Cigogne Volubile, printemps des livres jeunesse du Maroc initié par l’Institut français de Meknès, se déroulera les jeudi 3, vendredi 4 et samedi 5 juin 2021. Thème choisi : le droit à la différence. « Temps fort de la saison culturelle France-Maroc sur la découverte de la littérature jeunesse, La Cigogne Volubile est jalonnée de rencontres, d’ateliers de création, de projets de classe, d’expositions, de spectacles et de contes. Le programme sera hybride, proposé à la fois sur place dans les Instituts du réseau et à distance via les technologies numériques. » Entretiens en live, sur le site de l’Institut, avec Fabien Toulmé, le jeudi 3, Marc Boutavant, le vendredi 4, et Carina Rozenfeld, le samedi 5. Site de l’Institut français de Meknès ici. Plus d’informations .

ANNIVERSAIRE – Lire et faire lire fête ses 20 ans en installant, du samedi 29 mai au dimanche 13 juin 2021, sur le parvis du Panthéon, une exposition de  photographies de Nicolas Henry, Un peuple de lecteurs, qui donne à voir la manière dont les histoires développent l’imaginaire de tous. Lectures par des bénévoles de l’association, sur le parvis, les mercredi, samedi et dimanche. Temps fort le samedi 5 juin, avec des lectures dans le Panthéon par des personnalités du monde de la culture.

VOISINAGE – A la BnF, le Centre national de la littérature pour la jeunesse (CNLJ) propose, le samedi 1ier juin 2021, de 10 à 12 heures, la découverte des « collections et coups de cœur des bibliothèques spécialisées en littérature pour la jeunesse de nos voisins européens. » Les invités sont Sibylle Weingart, pour la Bibliothèque internationale pour enfants de Münich et Enrica Menarbin, pour la Bibliothèque de la Sala Borsa de Bologne. « Ensuite, vous seront présentés les coups de cœur de l’équipe de Takam Tikou pour le Monde arabe, l’Afrique, la Caraïbe et l’océan Indien. Un focus sera fait sur l’édition pour la jeunesse japonaise, avec la présentation des travaux de notre chercheuse associée, Clara Wartelle-Sakamoto. Enfin, des outils pour constituer des collections de littérature pour la jeunesse en langues du monde vous seront présentés. » Ce sera en ligne et, pour s’inscrire, c’est ici.

ÇA REPART (6) – Le Musée Maillol, 59-61 rue de Grenelle à Paris, rouvrira ses portes, le jeudi 27 mai 2021, avec une exposition Uderzo, comme une potion magique. Trois cents œuvres originales dont certaines montrées pour la première fois, dans un parcours chronologique richement documenté, de Zartan à Astérix et à ses compères. « Nous retrouvant avec ses dessins, avec ses personnages et avec sa célèbre signature, nous nous sommes interrogées sur ce qu’il aurait aimé que nous fassions. Rendre un hommage à sa carrière nous a paru très vite être une obligation, un besoin, une nécessité. Comme une potion magique. » (Ada Uderzo et sa fille Sylvie). En place jusqu’au jeudi 30 septembre.

LE LOUP Y EST –  Le Musée d’Histoire Naturelle de Lille (Nord), 23 rue Gosselet, propose, depuis le mercredi 19 mai 2021 et jusqu’au mercredi 9 janvier 2022, une exposition Ni méchant ni gentil destinée (prioritairement) aux enfants de 3 à 7 ans. « Très ludique et très variée dans les supports, l’exposition fait un zoom sur le mythe autour du loup. Si dans la littérature jeunesse, il est aujourd’hui bien souvent amical et sympathique, la peur du loup féroce et mangeur d’enfants perdure dans l’imaginaire enfantin, entretenue notamment par la transmission des contes anciens » L’exposition propose de confronter deux mondes : celui de l’imaginaire où le loup est un personnage (qui peut être méchant ou gentil) et celui de la nature où le loup est un animal (qui n’est ni méchant ni gentil). Réservation recommandée ici.

DESSINE-MOI UN AVION – Le Petit Prince, spectacle créé à Marseille, en 2018, par la troupe du Sokol Show, interrompu pendant plus d’un an pour cause de crise sanitaire, sera présenté dans la salle Joan Sutherland de l’Opéra de Sydney (Australie), devant un vrai public, du 26 mai au 6 juin 2021. « L’une des histoires les plus appréciées au monde s’est transformée en un événement live extraordinaire. Découvrez un monde fantastique et onirique au cœur de la danse et du nouveau cirque. Une performance à ne pas manquer. » La page dédiée sur le site de la troupe est ici.

MÉDAILLE – Mme Morgenstern, née Hoch (Susan dite Susie), romancière, auteure et illustratrice de littérature pour la jeunesse, 44 ans de services, est nommée officier au sein de l’Ordre national du Mérite, sur le contingent du Ministère de la culture. C’est un décret du président de la République en date du vendredi  21 mai 2021 qui l’atteste.

EXPOSITION – Depuis le mardi 18 mai et jusqu’au samedi 26 juin 2021, la Médiathèque Jacques Baumel, 15-21 boulevard du Maréchal Foch à Rueil-Malmaison, propose une exposition Ce que poète désire consacrée à Laurent Corvaisier, soit l’accrochage d’une cinquantaine de tableaux sur toile, bois et papier les illustrations de Ce que poète désire et Ouvrons l’œil du cœur d’Abdellatif Laâbi, publiés chez Rue du monde en 2021. « Laurent Corvaisier n’est pas un oiseau. Il peint. Il n’est pas la pluie, même s’il peint parfois sur le bois des arbres. Il ne joue pas à être un artiste-comme-ci ou plutôt néo-comme-ça ; il fait juste pousser des fleurs dans le cœur de qui il veut avec des serpents ou des chats comme il les voit. Il est la grâce, l’émerveillement vital, la gravité des instants légers, la sincérité absolue d’un bleu qui tient tout seul dans un ciel qui doute. Sans en avoir aucunement la prétention, l’art de Laurent Corvaisier refonde le jardin pictural de nos origines. Il nous le tend comme un miroir d’eau. Comment alors ne pas monter dans sa barque ? Comment ne pas laisser parler tout le silence que ses couleurs nous crient. À quoi bon résister ? Il donne. On prend. Et ses oiseaux, dans notre dos, deviennent la main du vent. Merci Laurent. (Alain Serres). Le mercredi 16 juin, Laurent Corvaisier animera un atelier, Portraits typographiques, pour petits et grands et il proposera des visites guidées aux scolaires et au grand public.

PRIX UNIQUE – Emmanuel Macron, président de la République française, parle du prix unique du livre : « Je le dis en des termes très simples, mais c’est un vrai sujet : on a une forme de concurrence qui se crée maintenant, nouvellement, où certains grands groupes ont la possibilité de vous envoyer, quasiment sans frais, votre livre, quand votre libraire indépendant, lui, doit vous faire payer les frais postaux. » Dans les tuyaux : une initiative parlementaire qui garantira la protection du prix du livre « même quand il est envoyé par la poste. » Le précédente prise de parole officielle sur le sujet émanait, en plein premier confinement, du Ministère de la culture et c’était une proposition usine a gaz qui avait déçu sinon amusé les librairies indépendantes.

CULTURE POPULAIRE – Benjamin Patinaud, youtubeur fort apprécié de ceux qui s’intéressent aux questions de pop-culture, vient de mettre en ligne sur la chaîne Bolchegeek qu’il a créée, une nouvelle vidéo titré Qui a tué Pif Gadget ? Le film, densément documenté, répond à la question au terme d’une analyse historico-politique de 54 minutes un peu speed, mais précise et argumentée. Lu dans les commentaires : « Peut-être l’épisode le plus triste de la chaîne. Je suis trop jeune pour avoir connu cette désillusion, mais je trouve ça terrible de voir que des contre-modèles ont existé et donné de l’espoir à des millions de gens, avant qu’on sombre dans notre époque » (Tina). C’est ici.

DISPARITION – Jacqueline Caurat, présentatrice, animatrice et journaliste de télévision, est décédée le 22 mai 2021. Elle avait 93 ans. Speakerine « historique » de la RTF (Radiodiffusion-télévision française), de 1953 à 1964, elle travaillera pour l’ORTF, jusqu’en 1975, puis pour TF1, jusqu’en 1983. Elle n’écrivit aucun livre pour enfants, mais présenta et produisit plusieurs émissions en direction de la jeunesse dont Martin Martine et Faites-le vous-même dans les années 1950 et 1960. Passionnée de philatélie (qu’elle popularise à la télévision, dès 1961, avec Jacques Mancier, son époux, chroniqueur spécialisé au Figaro), elle tiendra également, à la même époque, dans le journal Pilote – puis, dans les années 1970 et 1980, dans Notre temps – une rubrique consacrée aux timbres. Geldage fait appel à elle pour enregistrer des disques 45 tours et 33 tours pour les enfants dont Papouf l’éléphant (1958), Rosalie va à la ville (1962), La Chèvre du Père Julien (1962), Pinocchio et Alice aux pays des merveilles. Pour voir et entendre Jacqueline Caurat, en 1956, pendant 27 secondes, c’est ici.

ÇA REPART (5) – Au Musée Victoria and Albert (V&A Museum), Cromwell Road à Londres, réouverture en fanfare avec une exposition Alice : curiouser and curiouser (Alice de plus en plus bizarre), « spectacle immersif et théâtral retraçant l’évolution des aventures d’Alice au pays des merveilles, du manuscrit au  phénomène mondial apprécié de tous les âges. » :  des documents originaux, des photos, des caricatures, des objets, des costumes de théâtre, des extraits de films, des installations avec effets sonores et visuels. On découvrira un bord de plage victorien, le jardin des roses de la Reine de cœur, une pièce mettant à l’honneur le sourire du Chat de Cheshire, un plateau d’échecs et une galerie des glaces, la célèbre table où le Chapelier fou et le lièvre de Mars prennent le thé. Les trois dernières sections s’intéressent à l’influence du roman sur le surréalisme puis sur les années 1960, en présentant une édition originale du roman illustré par Dali, en évoquant la transposition du roman dans des ballets et des pièces de théâtre et en abordant la fascination contemporaine pour Alice au travers de multiples réinventions. Depuis le samedi 22 mai 2011, la date de fin d’exposition n’ayant pas été arrêtée. Le Petit Prince, de passage à Londres, a estimé qu’on en faisait bien beaucoup, en ce moment, pour la gamine. Site du musée ici.

COLLOQUE – Le mardi 25 mai 2021, dans l’amphithéâtre Maurice Halbwachs-Marcelin Berthelot du Collège de France, 11 place Marcelin Berthelot à Paris, colloque Le travail des artistes : marchés, réputations, rémunérations organisé par Pierre-Michel Menger, titulaire, depuis 2013, de la chaire Sociologie du travail créateur de l’établissement. À 12 heures 15, Pierre-Michel Menger et Colin Marchika aborderont la question de l’identité professionnelle, du travail et des revenus des auteurs de bandes dessinées. Colloque accessible, en demi-jauge, dans le respect des consignes sanitaires. Programme complet ici.

SALON – La trente-quatrième édition du Festival du livre et de bande dessinée de Cherbourg Octeville se déroulera du jeudi 27 au dimanche 30 mai 2021. Thème : « En quête d’enquêtes. » Le festival a lieu, cette année, sur la plage verte, à Cherbourg-en-Cotentin, le long des quais du port de plaisance. Participation assurée de François Roca (auteur de l’affiche), Amélie Sarn, Xavier Fourquemin, Sandrine Beau, David Moitet, Emmanuel Trédez, Stéphane Husar, Clémence Gouache, Katerina Bazantova, Guillaume Le Cornec, Delphine Bertholon, Caroline Solé, Claudine Aubrun, Corinne Daniellot et Philip le Roy. Le site qui dit (et dira) tout est ici et il y a de belles propositions de lecture.

EN LIGNE – De novembre 2020 à mai 2021, Didier Jeunesse a programmé neuf rencontres en visioconférences avec ses auteurs et ses illustrateurs. Elles sont disponibles en replay et c’est ici. D’autres rendez-vous sont envisagés.

EXPOSITION – Le Grand Bazar est une exposition de dix collages originaux imaginée par le duo Les Canailles, en collaboration avec la revue Dada, contrepoint de la sortie de leur livre Le Grand Atelier. « Elle met en perspective les différents aspects de leur pratique artistique, entre illustration, design graphique et art. Leur vocabulaire plastique, constitué de formes et d’une palette de couleurs restreintes, est loin d’être naïf. De la nature morte au paysage, leurs collages empruntent tour à tour aux impressionnistes ou aux classiques, accompagnés d’une trame graphique ou d’un motif décoratif. Qui reconnaîtra un Van Gogh derrière ces carrés jaunes et ces ronds blancs ? » A voir depuis le mardi 18 mai et jusqu’au dimanche 20 juin 2021, à la librairie Artazart, 83 quai de Valmy à Paris. L’exposition sera présentée dans d’autres librairies tout au long de cette année.

POUR GRANDIR – Le département du Val-de-Marne a choisi Rosie, album de Gaëtan Dorémus publié aux éditions du Rouergue pour devenir son Livre pour grandir 2021. Destiné à tous les nouveau-nés du département, l’album  » les accompagnera au fil du temps et les invitera à découvrir le parcours plein de surprises d’une petite araignée rose à la recherche de son fil originel. » Le Livre pour Grandir est également distribué dans les crèches, les relais d’assistances maternelles, les centres de protections maternelles et infantiles, les bibliothèques et médiathèques et dans les écoles maternelles du Val-de-Marne. Plus d’informations ici.

PRIX – Les Prix du livre audio France Culture/Lire dans le noir ont été décernés. Dans la catégorie jeunesse, la lauréate est Émilie Chazerand pour Un chat dans la gorge (Benjamins media, 2020), lu par Carole Bellanger. Ecoute : 15 minutes. « Madame Schneck était une femme très méchante. Raymond, le chat de la maison, n’en pouvait plus de cette morue et cherchait une idée de génie pour la réduire au silence. Un matin, madame Schneck se réveilla, toussa ; quelque chose, coincé juste là, l’empêchait de parler. »

ÇA REPART (3) – La Maison du livre de Bécherel (Ille-et-Vilaine), 4 route de Montfort,  rouvre ses portes le mercredi 19 mai 2021, 14 heures, avec une exposition titrée Curieuse ! qui « au détour des cabinets de curiosités et à travers l’univers d’Alice au Pays des Merveilles, […] rassemblera les œuvres originales des illustrateurs Nicole Claveloux, Frédéric Clément, Delphine Jacquot. Autant d’univers riches et variés que d’objets hétéroclites et poétiques. » Exposition en place jusqu’au jeudi 29 juillet. Site de la Maison du livre ici.

ÇA REPART PAS – Dix-huit organisations professionnelles d’artistes-auteurs et artistes-autrices couvrant l’ensemble de la création (écrivains, illustrateurs, traducteurs, auteurs de jeux, peintres, photographes, coloristes, plasticiens, compositeurs, réalisateurs, vidéastes, etc.) écrivent à Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, qui a récemment déclaré que régler les conflits qu’il y a entre les artistes-auteurs est plus compliqué que régler les conflits territoriaux en mer de Chine, pour lui signifier que le mépris a des limites. « À ce jour, vous refusez notamment aux artistes-auteurs et autrices le droit de désigner démocratiquement leurs représentants. Vous envisagez que votre ministère désigne lui-même nos représentants. N’est-ce pas là ‘ une vision monarchique et autocratique’ du dialogue social ? Cependant, il est encore temps d’agir pour éviter le naufrage de la culture et des professionnels bien vivants qui en sont la source. Nous sommes éminemment pragmatiques et appelons de tous nos vœux des mesures réellement opérationnelles. Nous nous tenons à votre disposition pour vous apporter tous les éclairages que vous jugerez nécessaires. »

REVUE – Dans le numéro 153 de la revue dBD  (mai 2021), une interview du dessinateur Dany par Frédéric Bosser. « C’est un dessin représentant Olivier Rameau embrassant Colombe Tiredaile qui nous a donné l’envie de saluer cette magnifique série créée par Greg pour Dany dans les pages du journal Tintin à la fin des années 1960. Disponible dans son intégralité aux éditions Kennes, cette saga n’a pas fini de nous faire rêver. » En kiosque, 8,90 euros.

ÇA REPART (2) – Le Théâtre de la Tête Noire, 144 ancienne route de Chartres à Saran  (Loiret) propose, en salle, le jeudi  20 mai 2021, à 19 heures, Le transformiste de Gilles Grenouillet. Mise en scène de l’auteur avec Xavier Béja, François Font et la participation de Clémentine Desgrange. « Camard, vendeur de Cadillac, se présente devant son médecin de famille. Souci banal : il se plaint de problèmes intestinaux d’un ventre ballonné. Mais le mal semble résister à tout traitement et prend des proportions inattendues : son ventre s’arrondit. Au fil des visites, le patient s’épanche, sur sa vie, son travail, sa famille, avant que son récit ne prenne une dimension inattendue. Mais qui est vraiment Frédéric Camard ? » À partir de 14 ans. Site du théâtre ici.

RENCONTRE – Au Lieu unique, quai Ferdinand-Favre à Nantes (Loire-Atlantique), pleins feux sur le catalogue des éditions MeMo, depuis le mercredi 12 et jusqu’au dimanche 23 mai 2021. Rencontre avec Christine Morault, le samedi 22 mai, à 16 heures, animée par Henri Landré. « Pendant que les parents profitent de la rencontre les enfants participent à un atelier de création d’un mobile en papier avec l’illustratrice Isaure Fouquet ». Rencontre et atelier sont gratuits. Inscriptions obligatoires à cette adresse.

CONFÉRENCE – La conférence de Florence Gaiotti organisée dans le cadre de l’exposition Dans les traits de Julien Martinière est maintenue le jeudi 20 mai 2021, à 14 heures, au Centre André François, 70 rue Aimé Dennel à Margny-lès-Compiègne (Oise). Sur réservation, avec jauge réduite et respect des gestes barrières. « Florence Gaiotti, maître de conférences en littérature française à l’IUFM Nord Pas-de-Calais, université d’Artois, nous invite à explorer l’univers illustré de Julien Martinière qui se plaît à traduire la complexité du monde, notamment par l’usage de l’hybride. » Cette conférence est également transmise en ligne. Contacter le Centre André François à cette adresse  pour recevoir les liens de connexion.

ÇA REPART (1) – Le Théâtre Jacques Tati de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) propose, le mercredi 19 et le jeudi 20 mai 2021, Blanche-Neige, histoire d’un Prince. Texte : Marie Dilasser. Mise en scène : Michel Raskine. Interprétation : Alexandre Bazan, Marief Guittier et Tibor Ockenfels. « Entre l’ombre des frères Grimm et l’esthétique pop de Walt Disney, Marie Dilasser et Michel Raskine proposent une variation autour de Blanche-Neige totalement nouvelle, dégenrée et déjantée. L’histoire commence bien des années après le mariage. Blanche-Neige a grandi, grandi, et le Prince a vieilli, vieilli. Leur royaume a totalement dépéri et le temps semble s’être refermé sur eux. Escortés de Souillon aux cheveux jaunes et de leurs 101 nains, ces héros mélancoliques et joyeux cherchent un sens à leur vie. Ils clopent, chantent, se disputent et divaguent, en tricotant des bonnets pour les nains de la forêt.  En un tourbillon burlesque, étrangement onirique et déglingué, Blanche-Neige, histoire d’un Prince nous plonge dans un récit moderne, traversé par des questions sociales et politiques, interrogeant les archétypes, le patriarcat, le féminisme, l’environnement. Et s’il était une fois une histoire d’émancipation, un conte d’aujourd’hui ? » Et Michel Raskine d’ajouter : « Choisir un conte fameux et lui filer trois baffes. » A partir de 10 ans. Site du théâtre ici.

FORMATION – Lire à Voix Haute Normandie s’adapte et invite tout un chacun à entendre Christine Morault, fondatrice et directrice des éditions MeMo, qui interviendra, en visio-conférence, le jeudi 20 mai 2021, de 10 heures  à 12 heures. Titre de son intervention : Le livre d’un artiste du livre pour un enfant ? Celui qui commence lorsque le livre est refermé. « Les éditions MeMo éditent, depuis 1993, des livres d’artistes et d’écrivains pour la jeunesse. Dans le temps long de l’engagement et de la transmission, elles accompagnent le travail d’auteurs et d’illustrateurs contemporains, et mettent aussi à la portée des lecteurs des trésors oubliés de la littérature enfantine. La plus grande attention est portée à la reproduction des images, qu’elles soient de création ou de patrimoine. » Il faut s’inscrire, obligatoirement, ici.

EXPOSITION – La bibliothèque Robert-Desnos, 14 boulevard Rouget de Lisle à Montreuil (Seine-Saint-Denis), accueille, depuis le  jeudi 6 mai et jusqu’au dimanche 30 juin 2021,  l’exposition Akissi ambiance le monde, d’après la bande dessinée de Marguerite Abouet et Mathieu Sapin. « Petits et grands enfants, connaisseurs ou non de la bande-dessinée pourront entrer dans l’univers d’Akissi au travers d’une exposition multimédia, interactive et participative. Tous les ingrédients qui ont fait le succès de la bande dessinée s’y déclineront : le personnage haut en couleur d’Akissi, son caractère et ses bêtises, l’humour bien sûr ainsi que les éléments de vie quotidienne et de la culture ivoirienne. L’exposition Akissi ambiance le monde vous invite à découvrir I’Afrique en mettant l’accent sur sa jeunesse et sa créativité. » Page dédiée ici.

BIENNALE – L’édition 2021 de Motamo, troisième biennale internationale de livres d’enfants, se déroule de samedi 15 mai au dimanche 30 mai 2021, au Centre Daily-Bul & C°, 14 rue de la loi à La Louvière (Belgique). « Le succès n’a fait, depuis la première édition en 2011, que croître en fidélisant un public varié et toujours plus nombreux d’enfants, mais aussi de journalistes, d’écrivains, d’artistes ou autres spécialistes du livre. C’est Alain Regnier, professeur de cours artistiques à l’Athénée provincial de La Louvière qui est à la base de ce projet. En effet, sa passion pour le livre est partagée par ses étudiants depuis de nombreuses années. Il a décidé, il y a dix ans, d’organiser une exposition où le monde de l’enfance serait mis en valeur, mais par les livres : livres réalisés en collaboration avec des enfants, inspirés par eux ou réalisés entièrement par eux. Dans cette exposition se retrouve une très forte volonté égalitaire. L’objectif est que chacun puisse trouver sa place dans le processus de production des livres, toujours dans un but de démocratisation et de mixité sociale. Motamo a permis de nombreuses rencontres, notamment avec des acteurs du livre un peu partout en Europe : Italie, France, Suisse, Allemagne, mais également en Chine ou encore en Australie. » Cette édition a pour thème les bateaux. Sur près de 200 m2, dans une scénographie tamisée, une centaine de livres précieux réalisés par des enfants de tous pays. Très riche site dédié ici.

SALON – La troisième Biennale du livre de jeunesse de Questembert qui vient de commencer, le lundi 10 mai, avec une rencontre en classe avec l’illustrateur Ronan Badel se déploiera jusqu’au samedi 29 mai 2021. Quatre-vingt six autres rencontres se dérouleront sur l’ensemble des communes du territoire de Questembert Communauté. Treize auteurs-illustrateurs interviendront dans les classes et à la Maison de l’enfance. La médiathèque accueillera quatre ateliers. « Ces temps d’échanges et de création constituent le socle de l’évènement, permettant aux enfants de découvrir la chaîne du livre, de cultiver l’envie de lire, créer et échanger. » Thème de l’année : les bateaux. Nouveauté de cette édition : un carnet de seize pages de jeux et de coloriages illustrés par les auteurs invités et qui, tiré à 3000 exemplaires, sera offert à tous les enfants du territoire. Informations complémentaires au 02 97 26 52 29.

SALON – Éclat de Lire et Croq’livres annonce que la Fête du livre jeunesse de Manosque se déploiera du lundi 17 au samedi 22 mai 2021. « Nous revenons plus motivé.e.s que jamais avec tous les invité.e.s  qui étaient prévu.e.s en 2020 ! Depuis 10 ans, chaque année, nous recevons un illustrateur sur le territoire de Manosque et Forcalquier. Et comme 10 ans ça se fête, on les a tous invité à souffler les bougies ! Ce temps d’accueil et d’échange annuel d’un artiste nous a inspiré le thème de Bienvenue ! qui augure une Fête du livre jeunesse des plus conviviale ! » Présence assurée de Denis Baronnet, Irène Bonacina, Laëtitia Devernay, Gaëtan Dorémus, Louise Heugel, Jérémie Fischer, Malik Deshors, Fleur Oury, Juliette Binet, Julia Woignier, Camille Louzon, Pauline Kalioujny, Marine Rivoal et Fanny Pageaud. Site d’Éclat de lire ici.

(SE) FAIRE PLAISIR (4) – Sur un site de ventes en ligne réputé, en achat immédiat, donc sans possibilité d’enchères, huit figurines Barbapapa Splash pour la baignoire. Prix : 9 699,00 euros. Livraison : 4,00 euros, en point retrait Mondial Relais.

PARTIR UN JOUR – Le scénariste de bandes dessinée Raoul Cauvin, âgé de 82 ans, auteur notamment de la série « Les Tuniques Bleues », annonce sur son blog : « L’oncologue est formel. Encore quelque mois à vivre avant d’aller, là-haut, rejoindre tous ceux qui m’ont précédé. Fallait bien que ça m’arrive aussi un jour […] Contrairement à certains, je n’ai pas voulu partir cash, créer la surprise. J’ai préféré prendre un peu de temps pour vous avertir. »

PARUTION – Paru récemment Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la science-fiction. Scénario : Xavier Dollo. Dessin et couleurs : Djibril Morissette-Phan. Préface : Pierre Bordage. « Découvrez la première bande dessinée documentaire retraçant l’histoire de la science-fiction, narrée par un spécialiste du genre. Plus qu’un simple historique, il s’agit d’une véritable réflexion autour du genre, un panorama riche en anecdotes et en surprises. Qui a écrit le premier récit de science-fiction ? Comment est née la science-fiction américaine ? Quels livres faut-il lire pour tout savoir sur la conquête spatiale ? Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » Humanoïdes Associés et Éditions Critic, 2020, 216 pages, 22,00 euros.

REVUE – Le dossier du numéro 318 de février 2021 de La Revue des livres pour enfants est titré Enfant, qui es-tu ? « Nous en portons tous un en nous, paraît-il. Nous les invoquons à longueur de pages. Près d’un livre sur quatre qui se vend en France leur est dédié. Ils justifient notre travail, ici au CNLJ, et celui de milliers d’adultes partout ailleurs. Nous en parlons généralement au pluriel alors que tous sont singuliers. […] Des ‘psys’, des cognitivistes, une linguiste dressent un état de la recherche sur l’enfance. » Étonnamment, dans ce même numéro, un libre parcours titré Des petites filles pauvres qui ne sont pas de pauvres petites filles par Soizic Jouin. Pour commander le numéro des « Cahiers du CRILJ » dans lequel a été initialement publié cet article, c’est juste ici. Le numéro 318 de La Revue des livres pour enfants : 12,50 euros. Abonnement pour les six numéros de l’année : 64,00 euros. Le lien est ici.

PARUTION – Vient de paraitre Sarah Fielding en France : enquête sur la réception d’une romancière anglaise du siècle des lumières par Hélène Pignot, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne. « Le titre de cet ouvrage peut paraître audacieux. Au XVIIIe siècle, certaines femmes écrivains cachent leur identité sous des astéronymes et n’aspirent apparemment pas à la gloire littéraire. Par-delà les rôles genrés imposés par les mentalités dominantes, elles se sont laissé tenter par l’aventure littéraire et ont connu, en leur temps, de beaux succès d’estime. […] Cette enquête plonge au cœur des archives pour découvrir les éditions françaises de Sarah Fielding et l’accueil que la critique et le public réservèrent à ses deux romans traduits au XVIIIe siècle. » Sarah Fielding fut l’auteure, en 1749, de The Governess, or The Little Female Academy (La Gouvernante ou La petite académie féminine), premier roman de langue anglaise spécialement destiné aux enfants. L’Harmattan, 2021, 284 pages, 27,00 euros.

EXPOSITION – Depuis le vendredi 7 et jusqu’au dimanche 30 mai 2021, à la Médiathèque Jean-Pierre Dupuis, 1 rue Saint-François à Landivy (Mayenne), exposition Les Fous du Volant ! consacrée à Christian Voltz. « Une exposition pensée et imaginée par le réseau des librairies Sorcières pour découvrir le monde farfelu de Christian Voltz. Venez faire la rencontre des passagers d’un hélicoptère un peu particulier, accompagnés des quatre amis de la voiture-chaussure, du pilote-rame de l’avion, du skateur de la mort et de bien d’autres personnages. Entre sculptures, photos, croquis préparatoires, dessins, courts-métrages, de quoi observer, s’amuser et découvrir les étapes de création de ses albums. » Informations complémentaires au  02 43 05 49 63.

PARUTION – Vient de paraitre Histoire du livre et de l’édition : production et circulation, formes et mutations par Yann Sordet, conservateur général des bibliothèques, directeur de la Bibliothèque Mazarine, rédacteur en chef de la revue Histoire et civilisation du livre.  Préface de Robert Darton. « De l’invention de l’écriture à la révolution numérique, l’ambitieuse synthèse de Yann Sordet, richement documentée et illustrée, retrace, des origines à nos jours, les grandes étapes et révolutions de l’histoire du livre, de sa production, circulation, réception et économie, mais aussi de ses usages, formes et mutations majeures – expansion du codex au début de l’ère chrétienne, mise au point de la typographie en Europe au XVe siècle, invention des périodiques au début du XVIIe, engagement de la librairie dans la société de consommation et mondialisation du marché de l’édition depuis le XIXe, dématérialisation des procédés au XXe siècle. » L’ouvrage  » porte une grande attention à la diversité des acteurs de cette histoire générale du livre et de l’édition : auteurs, législateurs, copistes, artistes enlumineurs ou graveurs, imprimeurs-libraires puis éditeurs, mais aussi lecteurs, collectionneurs, bibliothécaires, et à leurs interactions » Albin Michel 2021, 800 pages, 32,00 euros.

REMAKE – Le Magicien d’Oz (The Wonderful Wizard of Oz), c’est un roman pour jeunes lecteurs de Lyman Frank Baum publié aux États-Unis en 1900 et c’est aussi un film musical et familial de Victor Fleming sorti en 1939. Ce sera bientôt un nouveau film que Nicole Kassell réalisera pour la société de production New Line Cinéma. La réalisatrice promet de « réinventer » l’histoire tout en lui restant fidèle. Le Monde fantastique d’Oz de Sam Raimi, sorti en 2013, était, lui, un antépisode du film de 1939.

LUI AUSSI – Idris Elba (Nelson Mandela dans le biopic Mandela : un long chemin vers la liberté de Justin Chadwic) a signé un contrat avec HarperCollins pour la publication d’une série de livres pour les tous petits. « C’est un vrai privilège pour moi d’avoir l’opportunité de faire revivre des histoires inspirées par ma fille avec mon incroyable partenaire l’auteure Robyn Charteris et la superbe équipe de HarperCollins ». Premières parutions : courant 2022.

JEUNE PUBLIC – La Promenade est un disque et un spectacle jeune public de Christian Paccoud que le chanteur accordéoniste interprète avec les quatre filles du Sister System (Aurélie Miermont, Eléna Josse, Fanny Lefebvre et Armelle Dumoulin). Quatre contes et neuf chansons à partir de textes recueillis anonymement au Centre de détention de Fresnes. « Roméo Scribouilli, poète professionnel et pensionnaire de la prison des pas sages embarque avec lui des personnages hauts en couleur. Ainsi, le petit Fred, Sony la main gauche, Abali, Merlin l’humain, Gigot le requin ou Minet chihuahua vont traverser des forêts, des déserts au gré de la plume de leur auteur. D’aventures en compromis, de peines en joies, de soleil en glacier sans jamais désespérer ils finiront par retrouver maman et le bonheur d’une maison joyeuse. » On peut se procurer le CD ici, par correspondance. Les parisiens pourront l’acheter à La Truite Enchantée, magasin de jouets situé au 80 rue de Bagnolet. Pour assister au spectacle, il faudra attendre. Le site de Roméo Scribouilli propose gratuitement les contes, les paroles des chansons, les partitions, les grilles d’accords et des dessins à colorier. C’est .

PARUTION – Vient de paraitre Tout sur la littérature jeunesse : de la petite enfance aux jeunes adultes par Sophie Van der Linden. « Qu’est-ce que la littérature jeunesse ? Quelles sont ses spécificités ? Ses types de livres ? Ses principaux genres ? Comment donner le goût de la lecture et la partager avec le jeune lecteur ? Quelle bibliothèque idéale proposer pour chaque âge, de la petite enfance aux jeunes adultes ? Une spécialiste nous dit tout. » Gallimard, 2021, 304 pages, 26,50 euros.

NOUVELLE MAISON – Les éditrices Béatrice Vincent et Camille Vasseur, la responsable des droits étrangers Charlotte Botrel et la responsable de la communication Fanny Vergnes créent la maison d’édition de livres jeunesse La Partie dédiée à la création française et étrangère. « Il nous a semblé naturel de nous tourner vers Gallimard qui soutient une édition de création, notamment les éditions des Grandes Personnes qui représentent pour nous un modèle d’indépendance éditoriale et bénéficient d’une diffusion spécialisée dans la littérature de jeunesse ». Douze titres à paraitre à partir d’août 2021 et en 2022. Pauline Martin, Beatrice Alemagna, Bruno Gibert, Delphine Chedru, Bastien Contraire, Ramona Bădescu, Loren Capelli, Anne-Margot Ramstein, Matthias Arégui, Blexbolex, Adrien Parlange et Icinori seront au catalogue La littérature étrangère sera présente avec quatre titres, en polonais, finlandais, italien et nééerlandais.

AGIR – Le footballeur anglais Marcus Rashford, sensible à la condition des enfants défavorisés de son pays, publie chez Macmillan, avec le journaliste Carl Anka, You are a champion : how to be the best you can be. Rashford dirige également un club de lecture dans la perspective d’apporter des ouvrages aux enfants qui en manquent. Selon Macmillan, « il défendra les œuvres de jeunes écrivains et illustrateurs émergents de tous horizons. » Deux autres livres devraient paraitre dès cette année.

Y’A PHOTO – Le bibliographie La photographie dans les livres jeunesse établie par le  Centre national de la littérature pour la jeunesse (CNLJ) recense une centaine d’ouvrages à propos de photographie et de photographes, dans la littérature de jeunesse, majoritairement disponibles et récents. « Plusieurs angles sont envisagés : l’apprentissage de la photographie, les livres de et avec des photographies et la photographie comme sujet. » Le PDF est ici.

(SE) FAIRE PLAISIR (3) – Pandora, bijoutier, et Walt Disney Company proposent depuis plusieurs années à leurs fans respectifs des collections inspirées des dessins animés de la firme aux grandes oreilles : Le Roi Lion, La Petite Sirène, Cendrillon et, à l’occasion des 70 ans du film d’animation, Alice au pays des merveilles. « Il y a un charm avec Alice dans une fiole bleue avec une étiquette « Always », un charm avec le chat du Cheshire et sa fourrure tigrée de rose, un charm avec Alice qui observe un papillon posé sur le grand chapeau du Chapelier fou, un charm en argent avec la Chenille et le chat du Cheshire, un charm avec le petit Loir qui sort d’une théière bleue, et la montre à gousset du Lapin Blanc, et notre préféré : un charm avec la serrure et la clef qui emmène Alice au pays des merveilles. » Le préféré est à 55,00 euros. Site du bijoutier ici.HARRY POTTER – Une  exposition « Harry Potter » de 20 000 m2 fera le tour du monde en 2022. Annoncée comme révolutionnaire, elle « présentera des environnements magnifiquement conçus qui rendront hommage aux personnages, lieux et créatures bien-aimés vus dans les films, tout en explorant la magie cinématographique qui leur a donné vie. Les visiteurs pourront voir de près les accessoires authentiques et les costumes originaux des films « Harry Potter » et Les Animaux fantastiques, tout en s’engageant dans des décors et des installations innovants, impressionnants et magiques. » (communiqué de Warner Bros). L’Europe sera du périple mais les villes et les dates ne sont pas encore connues.

PARUTION – Vient de paraitre Histoire des libraires et de la librairie, de tous les commerces de textes et d’images, d’idées et de savoirs, de découvertes et d’imaginaires, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours par Jean-Yves Mollier, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris Saclay/Versailles Saint-Quentin, spécialiste de l’histoire de l’édition, du livre et de la lecture. « Objet singulier et pourtant pluriel, se prêtant à la rêverie autant qu’à la réflexion, le livre est d’abord une marchandise : il se fabrique, passe des mains du vendeur à celles de l’acquéreur, il s’offre ou se troque, ou encore se vole. Depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, et sur tous les continents, des femmes et des hommes de passion ont permis aux auteurs de diffuser leurs idées, leurs savoirs, leurs œuvres, et aidé les lecteurs de tous âges, lettrés ou non, à faire provision de culture et de découvertes. Au fil des siècles, ces transmetteurs ont inventé un métier, puis l’ont partagé, se sont unis en corporation, ont établi puis agrandi des librairies, sans jamais cesser de renouveler leurs pratiques. C’est l’histoire de tous les libraires et de leurs commerces qui est ici retracée. Nous guidant à travers les arcanes d’une industrie culturelle majeure, placée de tout temps à la croisée entre le monde des idées et celui de l’économie, Jean-Yves Mollier retrace minutieusement les méandres des chemins menant le livre vers son lecteur. Ce faisant, il rend hommage aux libraires, ces indispensables ‘passeurs culturels’, dont il rappelle avec sympathie et conviction l’importance du rôle social – un rôle d’autant mieux perçu aujourd’hui que celui-ci est concurrencé par des algorithmes. » Imprimerie nationale 2021, 216 pages, 29,90 euros.

TRADUCTION – Après le fursacois et le crozantais, Le Petit Prince de Saint Exupéry se met au genouillacois, parler de Genouillac (Creuse). Traductrice : Michelle Dayen. La traduction s’inscrit dans le cadre d’un projet scientifique sur les parlers du Croissant dirigé par Nicolas Quint, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). « Les parlers du Croissant sont traditionnellement pratiqués au centre de la France, sur la frange Nord du Massif Central. Faisant partie de la famille des langues gallo-romanes, ils présentent simultanément de nombreux traits caractéristiques de l’occitan (limousin ou auvergnat) mais aussi des langues d’oïl (français, berrichon, bourbonnais ou poitevin-saintongeais). Le crozantais ou parler de Crozant (Creuse), dans lequel est traduite cette version du Petit Prince, est une variété de la partie occidentale du Croissant (aire linguistique marchoise). Michelle Dayen explique : « Cela n’a pas été si évident que ça. Notre vocabulaire tournait autour de la terre, des saisons, des différents moments de la journée […] Comment traduire les mots exprimant des sentiments quand, par nature, les paysans s’épanchaient très peu ? J’ai dit à Laurène : surtout, il ne faut pas de mot à mot. Et puis, parfois, il a fallu tourner les phrases autrement. » Tintenfass 2021, 96 pages, 16,00 euros.

PARUTION – Vient de paraitre La littérature de jeunesse par Nathalie Prince, professeur de littérature générale et comparée à l’université du Mans. Avec une préface irrésistiblicieuse de: Claude Ponti. « La littérature dite de jeunesse n’est pas comme les autres littératures. Elle s’imprime différemment en nous et nous marque en profondeur, à la manière d’une mythologie interne. Nous entretenons tous, en effet, avec certains petits personnages qui ont grandi avec nous, des relations intimes et singulières. Quelle littérature peut se targuer d’avoir la même puissance imaginaire que la madeleine de Proust ? Ce livre dédié à l’autre littérature propose d’établir, pour la première fois, une théorie littéraire du genre. De l’album au roman young adult en passant par la bande dessinée, les imagiers et les classiques, La littérature de jeunesse offre à tous ceux qui ont un livre d’enfance dans le cœur les éléments d’une poétique pour cerner cette littérature audacieuse, en constant renouvellement. » Armand Colin 2021, 328 pages, 23,90 euros.

CINÉMA D’ANIMATION – Radio Prague International propose une série d’articles consacrée à l’histoire du cinéma d’animation tchèque, depuis ses origines jusqu’à nos jours. Pour découvrir ou redécouvrir les œuvres des cinéastes fondateurs (souvent aussi illustrateurs) comme Jiří Trnka, Karel Zeman, Hermína Týrlová, Jan Švankmajer et de voir ce qu’il en est, désormais, avec la révolution numérique de ces dernières décennies. Point de départ ici.

ÉPIDÉMIE (268) – À Luçon, la semaine Des enfants et des livres, programmée du samedi 22 au lundi 24 mai 2021, est annulée. La municipalité et la librairie Arcadie, organisateurs de la manifestation, « saluent les efforts et la mobilisation générale des partenaires, dont les équipes de la médiathèque intercommunale, pour leur implication au service de cet évènement. » Ils soulignent qu’en amont la littérature pour la  jeunesse a pu s’inviter, pendant cinq mois, dans plusieurs écoles, collèges et lycées du territoire, lors de rencontres entre les auteurs et les jeunes lecteurs.

PARUTION – Paru récemment Aventureuses de Michel Pierre. Préface de Chantal Thomas. « Hugo Pratt, maestro du 9e art, est particulièrement célèbre pour ses personnages aux caractères complexes et envoutants. Les femmes qui habitent ses livres ont ainsi fasciné des générations de lecteurs, en échappant toujours au rôle de simple faire-valoir du héros. Dans ce beau livre, tous les personnages féminins imaginés par Hugo Pratt, d’Ann de la jungle à Bouche Dorée, de Pandora à Mohena, s’invitent pour un ultime hommage en forme de clin d’œil. Les aquarelles d’Hugo Pratt répondent aux cases empruntées aux albums de BD et aux textes imaginés par Michel Pierre, comme dans un dialogue entre les personnages et leur créateur. » Pour ceux qui se souviennent avoir lu Hugo Pratt, pas seulement dans Pif Gadget. Casterman, 2020, 216 pages, 30,00 euros.

PRIX – Catherine Locandro vient de recevoir le Prix Première Victor du Livre Jeunesse (créé par le Fonds Victor et la RTBF) pour son roman Cassius (Albin Michel Jeunesse, 2019), décerné par les 2.166 lecteurs et lectrices de cette troisième édition, répartis, dans toute la Wallonie et à Bruxelles, en quatre-vingt dix -sept groupes de lecture (écoles, bibliothèques, maisons de jeunes). « Dans les années 50, aux États-Unis, la ségrégation bat encore son plein. Malgré leur jeune âge et l’amour protecteur de leur mère Odessa, Cassius et Rudy en subissent la violence au quotidien. Ils encaissent les inégalités comme autant de coups. Jusqu’au jour où l’aîné des deux frères découvre la boxe. Dans les gymnases, la couleur de peau importe peu. »

SALON – La seizième édition du Salon des illustrateurs et du livre jeunesse organisée par le réseau des médiathèques de la Communauté d’Agglomération Val d’Yerres Val de Seine aura lieu du mardi 5 mai au samedi 5 juin 2021 et elle aura pour thématique la foisonnante nature. 11 illustratrices et illustrateurs sont attendus. « Cette année est forcément un peu spéciale : nous organisons des animations pendant un mois dans les médiathèques, avec notamment un grand jeu pour les enfants, et nous proposerons aussi des lectures et des ateliers en ligne. » Il y aura aussi des rencontres et des expositions. Point fort le samedi 5 juin. Le PDF de la plaquette de présentation est à demander à cette adresse.

REVUE – Le numéro 14 des Cahiers de la BD (avril-juin 2021) s’intéresse principalement au Festival d’Angoulême. A noter aussi deux articles signés Nicolas Tellop, La véritable fortune critique d’Oncle Picsou et Les vrais trésors de Balthazar Picsou et celui de Maël Rannou, Pif au-delà du gadget : la nostalgie camarade ! Louis Cance, dessinateur de Pif de 1987 à 1990, en profite pour rappeler qu’il s’entendait mieux avec la rédaction du journal qu’avec la direction. 180 pages, 12,90 euros.

PARUTION – Vient de paraitre La Mission du bibliothécaire par José Ortega y Gasset. Traduction de l’espagnol : Mikaël Gómez Guthart. Le livre est ainsi devenu un besoin pour nos sociétés, un besoin de facilité, un instrument vertueux. Mais imaginez que cet instrument facilitateur de l’existence se transforme en une nouvelle difficulté. Imaginez qu’il se retourne contre l’homme, devienne indocile, insoumis et aux conséquences morbides imprévues. Il n’en restera pas moins nécessaire pour résoudre le problème à l’origine de son invention. C’est justement par ce caractère indispensable qu’il ajoutera à notre vie une nouvelle angoisse inattendue. […] Ce que l’homme invente pour se faciliter la vie, ce que nous appelons civilisation et culture, se retourne tôt ou tard contre lui.” (Ortega y Gasset, 1935). Allia, 2021, 64 pages, 6,50 euros.

(SE) FAIRE PLAISIR (2) – Il y a 20 ans, les fans du monde entier découvrait sur grand écran, après avoir fait sa connaissance en roman, le jeune Harry, lunettes rondes sur le nez, courant sur le quai de la gare de King’s Cross pour rejoindre une certaine école de sorciers. Pour célébrer la chose, la Monnaie de Paris édite une collection spéciale (des pièces de monnaie en or et en argent, des médailles, des pin’s) évoquant l’univers de la saga. « Le challenge de cette collection était de représenter avec le plus d’intégrité possible les traits de chaque personnage. Il en résulte une collection fidèle à l’âme d’Harry Potter, une aventure magique pour tous les Moldues » (Joaquin Jimenez, graveur générale de la Monnaie de Paris). Les prix oscillent entre 4,99 et 2 635,00 euros, livraison offerte à partir de 149,00 euros d’achat. Le site de l’établissement est ici.

ÉPIDÉMIE  (267) – Un calendrier de « réouverture progressive du pays » est donc établi, par phases, de trois semaines en trois semaines, « pour permettre l’évaluation des mesures avant de passer, si la situation le permet, à la phase suivante ». C’est ici la deuxième étape qui nous intéresse : le mercredi 19 mai 2021, couvre-feu repoussé à 21 heures et réouverture des commerces, des terrasses et des musées, salles de cinéma et théâtres avec des jauges limitées. « Dès le 19 mai, il nous faut retrouver notre art de vivre à la française, en restant prudents et responsables : notre convivialité, notre culture, le sport ». A suivre.

REVUE – Dans le numéro 68 de mars 2021 de Papiers Nickelés, revue de l’image populaire, deux articles ayant à voir avec la littérature pour la jeunesse et la culture de l’enfance : un premier signé Philippe Louis-Joseph Dogué qui raconte l’illustrateur polonais Xavier Kosminski et un second dans lequel Jean-Michel Thiriet se souvient des livres-disques de sa jeunesse. Ce numéro : 8,00 euros. Pour s’abonner, voir ici.

TANT PIS – Le pavillon français imaginé pour l’Exposition universelle de Dubaï par les cabinets d’architectes Atelier Perez Prado et Celnikier & Grabli Architectes et par le bureau d’études OTE Ingénierie sur le thème Lumière Lumières vient d’être livré par le groupe belge Besix à Madame Reem Al Hashimi, directrice générale de l’Exposition. « Le Pavillon France se veut un exemple de respect des principes de l’architecture bioclimatique dans le choix des matériaux et l’approche circulaire : l’une de ses particularités sera notamment sa capacité à être démonté et réutilisé. » Du vendredi 1er octobre 2021 au jeudi 31 mars 2022, les visiteurs pourront y rencontrer Le Petit Prince de Saint-Exupéry qui « proposera un voyage imaginaire montrant les connexions multiples qui relient arts, sciences, techniques et cultures. » Pour trois raisons au moins, le CRILJ n’envisage pas de voyage organisé.

APPEL D’OFFRE – Le conseil d’administration de la revue de I’IBBY (International Board on Books for Young People), Bookbird : a Journal of International Children’s Literature, recherche un rédacteur ou une équipe éditoriale pour succéder à l’équipe actuelle dont le mandat se termine avec la publication du dernier numéro de 2022. (volume 60, n°4). Bookbird est une revue à comité de lecture publiée trimestriellement. Elle est distribuée par Johns Hopkins University Press, à Baltimore (USA). Le document qui dit plus est ici.

EXPOSITION – Une exposition Héroïnes de BD à la une : 80 ans de presse BD à l’Alcazar est en place dans l’allée centrale de la bibliothèque, 58 cours Belsunce à Marseille, depuis le jeudi 15 avril et jusqu’au samedi 26 juin 2021. « La bibliothèque de l’Alcazar possède un riche fonds de conservation de la bande dessinée qui couvre toute l’histoire du 9e art. […] L’exposition propose aux lecteurs un parcours dans cette histoire, à travers les exemples de Spirou et Pilote, qui permettent de voir comment on est passé, peu à peu, d’un art de la presse à un art du livre, d’un média destiné à la jeunesse principalement à un média qui s’adresse à tous les publics, y compris adulte. On y retrouvera nombre de classiques et de grands auteurs, de Spirou et Fantasio à Astérix, en passant par nombre de héros et héroïnes chers au cœur du public : Lucky Luke, Natacha, Gaston Lagaffe, Yoko Tsuno, Valérian et Laureline, et bien d’autres. » Site de l’établissement ici.

PRIX – Le livre-disque La bergère aux mains bleues, conte musical et fantastique écrit par Pierre-Luc Granjon, illustré par Samuel Ribeyron et mis en chansons par Amélie-les-crayons (Neômme et Margot, 2020) obtient le Grand Prix Charles Cros dans la catégorie Jeune Public, ex-aequo avec Comme c’est étrange ! du duo Söta Sältä (Elsa Birgé et Linda Edsjö). Vidéo de l’enregistrement de La bergère aux mains bleues ici.

PARUTION – Vient de paraitre Essentielles librairies par Christian Thorel, créateur en 1978 et responsable jusqu’en 2019 de la librairie toulousaine Ombres blanches. « Rien, dans aucune librairie, ne saura jamais s’opposer à la liberté de choix laissée à chacune et chacun. À quoi bon des librairies, direz-vous ? Les librairies sont les lieux privilégiés et ordonnés de la présence des livres, celle de leur matérialité et de leur lumière, sans lesquelles aucune décision n’est permise. La possibilité d’évoluer parmi eux associe au silence nécessaire des livres la parole de ceux qui en sont au quotidien les jardiniers. » Gallimard, 2021, 64 pages, 3,90 euros.

RENCONTRE – Les éditions L’Iconoclaste et les Librairies Sorcières organisent, le mardi 4 mai 2021, à 20 heures, un rendez-vous sur Facebook pour une rencontre live avec Susie Morgenstern, à l’occasion de la parution de son autobiographie Mes 18 exils. « Combien de vies Susie Morgenstern a-t-elle eu ? Combien de vies l’autrice de littérature jeunesse parmi les plus passionnantes compte-t-elle encore inventer ? Mille sans doute, elle qui nourrit une relation amoureuse avec l’existence, elle qui n’en laisse échapper aucune miette et dont la seconde nature semble être la joie de vivre. De ses vies, Susie Morgenstern a cependant choisi de livrer avec une grande authenticité les parts les plus vulnérables, celles qu’elle appelle « exil ». Celle où le bonheur a fait défaut, celle où elle a pu sombrer dans une tristesse immense avant de rebondir, celle où elle s’est sentie bancale, à la recherche de l’équilibre. […] Pour la première fois, l’autrice des Lettres d’amour de 0 à 10 lève le voile sur ses bonheurs et sur ses chagrins. » Informations utiles ici.

CINÉMA – Dans le cadre d’un partenariat entre les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa) et le Festival international du film d’éducation, le dit festival a négocié avec les ayant-droits et distributeurs, la possibilité de diffuser en ligne gratuitement une quarantaine de films dont 10 films issus de la programmation de décembre 2020. 17 pour les petits, 13 pour les plus grands, 8 pour les adolescents. « Nous tenons à remercier chaleureusement les distributeurs, ayant-droit et les réalisateurs de ces films qui ont répondu à notre sollicitation de pouvoir diffuser [ces œuvres] gratuitement, pendant cette période exceptionnelle de confinement et post confinement. Belle attitude de solidarité conjointe, pour le bonheur des enfants et des ados, devant ces films d’animation ou de fiction d’une qualité appréciable. » Accès aux films ici.

T’AS DE BEAUX ŒUFS, TU SAIS –  Face à la crise que traverse les salles, Alain Huberty a fait appel à l’illustrateur David Merveille pour réaliser une exposition sur le thème du cinéma afin de réanimer la flamme cinéphile du public. Ce dernier, commissaire de l’exposition, a lancé une invitation auprès d’une cinquantaine d’artistes en leur proposant de s’exprimer sur ce que le cinéma représente pour eux. Parmi ceux qui ont répondu : Carole Chaix, Kitty Crowther, Rébecca Dautremer, Martin Jarrie, Joëlle Jolivet, Louis Joos, Nathalie Novi. Mise en ligne des œuvres à partir du vendredi 30 avril 2021. À voir jusqu’au samedi 29 mai sur le site de la galerie Huberty & Breyne. C’est ici. Le dossier de presse est .

PÉDAGOGIE – Paru il  y a quelque temps En classe avec Jules Verne de Florence Bernigole, professeur de lettres, et Serge Boimare, psychopédagogue. « Êtes-vous prêts à relever le pari de la médiation culturelle ? Cet ouvrage a été conçu pour permettre aux enseignants et aux élèves d’explorer cette nouvelle modalité de transmission des textes et des savoirs en lisant Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Jules Verne. Sur les traces de Passepartout, les élèves, à partir de 8 ans, entendront le texte original réécrit pour en faciliter la lecture à voix haute par les professeurs et les parents. Après la lecture, des questions ouvrent un temps de débat. Cet entraînement à l’argumentation permet, en suivant la méthode de Serge Boimare, une entrée facilitée dans les apprentissages. Chaque épisode possède ses activités orales ou écrites de prolongements : vocabulaire, écriture, géographie, histoire, anglais, mathématiques, sciences et arts. Autant de défis à relever pour les élèves, adaptables à leur niveau. » Quoique s’appuyant sur une œuvre au texte fortement réécrit, la démanche, qui embrasse des domaines d’apprentissage dépassant la simple transmission littéraire, pourra intéresser des enseignants de cycle 3 soucieux de renouveler ou d’élargir leurs manières de faire. Dunod, 2020, 304 pages, 19,00 euros.

ENCORE UN – C’est en Grande-Bretagne. En triant les livres de leur mère décédée, quatre jeunes filles ont découvert, dans la bibliothèque familiale, un exemplaire de Harry Potter and the Philosopher’s Stone de J.K. Rowling dans la fameuse édition de 1997. La maman avait acheté le livre pour l’équivalent d’un euro. Selon un commissaire-priseur de la maison d’enchères Hansons Auctioneers, dans le Staffordshire, l’ouvrage est désormais évalué à 35 000 euros. « C’est un cadeau du ciel », estiment les quatre filles, sentiment que partage le professionnel : « L’amour d’une mère dure éternellement, et ce cadeau inattendu à ses filles semble provenir du paradis. » Enchères prévues en mai.

EXPOSITION – Parmi la centaine d’artistes (graphistes, dessinateurs, illustrateurs) qui participent au projet The Brusseller initié par la (belge) Maison de l’image, plusieurs travaillent régulièrement dans l’édition pour la jeunesse et/ou la bande dessinée. Parmi eux : Martin Jarrie, David Merveille, Franck Pé, Régis Lejonc, Jean-François Martin, Dominique Maes. À déguster en ligne ici.

ÉROTISME – Pour la première des trois conférences du cycle que le Centre de littérature de jeunesse de Bruxelles (CLJBxl), 8 rue du Frontispic à Bruxelles, propose sur les notions de patrimoine, de censure et d’interdits, c’est Janine Kotwica qui, le jeudi 29 avril 2021, sous le titre Les avatars de l’innocence, évoquera les traces d’érotisme dans les albums d’Alain Gauthier. Le dépliant est ici.

PARUTION – Vient de paraitre Fémini-Spunk de Christine Aventin. « Avec le personnage de Fifi Brindacier, la romancière Astrid Lindgren a offert aux petites filles le cadeau d’une représentation violente, délurée, intelligente et forte d’elles-mêmes. Repartir aujourd’hui de cette figure rebelle pour intensifier le « potentiel révolutionnaire des filles » et dynamiter les dominations de genre, tel est le propos de ce manifeste féministe. Fémini-Spunk est une fabulation à la Fifi Brindacier. Elle raconte l’histoire, souterraine et infectieuse, des petites filles qui ont choisi d’être pirates plutôt que de devenir des dames bien élevées. Désirantes indésirables, nous sommes des passeuses de contrebande. Telle est notre fiction politique, le récit qui permet à l’émeute intérieure de transformer le monde en terrain de jeu. Aux logiques de pouvoir, nous opposons le rapport de forces. A la cooptation, nous préférons la contagion. » Zones, 2021, 180 pages, 15,00 euros.

SALON – Pour la deuxième année consécutive, l’association arrageoise Colères du présent adapte son Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale à la situation. Après le live quasi intégral de l’année dernière, elle a opté, cette année, pour un enregistrement à l’avance de vidéos qui trouveront place dans trois salons virtuels les samedi 1ier et dimanche 2 mai 2021.  Thème d’ensemble : Nos mondes sauvages. Côté jeunesse, on note la participation de Rébecca  Dautremer et des édifions des Éléphants. Romans sélectionnés pour le Prix le prix Ados en colère : Le dossier Handle de David Moitiet (Didier Jeunesse), Les maux bleus de Christine Féret-Fleury (Gulf Stream), Pëppo de Séverine Vidal (Bayard), Coeur battant de Axl Cendres (Sarbacane), Boom de Julien Dufresne-Lamy (Actes sud). Site de l’association ici.

EXPOSITION – Depuis le lundi 19 avril et jusqu’au samedi 15 mai 2021, à la Galerie Aller simple, 24 avenue de la gare à Longjumeau-Champlan (Essonne), exposition La fille de mon père. « Amateur et lecteur de bandes dessinées depuis quelques lustres, j’ai été des premiers lecteurs de l’aventure pifienne avec tous ces auteurs qui ont marqué des générations, tels que Chéret, Gotlib, Pratt, Tabary, Kline, Marcello et bien d’autres. Tant d’autres. Ce qu’oublient parfois certains historiens de la bande dessinée. Il a fallu ma rencontre avec Richard Médioni, ancien rédac’chef des fameux Pifs rouges, et notre aventure éditoriale de dix ans, pour que je (re)découvre Vaillant, son contenu différent et ses dessinateurs historiques. Et Jean Trubert. » (Mariano Alda). Pour visiter, prendre  rendez-vous au  06 60 82 33 83.

ÉPIDEMIE (268) – De 2019 à 2020, le Centre belge de la bande dessinée, 20 rue des Sables à Bruxelles, a vu sa fréquentation chuter de 68 %, passant de 260 000 visiteurs à moins de 84 000. Acculé, le CBBD s’est séparé de près d’un tiers de ses salariés. « Nous avons dû licencier sept personnes, ce qui représente 30 % de notre personnel en équivalent temps plein », explique  Isabelle Debekker, directrice du musée. Avant de se résoudre à un plan social, le musée avait tenté durant plusieurs mois de réduire ses coûts. Des contrats de prestataires avaient été rompus, l’ouverture du musée avait été réduite de sept à cinq jours par semaine et le prix du ticket d’entrée pour les adultes était passé de 10 à 12 euros. « Licencier n’a pas été une mesure facile » assure Isabelle Debekker.

FÊTONS LA LIBRAIRIE – La vingt-troisième Fête de la librairie se déroulera le samedi 24 avril 2021,  et mobilisera plus de 450 libraires en France, en Belgique et au Luxembourg. Cette date marque également la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. À cette occasion, les libraires indépendantes participantes célébreront les quarante ans de la loi Lang du 10 août 1981 et offriront à leurs clients le livre Que vive la loi unique du prix du livre ! (ouvrage auquel ont contribué Jack Lang, Antoine Gallimard, Mathieu Sapin Agnès Desarthe, Alban Cerisier, Jean-Yves Mollier et Mohammed Aïssaoui). Tirage : 25 000 exemplaires. Informations complémentaires ici.

ÉPIDÉMIE (267) – La Foire du livre pour la jeunesse de Bologne (Italie), reportée d’avril 2021 au 14/17 juin, est annulée. « Ce sacrifice ne nous affecte pas seulement nous, en tant qu’organisateurs, mais également nos collègues de l’industrie du livre, car nous manquons, une fois de plus, l’occasion de nous rencontrer et de faire des affaires. » (Gianpiero Calzolari, président de Bologna Fiere). Ce qui peut être mis en ligne, à la disposition de tous, le sera peu à peu. Ce sera ici.

PRIX – Les Écrivains associés du théâtre (EAT) dévoilent les textes sélectionnés en 2021 par leur comité de lecture Jeunesse Les pièces lauréates sont Cosmonaute de Nicolas Girard-Michelotti et Le Soleil de Moses de Laurent Contamin. Les textes suivants ont également retenu l’attention des membres du comité : Gary ? C’est pas un cow-boy ! de Veronika Boutinova, Planter une graine de Natalie Rafal, D’où vient le nom des roses de Constance De Saint Remy.

PARUTION – Vient de paraitre (et les souscripteurs ont déjà reçu) La fille de mon père par Chantal Trubert. « Chantal Trubert a grandi dans l’ombre de Jean Trubert, dessinateur prodigieux, pionnier de la bande dessinée française. La question principale posée dans cette biographie est : comment une fille qui tient de son père peut-elle devenir un jour une femme ? Au fil des pages de cet ouvrage richement illustré, la principale concernée tentera de répondre à cette question. » Editions Depeyrot, 2021, 168 pages, 20,00 euros.

JEUNE PUBLIC – Le Festival d’Avignon édite un Guide du jeune spectateur destiné aux enfants de 7 à 12 ans. À la fois outil pédagogique et de médiation pour découvrir le Festival d’Avignon et son histoire, il est aussi un carnet de jeux et d’activités pour s’approprier l’univers et le vocabulaire théâtral. Ce guide est réalisé par les enfants au printemps et il est présenté aux classes après impression. Le Festival d’Avignon qui travaille en collaboration avec des écoles et des collèges d’Avignon et de ses alentours, propose, pour concevoir ce guide, des visites de lieux du Festival ainsi que des ateliers d’écriture et de création artistique sur le site de la BnF d’Avignon. Les guides des cinq dernières années sont téléchargeables ici.

PARUTION – Vient de paraitre Apprendre à lire. Une pratique culturelle en classe, sous la direction de Paul Devin, inspecteur de l’Education nationale, et Christine Passerieux, conseillère pédagogique, ouvrage dans lequel les contributeurs (Jacques Bernardin, Jacques Crinon, Paul Devin, Christine Passerieux et Maryse Ribière) réagissent contre les injonctions à une approche techniciste de l’apprentissage de la lecture qui ne se soucie que de fluence et d’exercices de lecture de syllabes sans aucun sens. L’enjeu de l’heure est « social, politique et culturel. On ne peut pas proclamer que les valeurs de la République sont menacées et ne pas penser qu’il faut enseigner dans la perspective d’une culture commune. Si on est vraiment dans l’héritage des Lumières, on doit défendre l’idée que tous puissent accéder à la culture de l’écrit. Il faut avoir des ambitions pour les élèves. » (Paul Devin). Les éditions de l’atelier, 2021, 144 pages, 16,00 euros.

ANNIVERSAIRE – En 1921, Léon Bel, industriel et homme d’affaires, fait coup double : il dépose, au bureau de l’Institut national de la propriété industrielle de Lons-le-Saunier (Jura), le nom d’un (bientôt fameux) fromage fondu en portion et il fait appel à un de ses camarades de guerre, auteur et illustrateur pour la jeunesse, Benjamin Rabier, pour qu’il dessine le logo de la marque. En 2021, La Vache qui rit fête donc ses 100 ans, logo rafraichi plusieurs fois. Au milieu des années 1950, l’entreprise avait commandé à l’auteur et illustrateur Alain Saint-Ogan, une série de dix albums, « La Vache qui rit au paradis des animaux », que les jeunes auditeurs de Radio Luxembourg pouvaient obtenir, un à un, gratuitement, en envoyant chaque semaine un beau dessin à l’adresse de la station.

TRENTE ANS DÉJÀ – En 1991, l’école des loisirs publie Blaise et la tempêteuse bouchée et Le Jour du mange-poussin, albums signés Claude Ponti, dans lesquels Blaise le poussin masqué entame une existence perturbatrice autonome. Les jeunes lecteurs vont adorer.

EXPOSITION – Présentée par bd BOUM en partenariat avec le Centre départemental de soins d’accompagnement et d’éducation du Val de Loire (CDSAED), l’exposition Ariol fête ses 20 ans sera en place dans les Jardins de l’évêché de Blois (Loir et Cher) du vendredi 23 avril au lundi 14 juin 2021. « La série « Ariol » a été créé par Marc Boutavant et Emmanuel Guibert en 2000. Elle évoque la vie quotidienne d’un petit âne bleu, Ariol, et de son entourage proche, le petit cochon Ramono et Pétula, une jolie petite vache avec taches de rousseur. » Emmanuel Guibert a été Grand Boum Ville de Blois, en 2010, et Grand prix de la ville d’Angoulême, en 2020, pour l’ensemble de son œuvre. Site de bd BOOM ici.

CONCOURS – Pour la quatrième année consécutive, la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance, le 19 avril 2021, le concours de nouvelles Émergences. Cet appel à participation s’adresse à tous les auteurs et toutes les autrices débutant·es et/ou en voie de professionnalisation. Consigne de l’année : écrire une nouvelle de fiction (ne devant pas excèder 5000 signes) sur le thème de la cabane. « Librement inspirée par cette thématique la nouvelle peut explorer différents tons et genres de la fiction jeunesse. » Le règlement est ici. L’inscription en ligne est . Date limite d’envoi : vendredi 4 juin 2021.

PAS POUR TOUS – Plus de 30 ans après leur première apparition sur le petit écran, les Schtroumpfs reviennent à la télévision dans une version en 3D. Cette série est coproduite par la RTBF et fabriquée à 75% à Marcinelle au studio d’animation Dreamwall. C’est la chaine OUFtivi – uniquement accessible en Belgique – qui diffusera  la série en avant-première mondiale, tous les dimanches, à 9 heures 10, à partir du 18 avril 2021.

PARUTION – Paru il y a quelques mois, Hugo Pratt, trait pour trait par Thierry Thomas. « Pour celles et ceux qui ressentent vivement l’arrogance de la culture officielle, la lecture de Corto Maltese est jubilatoire. Car découvrir cette bande dessinée, c’est pénétrer dans un monde où rien ne s’exclut, où tout coexiste : l’enfance et la vieillesse, l’action et le détachement, l’amour et l’envie de s’y dérober, l’utopie et le pragmatisme, les comportements chevaleresques et l’avidité (Corto et Raspoutine), la bouffonnerie et la mélancolie, les militaires et les magiciennes, les civilisations du passé et celles du présent, les voyages dans l’espace et les voyages dans le temps. L’art d’Hugo Pratt se moque de la distinction entre réflexion et divertissement, entre culture noble et populaire, ces distinctions qui fondent notre éducation. À chacune de ses planches, ces catégories, sinistres cloisonnements, volent en éclats. » Grasset, 2020, 192 pages, 19,00 euros.

PEOPLE – Line Renaud a coécrit avec le journaliste et romancier David Lelait-Helo les deux premiers volumes de « Super Linette », bande dessinée à destination des enfants. La chanteuse et comédienne, très en verve, a promis quatre albums par an. « Super Linette a des pouvoirs magiques. Elle réalise les rêves des enfants. Dans les deux premiers épisodes, la super mamie vient au secours de Théo pour faire éclore des roses colorées au milieu des immeubles de la ville, et elle emmène la petite Lucienne à Hollywood pour lui faire vivre un tournage de film. » Dans la série, dont le graphisme vintage fait penser aux albums des collections « Martine » ou « Caroline », on retrouve de nombreux éléments de la vraie vie de l’artiste. « Faire rêver les enfants ? J’ai dit oui tout de suite ! Le plus grand manque dans ma vie, c’est de ne pas avoir eu d’enfants. Je les adore les enfants, je m’imagine souvent ce que je ferais, ce que je dirais, si j’étais grand-mère. Petite, je demandais tout le temps à mon arrière-grand-mère de me raconter sa vie. C’était du Zola, j’adorais l’écouter. » Illustratrice : Karine Pain Genteur dite Le Lapain. Editeur : Les livres du Dragon d’or.

FORMATION – La section Midi-Pyrénées du CRILJ remet au jeudi 10 juin 2021 sa journée professionnelle petite enfance initialement prévue en mars 2020 et dont le thème est les livres-objets. « Afin de répondre aux protocoles sanitaires, nous avons obtenu que cette journée se déroule dans l’auditorium de l’École municipale d’enseignement artistique de Muret, 23 rue du Maréchal Lyautey. » Participation de Brigitte Morel, éditrice et de Martine Perrin, auteure-illustratrice Les inscriptions se clôtureront le mardi 1ier juin. Informations complémentaires sur le site de la section.

IBBY – La sélection Outstanding Books for Young People with Disabilities 2021 établie par l’IBBY est publiée. « De nombreux jeunes handicapés ne peuvent pas lire ou apprécier un livre ordinaire ou ils ne peuvent pas trouver un livre approprié parmi les nombreuses publications disponibles. Par conséquent, ils ont besoin de livres spécialement produits ou de livres réguliers sélectionnés de qualité littéraire et artistique qui répondent à leurs besoins particuliers en matière de conception, de langue, de structure de l’intrigue et d’images. » La liste est ici.

TOURISME – Proposant aux 6/12 ans de découvrir la cité-préfecture de la Haute-Marne, la Ville de Chaumont, l’Union des commerçants chaumontais et l’association Chaumont en fête ont imaginé La course aux horloges, jeu de piste en douze étapes matérialisées par des cartes à jouer géantes. Livret en main, les participants découvriront à la fois les neuf horloges de la ville et, un peu, Alice au pays des merveilles. Le livret rempli est à déposer à l’Hôtel de ville avant le mercredi 12 mai 2021. Les dix meilleurs enquêteurs recevront un livre.

EXPOSITION  – Depuis le jeudi  8 avril et jusqu’au vendredi 31 décembre 2021, le Musée Edward Gorey (Edward Gorey House) sis à Yarmouth Port (USA), propose une exposition Hapless Children : drawings from Mr. Gorey neighbordhooh (Enfants malheureux : dessins du voisinage d’Edward Gorey). « Edward Gorey ne s’intéresse ni aux héros ni aux fins heureuses. Il aime les victimes et, alors que presque tout le monde, dans ses livres, finit par être victime, nous avons tendance à nous souvenir surtout des enfants. »  Pour en savoir plus, c’est ici.

REVUE – L’annuel (et treizième) numéro de Bananas, revue critique consacrée à la bandes dessinée, ne s’intéresse pas particulièrement aux lectures juvéniles. Citons toutefois les articles René Goscinny par Lucques, Alphabétiser par la bande (dessinée) par Pierre-Gilles Pélissier, voire la retranscription de la table ronde organisée par SoBD en 2019 Faut-il revoir toute l’histoire de la bande dessinée franco-belge ? Bananas BD 2021, 120 pages, 12,00 euros.

RECORD – Depuis 2012, les éditions Gallimard jeunesse, le magazine Télérama et RTL s’associent, tous les deux ans, pour découvrir, par voie de concours, un nouvel ou une nouvelle autrice jeunesse. En 2012, 1362 manuscrits avaient été envoyés sur la plateforme mise en place par Gallimard Jeunesse. En 2021, ce sont 1 539 manuscrits qui ont été envoyés, dont 500 pendant les deux derniers jours du concours « Je crois vraiment que les confinements successifs ont donné du temps. » (Thierry Larroche, directeur éditorial bandes dessinées et littérature jeunesse chez Gallimard).

DISPARITION – Michel Noël, romancier, conteur, poète et dramaturge québécois d’origine anishinabek, est décédé le samedi 10 avril 2021. Il avait 76 ans. Né d’une mère et d’un père d’ascendance algonquine, élevé pauvrement, il partage, dans ses jeunes années, la vie souvent âpre des habitants des territoires du Nord-Ouest du Québec. Son parcours universitaire témoigne de l’intérêt qu’il porte à la culture amérindienne : licence en lettres avec dominante en ethnologie à l’université Laval (1970), maîtrise es arts à l’université Laval (1973) avec une thèse sur l’art décoratif et vestimentaire des Amérindiens aux XVIe et XVIIe siècles, puis doctorat avec une thèse (non soutenue à défaut de professeur spécialisé dans le domaine) sur la gastronomie amérindienne. Il effectue, dès ses années d’études, plusieurs enquêtes ethnologiques de terrain. Tout au long de sa carrière dans la fonction publique, au Ministère des Affaires indiennes et du Nord puis au Ministère de la Culture, Michel Noël se distinguera par un activisme sans faille. Il imagine et met sur pied programme sur programme, amenant les communautés autochtones à se rencontrer, à se connaître, à se comprendre, à se respecter. Son travail de sensibilisation auprès d’hommes politiques, d’artistes, d’enseignants et de bibliothécaires, s’appuie notamment sur de longues tournées qu’il organise régulièrement avec leur soutien. Auteur d’une centaine d’ouvrages (des romans pour adultes, des albums et des romans pour enfants, des pièces de théâtre, des recueils de poésie, des ouvrages d’art et d’artisanat, des essais, des guides touristiques, des monographies), l’écrivain multipliait ateliers, rencontres et conférences avec ses lecteurs, en particulier avec les plus jeunes. « J’adore la parole, j’aime parler. Je trouve que la plus belle invention de l’humanité, c’est la parole. C’est ce qu’on a de plus beau et de plus noble. » Michel Noël est considéré, dans son pays et internationalement, comme un pionnier en matière de littérature pour la jeunesse au Québec. En 1983, il entreprend l’écriture d’une série d’albums de contes amérindiens, « Les Papinachois », illustrés par Joanne Ouellet avec qui il travaille depuis quelques années. Les dix-huit titres, initialement publiés par les éditions Hurtebise, traduits en montagnais et en cri, langues des peuples premiers, se vendront à des dizaines de milliers d’exemplaires. En 1997, le Prix du Gouverneur général du Canada du Conseil des Arts est attribué à Michel Noël pour son roman Pien (éditions Michel Quintin), conversation à bâtons rompus, en chapitres courts, inspirée par l’enfance de l’écrivain. Édition partiellement réécrite, chez Bayard Canada, sous le titre de Métis, en 2019. La plupart des romans pour la jeunesse de Michel Noël ont été retenus dans les sélections de l’association québécoise Communication-Jeunesse. Hush ! Hush ! (Hertubise, 2007) a été sélectionné par l’IBBY (Union internationale pour les livres de jeunesse) pour figurer sur la liste d’honneur 2010 (IBBY Honour List) des ouvrages se distinguant par la qualité de leur écriture. Plusieurs titres ont également été sélectionnés pour intégrer les catalogues White Raven qui rassemblent les propositions de traduction établies annuellement par la Bibliothèque internationale pour la jeunesse (International Youth Lbrary) de Munich. En 2011, Michel Noël sera finaliste du Prix commémoratif Astrid-Lindgren (ALMA) pour l’ensemble de son œuvre. Dans les années 2000, il collabore avec la radio et la télévision canadienne, comme interviewer, scénariste, co-réalisateur et réalisateur, pour des émissions en lien avec ses sujets de prédilection. En 2001, le Musée des Confluences de Lyon (Rhône) avait fait appel à lui pour constituer et documenter la collection d’artéfacts amérindiens de l’établissement. On peut désormais y voir des mocassins pour bébé et une paire de raquettes à neige. En 2016, les éditions Auzou lui demande d’être le directeur d’une collection de sept albums présentant à un jeune lectorat québécois les peuples autochtones. Il écrit ceux consacrés aux Algonquiens, aux Iroquoiens, aux Métis et aux Inuits et il confie l’écriture des autres (les Cris, les Innus, les Haïdas) à de jeunes historiens amérindiens. Michel Noël a fait don de ses archives personnelles à la BAC (Bibliothèque et Archives Canada), ouvrant la voie à des travaux universitaires éclairant son œuvre et ses actions. « Communicateur hors pair et vulgarisateur unique en son genre, Michel a rencontré des milliers de jeunes à travers le monde à qui il a transmis son amour des mots. Mais au-delà de son imposante œuvre littéraire, c’était un merveilleux conteur qui incarnait une force tranquille pétrie de bonté et d’humanité. Tous ceux et celles qui ont croisé sa route ont sans doute conservé un souvenir impérissable de cet homme plus grand que nature à la voix chaleureuse et au regard empreint de sagesse. » (avis de décès du site Nécrologie Canada).

REVUE – Le numéro 143 (mars, avril et mai 2021) de LibbyLit que publie la section belge francophone de l’Ibby vient de paraitre : un dossier d’une dizaine de pages à propos de l’auteure et illustratrice Sandra Edinger, de nombreuses informations dont une partie documente l’actualité des associations et institutions belges se préoccupant de littérature pour la jeunesse, une rubrique consacrée aux outils professionnels dont la section a fait l’acquisition. La part la plus copieuse est toujours réservée aux recensions, très précises, des nouveautés reçus en service de presse. C’est exemplaire. Site de la section ici.

EXPOSITION – La Médiathèque de Pleine-Fougères (Ile et Vilaine), 2B rue William Eon,  propose, du vendredi 16 avril au lundi 31 mai 2021, une exposition La maison est en carton qui rassemble douze œuvres signées Aurélia Fronti, Franziska Neubert, Claude Ponti, Andrée Prigent, Marc Daniau, Malika Doray, Wolk Erlbruck, Ilyla Green, Magali Le Huche, Mathis, Chloé Poizat et Christian Voltz, accompagnées des bibliographies de chacun des artistes et d’une collection d’albums. « Compte tenu des dispositions sanitaires en vigueur, l’intérieur de la médiathèque est accessible aux abonnés, aux horaires habituels, individuellement ou en groupe familial restreint. Un espace d’attente a été aménagé pour réguler le flux des usagers. » (Hugues Perche, responsable du site)

JEUNE PUBLIC – Le jeudi 22 avril 2021, à 19 heures 30, diffusion en direct de K/C de Fabien Arca. Mise en scène : Christian Giriat pour le Théâtre Mobile. « Alternant récits, chansons, poèmes, pensées et manifeste punk-rock, K/C dresse le portrait d’un jeune homme qui en l’espace d’une journée va décrocher du lycée pour faire le choix de la musique. C’est l’histoire d’un adolescent tourmenté, cassé. C’est l’histoire d’une ascension, d’une légende en devenir. » À partir de 13 ans. Pour acheter son billet, c’est ici et c’est 2,00 euros.

ÉPIDÉMIE (266) – L’association des bibliothécaires français (ABF) communique : « Seuls équipements culturels à être autorisés à ouvrir depuis le 28 novembre, les bibliothèques maintiennent, là où c’est possible, des services essentiels au grand public comme à celui des établissements d’enseignement supérieur. Ceux-ci sont amoindris par les restrictions d’accueil, de circulation et de séjour imposées par les mesures sanitaires. […] En tout état de cause, aucune solution unique ne saurait être imposée quant à l’ouverture des bibliothèques et à la mise en œuvre de leurs services : c’est aux équipes et collectivités responsables de décider en fonction de leur situation. »

REVUE – Le dossier du numéro 227 de mars 2021 de la revue trimestriel NVL (Nous voulons lire) est titré Par le bout de la langue. Des articles signés Claudine C. Stupar (Prendre la littérature par le bout de la langue), Marie Claude Javersat (L’oralité de la langue dans les livres pour petits), Régis Lefort, Bernadette Poulou et Janie Coitit Godffrey à propos de la collection Enfantimages ». Ce numéro : 14,50 euros. Pour s’abonner, c’est ici.

DU CÔTÉ DES PETITS – L’association québécoise Communication Jeunesse met à la disposition de tous la nouvelle édition de son Tout’tiguide. « Ce guide entièrement dédié aux 0-5 ans s’adresse aux parents, aux éducateur·rice·s, aux enseignant·e·s au préscolaire, aux bibliothécaires et à toute personne souhaitant partager le plaisir de la lecture avec des enfants en bas âge. Cette sélection de 150 titres parus dans la dernière année est enrichie d’articles en lien avec la médiation de la lecture chez les tout-petits. » À télécharger ici.

CHIFFRE ROND – La section de l’Orléanais du CRILJ a, le dimanche 11 avril 2021, envoyé à 2 500 correspondants, le numéro 400 de son courrier bi-mensuel. Si vous ne recevez pas et que vous souhaitez recevoir, vous pouvez faire votre demande à cette adresse. Prochain envoi : dimanche 25 avril.

PARUTION – Vient de paraitre L’Empire du rire, XIXe-XXIe siècles, sous la direction de Matthieu Letourneux et Alain Vaillant. « Avec l’avènement de la démocratie, le rire apparaît comme un bien commun, partagé par tous et irriguant la totalité de l’espace public. Ce rire démocratique prend aussi appui sur la puissance de propagation et d’innovation des nouvelles industries médiatiques, qui acquièrent un poids économique et une force de frappe incomparables : acteur majeur de notre culture moderne du loisir et du divertissement, le rire s’est imposé à tous et constitue aujourd’hui l’un des moteurs de la société marchande et du consumérisme. Mais le rire répond aussi à un besoin anthropologique plus large : il soulage face aux angoisses de l’existence, et permet d’expérimenter le plaisir de la connivence sociale et celui de la fantaisie imaginative. » Plus de cinquante contributions et de nombreuses illustrations restituent la richesse protéiforme du sujet. L’article L’enfant et le rire est signé Laurent Bazin, celui sur La culture jeune Matthieu Letourneux, celui sur La bande dessinée Sylvain Lesage. CNRS, 2021, 1000 pages, 32,00 euros.

ÉPIDÉMIE (265) – Sur le blog Gallica de la Bibliothèque nationale de France (BnF), sous le titre Des activités futées pour occuper et instruire les enfants à la maison : « L’école est fermée ? L’équipe a rassemblé et testé pour vous les documents Gallica les plus à même de distraire et émerveiller les enfants depuis chez vous. » Les propositions sont ici.

EXPOSITION – Depuis le mardi 6 avril et jusqu’au samedi 29 mai 2021, à la Médiathèque des Pradettes, 3 avenue de la Dépêche à Toulouse (Haute-Garonne) exposition de portraits imaginés par Liuna Vivardi. « Dans l’album ABC des peuples, chaque lettre de l’alphabet est associée à un peuple et sa présentation. « L’illustratrice toulousaine Liuna Vivardi a illustré les portraits des peuples avec un nombre limité de formes pour montrer que malgré les différences nous sommes tous constitués de la même essence. »

PATRIMOINE – À la Bnf, Gallica accueille Croquignol, Filochard et Ribouldingue. Occasion de découvrir ou de redécouvrir les escroqueries des Pieds Nickelés, initialement racontées dans la revue L’Épatant des frères Offenstadt sous le crayon de Louis Forton (1879-1934). Neuf albums, texte sous les vignettes, impeccablement numérisés et que la plupart des jeunes lecteurs d’aujourd’hui ne connaissent pas. C’est ici.

SOUVENIR SOUVENIR – Yusuf/Cat Stevens annonce la sortie, le mardi 11 mai 2021, chez HarperCollins, du livre pour enfants Peace Train, en célébration de la longévité (et de l’actualité) de la chanson. « J’ai écrit ces paroles il y a plus de 50 ans et je sais que les mots sont toujours aussi vrais et forts aujourd’hui qu’ils l’étaient dans les années 1970. C’est incroyable de voir comment Peter Reynolds a fait jaillir les mots pour une nouvelle génération, avec ses joyeuses illustrations. » L’illustrateur déclare : « Un de mes premiers albums était un disque de Cat Stevens. Ses paroles m’ont ému et m’ont inspiré à forger mes propres ‘rails’ pour créer des livres d’images significatifs pour tous les âges. Le message de Peace Train est plus important que jamais. » HarperCollins publiera, au cours de l’été 2022, un autre album adapté d’une autre chanson légendaire de Cat Stevens If you want to sing out. Pour écouter Peace Train, c’est ici. Pour écouter If you want to sing out, c’est .

CAPTATIONLes spectacles du Théâtre de la Ville Alice traverse le miroir et Alice et autres merveilles sont en ligne jusqu’au 20 septembre 2021. Texte : Fabrice Melquiot. Mise en scène : Emmanuel Demarcy-Mota. C’est gratuit et c’est ici et ici.

PARUTION – Vient de paraitre Martine, une aventurière du quotidien par Laurence Boudart, licenciée en traduction et docteure en lettres modernes. « Cette éternelle petite fille sage, âgée pour toujours d’une dizaine d’années, inventée pour les éditions Casterman en 1954 par l’auteur Gilbert Delahaye et le dessinateur Marcel Marlier, au coup de crayon si souvent imité mais si rarement égalé, s’est posée en véritable phénomène de l’édition sans jamais avoir accompli d’exploit héroïque, si ce n’est de perdurer et même d’évoluer au fil des époques sans se faire remarquer. À moins cependant que l’on ne regarde sous une autre échelle la notion d’épopée ou, mieux encore, que l’on ose considérer à nouveau, comme un enfant, les domaines de l’anodin, du banal et du quotidien pour ce qu’ils sont : des terrains de jeux où surgissent sans cesse d’infinies et authentiques aventures. » Les Impressions nouvelles, 2021, 128 pages, 12,00 euros.

EXPOSITION – Depuis le vendredi 2 avril et jusqu’au samedi 22 mai 2021, à la Médiathèque Saint-Cyprien, 63 rue Reclusane à Toulouse (Haute-Garonne), l’illustratrice Inbar Heller Algazi alias Yanfush « expose une série d’illustrations au trait délicat pour pénétrer son univers tissé d’ombres et de lumières. »

(SE) FAIRE PLAISIR (1) – Dix illustrateurs lauréats du prix Hans Christian Andersen ont créé chacun un foulard en édition limitée (cinquante exemplaires pour chaque modèle) en soutien au travail d’IBBY à travers le monde. 50 x 180 cm. Prix de vente : 200,00 dollars, un reçu fiscal pour déduction d’impôts pouvant être demandé. Si vous souhaitez, vous aussi, soutenir l’IBBY en protégeant votre gorge avec une œuvre signée Albertine, Quentin Blake, Robert Ingpen, Roberto Innocenti, Roger Mello, Farshid Mesghali, Igor Oleynikov, Květa Pacovksá, Peter Sís ou Lisbeth Zwerger, la marche à suivre est ici.

EN LIGNE – A la BnF, le jeudi 8 avril 2021, de 18 à 20 heures, la visiteuse du soir accueillie par le Centre national de la littérature pour la jeunesse (CNLJ) sera Clémentine Beauvais. Le rencontre, animée par Isabelle Terroir, sera diffusée en ligne et c’est ici. « Clémentine Beauvais réside en Angleterre depuis ses 17 ans. Sa thèse de doctorat sur les albums engagés dans la littérature jeunesse a été dirigée à Cambridge par Maria Nikolajeva. Depuis 2016, elle est enseignante-chercheuse à l’université de York. Ses premiers livres ont été publiés en France en 2010 par les éditions Talents hauts. Ses romans pour adolescents et jeunes adultes, Les Petites reines et Songe à la douceur, édités chez Sarbacane, ont remporté de nombreux prix dont celui du meilleur livre jeunesse 2015 du magazine Lire, le prix Sorcières 2016 et le prix de la Voix des blogueurs 2017. […] Très présente sur le web et les réseaux sociaux, elle entretient des rapports directs et très privilégiés avec ses lecteurs et ses lectrices. »

CÉLÉBRATION – Comme déjà annoncé sur ce site, La Poste marque l’anniversaire de la publication française, il y a 75 ans, du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, avec l’édition d’un timbre à l’effigie du désormais universel personnage. La vignette (valeur faciale de 1,08 euros, tirage de 720 000 exemplaires) sera disponible dans les points de vente habituels à partir du lundi 12 avril 2021. Les collectionneurs pourront l’acheter à l’avance et la faire oblitérer en premier jour les vendredi 9 et samedi 10 avril, au Carré d’encre, 13bis, rue des Mathurins à Paris. Masque obligatoire, gel hydroalcoolique à l’entrée, distanciation de 2 mètres, 30 personnes maximum dans la boutique. On pourra aussi, pendant ces deux jours, se rendre au Bureau de Poste du Marché aux Fleurs, 2 rue Louis Gassin, dans le vieux Nice.

ÉPIDÉMIE (264) – Le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, reportée du jeudi 24 au dimanche 27 juin 2021, n’aura pas lieu. Franck Bondoux, délégué général, explique : « C’est un crève-cœur et nous sommes très tristes, constate. Mais nous sommes obligés de tenir compte du contexte réel. Trop d’incertitudes pèsent encore. Nous ne pouvons pas dire aux gens en juin, il fera beau et le soleil va briller. Continuer d’imaginer le festival dans un format réduit, avec des jauges, alors que nous avons plutôt des petits espaces, ce n’était plus possible. Au vu des événements, nous sentions aussi les éditeurs, nos principaux partenaires, commençaient à hésiter à s’engager. Nous ne pouvions pas non plus compter sur la présence des auteurs étrangers… Il a fallu nous résoudre : dans ces conditions, ce n’était pas viable économiquement, et cela aurait dégradé notre image. »

APPEL À CONTRIBUTION – Sébastien Laffage-Cosnier et Christian Vivier lancent un appel à contribution Pif Gadget et compagnie, approches pluridisciplinaires pour un numéro de la revue Strenæ à paraitre le 1er février 2022. Remise des propositions : mercredi 1ier septembre 2021. L’appel est ici.

EN ATTENDANT L’ÉTÉ – Alain Serres et l’équipe de Rue du monde nous écrivent : « Bonjour. Je veux d’ores et déjà vous annoncer ce que sera notre Été des bouquins solidaires 2021 avec le Secours populaire. Tourné vers les jeux, les loisirs et la culture scientifique, il va proposer cette année, trois livres d’activités signés par les Mizielinski, les auteurs des deux best-sellers mondiaux Cartes et de Sous la terre, sous l’eau. En espérant que vous pourrez déjà prendre date pour nous soutenir au moment de leur parution, le 17 juin prochain. D’avance merci. En restant à votre disposition. »

ÉPIDÉMIE (263) – L’association Val de lire nous écrit : « Ces dernières semaines, le 36e Salon du Livre jeunesse de Beaugency et Saint-Laurent-Nouan avait adapté son format en prenant le chemin des écoles et médiathèques. Les nouvelles mesures gouvernementales annoncées par le Président de la République le 31 mars impliquent l’annulation de cette programmation. À quelques jours près, c’est à nouveau une très grande déception pour toutes les personnes impliquées dans ce projet, enfants comme adultes. L’association Val de lire remercie tous les bénévoles, partenaires, élu·es, enseignant·es, élèves, bibliothécaires, libraires, invité·es, pour leur engagement, leur soutien et leur dynamisme au cours de ces derniers mois. Cordialement, » (Audrey Gaillard, pour Val de Lire)

REVUE – Le numéro 14 d’avril-juin 2021 de la revue Les arts dessinées alterne, comme pour chacune des parutions du périodique, articles très illustrés et actualités. Ce trimestre, la littérature jeunesse n’est guère à l’honneur et, dans leurs interviews respectives, Floch et Nicole Claveloux, parce que leur actualité ne s’y prête pas, reviennent à peine sur leurs productions jeunesse. Martine Delerm, interrogée par Frédéric Bosser, fait figure de (belle) exception. Sommaire détaillé et conditions d’abonnement ici.

GOURMANDISE – À Puyméras (Vaucluse), le chocolatier artisanal Marc Chaloin a réalisé une sculpture du lapin blanc d’Alice au pays des merveilles avec son horloge. « En cette période, un peu d’émerveillement et de folie s’imposent. » 20 kg de chocolat de Sierra Leone à 75 % de cacao et du chocolat blanc pour le pelage. 13 heures de travail. Tout se mange. Sur l’horloge est indiqué : 1921-2021. « Il s’agit de fêter le centenaire de la chocolaterie familiale. » Le lapin sera gagné ce lundi, à midi pile, par tirage au sort.

EXPOSITION – Depuis le mardi 30 mars et jusqu’au samedi 24 avril 2021, la médiathèque de Baden (Morbihan), 4 chemin du Vrancial, présente une exposition Le Japon sous le pinceau de Bruno Pilorget. « Bruno Pilorget a une prédilection pour l’ailleurs et le voyage. Ses nombreux albums jeunesse témoignent de cette attirance pour les autres cultures : Les Sages Apalants, La Grande Vague, Omotou ou Au Pays des Vents si chauds, L’Invisible, Le Roi Cheval. Dès qu’il en a l’occasion, il quitte d’ailleurs son atelier breton pour aller jouer du trait et de la couleur, réaliser sur le vif des carnets de voyages remplis de dessins, peintures et anecdotes de ses rencontres. » Samedi 17 avril, à partir de 14 heures 30, atelier d’illustrations tout public suivi d’une séance de dédicaces. Jeudi 22 avril, ateliers-rencontre scolaires avec l’illustrateur. Réservation pour la rencontre tout public au 02 97 58 04 32.

POÉSIE – « Tu aimes écrire, jouer avec les mots et la langue française ? Inscris-toi à cet atelier et viens créer des poèmes à la manière de Jacques Prévert. Atelier mené par l’association Rémanence des mots en écho au Grand Prix de Poésie de la RATP. » Ce sera le samedi 11 avril 2021, à 14 heures 30. Dès 8 ans. Atelier à suivre en ligne en réservant ici.

CLAP DE FIN – Nous avons, hier jeudi, reçu ceci : « C’est sans amertume que nous vous annonçons la fin d’une belle aventure éditoriale, celle des Petits Platons, après une cinquantaine de titres, plusieurs centaines de traductions et, dans le monde entier, dix années de rencontres et d’émerveillements. » L’éditeur, philosophe, en appelle à Goethe : « Tout ce qui naît mérite un jour de périr. » Se reprenant soudain, il ajoute qu’il s’agit d’un poisson et que, pour soutenir la maison (qui peine quand même un peu), c’est ici.

JUSTE POUR CE JEUDI – Un éditeur nous écrit : « Pour tout livre acheté, une vaccination offerte. » Comme ce n’est pas un éditeur jeunesse, pas sûr que ça marche.

REVUE – Le dossier thématique du numéro 17 de la revue en ligne Strenæ, dont l’objet est la recherche sur les livres et les objets culturels de l’enfance, est intitulé Théories et pratiques du jouet dans la première moitié du XXe siècle. Il a été dirigé par Cécile Pichon-Bonin assistée de Michel Manson dont la contribution personnelle s’intéresse au jouet comme objet historique et patrimonial au travers des collections, expositions et recherches en France de 1900 à 1950. En sus, huit compte-rendus analytiques d’ouvrages parus plus ou moins récemment. C’est gratuit et c’est ici.

ÉPIDÉMIE (262) – « Depuis le mercredi 24 mars 2021, la liste des bibliothèques fermées à Paris à la suite des droits de retrait exercés par leurs agents s’allonge. Ces derniers réclament un protocole renforcé pour lutter contre le Covid-19 dans leurs établissements. Lundi 29 mars, plus d’une vingtaine d’établissements sont concernés. » Un article ici.

FROM BELGIUM – Après un premier numéro consacré au collage, en octobre 2020, les (belges) éditeurs Kate’Art, CotCotCot, Versant Sud, Esperluète et À pas de loups proposent le numéro 2 (printemps 2021) de leur Petite Feuille de Chou titrée Tous et toutes dehors ! Des annonces de parutions nouvelles, mais pas que. C’est très pertinemment et très joliment fait.  Le PDF est ici.

PRIX – Jean-Claude Mourlevat vient de recevoir le Prix commémoratif Astrid-Lindgren au titre de l’année 2021. Le Prix commémoratif Astrid-Lindgren (Astrid Lindgren memorial award ou ALMA) est un prix littéraire international récompensant des auteurs de littérature d’enfance et de jeunesse, des illustrateurs, ou des institutions de littérature jeunesse. Créé par le gouvernement suédois en 2002, année de la disparition d’Astrid Lindgren, créatrice de Fifi Brindacier, il est doté d’une somme de 5 millions de couronnes suédoises, soit l’équivalent de plus de 550 000 euros. Il s’agit du plus important prix dédié à la littérature pour la jeunesse. Déclaration du jury : « Jean-Claude Mourlevat est un brillant innovateur de la tradition des contes de fées, les plus difficiles comme les plus beaux. Dans ses univers narratifs, le temps et l’espace sont suspendus et sa prose rêveuse et précise dépeint des thèmes éternels tels que le désir et l’amour, la vulnérabilité et la guerre. L’écriture toujours surprenante de Jean-Claude Mourlevat associe la trame ancienne de l’épopée et notre réalité contemporaine. » Le site de l’écrivain est ici.

EXPOSITION – Du jeudi 1er avril au dimanche 5 septembre 2021, le Nouveau Musée National de Monaco (NMNM), présente à la Villa Sauber, 17 avenue Princesse Grace, l’exposition Marginalia : dans le secret des collections de bande dessinée. Cette présentation « ne contiendra que des pièces d’artistes majeurs qui ont fait l’histoire de la bande dessinée à travers le monde. Des œuvres rares et peu montrées dans une exposition qui sort de l’ordinaire. » Conçue à partir d’emprunts inédits issus de collections publiques et privées, cette exposition, conduite par la commissaire Marie-Claude Beaud, commissaire, Damien MacDonald, commissaire invité, et Stéphane Vacquier, commissaire associé, « est une opportunité pour repenser nos rapports à la bande dessinée, et son lien conflictuel avec l’académie et les institutions. Le but est de comprendre comment un art populaire et alternatif peut-il aujourd’hui être exposé en galeries et dans les musées tout en conservant une dimension transgressive. » Parmi les 90 artistes exposés, nombreux sont ceux qui s’adressèrent aux enfants. Ouvrage à paraitre prochainement, chez Glénat, avec des textes de Jean-Luc Fromental, Thierry Groensteen, Numa Sadoul et Didier Pasamonik. Site du musée ici.

COUP BAS – Le dimanche 28 mars 2021, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a publié, sur son compte Twitter, une vidéo parodique du groupe californien Ifat Orgad, en faveur de l’ouverture des écoles. Ifat Orgad, chanteuse du groupe, a réagi dès le lendemain : « Je suis heureuse que Monsieur Blanquer aime ma chanson. Néanmoins, elle est basée sur la situation en Californie où les enseignants sont vaccinés. La situation est assez différente de la France. » Autre élément de contextualisation : en Californie, les écoles sont fermées depuis un an. La chanson est .

IBBY – À l’occasion de la Journée internationale du livre pour enfants du 2 avril 2021 (Children’s international book day), date anniversaire de la naissance d’Andersen, la poétesse cubano-américaine Margarita Engle adresse au monde, sous l’égide de l’IBBY (Union internationale pour les livres de jeunesse), un message en quatre langues. L’affiche est signée Roger Mello, auteur et illustrateur brésilien. Traduction française et affiche ici.

C’EST PAS ENCORE L’ÉTÉ – La soixante-quinzième édition du Festival d’Avignon se déroulera du lundi 5 au dimanche 25 juillet 2021. Olivier Py, son directeur, y croit, précise-t-il, raisonnablement. Croyons-le avec lui. Une seule proposition jeune public, au lieu de trois : Bouger les lignes – Histoires de cartes de Paul Cox et Nicolas Doutey. « Bouger les lignes – Histoires de cartes est une création inspirée par la cartographie, adressée aux jeunes terriens à partir de dix ans, quelle que soit leur longitude et leur latitude. Le spectacle, interprété́ par quatre actrice.eur.s de la compagnie de l’Oiseau- Mouche, est écrit par Nicolas Doutey, mis en scène par Bérangère Vantusso et mis en images-cartes-plans-voiles-peintures par Paul Cox. » Du mardi 6 au vendredi 9, dans la Chapelle des Pénitents Blancs.EXPOSITION – La galerie Daniel Maghen, 47 quai des Grands Augustins à Paris, propose, du mercredi 31 mars au samedi 24 avril 2021, l’exposition immersive Shizen (qui signifie, en japonais, ensemble des choses et des êtres). « Pour cette exposition, Benjamin Lacombe a collaboré avec le sculpteur et miniaturiste Julien Martinez pour réaliser des sculptures uniques. On retrouve également une centaine d’illustrations et esquisses issues de ses plus récents ouvrages : Bambi (Albin Michel), Esprits & Créatures du Japon et Histoires de Fantômes du Japon (Soleil), L’Étonnante Famille Appenzell (Margot) ou Charlock 1 & 2 (Flammarion). » Site de la galerie ici.

PAYSAGES – Le  séminaire du Greces (Université Rennes 2, Cellam) Collections, archives et littérature jeunesse, propose une réflexion portant sur La mise en livres du monde à destination des jeunes lecteurs : les paysages sous le regard des auteurs, illustrateurs et éditeurs. Europe/Amériques, XIXe-XXIe siècles. La journée du vendredi 9 avril 2021 accueille Catherine Sablonnière, maître de conférences. Sujet traitée : Lettres et conversations sur l’histoire naturelle pour la jeunesse : l’œuvre de Sophie Ulliac Trémadeure (1794-1862). Lien Zoom à demander à cette adresse.

REVUE – Le dossier du numéro 317 de février 2021 de La Revue des livres pour enfants est titré L’art du bref. « Courage ! Le printemps arrive ! D’un printemps l’autre, pourrions-nous regretter tandis que s’étire le cycle confinements-déconfinements-reconfinements locaux, régionaux, partiels. Nous, nous avons choisi de vous parler de ce qui sait être bref : la poésie, la littérature, le dessin qui savent nous surprendre, nous emporter ailleurs ou au contraire refléter un peu de nous, d’un trait, d’un mot, d’une esquisse. Suivez-nous au pays du ténu, du discret, à hauteur d’herbe. » Dans l’interview qui ouvre le dossier, Matthieu Letourneux ne manque pas d’arguments pour expliquer que le bref s’explique d’abord par des raisons pratiques, conditionné par l’histoire des supports matériels. Parmi les articles qui suivent, plusieurs traitent la question d’un point de vue littéraire. Le sommaire complet est ici. Ce numéro : 12,50 euros. On peut s’abonner pour 64,00 euros et recevoir les six numéros annuels. C’est .

DISPARITION – Beverly Cleary, écrivaine américaine, est décédée le 25 mars 2021. Elle avait 104 ans. Enfant unique d’une mère institutrice et d’un père cultivateur, elle vécut à la ferme, près de Yarmhill, jusqu’à ses six ans, puis déménagea à Portland. Apprendre à lire lui sera une corvée. « J’avais la varicelle, la variole et l’amygdalite en première année et personne ne semblait penser que cela avait quoi que ce soit à voir avec mes problèmes de lecture. » Il faudra une rencontre avec une bibliothécaire qui lui prête The Dutch Twins  (Les jumeaux néerlandais) de Lucy Fitch Perkinsy pour qu’elle se réconcilie avec les livres. « J’avais parfois l’impression que l’école ne voulait pas que nous lisions, car il y avait de longues questions après tout ce que avions lu. Nous devions aussi écrire des critiques et donner le thème du livre. C’était la question que je détestais le plus. Je voulais juste lire un livre et l’apprécier. » Fréquentant la Grant High School de Portland, le Chaffey Junior College d’Ontario, puis l’université de Californie de Berkeley et l’université de Washington, Beverly Cleary souhaite devenir bibliothécaire et, pour financer ses études, occupe des emplois de couturière ou de femme de chambre. Elle se marie discrètement, contre l’avis de ses parents. Munie de deux bachelors en bibliothéconomie, nommée bibliothécaire à Yakima, dans l’état de Washington, elle publie son premier roman pour enfants, Henry Hugins, en 1950, premier titre d’une série de six. « Les enfants qui venaient à la bibliothèque me demandaient toujours des livres sur des enfants comme eux. Eh bien, il n’y avait pas de livres sur les enfants comme eux. Ainsi, lorsque je me suis assis pour écrire, je me suis retrouvé à écrire sur le genre d’enfants avec lesquels j’avais grandi. » Ramona, personnage secondaire de la série des « Henry Hugins«  plait particulièrement aux jeunes lecteurs et la fillette a droit à sa propre série avec huit titres, entre 1955 et 1999. « Ramona m’a été inspirée par une petite fille qui vivait près de chez nous. Elle était considérée comme plutôt impossible et je me souviens très bien de son retour de l’épicerie à la maison. À cette époque, les enfants pouvaient faire les courses. Elle avait à la main une livre de beurre qu’elle avait ouverte et elle mangeait la livre de beurre. D’une manière ou d’une autre, cette petite fille est devenue Ramona, bien que Ramona n’ait jamais mangé une livre de beurre. » Beverly Cleary n’hésitera pas à aborder des sujets délicats. En 1953, dans la nouvelle Otis Spofford, elle met en scène les inquiétantes espiègleries d’un jeune garçon dont les parents viennent de divorcer, sujet très inhabituel pour l’époque en littérature pour la jeunesse. Dear Mr Henshaw (Cher M. Henshaw), histoire d’un garçon solitaire qui correspond avec un auteur de livres pour enfants, remporte la médaille John Newbery, en 1984, « pour sa contribution la plus distinguée à la littérature américaine pour enfants. » Beverly Cleary a également écrit des romans plus fantaisistes tels ceux ayant pour protagoniste Ralph, chat dont la cohabitation avec le bébé de ses maîtres n’est pas des plus évidentes. Les histoires sont racontées du point de vue de l’animal. Multi-récompensée au fil de sa carrière, Beverly Cleary a été nommée, en 2000, Library of Congress Living Legend (Légende vivante de la Bibliothèque du Congrès). L’écrivaine a écrit deux récits autobiographiques, A Girl from Yamhill (1988), sur son enfance, et My Own Two Feet (1995), sur ses années universitaires, non traduits en français. « Les gens sont étonnés des choses dont je me souviens. Je pense que cela vient du fait d’avoir vécu isolée dans une ferme les six premières années de ma vie et que ma principale activité était l’observation. » Les livres de Beverly Cleary, traduits en douze langues, ont été vendus à plus de quatre-vingt dix millions d’exemplaires. La série « Henry Huggins » a inspiré des programmes télévisés au Japon, au Danemark et en Suède et plusieurs films pour le grand écran racontent les faits et gestes de Ramona. En 2010, Ramona et Beezus (ou Sœurs malgré elles), réalisé par Elizabeth Allen, a mis en vedette les actrices Joey King et Selena Gomez. En France, les romans de Beverly Cleary ont été publiés, très régulièrement, par les Éditions de l’amitié, dans la collection « Bibliothèque de l’amitié », puis, en réédition ou en première édition, par l’école des loisirs. Premier titre paru, en 1979 : Ramona la peste, traduit par Édith Vincent. Beverly Cleary n’écrivait plus depuis quelques années. « Il est important que les écrivains sachent quand arrêter. Je me suis même débarrassée de ma machine à écrire. C’était sympa mais je déteste taper. »

PÉDIBUS – Du jeudi 1er avril au mercredi 30 juin 2021, la Médiathèque Emile Zola de Sées, cité natale de Louis Forton, père des Pieds Nickelés et de Bibi Fricotin, agrémente ses points remarquables de la ville avec vingt-quatre représentations de personnages emblématiques de la bande dessinée. « Les personnages sont peints sur des supports en bois contre plaqué allant de 75 mm à 150 mm de hauteur. Six pays de dessinateurs sont représentés : la France avec  Forton, Uderzo et Rivière, la Belgique avec Hergé, Dupuis, Franquin, Peyo et Roba, la Suisse avec Zep, les États-Unis avec Chiniquy et ses collègues, Lundy et Walt Disney, l’Angleterre avec Keith Chapman et  l’Allemagne avec Waldemar Bonsels. »

EN LIGNE – La série vidéo 2 yeux, 10 doigts initiée par les bibliothèques de la Ville de Paris, à l’occasion de l’édition 2020 de Partir en livre est, fin mars 2021, riche de onze tutos, le dernier en ligne – qui, curieusement, porte le numéro 1 – permettant de s’initier en famille à la technique du papier découpé, avec William Wilson, artiste, illustrateur, plasticien et auteur du livre A comme Afrique (Gallimard, 2020). A retrouver ici.

FORMATION – ARPLE (Association de recherche et de pratique sur le livre pour enfants) propose quatre formations qui s’intéresseront, le lundi 29 mars 2021, à Anne Fine (Un regard satirique et bienveillant sur la famille et ses dysfonctionnements), le lundi 12 avril, à Anthony Browne (Jeux de formes et ouverture vers les livres d’art), le lundi 10 mai, à Michaël Morpurgo (Le récit dans le récit) et, le lundi 31 mai, à Claude Ponti (D »Adèle au pays des monstres : une œuvre qui interpelle). Ce sera de 10 à 12 heures, en visio. Page dédiée ici.

DISPARITION – Georges Rieu, journaliste et scénariste de bande dessinée, est décédé le samedi 20 mars 2021. Il avait 87 ans. Fils d’une concierge et d’un serrurier, hésitant entre plusieurs destins, il rejoint Vaillant en 1957, après en avoir été longtemps lecteur et, dès 1945, diffuseur militant. Il participe aux taches quotidiennes et signe, sous son nom et sous divers pseudonymes, des nouvelles policières et fantastiques, des articles documentaires et des jeux illustrés notamment par Jacques Kamb. En 1965, à la demande de Pierre Bellefroid, directeur de publication juste nommé, il devient, succédant à Claude Boujon qui occupait la place depuis 1963, rédacteur en chef de Vaillant. L’objectif est de relancer l’hebdomadaire qui, après une longue période faste, perd désormais 10 000 lecteurs chaque année. Georges Rieu s’attelle, aidé par Claude Boujon et par Jean Olivier, à un radical changement de formule. Le journal restreint son format pour se caler sur le standard de la concurrence (Spirou, Tintin, Mickey). Il adopte un dos carré, augmente le nombre de pages de bande dessinée et accueille un copieux cahier de jeux. Le journal s’appellera Vaillant, le journal de Pif, surfant sur la popularité du personnage créé par Arnal en 1948. L’entreprenant rédacteur en chef (qui a souhaité avoir le plein contrôle de ce qui est publié) lance plusieurs séries nouvelles : « Le Concombre masqué » de Nikita Mandryka, « Robin des Bois » de Jean Ollivier et Lucien Nortier, « Corinne et Jeannot » de Jean Tabary, « M le Magicien » de Massimo Mattioli, « Jérémie » de Paul Gillon. C’est à Georges Rieu que les lecteurs doivent, en 1969, dans Pif Gadget, le passage aux récits complets de 10 ou 20 pages, en couleurs ou en noir et blanc, avec la venue de personnages neufs, tant réalistes que comiques : « Rahan » de Roger Lecureux et André Chéret, « Loup Noir » de Jean Ollivier et Kline, « Docteur Justice » de Jean Ollivier et Marcello, « Léo bête à part » de Jean Sanitas et Roger Mas, « La Jungle en folie » de Christian Godard et Mic Delinx, « Les Rigolus et les Tristus » de Jean Cézard, « Horace, cheval de l’Ouest » de Jean-Claude Poirier. Rappelons aussi l’apparition du désormais célébrissime gadget dans le  numéro 1239 – cherchez l’erreur qui n’est pas une erreur – du 24 février 1969 de l’hebdomadaire (renommé Pif et son gadget surprise à cette occasion, puis Pif Gadget quelques mois plus tard) et, en mars 1970, l’arrivée, plutôt téméraire, de l’anarchiste et libertaire Corto Maltese, d’Hugo Pratt, grâce à l’entremise amicale de Claude Moliterni. « Tous ceux qui ont croisé Georges Rieu à cette époque ont dressé de lui le portrait d’un homme chaleureux et surtout très dynamique, cherchant à rallier à lui la jeunesse et les goûts de l’époque. Il se trouvera parfois confronté aux blocages de la génération précédente, celle des fondateurs du journal d’après-guerre, mais parviendra à créer une rédaction très fonctionnelle et collaborative où se mélangent justement les rédacteurs et auteurs de plusieurs générations. » (Jean-Luc Muller). En 1971, à la suite d’un différent avec le Parti communiste français, propriétaire, de fait, de Pif gadget, sur les orientations à donner à la publication, Pierre Bellefroid est évincé et Georges Rieu démissionne peu après. Tous deux créent Télé-Gadget, magazine mêlant télévision, gadget et bande dessinée. L’aventure à laquelle ses initiateurs croyaient pourtant beaucoup ne dure que quelques mois. Après cet échec, Georges Rieu rejoint quelque temps Armand Jammot, producteur de jeux à la télévision, lorsque celui-ci s’engage dans l’édition de journaux et dans la création de boites de jeux inspirés par ses émissions. Il travaille également avec Georges de Caunes, à Radio Monte Carlo, puis entre à la SNCF. Georges Rieu fut scénariste pour Vaillant, entre 1958 et 1962. Il ne créera pas de nouveaux personnages mais prolongera, le temps de quelques épisodes, la vie de deux séries phare de Vaillant abandonnées par Jean Olivier et par Roger Lecureux : « Jacques Flash », journaliste adepte de l’invisibilité, et « Wango », marin bourlingueur. Courte collaboration, dans les années 1960, avec le magazine La Vie du rail, avec le petit format Thierry la Fronde et avec l’entreprise fromagère Pinpan pour laquelle il signe une fugace série publicitaire. Ultime scénario, en 1968 : La forteresse imprenable, récit d’actualité qui parle de guerre au Viêt Nam. Georges Rieu aimait s’adresser de temps à autre aux jeunes lecteurs du journal dans des textes qu’il n’omettait pas de signer : « Beaucoup de lecteurs nous posent des questions enthousiastes sur le journal lui-même, sur les récits, sur les héros, sur leurs créateurs, etc. Désormais, à cette même place, vous trouverez les réponses à ces questions. »

FESTIVAL – Le Festival jeunesse de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc se déroulera le samedi 27 et le dimanche 28 mars 2021, à la Bibliothèque-Médiathèque, 99 route de la Patinoire. Des rencontres avec 18 auteurs et illustrateurs, des ateliers, des dédicaces, des lectures, des jeux, des concours, des expositions, une librairie. Attention aux mesures sanitaires. Informations complémentaires à cette adresse.

OPPORTUNITÉ – Pour sa 36e édition de décembre 2020, le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis a maintenu l’intégralité de son programme professionnel. Quatre-vingt huit rencontres au total, en direct live. Rattrapage toujours possible, en replay. C’est à cet endroit.

PRIX – A Beaugency, le prix Jacques-Asklund 2021 a été attribué à Maryvonne Rippert pour son roman Mon cher correspondant. (Fleurus, 2018). « La vie n’est pas simple pour Clara. Depuis que son père a été licencié, elle et sa famille vivent dans une extrême pauvreté. Honteuse, elle fait tout pour cacher cette situation au collège, même à ses meilleures amies. A l’occasion d’un échange mis en place par le professeur de français, Clara fait la connaissance d’Elio, son correspondant libanais qu’elle a tiré au sort. Elio est gentil, mais il ne vit pas dans le même monde, il évolue dans une famille aisée. Malgré les kilomètres qui les séparent, les deux jeunes vont s’allier dans une quête commune : retrouver la maman de Nour, une syrienne récemment arrivée au collège après avoir fuit son pays en guerre. Petit à petit, Clara trouve en Elio un confident et tombe amoureuse. Arrivera-t-elle à lui faire confiance jusqu’à lui livrer son secret ? »

EXPOSITION – Du samedi 27 mars au samedi 12 juin 2021, au Centre André François, 70 rue Aimé Dennel à Margny-lès-Compiègne (Oise), mise en lace d’une exposition Dans les traits de Julien Martinière. « Dans des illustrations d’une richesse et d’un foisonnement remarquable, Julien Martinière écrit l’histoire. L’histoire d’un petit garçon qui sillonnera les routes du Japon à la rencontre des Yokaïs, l’histoire de Blaise qui retournera à son animalité après avoir renoncé à sa vie d’employé de bureau, les histoires des autres comme les siennes. Découvrez au fil de l’exposition le travail d’un illustrateur qui aborde avec subtilité et minutie les problématiques de notre époque. » (Jean-Baptiste Bourgois) Le vernissage du samedi 10 avril est annulé, mais  le visite de l’exposition reste possible avec une jauge de quatre personnes. Le jeudi 20 mai, à 14 heures, conférence Julien Martinière, illustrateur : l’hybride, pour penser la complexité du monde avec Florence Gaiotti, maître de conférences en littérature française à l’université d’Artois. Julien Martinière est en résidence au Centre André François de mars à juin 2021. Site du centre  ici.

SALON – Pour sa trente-huitième édition, le Salon du livre Jeunesse d’Eaubonne des samedi 27 et dimanche 28 mars 2021 adapte ses propositions et en invente de nouvelles. Ainsi, la libraire Le Presse Papier d’Argenteuil, partenaire du salon, proposera à la vente, via un site créé pour l’occasion, les ouvrages des dix-neuf auteurs invités (Gaël Aymon, Gilles Bachelet, Anne-Gaëlle Balpe, Pierre Bertrand, Nicolas Bianco-Levrin, Estelle Billon-Spagnol, Pierrick Bisinki, Isabelle Bonameau, Nadine Brun-Cosme, Delphine Chedru, Alain Crozon, Nathalie Dieterle, Elise Fontenaille, Aurelia Fronty, Bruno Gibert, Yves Grevet, Pauline Kalioujny, Stephane Kiehl et Olivier Melano), sous forme de click & collect et tous accompagnés de dessins et de dédicaces. Le Prix Coup de pouce sera décerné en ligne. Le site dun salon est ici.

PRIX –  Quatre livres pour la jeunesse québécois et quatre titres hors-Québec ont été distingués début mars par l’Association des libraires du Québec (ALQ). Palmarès des livres québécois : 0-5 ans : Bob le bobo de Mélina Schoenborn et Sandra Dumais (La courte échelle) ; 6-11 ans : Enterrer la lune d’Andrée Poulin et Sonali Zohra (La courte échelle) ; 12-17 ans : Lac Adélard de François Blais et Iris (La courte échelle) ; bande dessinée : Pauline, une petite place pour moi d’Anouk Mahiout et Marjolaine Perreten (Comme des géants); Palmarès des livres hors Québec : 0-5  ans : Julian est une sirène de Jessica Love (école des loisirs) ; 6-11 ans : Mary, auteure de Frankenstein de Linda Bailey et Julia Sarda (La Pastèque) ; 12-17 ans : Akata Witch de Nnedi Okorafor (école des loisirs) ; bande dessinée : Sacrées sorcières de Pénélope Bagieu et Roald Dahl (Gallimard).

LA TÊTE DANS LES IMAGES – Le CRILJ prête à l’association tourangelle Livres-Passerelle  qui la met à disposition du centre social Culture, loisirs, accueil et animation en Chinonais (CLAAC) l’exposition sur affiches La tête dans les images conçue par le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, Seront mis en place, dès maintenant et pendant plusieurs mois, des accrochages échelonnés et de nombreuses animations. Déjà en projet : un jeu de mémo, des lectures sur le thème de la métamorphose, des activités manuelles, un focus sur certains des livres de la sélection en lien avec les activités habituelles de la maison (On échange, Le cadeau). Site du CLAAC ici. Informations complémentaires au 02 47 05 49 11.

ÉWILAN – La Quête d’Éwilan, trilogie d’aventure fantastique de Pierre Bottero qui met en scène des personnages féminins forts, s’est vendue à des millions d’exemplaires. Premier tome chez Rageot, en 2003. Le studio français Andarta Picture qui a pour projet une adaptation en série d’animation pour la télévision a initié une campagne de financement participatif afin de pouvoir réaliser épisode-pilote. « Un épisode de 26 minutes qui se veut le plus fidèle possible au récit d’origine et qui compte sur les fans de la série pour être déployé. » Grand succès pour cet appel et l’objectif est atteint. Il est toutefois encore possible d’apporter son obole. C’est ici.

COLLOQUE – Le Centre d’études supérieures de civilisation médiévales (CESCM) organise, du lundi 29 mars au vendredi 2 avril 2021, un colloque en ligne titré Le médiéviste face aux médiévalismes : rejet, accompagnement ou appropriation ? Le programme détaillé est ici. Peu à voir avec la littérature pour la jeunesse, hormis les communisations Fantasy médiévale et médiévistique : une relation à sens unique ? par Anne Besson (université d’Artois), Le Moyen Âge et la littérature de jeunesse font-ils bon ménage ? Des tensions (fécondes ?) entre didactisme et divertissement par Isabelle Olivier (université d’Artois), Des bulles médiévales en cases : les enjeux du médiévalisme en bande dessinée par Tristan Martine (université d’Angers). « Le Moyen Âge ne cesse d’être recréé, réimaginé, réinventé, dans des romans, des séries, des fêtes estivales ou des discours politiques. Pour désigner ces réappropriations, les chercheurs ont forgé le terme de ‘médiévalisme’ Ce colloque international, organisé en virtuel, se propose d’analyser les médiévalismes contemporains et les rapports contrastés que les médiévistes peuvent entretenir avec eux. » Inscriptions à partir de cette page.

SALON – Le trente-sixième Salon du livre jeunesse de Beaugency et Saint-Laurent-Nouan se poursuit sous une forme compatible avec les (mouvantes) obligations sanitaires du moment. Après la journée de formation du mercredi 17 mars 2021 (25 personnes en présentiel, 80 personnes en ligne), il sera possible de visiter, fin mars et début avril, la plupart des expositions initialement prévues, les enfants accueilleront auteurs et illustrateurs dans leurs classes et les spectacles au programme auront lieu, quasi tous, dans les écoles. La Bibliothèque départementale du Loiret, partenaire du salon, nous a confié sa bibliographie Quels chemins pour demain ? Elle est ici.

REPRISE – A Tahiti, « les salles de la Maison de la culture bruissent à nouveau. Silence contenu, applaudissement sans retenue, émotions partagées, temps suspendu, la vie revient dans les théâtres polynésiens. » L’association Taparau reprend ses activités avec une conférence Contes et légendes, qu’en est-il de la littérature jeunesse en Polynésie ?  le jeudi 25 mars 2021, de 18 heures à 20 heures, à la Maison de la culture. »Le paysage littéraire polynésien, tout particulièrement dans la littérature jeunesse, donne une belle place aux contes et légendes. Omniprésents dans les écoles maternelles et élémentaires, ces thèmes jouent un rôle très important dans la construction de l’enfant car ils lui permettent à la fois de rêver, de se questionner, d’échanger, mais d’être aussi une porte d’accès vers la culture et l’histoire de Tahiti et ses îles. Dans ce contexte, Patrick Chastel dressera un historique de la littérature jeunesse en Polynésie, des contes e des légendes. Rosalie Cruchet s’intéressera à leur utilisation dans l’éducation et le milieu scolaire, Sara Aline au conte et à l’imaginaire dans l’éducation positive. Leia Chang Soi s’interrogera sur l’avenir des mangas et du numérique et Sylvia Richaud sur la place laissée aux langues polynésiennes dans la littérature de jeunesse d’aujourd’hui. Enfin, Vashee présentera une nouvelle approche de l’illustration des légendes. » Site de l’association Taparau ici.

EXPOSITION – Depuis le samedi 31 janvier 2021 et jusqu’au dimanche 18 avril 2021, la Maison nationale des artistes de Nogent-sur-Marne, EHPAD de la Fondation des artistes, prolonge dans une courte vidéo l’exposition d’œuvres originales Célébrer la vie que propose l’illustratrice Gerda Muller au sein de l’établissement où elle séjourne. C’est ici.

PRESSE JEUNESSE – Sept revues et magazines pour les enfants et adolescents se sont associés pour mettre en place, du mardi 23 au dimanche 28 mars 2021, avec une communication commune, une Semaine de la presse jeunesse en librairie : Baïka (trimestriel pour les 8-12 ans), Biscoto (journal de BD pour les 8-13 ans), Dada (revue d’art pour les jeunes), DONg! (revue trimestrielle pour les collégiens), Georges (magazine pour les 7-12 ans), Graou (pour les 3-7 ans) et Topo (magazine d’actualité bimestriel en BD pour les moins de 20 ans). Parmi les initiatives : un concours de vitrines, avec des lots à gagner pour les libraires et, si la situation sanitaire le permet, un programme de rencontres au deuxième semestre pour échanger autour de leur métier d’éditeur de presse jeunesse. Nombreuses et riches informations complémentaires ici, sur le site du CLEMI (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information).

PRIX – Les prix Libbylit 2021 décernés par la section belge francophone de l’IBBY   ont été attribués : Prix Petite enfance : Grand ours, petit ours de Marine Scheider (Cambourakis) ; Prix Album belge : En 4 temps de Bernadette Gervais (Albin Michel) ; Mention Album belge : Victor de Jacques & Lise (Seuil Jeunesse) ; Prix Album : Notre Boucle d’Or d’Adrien Albert (école des loisirs) ; Mention Album : Fechamos de Gilles Baum et Régis Lejonc (éditions des Eléphants) ; Prix Roman belge : Ogresse d’Aylin Manço (Sarbacane) et Molly de Geneviève Damas (Lansman) ; Prix Roman junior : L’incroyable histoire du homard qui sauva sa carapace de Thomas Gerbaux et Pauline Kerleroux (La Joie de lire) ; Prix Roman ado : Et le désert disparaîtra de Marie Pavlenko (Flammarion)

EN LIGNE –  Le colloque Enfance et histoire : cultures et pratiques enfantines du passé se déroulera en ligne le jeudi 9 et le vendredi 10 avril 2021. Le programme complet et le lien zoom sont ici. La conférence d’ouverture Retenir l’enfance sera prononcée par Anne Besson, professeure en littérature générale et comparée à l’université d’Artois.

MAURICE SENDAK – Après une exposition-hommage à Tomi Ungerer en avril 2019, Val de lire et le CRILJ proposent à l’occasion de la trente-six édition du Salon du livre pour la jeunesse de Beaugency et Saint-Laurent-Nouan, une présentation de près de cinquante documents, souvent anciens, donnant à voir le talent de l’auteur-illustrateur américain Maurice Sendak : affiches d’incitation à la lecture, affiches d’exposition, affiches d’éditeurs, affiches pour des opéras, sans oublier un focus sur Really Rosy et quelques réemplois malicieux. L’exposition titrée Max, Max, Max et les autres sera présentée à la médiathèque de Beauce-la-Romaine (Loir-et-Cher), du lundi 23 mars au lundi 11 avril 2021. « Les affiches et autres réalisations occasionnelles ne représentent qu’une petite part de ma production, mais, paradoxalement, ces images évidentes occupent une place  très importante dans mon cœur. Pourquoi évidentes ? Parce qu’elles se présentent de manière évidente. Je les ai peintes dans mes rares moments de relaxation. » (Maurice Sendak). Pour toute information sur cette exposition, prendre contact à cette adresse.

GALLICA – Gallica qui vient de passer le cap des huit millions de documents numérisés accessibles gratuitement en ligne propose, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2021, de découvrir l’œuvre de huit d’entres elles. Parmi celles-ci, Hélène Guertik, illustratrice d’avant-garde. « Exilée en France après la Révolution de 1917, Hélène Guertik est l’une des artistes issues des avant-gardes russes que recrute le pédagogue et éditeur Paul Faucher pour créer les célèbres Albums du Père Castor. Aux côtés de Faucher, pionnier de l’Éducation nouvelle, elle publie dix ouvrages qui se démarquent par leur modernité. Les livres élaborés par Faucher et Guertik, à la portée de toutes les bourses, deviennent des objets destinés à tous les enfants, dont ils cherchent à stimuler la curiosité et la créativité. » Seize belles images de reptiles à voir ici.

RAPPORT RACINE – Suite aux annonces minimalistes de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, sur « le programme de travail 2021-2022 pour les auteurs », on est, à la Charte des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse, franchement écœuré mais combatif encore : « Au début de ce mois de mars, le magazine Télérama a publié une tribune signée par 1700 artistes pour demander la mise en application des mesures du rapport Racine. Cette tribune fait écho aux prises de paroles qui se sont multipliées depuis la publication de ce rapport pour demander à ce qu’enfin les artistes-auteur·rices soient traité·es équitablement, puissent accéder aux droits élémentaires pour lesquels ils·elles cotisent et travailler dans des conditions décentes. Malgré les promesses, nous n’avons pas été écoutés. La Charte en prend acte. Nous restons néanmoins mobilisé·es, animé·es par la conviction profonde que cette situation d’injustice ne peut perdurer, et porté·es par le soutien de nos adhérent·es, auteurs et autrices jeunesse. Oui, le combat continue. » Communiqué de presse complet ici. Samantha Bailly, créatrice et présidente de la Ligue des auteurs professionnels, s’était engagée à rendre ses mandats si la mission Racine échouait. Elle tient parole et démissionne. La Charte salue cette démarche et la soutient pleinement dans sa décision. Sur le même sujet, Lewis Trondheim a fait une vidéo. Elle est ici.

PRIX – L’Association des bibliothécaires de France (ABF) et l’Association des librairies spécialisées jeunesse (ASLJ) ont décerné leurs Prix Sorcières 2021 : Carrément beau mini : Juste un fraisier d’Amandine Laprun (Actes Sud junior) ; Carrément beau maxi : Nuit étoilée de Jimmy Liao, traduit du chinois (Taiwan) par Chun-Liang Yeh (HongFei) ; Carrément passionnant mini : Quand les escargots vont au ciel par Delphine Vallette et Pierre-Emmanuel Lyet (Seuil Jeunesse) ; Carrément passionnant maxi : Alma : T1 : Le vent se lève par Timothée de Fombelle et François Place (Gallimard Jeunesse) ; Carrément sorcières fiction : Migrants par Issa Watanabe (La Joie de lire) ; Carrément sorcières non-fiction : La fabuleuse histoire de la Terre par Aina Bestrad, traduit de l’espagnol par Philippe Godard (Saltimbanque).

ILLUSTRATION – Les sixièmes Rencontres de l’illustration de Strasbourg (Bas-Rhin), ce sera du jeudi 18 au mercredi 31 mars 2021. Thème fédérateur : Humour, satire et dessin de presse. Au vue du programme, pas très littérature pour la jeunesse. Pour juger par vous-même, c’est ici.

THÉÂTRE – Le Théâtre de la Tête Noire à Saran (Loiret) propose, en ligne, le mercredi 31 mars 2021, à 15 heures 30, Babïl de Sarah Carré. Mise en scène : Stéphane Boucherie pour l’Embellie Cie.  Interprétation : Gérald Izing et Yann Lesvenan. « Tohu et Bohu veulent nous raconter une histoire. Celle des Belbalonien.ne.s qui surmontèrent leur mésentente pour construire ensemble une tour fabuleuse, la Tour de Belba. Mais il est visiblement aussi difficile de raconter à deux que de bâtir à plusieurs. » À partir de 5 ans. Pour acheter son billet, c’est ici.

LIVRE-OBJET – Philippe Morlot nous écrit : « Bonjour. Toujours pour garder un lien avec mes lecteurs et mes partenaires dans cette période particulière, je poursuis la mise en ligne sur mon site de documents vidéos. Aujourd’hui, je réponds à la question Qu’est-ce qu’un livre-objet ?  Vous pourrez consulter à cette adresse, à la rubrique actualité. Bien cordialement. »

AUTEURS-ÉDITEURS – En partenariat avec Livres Hebdo, la Société civile des auteurs multimedia (Scam) et la Société des gens de lettres (SGDL), en présence du Syndicat national de l’édition (SNE), ont présenté et discuté des chiffres clés du baromètre des relations auteurs/éditeurs lors d’une table ronde, diffusée en direct le 9 mars 2021, qui réunissaient Isabelle Jarry, membre de la commission de la Scam, Christophe Hardy, président de Scam, Benoît Peeters, président de la commission de l’écrit de la Scam, Vincent Montagne, président du Syndicat national de l’édition (SNE) et de Média-Participations, Françoise Nyssen, présidente du directoire d’Actes Sud et Louis Delas, directeur général de l’école des loisirs. La Charte ? Non, pas la Charte. Animation : Nicolas Turcev, journaliste à Livres Hebdo. La captation est ici.

RÉSIDENCE – En partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Bibliothèque Départementale des Hautes-Alpes, l’association des Amis de l’Abbaye de Boscodon, la librairie jeunesse La Loupiote et la Communauté de communes de Serre-Ponçon, l’association Rions de Soleil lance un appel à candidature pour une résidence d’auteur·e jeunesse, pour une période allant du 4 octobre au 5 décembre 2021.  L’appel à candidature est ouvert aux auteurs jeunesse ayant déjà publié à compte d’éditeur au moins un livre pour la jeunesse. « La résidence offrira à l’auteur le temps et la liberté de poursuivre son travail de création. Il pourra consacrer 70 % de son temps à ce travail personnel. L’auteur consacrera 30 % de son temps aux actions de médiation qui auront été définies avec les partenaires. Ces actions seront élaborées avec son accord et dans le respect de sa démarche littéraire et de sa personnalité. Elles pourraient se décliner selon plusieurs types d’actions, en fonction du public, des objectifs visés (rencontres, visites commentées, ateliers d’écriture, etc). Le candidat sélectionné se voit attribuer une bourse de résidence d’un montant de 1800,00  brut par mois de résidence. À l’issue de la résidence, une restitution du travail de l’auteur·e et des ateliers de médiation sera organisée. » Lieu de la résidence : Abbaye de Boscodon-Crots. L’appel complet est ici, le dossier de candidature devant parvenir le mercredi 14 avril 2021 au plus tard à l’adresse de l’association.

EXPOSITION – Une exposition des pop-up d’Éric Singelin sera en place à la Médiathèque Philippe-Barbeau, 22 rue des écoles à Saint-Laurent-Nouan (Loir et Cher), du mardi 16 mars au dimanche 11 avril 2021. « Éric Singelin est un illustrateur jeunesse, expert dans l’art du pliage et découpage : livre pop-up, à tirette ou à cachette. Pour l’accueillir, la médiathèque va se remplir d’origamis. Venez réaliser des grues, des grenouilles, des renards ou tout autre pliage. Lors de votre prochain passage à la médiathèque, choisissez votre feuille et votre modèle ou réalisez vos créations en papier chez vous et amenez-les. Elles seront exposées pour que tout le monde en profite. L’atelier est libre et gratuit, durant les horaires d’ouverture. Et pendant les vacances, la médiathèque est aussi ouverte les jeudis et vendredis après-midi, de 14 heures à 17 heures. » Contact ici.

BILINGUISME – Le Wolf, 20 rue de la Violette à Bruxelles, et les éditions Le port à jauni proposent, le vendredi 19 mars 2021, de 18 heures à 20 heures, le samedi 20 mars, de 10 heures 30 à 12 heures 30, et le dimanche 21 mars, de 10 heures 30 à 12 heures 30, une projection d’albums en version sonore bilingue. C’est gratuit, mais il faut s’inscrire à cette adresse.

ON S’ADAPTE – Le sixième Salon du livre jeunesse de Saint-Gervais-la-Forêt (Loir et Cher), prévue du vendredi 16 au dimanche 18 avril 2021, est, compte tenu des incertitudes liées au contexte sanitaire actuel, annulé. Nathalie Novi en était l’invitée d’honneur. Sont conservées les interventions des dix-huit auteurs invités (dont celles de Nathalie) dans 140 classes du département, centres aérés et bibliothèques, et trois expositions, du 30 mars au 22 mai, à la Maison de la BD de Blois, à l’Espace Leclerc et à la médiathèque de Vineuil. Page dédie sur le site de la commune ici.

EXPOSITION – Du mardi 16 mars au lundi 20 septembre 2021, la Médiathèque José Cabanis, 1 allée Jacques Chaban-Delmas à Toulouse (Haute Garonne) propose une exposition Clic clac, la photographie dans la littérature jeunesse qui « invite à une balade thématique dans les inventions photographiques des ouvrages pour la jeunesse des 20e et 21e siècles sortis des collections patrimoniales de la Bibliothèque de Toulouse. » En sus, dans l’espace jeunesse, une installation créée sur mesure par la photographe Claire Dé. Riche page dédiée ici.

PARUTION –  Vient de paraitre Presse et bande dessinée, une aventure sans fin, sous la direction de Guillaume Pinson et Alexis Lévrier. « Le lecteur croisera dans ce livre les parcours de nombreux héros reporters connus (Tintin, Lefranc, Fantasio, Jeannette Pointu) et moins connus (Marc Dacier, Guy Lebleu et bien d’autres), il se plongera dans l’histoire mouvementée des magazines (Pilote, Vaillant, Spirou) et il pourra saisir les multiples interactions (historiques, culturelles, professionnelles, économiques) entre la bande dessinée et la presse. Si la perspective retenue concerne essentiellement la bande dessinée franco-belge, elle n’est pas exclusive : deux chapitres évoquent la tradition des comics anglo-saxons qui, depuis la naissance de Superman, a elle aussi vu naître un imaginaire du journalisme particulièrement riche. » La troisième partie de l’ouvrage rend compte du  succès du reportage graphique et de magazines tels que La Revue dessinée. Impressions nouvelles, 2021, 384 pages, 28,00 euros.

RÉSIDENCE – L’association Altiplano accueille, avec le soutien de la DRAC, de la Région Sud et de la Ville de Marseille, un·e auteur·e illustrateur·ice durant deux mois, à placer entre octobre 2021 et mai 2022, pour une résidence de création d’un livre jeunesse. Le cadre de travail offert par Altiplano est celui d’un atelier. La résidence sera consacrée en partie à la création du livre, mais aussi à l’expérimentation dans les techniques de l’estampe (gravure ou sérigraphie) ainsi qu’à des échanges avec le public ou le milieu professionnel du livre sur des temps dédiés. L’auteur·e sera donc accompagné·e par l’équipe d’Altiplano sur ces trois axes. La candidature concernera un projet de livre jeunesse. Un espace de travail sera mis à disposition dans un atelier de 120m2 disposant d’une cuisine et situé à la Belle de Mai à Marseille. Une dizaine de jours seront consacrés à l’expérimentation en gravure ou en sérigraphie. Les temps de rencontre avec le public et/ou le milieu professionnel pourront prendre plusieurs formes (exposition, ateliers, rencontres, lectures..) et ne pourront dépasser 30 % du temps de présence de l’auteur·e. Une bourse de résidence de 3 500,00 euros sera versée au ou à la candidat·e retenu·e. Il n’est pas nécessaire d’avoir déjà publié pour candidater. Les candidatures sont à déposer auprès d’Altiplano au plus tard le 9 avril 2021 et les informations nécessaires sont rassemblées ici.

EXPOSITION – Au Wolf, 20 rue de la Violette à Bruxelles (Belgique), exposition d’originaux d’Aurelia Higuet, depuis le vendredi 5 mars et jusqu’au 15 juin 2021. « Depuis mon enfance, j’adore raconter des histoires en dessinant un peu partout : sur les trottoirs, sur les sets de table, dans des petits carnets. Je joue avec les traits et les masses pour toucher la sensibilité du lecteur. La couleur a un rôle primordial pour moi. C’est en associant des couleurs complémentaires que j’obtiens des planches lumineuses, aussi bien à l’acrylique qu’en collage. Certaines thématiques reviennent régulièrement dans mes albums : l’amitié, le sentiment de solitude, la différence et la migration. J’aime y ajouter une touche d’humour au travers des expressions et des postures de mes personnages et n’ai pas peur d’opposer des pages bouillonnantes et d’autres plus dépouillées. » Entrée libre. Atelier de cinq jours avec l’illustratrice, du lundi 12 au vendredi 16 avril. 140,00 euros. S’adresser ici.

PAYSAGES – Le séminaire du Greces (Université Rennes 2, Cellam) Collections, archives et littérature jeunesse, propose une réflexion portant sur La mise en livres du monde à destination des jeunes lecteurs : les paysages sous le regard des auteurs, illustrateurs et éditeurs. Europe/Amériques, XIXe-XXIe siècles. Une journée d’étude Portraits de Pays est programmée le vendredi 19 mars 2021. Lien Zoom à demander à cette adresse.

ALICE EN TUNISIE – Une comédie musicale titrée Alice, adaptation en arabe dialectal de Alice au Pays des merveilles de Lewis Carroll, sera présentée en avant-première, le samedi 13 mars 2021, 18 heures, au Théâtre de l’Opéra de la Cité de la Culture à Tunis. Livret et composition : Oussama Mhidi. Dialogues : Houssem Sahli. Mise en scène : Houssem Sahli et Oussama Mhidi. L’Orchestre symphonique tunisien (OST) sera dirigé par Mohamed Bouslama. Plus de 70 artistes participent à cette création. « Sur une trame burlesque et pleine d’humour, ce spectacle donnera à voir un décor magique, des costumes fantastiques, des tableaux de cirque vertigineux. Le public aura rendez-vous avec des performances aériennes, un univers de 3D animé et une musique variée qui explore différents styles, du symphonique à l’ethnique, du moderne à l’oriental, du jazz au populaire. » Un cycle de représentations suivra dans les semaines à venir. On peut réserver ici.

TENIR BON – Dans le numéro 151 de mars 2021 de dBD, un long article Des festivals mis sous bulle signé Philippe Peter qui explique comment se sont organisés les festivals de bande dessinée pour éviter une année blanche. L’imagination n’a pas manquée. Bruno Genini, directeur, à Blois, de la Maison de la BD et de bd BOOM, revient sur les rencontres scolaires : « Soixante-douze classes [ont rencontré un auteur], soit mille sept cents élèves, ce n’est pas mal pour un festival annulé. » Dans le même numéro, cinq pages à propos de Jean Graton et deux consacrées aux nouveautés pour la jeunesse.

TEXTILE – Le samedi 13 mars 2021, la librairie La Grande Ourse, 95 rue Maghin à Liège (Belgique)  propose, de 11 heures à 12 heures 30, en partenariat avec les Ateliers du Texte & de l’Image (ATI) et la galerie Les Drapiers, une rencontre liant Louise-Marie Cumont et Sandra Dufour, « deux artistes dont les œuvres font entrer en résonance les narrations textiles et les littératures graphiques. » Inscriptions obligatoires à cette adresse Vernissage de l’exposition Louise-Marie Cumont et Sandra Dufour : pages textiles,  aux Drapiers, 68 rue Hors-Château, de 14 heures à 18 heures.

PRIX – « Text’Enjeux remplace et développe Le Prix ado du théâtre contemporain. Destiné à sensibiliser les élèves à l’écriture théâtrale contemporaine, il est piloté par la Maison du Théâtre d’Amiens et la Délégation Académique à l’Action Culturelle de l’Académie d’Amiens en partenariat avec des structures des départements de la Somme, de l’Aisne et de l’Oise. » Le lauréat 2021 est Ronan Mancec pour Le Gardien de mon frère (Théâtrales jeunesse, 2020). « Dans cet hymne à la vie, Ronan Mancec dépeint avec justesse et délicatesse les états d’âme et les relations de l’adolescence, et la violence du refus de l’autre. »

CANCEL CULTUREDr. Seuss Enterprises, organisme qui gère les droits de Theodor Seuss Geisel (1904-1991), prix Pulitzer en 1984 « pour sa contribution à l’éducation et au bonheur des enfants d’Amérique », a demandé et obtenu le retrait du catalogue de Penguin Random House, éditeur historique de Dr. Seuss, de six albums – non traduits en français – d’un des auteurs phare de la maison, particulièrement apprécié des jeunes lecteurs étasuniens depuis plus de cinquante ans, au motif qu’ils contiennent des stéréotypes raciaux et des représentations caricaturales. Sur le site AcuaLitté, Stephen Carrière, traducteur, aux éditions Le Nouvel Attila, d’une dizaine d’ouvrages de Theodor Seuss Geisel, s’interroge sur cette décision. Interview à lire ici.    DANS UN FAUTEUIL – On n’entre pas à l’Académie française pour une seule raison. La première, c’est qu’on en a fait la demande. L’historien Pascal Ory, professeur émérite à l’université de Paris Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l’histoire culturelle, n’a pas omis, en rédigeant la sienne, d’y faire figurer ses travaux et activités relatifs à la bande dessinée. Signalons les ouvrages Le Petit Nazi illustré, vie et survie du Téméraire (1943-1944), en 1979, et Goscinny (1926-1977) : la liberté d’en rire, en 2007. Il avait dirigé, avec Laurent Martin, Jean Pierre Mercier et Sylvain Venayre, le lourd (et très cher) volume L’art de la bande dessinée publié en 2012 par Citadelles & Mazenod. Membre du collège de Pataphysique, critique de bande dessinée pour le magazine Lire pendant plusieurs dizaines d’années, Pascal Ory a été élu, au premier tour, au fauteuil de l’écrivain François Weyergans. « Je compte bien demander à un bédéaste une contribution à mon épée. »

DISPARITION – Claude Lacroix, dessinateur et scénariste de bande dessinée, est décédé le mardi 2 mars 2021. Il avait 77 ans. Après des études aux Arts décoratifs de Paris, il commence sa carrière, en 1964, dans le dessin humoristique, L’Os à moelle, puis Paris Match, Candide, Planète, Week-end, Pariscope, Elle, Hara-Kiri et divers autres périodiques. Dans les mêmes années, il propose des illustrations dans une veine fantastique aux éditions Opta (Le Club d’anticipation, Fiction, Galaxie, Mystère magazine) et à la revue généraliste Constellation. En 1968, Il se tourne vers la bande dessinée. Travaillant pour Le journal des Pieds nickelés, il collabore également à plusieurs journaux édités par Fleurus et à Lisette, hebdomadaire pour jeunes lectrices « de sept à quinze ans » où il publie la série « Farfelune » dont il est scénariste et illustrateur. Il rencontre François Bourgeon, François Dermaut et André Juillard, amis pour la vie. Claude Lacroix travaillera, au fil des années, sous son nom et sous pseudonyme, pour Formule 1 (« Yann le migrateur », avec Robert Génin au scénario), Gomme, Pilote (« L’Homme au chapeau mou »), Métal hurlant (« Fariboles sidérales »), au journal de Mickey (« L’avis des bêtes ») et à Okapi. À compter de 1974, faisant rapidement autorité auprès des amateurs, il crée, pour la presse spécialisée, un bel ensemble de jeux de stratégie. Il travaille aussi pour Le Point, Sciences & Vie, 50 millions de consommateurs et La vie française. À partir de 1986, pour Je bouquine, magazine littéraire pour adolescents publié par Bayard presse, il illustre des romans et met en bande dessinée des extraits d’œuvres célèbres (dont Le Fantôme de l’Opéra, Chroniques martiennes, Le Prince et le pauvre). Il fonde l’Atelier Bergame en 1988 avec Régis Loisel et Pierre-Yves Gabrion. De 1993 à 2014, il scénarise l’univers fantastique de la série « Le Cycle de Cyann » qu’illustre François Bourgeon. Albums disponibles chez Delcourt. Claude Lacroix a, un temps, travaillé à la télévision, notamment pour les séries d’animation « Papyrus » et « Cédric ». «  De Lisette à Delcourt, Claude a accompagné toute ma vie d’auteur. Cinquante ans d’engueulades, de rires, et de complicité. Irremplaçable. Où te caches-tu, dès lors ? Dans quel univers ? Quelle galaxie ? Quelle constellation ? Quelle planète ? Où donc nous attends-tu, à modeler des mondes où tu auras sur nous quelques longueurs d’avance ? Des mondes inattendus, nouveaux et différents. Des mondes imprévisibles dont tu seras le guide, farceur et amusé. Tu as, encore une fois, quelques longueurs d’avance. » (François Bourgeon)

POURQUOI PAS – Muriel Mayette-Holtz, directrice du Théâtre National de Nice, écrit à Roselyne Bachelot, Ministre de la culture. Extraits : « […] Nous souhaitons apprendre à nos enfants qu’il y a d’autres réalités qu’un écran fictionnel et le théâtre a un rôle majeur à jouer sur ce point. C’est justement parce que les acteurs sont vivants et qu’ils racontent de fausses histoires, que l’on peut y croire vraiment. Laissez-nous leur ouvrir nos salles, ils y seront espacés les uns des autres, protégés encore plus que dans leur classe ou dans la cour d’école. Laissez-nous leur montrer ces rêves éveillés, cette magie qui sort du rideau. […] Nous sommes prêts à jouer, et s’il le faut, pour une seule classe à la fois. Il ne s’agit pas de remplir nos salles, mais bien d’y laisser entrer nos enfants, car, nous savons toutes deux, que chaque élève qui découvrira pour la première fois un spectacle le gardera toute sa vie au fond du cœur. »

ON S’ADAPTE – La journée de formation Le bruit des pages, le bruit du monde du trente-sixième Salon du livre jeunesse de Beaugency et Saint-Laurent-Nouan aura lieu à distance, le  mercredi 17 mars 2021, via Zoom, avec fil de discussion pour les questions. La journée sera filmée en direct du théâtre du Puits-Manu de Beaugency car seul un public en jauge très limitée pourra accéder à la salle. Le CRILJ y sera. Le programme aménagé est ici et le formulaire pour l’inscription est .

JOURNÉE D’ÉTUDE – Dans le cadre des commémorations de l’Année Napoléon, une journée d’étude Napoléon, l’enseignement et les bibliothèques est organisée le mercredi 12 mars 2021 par la Bibliothèque nationale de France (BnF). Diffusion en ligne. Page dédiée ici.

JEUNE PUBLIC AUSSI – Trente ans après la disparition de Serge Gainsbourg, on égrène, ces temps-ci, dans le poste, moult propos plus ou moins vérifiés à propos de l’artiste et du personnage. Un fait est certain : l’idée ne lui ai jamais venu d’enregistrer un disque pour les enfants. Les chanteurs et musiciens François Guernier, Ben Ricour et Jean-Pierre Bottiau (dit Cheveu) viennent de créer, eux, le spectacle Gainsbourg for Kids. Mise en scène : Olivier Prou. Tournée partout en France, en version scolaire ou en version tout public, si les conditions sanitaires l’autorisent. Quelques informations ici.

EXPOSITION – Le Musée de poche, 41 rue de la Fontaine-au-roi à Paris, propose, depuis le mercredi 3 mars et jusqu’au samedi 10 avril 2021, l’exposition Papa Ballon consacrée aux  illustrations originales de l’album de Saehan Parc (Éditions 4048, 2021). « Imaginez un monde où tout serait inversé, les enfants prendraient soin de leur parents têtes en l’air car une mystérieuse épidémie les aurait transformés en vulgaire ballons de baudruche. […] Un conte fantaisiste sur le lien indéfectible qui unit un parent et son enfant. » Vernissage le samedi 6 mars à partir de 15 heures 30. Atelier avec Saehan Parc  le samedi 6 mars, de 14 heures  à 15 heures 30, pour les enfants, sans les parents, à partir de 5 ans. Site du musée ici.

ADAPTATION – Netflix prépare une nouvelle adaptation d’Alice au pays des merveilles destiné en priorité à un public jeune avec, dans le rôle-titre, la chanteuse et actrice Sabrina Carpenter. Le film sera une comédie musicale avec, au scénario, Ross Evans, spécialiste de la chose. Il donnera à voir une vision contemporaine du roman de Lewis Carroll puisque l’action se déroulera dans un festival de musique dénommé Wonderland, à l’instar de quelques autres manifestations toutes annulées ou reportées les unes après les autres.

ON S’ADAPTE – La 22e édition de la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, initialement prévue les samedi 27 et dimanche 28 mars 2021 est reportée au mois de juin, durant le week-end du 19-20 juin. Invité d’honneur : Antoine Guilloppé. « Les animaux seront de la fête, présents dans les albums jeunesse, au cœur des expositions, à travers les spectacles, ou encore fils rouges des ateliers, et, bien sûr, rois dans les rencontres et les dédicaces. Ils feront aussi l’objet d’interrogations et de discussions avec les libraires et les bibliothécaires : leur nouvelle place, leur représentation, leur considération. Une cinquantaine d’interventions en milieu scolaire permettra aux enfants de s’immerger dans les univers des 32 auteurs-autrices, illustrateurs-illustratrices de cette édition à nulle autre pareille. En attendant, participez aux quiz, gagnez des livres, consultez les messages et les vidéos sur les réseaux sociaux. Gardons le contact. » Facebook de la manifestation ici.   

OFFRE D’EMPLOI – L’association Val de Lire qui a « pour objectif de proposer des activités de découverte de la littérature jeunesse par la lecture à haute voix auprès de publics variés, d’enfants et d’adolescents accompagnés d’adultes, de lutter contre l’illettrisme, de favoriser l’entrée dans la culture des publics (enfants et adultes) éloignés des lieux culturels », notamment organisatrice du Salon du livre jeunesse de Beaugency (Loiret), recherche sa prochaine chargée de mission. Prise de  fonction : courant avril 2021. La fiche de poste est à demander à cette adresse.

EXPOSITION – Jacques Desse et Alban Caussé proposent une exposition virtuelle Françoise Seignobosc, une merveilleuse illustratrice jeunesse des années 1920-1960. C’est . On peut aussi feuilleter le catalogue papier ici. « Françoise est l’une des grandes illustratrices jeunesse des années 30 les plus méconnues dans son pays natal. Après avoir débuté chez Tolmer, l’éditeur d’André Hellé, elle a fait une carrière étonnante aux USA. » Livres et documents en vente Chez les Libraires associés, 3 rue Pierre l’Ermite à Paris.

COMME A LA RADIO – Six fictions inédites commandées par France Culture à Fabrice Melquiot, Tanguy Viel, Caryl Férey, Joël Jouanneau, Marie Nimier et Christophe Pellet. Des mots, du bruitage, de la musique. « Des histoires pour le soir, à réécouter dans la journée. On y croisera des poissons, des kangourous, des loups, mais aussi des héros de films ou encore des enfants rêveurs, joueurs, inventifs, des histoires policières, des comédies musicales, des contes, des histoires drôles. Un royaume pour l’imagination. » C’est ici.

PRIX – Le prix Landerneau album jeunesse 2021 a été décerné à Seng Soun Ratanavanh pour Gaspard dans la nuit (La Martinière jeunesse, 2020). « Lire Gaspard, c’est comme quand on ouvre une boîte à bonbons. C’est plein de détails et de surprises, très colorés ! […] L’histoire : tu te sens seul, limite timide ? Tu t’endors, tu rêves de rencontres et tu t’aperçois que tu grandis et prends de l’assurance avec d’autres personnes dont tu croises le chemin. » (Antoine Dole)

C’EST AU QUÉBEC – En mai 2014, Louisanne Lethiecq, Alexandra Hontoy et Julie Robert créent dans le même élan un blogue (orthographe québécoise) et un groupe Facebook à l’intitulé explicite : J’enseigne avec la littérature jeunesse. L’objectif des fondatrices est de promouvoir la littérature jeunesse et « d’amener tous les enseignants à travers le Québec à partager leurs pratiques, leurs découvertes et leurs coups de cœur. » Huit années plus tard, 23 000 membres, une moyenne de près de 82 000 visites par mois sur le blogue, des partages en ligne, des formations dans les écoles. C’est ici.

POÉSIE – La 34e édition de La Semaine de la poésie de Clermont-Ferrand, se déroulera du samedi 13 au samedi 20 mars 2021. « Rendez-vous annuel incontournable pour les amoureux des mots et de la poésie, La Semaine de la poésie, c’est aussi l’occasion idéale de découvrir la poésie contemporaine et ses auteurs grâce aux nombreuses rencontres programmées tant à Clermont-Ferrand que dans l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant La Semaine de la poésie, les poètes sont invités dans des classes, de la maternelle à l’université, où les élèves se sont préparés tout au long de l’année à cette rencontre. Transmission, échange d’idées, émotions… Ce sont des moments de partage forts tant pour les auteurs que pour les jeunes. En fin de journée, les poètes vont ensuite à la rencontre du grand public. Lectures, spectacles, projections, entretien, expositions… la variété des évènements sait susciter la curiosité et rend les échanges toujours plus enrichissants. » Le détail du programme est ici, même si « à ce jour, nous ne sommes pas en mesure de prévoir la situation sanitaire [qui sera] en vigueur. »

FORMATION – Les formations, notamment sur la poésie et sur la lecture à haute-voix, programmées en mars prochain par l’association ARPLE (Association de recherche et de pratique sur le livre pour enfants) auront lieu en visio. Il est temps de s’y inscrire et le bulletin pour le faire est ici.

PORTRAITS – La Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse nous écrit : « Depuis 2013, la Charte développe une série de portraits filmés, « Dans les petits papiers de… », consacrée aux auteur-rices et illustrateur-rices de littérature jeunesse. Ils et elles y explorent leur univers créatif, abordent leurs techniques d’écriture ou d’illustration et parlent des sujets qui les motivent. Le parti pris de la série est de dévoiler l’intimité de l’auteur-rice : les vidéos montrent l’envers du décor, le processus de création, les ateliers, les rencontres scolaires. Aujourd’hui ce ne sont pas moins de 36 chartistes qui sont passés sous l’œil de la caméra, donnant à voir des portraits aussi personnels qu’intemporels. » Les portraits sont ici.

APPEL A CHERCHEURS – La Bibliothèque nationale de France (BnF) publie chaque année un appel à chercheurs afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs à des fins d’étude et de valorisation de ses collections, en priorité celles inédites, méconnues ou insuffisamment décrites. L’an dernier, ce dispositif a permis d’accueillir 31 chercheurs associés dans 12 départements de collections. Parmi les chercheurs susceptibles d’être accueillis, les étudiants des cycles supérieurs d’enseignement de la musique et les musiciens en activité ayant suivi l’un de ces cycles peuvent bénéficier du statut particulier de musicien-chercheur associé. Le statut de chercheur associé offre un accueil et un accompagnement dans un département de la BnF, avec un accès facilité aux collections. Les avantages, conditions d’éligibilité et engagements des chercheurs associés sont décrits dans le règlement de l’appel à chercheurs de la BnF dont la consultation est impérative avant toute candidature au présent appel. L’appel est ici  et le règlement est . La date limite de réception des dossiers est le lundi 26 avril 2021. Informations complémentaires à cette adresse.

ÇA BOUGE – Lors du confinement de novembre 2020, les librairies n’avaient été autorisées qu’à vendre sur leur seuil des ouvrages préalablement réservés ou commandés par leurs clients. Considérées comme commerces non-essentiels, elles ne pouvaient recevoir de public dans leurs murs. Selon un décret publié au Journal officiel, le vendredi 26 février 2021, elles viennent de rejoindre la liste des commerces dits essentiels et pourront désormais rester ouvertes en cas de confinement le week-end, les samedis et dimanche, entre 6 heures et 18 heures. « Les librairies sont des commerces essentiels. Cela n’a jamais fait aucun doute. » (Roselyne Bachelot, ministre de la Culture).

COLLOQUE – Le colloque international Le Petit chaperon rouge dans ses expansions hypertextuelles organisé par Bochra Charnay et Thierry Charnay (Alithila, université de Lille), dans le cadre du cycle « Un jour, un conte », se déroulera en visioconférence les lundi 1er et mardi  2 mars 2021. Autant dire, aujourd’hui et demain. Le lien est ici.

PRIX – Les lauréats au titre de 2020 des Prix Gayant Lecture que décerne l’association douaisienne Brouillons de culture sont connus : Catégorie 1 – à partir de 4 ans : Jack de Gabriel Gay (école des loisirs, 2019) ; Catégorie 2 – à partir de 6/7 ans : Le premier petit chien du monde de Michel Gay (école des loisirs, 2019) ; Catégorie 3 – à partir de 9 ans : Comment je suis devenue un robot de Nadia Coste (Syros, 2019) ; Catégorie 4 – à partir de 12 ans : Le gang des vieux schnocks de Florence Thinard (Gallimard, 2019) ; Catégorie 5 – à partir de 14 ans : Snap killer de Sylvie Allouche (Syros, 2019).

RATTRAPAGE – Nous avions omis de signaler. Le 1, publication hebdomadaire, a consacré, en novembre 2020, un numéro double à la littérature pour la jeunesse, avec une première feuille confiée à Sophie Van Der Linden et à  Raphaële Botte, une seconde dédiée à Alice au Pays des merveilles avec un poster signée Cyril Pedrosa et des propos de Lola Lafon, Julien Bisson, Laurent Bury et Jochen Gerner. À signaler, dans la première feuille, un entretien avec Grégoire Solotareff sur l’album pour enfants aujourd’hui, une liste de treize personnages repères par Simon Bailly, une visite dans l’atelier de Gérard Lo Monaco, graphiste passionné par les livres animés. En kiosque et en librairie, 4,90 euros.

PLUS TRÈS SCOOP – Michaël Youn confirme qu’il réfléchit vraiment beaucoup à une adaptation du Rahan de François Lecureux et André Chéret. L’athlétique Arnaud Ducret pourrait interpréter le rôle. En tout cas, ça ne sera pas Michaël Youn.

ON S’ADAPTE – L’annulation de l’édition 2020 de la Semaine du Livre Jeunesse de Luçon, pour raisons sanitaires, a amené les organisateurs à inventer une nouvelle formule. En 2021, l’évènement sera partagé en deux temps : un parcours introductif  dès janvier, sur toute la Communauté de communes, riche de propositions « éclatées » (rencontres, ateliers, animations, spectacle vivant, résidence), puis un rendez-vous grand public en cœur de ville, du samedi 22 au lundi 24 mai, tous les auteurs invités sur le premier temps revenant pour le second (librairie de 6000 livres, dédicaces, spectacles, déambulations). Les détails sont ici.

LA VIE EST DURE – Fan des comics Marvel depuis l’enfance, un habitant de Saint-Clair-de-Halouze (Orne) vend cent-sept tomes de sa collection « Strange » – il garde deux numéros – car il souhaite rénover sa maison. « J’ai hésité, mais j’ai besoin de cet argent. » Actuellement serveur dans un  bowling de Flers, l’homme est au chômage partiel depuis un an, pour cause de Covid 19. La collection complète : 1 070,00 soit 10,00 € le comics. A première vue, les amateurs ne sont pas nombreux. Nous pouvons communiquer un numéro de téléphone.

POÉSIE – À l’occasion de sa vingt-troisième édition, du samedi 13 au lundi 29 mars 2020, le Printemps des Poètes propose aux collégiens et lycéens, un projet d’éducation artistique et culturelle nommé Opération Coudrier. Deux volets : un concours de retraduction du Lai du chèvrefeuille de Marie de France et une invitation à participer à une exposition éphémère dans la ville. Tout est expliqué ici.

COUP DE POUCE – Stephen King, auteur américain de romans d’horreur à succès, a donné 6 500,00 dollars aux élèves de l’école élémentaire Farwell, à Lewiston, dans le Maine, pour qu’ils puissent publier les deux romans de près de 300 pages qu’ils ont écrits, en quatre ans, dans le cadre d’un atelier d’écriture. Hailey LaBrecque, élève de CM2, commente : « C’est vraiment sympa de se dire que maintenant, tout le monde va pouvoir lire ce que l’on a écrit. »

LIVRES EN CABANE – Les élèves de l’école élémentaire Eblé à Paris disposent, depuis quelques mois, d’un kiosque à livres dans la cour de leur l’école. Le projet, lauréat du Budget participatif 2020 (un quart des investissements annuels de la ville), a pu se concrétiser grâce au dispositif de menuiserie solidaire de l’association Extramuros. Trois groupes de dix enfants ont participé, pendant quatre après-midi, à des ateliers de construction de la cabane et de ses jardinières. Désormais, sur les étagères du kiosque, sur chaque livre en attente d’un lecteur, cette préconisation : « Ne m’achetez pas, ne me vendez pas, rapportez-moi ou échangez-moi contre un autre livre. »

DÉVELOPPEMENT DURABLE – Né d’une collaboration entre les Nations Unies (ONU) et l’Union internationale des éditeurs (UIE), en lien avec l’IBBY (Union internationale pour les livres de jeunesse), l’IFLA (Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques), l’EIBF (Fédération européenne et internationale des libraires) et la Foire du livre de Bologne, le Club de lecture des objectifs de développement durable a établi, dans les six langues officielles de l’ONU, une liste de livres pour enfants se rapportant à chacun des dix-sept objectifs recommandés par l’organisation en 2015  sur les questions d’énergie, de pauvreté, d’inégalité ou d’éducation. Informations complémentaires ici.

DISPARITION – Hélène Martin, auteure-compositrice-interprète, est décédée le dimanche 21 février 2020. Elle avait 92 ans. Débuts dans les cabarets de la rive gauche parisienne, notamment à La Colombe où l’accueille Michel Valette. Premier enregistrement en 1956, au Chant du monde. Mise en musique, dès 1961, d’extraits du Condamné à mort, long poème de Jean Genet. L’écrivain encourage la chanteuse. Spectacle musical Terres mutilées, en 1966, adapté de René Char et accueilli par Jean Vilar au Festival d’Avignon, avec Roger Blin, Michel Bouquet, Bachir Touré et Francesca Solleville. Jusqu’en 2009, une vingtaine d’albums originaux, des rééditions, des anthologies. Hélène Martin aura consacré sa vie entière – jusqu’à Virage à 80, en 2009, au Théâtre des Bouffes du Nord, au côté de son complice de longue date, le flûtiste, contrebassiste et compositeur Jean Cohen-Solal – à la transmission de la poésie, donnant à entendre sur scène, sur disque, à la radio, à la télévision, la parole de Jean Giono, Louis Aragon, Pablo Neruda, Lucienne Desnoues, Paul Éluard, Luc Bérimont, Eugène Guillevic, Louise Labé, Raymond Queneau, Pierre Seghers, Jules Supervielle, Philippe Soupault et beaucoup d’autres. Elle chantera Léo Ferré et Gilles Vigneault et elle mettra en musique, pour Liberté femme (1972), La ballade de Bessie Smith d’André Benedetto. « Chanter, c’est comme offrir un baume qui soignerait toutes les blessures. Il n’y a rien de plus mystérieux. Et lorsque l’on chante c’est toujours la première et la dernière fois. »  En 2010, Jeanne Moreau et Étienne Daho enregistrent Le condamné à mort. Le chanteur y interprète Sur mon cou, respectueux de la mélodie originelle d’Hélène Martin, guitare électrique obsédante en accompagnement. Frissons assurés. Dans le prolongement du bon accueil du CD de chez Warner Music, un récital magique, sous un léger vent, pour 2000 spectateurs, dans la Cour d’honneur du Palais des papes, à Avignon, le lundi 18 juillet 2011. Hélène Martin avait publié, en 2010, chez EPM, un coffret en noir et rouge, Voyage en Hélénie, qui témoignait, en treize CD et un DVD, de cinquante ans d’engagement poétique. Productrice du label indépendant Les Disques du Cavalier qu’elle fonde à Viens (Vaucluse) en 1970, elle avait très tôt pensé aux enfants. Les trois 45 tours Suite pour un jeune poète (1971) propose aux jeunes oreilles de faire connaissance avec René de Obaldia, Jules Supervielle et Philippe Soupault. Pochette colorée à multiples rabats avec reproduction des textes. Sur le 45 tours Chansons du petit cheval (1972), Hélène Martin reprend deux courts poèmes de Jules Supervielle. On peine à croire aujourd’hui qu’à Sousse (Tunisie), des élèves de cours préparatoire demandaient à (ré)entendre ces chansons-là. Le « texte ami » qui en témoigne est ici, sur ce site. Sur le même disque : Henri Gougaud, Mireille Rivat, Jean-François Gaël. Le volume 2 de Poésies pour les enfants (EPM, 2006) reprend nombre de ces enregistrements précieux. « Le rôle d’Hélène Martin, pour accorder non seulement à la chanson mais à la poésie une audience qu’elles n’auraient pu espérer, a été et demeure considérable. Sans elle et quelques-uns, encore trop rares, de ses camarades, jamais la poésie n’aurait été aussi présente. Ceux qui entendent Hélène Martin et savent l’écouter ne sont plus les mêmes après l’avoir rencontrée. » (Philippe Soupault).

THÉÂTRE – En montant La tente, d’après l’album de Claude Ponti, en 2009, pour le Festival Off d’Avignon, la Compagnie du sarment espérait bien tourner son spectacle pendant trois années. Tout faux à partir de mars 2020, la reprise étant plus ou moins espérée pour bientôt. En attendant, la captation est ici. Pour Un grand jour de rien d’après Beatrice Alemagna, c’est tout faux aussi et il n’y a pas de captation.

C’EST EN SUISSE – L’association lirenjeu a une vocation : partager des récits lus, racontés, chantés avec un large public, de tous horizons, de tous genres, de diverses cultures, primo-arrivant, en situation de handicap, en tous lieux et en toutes occasions (crèches, bibliothèques, écoles, centres d’hébergement, prisons, EMS, milieu hospitalier, festivals). « Actuellement, ces animations ne sont pas conformes aux normes-dont-on-taira-le-nom. Nous nous réjouissons que ces normes ne soient bientôt qu’un lointain souvenir ! » Pour tout savoir sur les propositions de l’association lirenjeu, c’est ici.

SOLIDARITÉ – L’association Bibliothèques Sans Frontières et l’École alsacienne ont offert le mois dernier des sacs à dos remplis de livres à deux cents enfants accueillis dans des centres d’hébergement d’urgence et des hôtels sociaux d’Île-de-France. Dans chacun de ces sacs : des livres choisis spécialement pour eux par des enfants de l’École alsacienne et des livres neufs achetés sur-mesure par nos équipes. Voir à  cet endroit le reportage vidéo de l’opération avec Corentin Dufour, directeur du centre d’hébergement d’urgence pour migrants Emmaüs Solidarité d’Ivry-sur-Seine, Gauthier Lechevalier, directeur de l’École alsacienne, Manon Tanguy, coordinatrice du projet, et Augustin Trapenard, parrain de l’association.

DISPARITION – Philippe Chatel, auteur-compositeur-interprète, est décédé le 19 février 2021. Il avait 72 ans. Garçon de courses d’Henri Salvador, rédacteur de messages publicitaires, il se tourne vers la chanson grâce à Georges Brassens, son ami, dont il assure la première partie, à l’Olympia, dès 1972. Il est ce qu’on appelle alors un « chanteur à tubes », tignasse frisée et yeux rêveurs, auteur de chansons faciles à retenir, sentimentales le plus souvent et nostalgiques déjà : J’t’aime bien Lili, Ma lycéenne, Mister Hyde, J’suis resté seul dans mon lundi. Trois albums en trois ans (1976-1978), la route semble tracée. Mais il ne faut jurer de rien. En 1979, Philippe Chatel écrit, pour sa fille qui vient d’avoir trois ans, un conte initiatique, Émilie Jolie, déroulant en quinze chansons une histoire qui rassemble lapins bleus, autruche, hérisson, grand oiseau, coq et âne, sorcière, prince charmant et quelques autres encore dont un petit caillou, une horloge et un raton-laveur. La pochette du double album 33 tours que publie RCA est illustré par Henri Galeron. « Cela s’est fait au hasard d’une rencontre avec Philippe Chatel, par l’intermédiaire d’amis. C’est le résultat d’une commande, un travail bien payé – ce dont j’avais besoin à l’époque – assorti d’une belle diffusion. Au début, ce devait être un livre-disque, mais on a dû se limiter. » Sur le disque, c’est Henri Salvador qui raconte, faisant mine de tourner les pages d’un livre d’images, et une quinzaine d’artistes (Georges Brassens, Robert Charlebois, Henri Salvador, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Julien Clerc, Alain Souchon, Isabelle Mayereau, Bernard Paganotti, Raymonde Vattier, Laurent Voulzy, Louis Chedid, Yves Simon, Eddy Mitchell) ont répondu à l’appel. Philippe Chatel s’est attribué le rôle du prince charmant et c’est Séverine Vincent, six ans, qui interprète Émilie. Pour les programmes de Noël 1980 de la télévision, Jean-Christophe Averty s’empare du conte à sa manière et il en réalise une version très inventive qui réunit la plupart des interprètes de l’album. La captation est ici, en bonus. Émilie Jolie est porté au plateau une première fois, en 1984, au Cirque d’Hiver, dans une mise en scène de Robert Fortune, avec Pascal Greggory dans le rôle du conteur et Ginette Garcin dans celui de l’horloge. En 2002, Philippe Chatel et Jean-Marc Ghanassia conçoivent une version renouvelée du conte, élargie, modernisée et plus fortement théâtralisée. Elle sera jouée, à Paris, au Théâtre Mogador et au Grand Rex, puis en tournée Zénith et, jusqu’en janvier 2005, en d’autres lieux de France, de Suisse et de Belgique. Cette adaptation a rassemblé plus de 600 000 spectateurs et le DVD du spectacle s’est vendu à 29 000 exemplaires. Une quatrième tournée aura lieu en 2017 et 2018, avec Laurent Serrano à la mise en scène, Émilie étant incarnée, en alternance, par trois jeunes actrices. « Depuis sa création, il ne se passe pas de semaine sans que je signe des autorisations à la Société des auteurs et compositeurs dramatique (SACD) pour que d’autres montent Emilie. Plus de 2 500 spectacles amateurs et semi-amateurs (écoles, cours de danse, conservatoires de musique, etc.) ont ainsi vu le jour. » L’enregistrement d’origine sera réédité plusieurs fois dont, en 2018, chez Gautier-Languereau, sous la forme d’un livre-CD grand format avec une maquette entièrement revue et des illustrations signées Éric Puydabert. En 1997, un nouvel enregistrement, que produit Polydor France, rassemble Alain Bashung, Jacques Dutronc, Johnny Hallyday, Natacha Bouleng, Maurane, Zazie, Florent Pagny, Étienne Daho, Lara Fabian, Axelle Red, Alain Chamfort, Danielle Darrieux (qui fait l’horloge), Michel Fugain, Khaled, Art Mengo, Arnold Turboust et Philippe Chatel. On ne change pas une formule gagnante et la vente des deux versions discographiques atteindra deux millions d’exemplaires. En 2011, Philippe Chatel réalise avec Francis Nielsen un long métrage d’animation qui reprend l’ensemble des chansons. Entre 1981 et 1994, l’artiste sortira quatre albums, sans grand écho. Accueil tiède également, en 1983, pour un deuxième conte musical, Les aventures de Tom-Tom Tommy, enregistré chez CBS, avec André Dussollier dans le rôle du narrateur. Philippe Chatel avait publié, en 1975, une biographie de Georges Brassens, au Cherche Midi, puis, en 1988, chez Michel Lafon, un roman autobiographique, Il reviendra, et – pouvait-il en être autrement ? – Le roman d’Émilie Jolie, aquarellé par Nadine Forster (Albin Michel, 2004). Il fut victime, en 2006, d’un grave accident de quad. Chaise roulante pendant de longs mois et paralysie partielle de la mâchoire. Dans l’album Renaissance (EPM, 2016), le chanteur nous parle avec émotion, d’une voix que, parfois, les fans de la première heure hésitent à reconnaitre, d’amour et d’amitié, de regrets et d’espoir. L’auteur-compositeur-interprète s’est récemment porté candidat à l’Académie française, au fauteuil de Jean d’Ormesson. Une seule voix sur son nom, le jeudi 28 janvier 2021, et c’est la romancière et essayiste Chantal Thomas qui est élue. En 1980, le prénom Émilie a été donné, en France, à 11 885 petites filles contre 5 074 en 1979. 218 en 2019.

FILIATION – Jean Trubert (1909-1983), pionnier mal connu de la bande dessinée franco-belge, publia notamment dans « Mon Camarade », « Pierrot », « Bravo », « Coq Hardi », « Lisette », « Francs Jeux », « Tintin », « Vaillant », « Pilote ». Pour « Baby Journal », il dessinera Le Chevalier Printemps sur un scénario de Roger Lecureux. Il reprit le personnage de Bécassine et adapta Le Roman de Renart. Il fut président du Syndicat des illustrateurs de la presse enfantine. Il avait une fille. Elle vient d’écrire la biographie de son père, bourrée d’informations. « Chantal Trubert a grandi dans l’ombre de ce dessinateur prodigieux. La question principale posée dans [la] biographie est : comment une fille qui tient de son père peut-elle devenir un jour une femme ? Au fil des 168 pages de cet ouvrage richement illustré, la principale concernée tentera de répondre à cette question. » À cette question et à quelques autres. Le titre : La fille de mon père. Pour souscrire, c’est ici, sur ulule, jusqu’au dimanche 28 février 2021.

PARUTION – Vient de paraitre Livres d’école et littérature de jeunesse en France au XVIIIe siècle par Emmanuelle Chapron, professeure des universités. « Que peuvent lire, que doivent lire les enfants ? À cette question, les hommes et les femmes de la France du dix-huitième siècle ont répondu en construisant d’innombrables bibliothèques, idéales ou réelles. Cet ouvrage étudie le rôle joué dans cette dynamique par les institutions scolaires, les libraires, les Églises et l’État, en réponse à une intense demande sociale d’éducation par le livre. La première synthèse sur le marché du livre pour enfants dans la France du dix-huitième siècle. Un regard original sur l’invention de la littérature de jeunesse dans la France du dix-huitième siècle. » Oxford University Studies in the Enlightenment, 2021, 368 pages, 65,00 livres.

THÉÂTRE – Le jeudi 25 février 2021, à 19 heures, organisée par les Écrivains Associés du Théâtre (EAT) une rencontre prometteuse, via la plate-forme Zoom, entre Sylvain Levey, auteur (notamment pour la jeunesse) et Marie Bernanoce, grande connaisseuse du théâtre jeune public en général et de Sylvain Levey en particulier. Modération : Gilles Costaz. Cliquer ici pour réserver votre place.

COPINAGE – Les Amis du Musée de la bande dessinée (AMBD) est « une association regroupant l’ensemble des personnes désirant participer aux activités du Musée de la bande dessinée [d’Angoulême] et contribuer à l’enrichissement de ses collections. Tout le monde peut y adhérer, sans restriction d’âge, de domicile ou de nationalité. »  Forte d’un noyau dur d’environ 160 membres répartis sur l’ensemble du territoire français et en Belgique, l’association remercie ses membres en leur adressant une carte d’adhésion annuelle exclusive réalisée par un auteur, des sérigraphies numérotées signées et en organisant de nombreuses rencontres avec des auteurs. Pour en savoir plus et pour adhérer, c’est ici.

REVUE – La Petite Bibliothèque Ronde publie chaque année un numéro de La rOnde,  publication dédiée aux professionnels de la lecture, de l’enfance et de l’éducation. Après un premier numéro dédié à la pratique du Kamishibaï, le numéro 2, Bibliothèques, écoles, centres culturels : quand le numérique se fait médiation, retour d’expérience pour le jeune public, est consacrée aux usages du numérique auprès des jeunes. 144 pages. Chaque numéro : 20,00 euros, port inclus. À commander à cette adresse. Site de la Petite Bibliothèque Ronde ici.

ON VOUS LE DIT – En octobre 2020, un exemplaire de la première édition d’Harry Potter and the philosopher’s stone (Harry Potter à l’école des sorciers), évalué à 30 000 livres, s’était vendu 60 000 livres, lors d’une très anglaise vente aux enchères. A cette occasion, la toute aussi anglaise maison Hansons Auctioneers and Valuers avait fait savoir qu’elle avait vendu, pendant le confinement, deux exemplaires de ce même tirage, celui avec une faute d’orthographe dans le nom de l’auteur, pour respectivement 50 000 et 68 000 livres. Jim Spencer, expert, tient le registre à jour : il a été vendu cinq exemplaires de l’édition première d’Harry Potter and the Philosopher’s Stone dans les dix-huit derniers mois. Un nouvel exemplaire de la première édition de l’ouvrage, le sixième, évalué à 30 000 euros, sera mis en vente, en mars, chez Hansons Auctioneers and Valuers.

PARUTION – Paru récemment Winnie et la Grande Guerre de Lindsay Mattick et Josh Greenhut, illustré par Sophie Blackall. « Vous connaissez Winnie l’Ourson ? Sûrement. Mais vous saviez qu’il avait vraiment existé ? Et qu’il avait une histoire extraordinaire ? Il y a un siècle, dans les forêts du Canada, une petite oursonne est séparée de sa mère et capturée par un trappeur. Un jeune lieutenant vétérinaire, Harry Colebourn, se prend d’affection pour elle et décide de l’adopter. Il l’appellera Winnie et en fera la mascotte de son régiment. À l’approche de la Grande Guerre en Europe, Winnie accompagne les soldats canadiens qui traversent l’océan. À Londres, où elle sera confiée au zoo. À l’endroit même où un petit garçon de cinq ans, A. A. Milne, fera sa connaissance et racontera ses aventures connues des enfants du monde entier. » école des loisirs, 2020, 315 pages, 13,00 euros.

PARUTION – Paru récemment Quand les civilisateurs croquaient les indigènes : dessins et caricatures au temps des colonies d’Alain Ruscio, historien spécialiste de l’étude des comportements et des mentalités au temps des colonies. Préface de Marcel Dorigny. « Il fut un temps où la France exerçait son autorité sur des millions de femmes et d’hommes, désignés pour l’occasion indigènes et catalogués noirs, jaunes, bruns, basanés. Sûr de la supériorité de ses valeurs, l’homme blanc imposa sa domination à ceux qu’il considérait physiologiquement et intellectuellement inférieurs, êtres imparfaits qu’il lui revenait donc d’humaniser (la fameuse mission civilisatrice) Pour emporter l’indispensable adhésion des Français moyens en imposant les certitudes raciales – en fait, racistes – le dessin et la caricature envahirent tous les supports imaginables : la presse, mais aussi les affiches, les vignettes publicitaires, les images de catéchisme ou distribuées aux enfants des écoles, les cartes postales, etc. Il s’agissait de dénoncer et/ou de ridiculiser les travers de nos sujets, en proie à l’imbécillité et à la violence. Quelques protestations évidemment s’élevèrent, venues des rangs de l’extrême gauche ou plus simplement de courants humanistes, mais elles restèrent strictement minoritaires. Tiraillé en permanence entre le sourire crispé et un sentiment de révolte face à cette imagerie coloniale précisément commentée, chacun pourra nourrir sa réflexion sur les racines d’un certain regard contemporain sur les autres. » Cité ici parce qu’un nombre non négligeable de ses images s’adressaient indirectement ou directement aux enfants. Le Cercle d’art, 2020, 263 pages, 39,00 euros.

PAYSAGES – Le  séminaire du Greces (Université Rennes 2, Cellam) Collections, archives et littérature jeunesse, propose cette année une réflexion portant sur La mise en livres du monde à destination des jeunes lecteurs : les paysages sous le regard des auteurs, illustrateurs et éditeurs. Europe/Amériques, XIXe-XXIe siècles. Le vendredi 26 février 2021, à 14 heures 30, il accueillera Amélie Calderone, chargée de recherche au CNRS, pour une intervention intitulée Divertir, enseigner, convertir ? Paradoxes de la pédagogie scientifique dans une fiction pour la jeunesse. « Si la connaissance du monde par le voyage se démocratise au cours du XIXe siècle, et devient un sujet prisé des auteurs et même un genre à part entière, l’exigence scientifique du propos se renforce dans la seconde moitié du siècle, notamment dans les publications destinées à la jeunesse qui paraissent dans la presse ou sous forme de volumes édités. La géographie et la sociologie émergent comme nouvelles disciplines. Sous l’impulsion de géographes voyageurs comme Elisée Reclus, la notion de ‘paysage’ prend un nouveau sens, et ne renvoie plus seulement à une approche esthétique de la nature et de l’espace vécu mais aussi à la relation entretenue entre nature et culture et, par la suite à la ‘physionomie caractéristique d’une région’. Apprendre à observer, à connaître, est au cœur de la démarche des vulgarisateurs et des éditeurs de livres pour la jeunesse, qui façonnent des collections entre documentaire et littérature romanesque, explorant aussi des genres nouveaux, où une approche plus sensible du monde s’ébauche. » Le lien Zoom est à demander à cette adresse.

GROSSE COLÈRE – Solidaire d’un monde de la culture (écrivains, cinéastes, metteurs en scène, comédiens, peintres, dessinateurs, sculpteurs, danseurs, musiciens, chanteurs, décorateurs, techniciens et autres) sinistré et, selon lui, méprisé, Yves Frémion, écrivain et critique, ne fait pas dans le détail et, au cœur d’un texte au vitriol, pose la question suivante : « Vous êtes-vous interrogés sur ce qu’il se passe dans le cerveau d’un jeune enfant quand il apprend que ses parents ne sont pas « essentiels » à la société dans laquelle il va vivre ? » Le texte est ici.

ANNIVERSAIRE – Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry (première édition française : 1946, chez Gallimard), lesté de ses 400 traductions et de ces 200 millions d’exemplaires vendus dans le monde, a 75 ans cette année et la célébration sera internationale. Pour nous limiter ici à la France : le Musée des Arts décoratifs de Paris proposera, en novembre 2021, une exposition qui présentera le manuscrit original, la poste publiera un (nouveau) timbre et la Monnaie de Paris met en vente, dès ce mois de février, une collection de pièces Or et Argent, colorisées ou non. Les pièces les moins chères : 75,00 euros pour une valeur faciale de 10,00 euros. La plus chère, déjà épuisée : 13 470,00 euros pour une valeur faciale de 500,00 euros. Il y aura aussi, ici et là, d’autres initiatives, modestes ou pas, et de la pacotille. Site dédié au personnage, à l’œuvre et au phénomène ici.DOMMAGE COLLATÉRAL – Le mardi 2 février 2021, lors d’une assemblée générale extraordinaire, l’association Anim’a livres de Esvres-sur-Indre, active depuis trente-trois ans sur la commune, a voté sa dissolution. Animations et spectacles s’étaient brusquement arrêtés en mars 2020 et, pour raisons sanitaires persistantes, n’avaient pas repris à ce jour. Gros coup de mou. Les bénévoles qui le souhaiteront pourront, certes, maintenir certaines de leurs activités en s’adressant directement à la médiathèque, mais la détermination collective a manqué pour maintenir la structure.

REVUE – L’éditorial du numéro 289 de janvier-février de Inter CDI, revue des centres de documentation et d’information, signale le refus de l’institution d’octroyer aux professeurs documentalistes la prime informatique versée à leurs collègues, au prétexte qu’ils ne seraient pas, eux, « devant les élèves ». Plus loin dans le numéro, une interview de Rebecca Dautremer par Jean-Marc David et un article Représentations des minorités dans les littératures de l’imaginaire contemporaine signé Violaine Beyron-Whittaker. Site de la revue ici.

ÉPIDÉMIE (261) – A Beaugency aussi, les temps sont durs. Les organisateurs de la journée de formation du Salon du livre jeunesse programmée le mercredi 17 mars 2021 ont l’autorisation municipale d’utiliser, comme chaque année, le théâtre du Puits Manu, mais la jauge, au jour d’aujourd’hui, est réduite à 30 personnes. Rien ne permet d’annoncer qu’elle augmentera d’ici mars, mais on peut croiser les doigts. Il y aura donc bien une vraie rencontre entre conférenciers et public même s’il s’agira d’un public fortement réduit. Une captation-diffusion en direct sera, par ailleurs, organisée. « Il faudra s’y inscrire et nous espérons pouvoir toucher ainsi autant de personnes que les autres années. » (Anouk Gouzerh, pour Val de lire).

PASSER AU VERT – Depuis le mercredi 10 février 2021, anticipant la loi « Economie circulaire » prévue en 2022, McDonald’s s’engage à ne plus fournir de jouets en plastique dans ses menus Happy Meal. À la place : des coloriages, des cartes à collectionner, des figurines en carton, des livres. Nawfal Trabelsi, PDG de McDonald’s France, s’explique : « J’ai pris la décision de retirer le plastique partout où cela est possible, et nous avons beaucoup investi pour innover avec des réponses pertinentes pour nos clients et pour l’environnement. »

EXPOSITION – S’appuyant principalement sur les travaux des élèves de sept classes des écoles de Roncherolles-en-Bray, Mauquenchy et Sommery, la médiathèque de Sommery (Seine-Maritime) propose, depuis le mercredi 10 février 2021, une exposition consacrée à Alice au pays des merveilles. « Cette exposition, gratuite et sans réservation, se tiendra jusqu’au 5 mars pour un public de tout âge et en totale sécurité sanitaire. » (Gaëlle Lefranc, responsable de la médiathèque). De nombreuses éditions de l’ouvrage sont à la disposition des visiteurs. Différentes versions cinématographiques, de celle réalisée par Cecil Hepworth en 1903 au film de Tim Burton de 2010, seront projetées.

PARUTION – Vient de paraitre Les Pouvoirs de l’enchantement : usages politiques de la fantasy et de la science-fiction par Anne Besson, professeur en littérature générale et comparée à l’université d’Artois. « Le maquillage du Joker a envahi les manifestations de lutte sociale, la cornette des ‘servantes écarlates’ celles de défense des droits des femmes. Une déclaration de J.K. Rowling sur les femmes transgenres a déclenché le courroux des fans de Harry Potter. Quant à Game of Thrones, nombreux sont ceux qui y lisent l’invasion de marcheurs blancs comme une allégorie de la catastrophe climatique à venir. Indubitablement, les littératures de l’imaginaire, longtemps perçues comme de simples moyens d’évasion, sont devenues un creuset de mobilisation civique, des arènes où se jouent de féroces affrontements militants. On peut y voir l’affirmation exaltante d’une capacité des fictions grand public : celle de parler de notre époque, pour changer les mentalités ou rêver le futur. Mais ce mouvement va de pair avec une profonde transformation du statut des lecteurs et des spectateurs. Qui vont désormais jusqu’à contester l’autorité de l’auteur sur sa propre création. » Vendémiaire 2021, 228 pages, 21,00 euros.

ÉPIDÉMIE (260) – Privée de spectateurs dans sa salle, le Théâtre de la Tête Noire de Saran (Loiret) proposait, en ligne, le mercredi 10 février 2021, Pingouin (discours amoureux) de Sarah Carré. Mise en scène : Patrice Douchet. Interprétation : Fabien Casseau et Juliette Malfray.  Musiques issues de la discographie de Pascal Comelade. « Amazone s’ennuie. Elle veut jouer. Jouer à l’amour. Ça tombe bien, Abélard est justement là qui attend. Mais pour Abélard l’amour n’a rien d’un jeu, c’est même la chose la plus sérieuse au monde. Amazone insiste. Abélard résiste. Libre, espiègle, pragmatique, Amazone ne manque guère d’imagination pour entraîner le damoiseau dans son manège. »   À partir de 6 ans. C’est trop tard mais il reste la feuille de salle. Le lien est ici.

À LA MATERNELLE – Lire à Voix Haute Normandie nous écrit : « La situation sanitaire nous oblige une nouvelle fois à bousculer notre programme. La salle que nous avions envisagée pour cette journée est malheureusement fermée sur décision administrative. Nous vous proposons donc de nous retrouver, mais à distance, pour une matinée d’échanges avec Nathalie Virnot, formatrice et lectrice à l’association ACCES. La rencontre prévue avec Malika Doray l’après-midi sera reportée. Découvrir ou (re)découvrir son travail à travers un écran serait bien trop frustrant. Alors, nous avons bon espoir de l’accueillir bientôt. » En conséquence, l’association propose, le jeudi 18 février 2021, de 10 heures à 12 heures 30, une rencontre en visioconférence ave Nathalie Virnot titrée Lectures individuelles à l’école maternelle, une autre approche de la lecture » s’appuyant sur une recherche-action menée à l’école maternelle durant 6 ans. « Le propos de ce travail a été de décrire précisément la façon dont le dispositif de lecture individuelle permettait à de très jeunes élèves de toute-petite ou petite section une approche, puis une appropriation des albums de façon souvent surprenante. Repérer leur évolution au fil de l’année puis, plus tard en grande section, examiner leur positionnement face aux livres et aux récits. » Inscription obligatoire ici pour recevoir ensuite les identifiants de connexion.

SPEED-BOOKING – « Dérivé du Speed-Dating, le Speed-Booking est un moment de partage autour de la littérature. Les rencontres régionales Speed-Booking spécial jeunesse d’AROLE (Association romande de littérature pour l’enfance et la jeunesse) offrent l’occasion d’échanger entre adultes passionnés de livres pour enfants et pour jeunes et de découvrir de nouveaux livres. » Les prochaines rencontres Speed-Booking spécial jeunesse se dérouleront le mercredi 17 février 2021, de 18 heures 30 à 20 heures 30, en ligne, et le mardi 23 mars 2021, de 18 heures 30 à 20 heures 30, en ligne également. Pour participer, il faut s’inscrire auprès du secrétariat d’AROLE à cette adresse. La veille de la rencontre au plus tard, un lien de connexion pour la plateforme Zoom sera envoyé par e-mail et il suffira de cliquer à l’heure du début de la rencontre pour pouvoir participer. Page plus explicative ici.

EXPOSITION –  Le Musée de poche, 41 rue de la Fontaine-au-Roi à Paris, propose, depuis le mercredi 20 janvier et jusqu’au samedi 27 février 2021, l’exposition Une folle journée qui donne à voir les illustrations originales d’Anne-Hélène Dubray extraites de son myriorama édité en 2020 aux éditions L’Agrume. « Le myriorama est un jeu pour enfants inventé au XIXe siècle, consistant à construire une multitude de paysages possibles grâce à des cartes pouvant toutes s’assembler les unes avec les autres. Anne-Hélène Dubray reprend ce concept de jeu narratif avec Une folle journée : 14 cartes qui composent 87 178 291 200 possibilités de paysages, peuplés de toutes sortes d’animaux, d’engins et de nombreux personnages en action. L’exposition présentera les œuvres préparatoires et les illustrations finales de ce merveilleux casse-tête visuel aux combinaisons et à l’imaginaire sans limite. » Site du musée ici.

DISPARITION – Léo Kouper, affichiste et illustrateur, est décédé le lundi 8 février 2021. Il avait 94 ans. Né à Paris, ville qu’il aimera particulièrement, Léo Koupferberg voit ses études au collège Chaptal interrompues par la guerre. Il se réfugie en Auvergne. À la fin des hostilités, il fréquente quelques temps les Beaux-Arts de Grenoble puis prend des cours de dessin par correspondance. Mais c’est auprès d’Hervé Morvan, rencontré en 1945, qu’il apprend le métier, devenant l’assistant du grand affichiste. Il travaille notamment avec lui à la réalisation de panneaux publicitaires qui, accrochés aux façades des cinémas, attiraient d’emblée le regard des promeneurs, spectateurs potentiels. Premières affiches personnelles (en plus petit format) : Le plus joli péché du monde (Gilles Grangier, 1951) et Mon mari est merveilleux (André Hunebelle, 1953). En 1954, Les Artistes Associés, société de distribution cinématographique, lui commande l’affiche de la reprise du film de Charlie Chaplin Les temps modernes. Le réalisateur est impressionné par la qualité de son travail et c’est Léo Kouper qui, entre 1959 et 1967, dessinera les affiches des premières sorties ou des nouvelles sorties de ses longs-métrages (Le dictateur, Le kid, La ruée vers l’or, Le cirque, La Comtesse de Hong Kong, Les feux de la rampe, Monsieur Verdoux) et de quelques uns de ces courts-métrages (dont Une vie de chien). Ces affiches, systématiquement reprises quand les films sont repris, modifiées parfois, accompagneront l’artiste tout au long de sa carrière. Elles seront de nombreuses fois montrées lors d’expositions, en France et à l’étranger. Quelques autres visuels, parmi les plus notables : L’Homme de Rio (Philippe de Broca, 1964), La Fille du garde-barrière (Jérôme Savary, 1975), Le Miraculé (Jean-Pierre Mocky, 1986). Pour Emmanuelle, film érotique de Just Jaeckin (1974), ce sera le dessin d’une pomme fessue et d’une évocatrice épluchure verte que Léo Kouper composera à partir d’une photographie aperçue dans un magazine, le titre se contentant d’un simple lettrage Letraset. L’image fait mouche et elle reçoit le Prix spécial de l’affiche au Festival de Cannes de cette année-là. « Le réalisateur a vingt-quatre images par seconde durant une heure et demie. L’affichiste, lui, n’a qu’une image pour raconter la même histoire. » Léo Kouper travaillera également pour le théâtre (La Bruyère, Tristan Bernard, Silvia Monfort, Espace Cardin, Montparnasse, Ranelagh, Mouffetard), pour des municipalités (Dieppe, Le Havre) et il dessinera, en 2011, l’affiche du Salon d’Automne. Il réalisera de nombreuses campagnes commerciales (Vitapointe, Cassegrain, Orange d’Afrique du Nord, Eau chaude gaz, Confort électrique, Bière de Lutèce) et – raison d’être de sa présence sur ce site – il illustrera, tardivement, quatre ouvrages à destination des jeunes lecteurs : Avoir une faim de loup et autres expressions françaises, en 2012, La France et ses régions, en 2013, Doux comme un agneau et autres expressions françaises, en 2016, tous trois chez Thomas jeunesse, et, en 2017, avec Marc Delamarre, aux éditions Archibooks, Maman, pourquoi les mots ? Léo Kouper avait, en 2010, dessiné la malicieuse affiche de l’exposition Pour adultes seulement : quand les illustrateurs de jeunesse dessinent pour les grands, (honteusement) interdite à Amiens par le président du Conseil général de la Somme. Le catalogue avec l’affiche en couverture est toujours disponible. En 2015, il réalise un dessin (que le quotidien Libération publia) évoquant l’attentat de Charlie Hebdo, un portrait de Charlot dont le chapeau, transformé en cible, était criblé de balles. Léo Kouper s’est éteint à son domicile parisien où il travaillait à la pochette du prochain album du compositeur et chef d’orchestre Vladimir Cosma. « Le grand affichiste Léo Kouper, petit gamin farceur de 94 ans dont le regard pétille d’une malice toute juvénile, a trouvé dans son art le secret d’une éternelle jouvence. Jusqu’à une date très récente, il travaillait encore dans son vaste atelier de Saint-Ouen avec vue sur les Puces, au milieu de l’époustouflant capharnaüm des créations de toute une vie. » (Janine Kotwica)

PARUTION – Vient de paraitre Le livre de jeunesse et Mayotte : introduction et guide de lecture, par Christophe Cosker, agrégé de lettres modernes et docteur en littératures francophones, enseignant en littérature de jeunesse au Centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) de Mayotte. « Cet ouvrage propose un aperçu anthologique de la littérature de jeunesse produite par les écrivains métropolitains – wazungu – résidant ou ayant résidé à Mayotte. En choisissant un extrait significatif de chaque œuvre littéraire, selon un ordre du simple vers le complexe, il raconte, en filigrane, une histoire, mahoraise, à celui qui, quel que soit son âge, en tourne les pages. » L’Harmattan 2021, 160 pages, 16,50 euros.

REVUE – Dans le numéro 67 de la revue « iconophile et iconoclaste » Papiers Nickelés de décembre 2020, trois articles ont à voir avec la littérature pour la jeunesse : « De Gaulle et Paul Durand » par Yves Frémion, « Une formule originale : les albums Cadet détective » par Jacques Baudou, et un troisième, non signé, qui répond à la question « Qui a inventé la littérature pour la jeunesse ? » Ce numéro : 8,00  euros. L’abonnement annuel : 28,00 euros. Site de la revue ici.    

PRIX – Les prix littéraires La science se livre décernés par le département des Hauts-de-Seine « valorisent l’édition scientifique grand public et les chercheurs en récompensant des ouvrages destinés aux adultes et à la jeunesse (11-15 ans). Les ouvrages lauréats sont ensuite diffusés dans les médiathèques, librairies indépendantes et collèges du territoire. » Dans la catégorie adolescents, le prix La Science se livre 2021 a été attribué à Pr. Albert présente la relativité : même pas peur ! de Sheddad Kaid-Salah Ferrón et Eduard Altarriba (Nathan, 2020).

PRIX – Le Batchelder Award est décerné, chaque année, par l’Association des bibliothécaires américaines (ALA) à un éditeur américain pour un livre pour enfants considéré comme le plus remarquable parmi les livres initialement publié dans un pays autre que les États-Unis, dans une langue autre que l’anglais et traduit pour publication aux États-Unis. Telephone Tales (Enchanted Lion Books, 2020) est le lauréat du prix au titre de 2021. Auteur : Gianni Rodari : Traducteur : Antony Shugaar. Illustrateur : Valerio Vidali  Titre original : Favole al telefono. Titre en français : Histoires au téléphone. « La traduction d’Anthony Shugaar restitue l’absurde propre à Gianni Rodari, présentant aux lecteurs américains un monde où le statu quo peut toujours être remis en question. » (Suzanne Myers Harold, présidente du jury du prix Batchelder). Telephone Tales est l’unique ouvrage de Gianni Rodari publié aux États-Unis.

C’EST DANS LA BOITE – Le projet Marmaille, initié par Marine, lectrice assidue dans son enfance, aujourd’hui mère d’une petite fille qui découvre le plaisir des albums qu’on regarde à deux, c’est sur la plate-forme Ulule et c’est à destination des enfants de 0 à 6 ans. Le principe : on s’abonne et, chaque mois, on reçoit dans sa boite aux lettres une box contenant un livre sélectionné « avec grand soin » et emballé dans une pochette en tissu fait main. L’enveloppe d’expédition sera recyclable et Marine joindra à l’envoi quelques surprises. Succès rapide : l’objectif de 2 000,00 euros a été atteint en quelques heures et le palier des 4 000,00 euros en quelques jours. C’est ici et la campagne est ouverte jusqu’au dimanche 28 février 2020.

EXPOSITION – La bibliothèque francophone multimédia (Bfm), 2 place Aimé Césaire à Limoges (Haute Vienne) expose Christian Voltz et ses « trésors minuscules », depuis le vendredi 29 janvier et jusqu’au samedi 27 mars 2021. « Après un an sans exposer, je suis heureux. » s’enthousiasme le créateur. « Redonner vie aux laissés-pour-compte, à ces petits bouts de fer, de boulons, de cuirs craquelés, de métaux rouillés sur lesquels le temps a laissé sa trace. […] Un parcours sans explication ni légende, afin de laisser la place à l’interprétation du visiteur. » Un voyage poétique et chimérique proposé à tous, en libre accès. Page dédiée ici.

EXPOSITION – Les Libraires associés nous écrivent : « Notre exposition de livres pour enfants anciens ou « vintage » est prolongée jusqu’à fin février. C’est l’une des rares expositions qui soient visibles actuellement à Paris. Bien cordialement. » (Jacques Desse et Alban Caussé). Adresse : Chez les Libraires Associés, 3 rue Pierre l’Ermite à Paris. Ouvert du mardi au samedi, de 14 heures à 19 heures. Contact au 01 42 57 20 24.

PRIX – Le palmarès 2020 du Prix du Livre Grand Est a été rendu public : Catégorie Illustration, BD et roman graphique : Jim Curious, voyage à travers la jungle de Matthias Picard (Éditions 2024, 2019) ; Catégorie Illustration, album jeunesse : Juste un fraisier d’Amandine Laprun (Actes Sud Junior, 2020) ; Catégorie Livres d’artistes, livres d’art et livres objets : Matriochka de Fanette Mellier (Éditions du livre, 2019).

PARUTION – Vient de paraitre, en coédition avec la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, Le Bouquin de la bande dessinée, gros volume dirigé par Thierry Groensteen entouré d’une quarantaine de spécialistes, universitaires, critiques, historiens et bibliothécaires (dont Evariste Blanchet, Gilles Ciment, Jean-Paul Jennequin, Bernard Joubert, Sylvain Lesage, Jean-Pierre Mercier, Harry Morgan, Nicolas Rouvière). L’ouvrage aborde « le genre sous tous ses aspects, à la fois comme art, comme langage, comme littérature et comme culture à part entière. Non seulement il présente un état complet et structuré du savoir et de la pensée sur la bande dessinée, mais il se risque à défricher quelques pistes nouvelles, esquissant une véritable poétique. Avec près de cent cinquante entrées qui sont autant d’articles fouillés, ce dictionnaire satisfera la curiosité des amateurs, néophytes ou passionnés, et sera un outil irremplaçable pour les chercheurs et les enseignants. » Illustration de couverture et culs-de-lampe : Lewis Trondheim. Robert Laffond, 2021, collection « Bouquins »,  928 pages, 30,00 euros.

POÉSIE EN LIGNE – Interbibly, association de coopération régionale du livre en Grand Est, organise, le jeudi 11 février 2021, sur la plateforme Twitch, un alléchant rendez-vous poétique. Quatre heures de direct, des tables rondes, des animations, des  concours. « Bibliothécaires, éditeurs, auteurs, professeurs documentalistes, organisateurs de manifestations littéraires sont invités à découvrir ceux qui font l’actualité de la rentrée littéraire jeunesse en région Grand Est. Organisé en parallèle du Marché de la poésie jeunesse de Tinqueux (du 10 au 13 février) et en collaboration avec la booktubeuse Bulledop, Poésie partout sera rythmé par l’intervention d’auteurs illustrateurs, d’éditeurs au fil de quatre tables rondes thématiques (BD, albums, romans et poésie), de 13 heures30 à 18 heures. » Animation : Mirko Claudot, libraire à La Parenthèse (Nancy), Amélie Plançon, directrice de Lecture et loisirs et du Salon régional du livre pour la jeunesse (SLRJ) de Troyes, Audrey Rossi, libraire à La Bouquinette (Strasbourg) et Mateja Bizjak-Petit, directrice du Marché de la poésie jeunesse. Le programme complet est à cet endroit et le lien vers l’inscription à cet autre.

EXPOSITION – La Galerie Huberty & Breyne, 33 place du Châtelain à Bruxelles, expose Willy Vandersteen du jeudi 4 février au mardi 20 mars 2021, dessinateur  néerlandophone prolifique, créateur en 1945 de la série « Suske en Wiske » (Bob et Bobette), puis, en français, de « La Famille Guignon » l’année suivante, et de « Bessy » en 1964. L’exposition présente 72 planches réalisées entre 1961 et 1970 et choisies dans onze albums alliant récit populaire et graphisme résolument ligne claire. Page dédiée sur le site de la galerie.

DISPARITION – Jean-Claude Barrère, enseignant, poète et plasticien, est décédé le vendredi 29 janvier 2021. Il avait 74 ans. Né à Saint-Soulan (Gers), il écrit ses premiers poèmes dans sa septième année. On osera dire de lui que, licencié en lettres modernes, professeur détaché au Centre régional de documentation pédagogique (CRDP) de Toulouse, formateur tout terrain, y compris en Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM), président de la section locale du CRILJ Midi Pyrénées dans les années 1980-1990, il passa sa vie à promouvoir l’art et la culture auprès des jeunes et à transmettre à tous son goût des mots, du trait et de la couleur. Jean-Claude Barrère apporta son concours à de nombreuses structures en lien avec l’édition de poésie (associations, revues, comités de lecture ou de rédaction). A titre d’exemple : l’Atelier K pendant quinze ans, la revue d’écritures Filigranes, les éditions N & B. Jean-Claude Barrère réalisa, avec des artistes divers (dessinateurs, graveurs, peintres, photographes, sculpteurs, imprimeurs, typographes) recueils, livres d’artistes et catalogues. Son premier ouvrage : Vue probable, avec des dessins de l’auteur (Subervie, 1981). Parmi ses derniers : L’Ébloui de neige, avec un dessin de Frédéric Fau (Cahiers du Museur, 2017). Ses articles critiques, de présentation plutôt, reflétaient la bienveillance qui fut l’une des qualités les plus manifestes de Jean-Claude. Rappelons son implication dans la légitimation de la littérature pour la jeunesse au travers du développement des Bibliothèques centres documentaires (BCD), de la formation des médiateurs, du soutien à la revue ARGOS, qui, coordonnée par Max Butlen et publiée par le CRDP de l’académie de Créteil, s’adressait « à tous ceux qui, enseignants ou non, [voulaient] contribuer à former des lecteurs compétents, autonomes et critiques. » Nombreux sont ceux qui, s’adressant au CRILJ (Centre de recherche et d’information sur la littérature pour la jeunesse), à l’AFL (Association française pour la lecture), à PROMOLEJ (Promotion de la lecture des jeunes) ou s’inscrivant aux universités d’été que Christian Poslaniec pilota pour l’Éducation nationale, se souviennent de l’imposante (et experte) documentation qu’il mettait à la disposition des participants. « Jean-Claude avait préféré Claude comme nom de plume. Nous sommes nombreux à l’avoir connu et à avoir apprécié ses compétences, sa sensibilité, son ouverture aux autres, son humour, sa générosité. » (Françoise Lagarde, présidente du CRILJ). Jean-Claude Barrère devait, le lundi 1er février, enregistrer des poèmes pour le festival international 50 poèmes pour la neige accueilli, à Toulouse, par l’association « Des livres et des idées ». Un hommage lui sera rendu le samedi 6 février, de 16 heures à 17 heures, via la plateforme Zoom, depuis la Galerie 21, place du Salins, à Toulouse, dont il était un fidèle, présent lors des vernissages et trait d’union entre les artistes. Jean-Claude Barrère « avait à cœur de partager son enthousiasme avec qui voulait bien se donner un peu de peine, et savait faire des ponts entre les publics : écoles, bibliothèques, associations, sans distinction aucune, mais toujours avec une sensibilité profonde aux besoins de chacun. » (Françoise Guiseppin, sur le blog de la librairie toulousaine Ombres blanches).

JOUONS SORCIER – Gallimard Jeunesse, qui a publié le jeudi 21 janvier 2021, une édition collector de la saga Harry Potter, organise sa septième Nuit des livres Harry Potter, en ligne, du jeudi 4 février au dimanche 7 février. Pendant trois jours, les lecteurs sont invités à participer à deux quiz de dix questions conçus avec deux niveaux de difficultés, Première année à Poudlard et Diplômé de Poudlard. 1000 cadeaux à gagner dont des coffrets collector. Pour participer, les lecteurs doivent se rendre  sur le site dédié, remplir un formulaire et, tout en ayant la possibilité d’essayer les deux, choisir leur niveau de difficulté. Les gagnants seront tirés au sort. L’éditeur a également conçu un kit d’activités  à destination des libraires et des établissements scolaires pour les aider à organiser jeux et activités magiques. « Nous avons veillé à ce que les activités de ce guide puissent être adaptées à toute taille de groupe. Un grand nombre d’entre elles peuvent se faire en ligne » explique l’équipe avant d’appeler au respect des consignes de sécurité liées à la Covid 19 et de suivre les dernières recommandations en matière de rassemblements.

PRIX – Le Musée de l’illustration jeunesse de Moulins (mij) décerne, chaque année, depuis 2008, un Grand Prix de l’illustration qui récompense un illustrateur ou une illustratrice pour un album destiné à la jeunesse, pour sa singularité esthétique et sa force créative. Loren Capelli en est la lauréate au titre de 2020 pour Cap ! (Courtes et longues, 2019). L’album « raconte l’histoire d’une petite fille, attirée par la forêt, qui découvre ses grands arbres, son ciel changeant et la rivière qui la traverse. Allongée sur le sol, elle imagine qu’elle rencontre les animaux sans aucune crainte. Réveillée, elle se sent alors capable de continuer sa route, vivre et avancer. »

EXPOSITION – Si les nouvelles dates du 48e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême restent bien, actuellement, les jeudi 24, vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 juin 2021, l’exposition Emmanuel Guibert en bonne compagnie, hommage au Grand Prix de la 47e édition, est en place, depuis le samedi 30 janvier et jusqu’au dimanche 27 juin, au Musée d’Angoulême, square Girard II, rue Corneille. Site du musée ici.

THÉÂTRE – Le samedi 30 janvier 2021, lors du Momix, festival international jeune public de Kingersheim (Haut-Rhin), les professionnels (dont les programmateurs) ont pu découvrir Terairofeu, nouveau spectacle proposé par la compagnie La Belle Meunière.  Nombreuses dates envisagées. « On fait tout comme si cela devait se faire », explique Marguerite Bordat qui rêve, construit et écrit avec Pierre Meunier, sur le plateau du Cube à Hérisson (Allier), les spectacles de la compagnie. Pierre Meunier ajoute : « Pendant cette période, il nous a fallu aussi beaucoup communiquer, frapper aux portes, zoomer, pour donner vie à tous nos projets. » Site de la compagnie La Belle Meunière ici.

RENDEZ-VOUS – Brigitte Morel nous écrit : « Bonjour. Samedi 6 février 2021, de 15 heures à 17 heures,  vous pourrez retrouver, à la Galerie Gallimard, Pascale Estellon et Emma Giuliani qui signeront leurs ouvrages. Voici le lien pour écouter l’interview de Dominique Ehrhard au « Réveil Culturel » diffusée sur France Culture. Je serai aussi sur place à partir de 15 heures si vous désirez une petite visite commentée. Je vous souhaite une belle journée. » Voici l’adresse : Galerie Gallimard, 30 rue de l’université à Paris. Ouverture de 13 heures à 18 heures.

CONFÉRENCE – À la Médiathèque Jean Jaurès, 15-17 rue Jean Jaurès à Nevers (Nièvre), le samedi 6 février 2021, à 16 heures, Silène Edgar, romancière, donnera une conférence Chasse aux sorcières, contestation sociale et anti-fascisme dans « Harry Potter ». « Il peut paraitre étonnant de s’interroger sur la présence de l’histoire dans une œuvre pour la jeunesse résolument étiquetée comme relevant des genres de l’imaginaire. Tout un chacun sait que les sept volumes de Harry Potter transportent les lecteurs dans un univers magique et séparé du monde réel. L’œuvre de J.K. Rowling, de par son univers magique, appartient à la fantasy. Elle n’en donne cependant pas une image conventionnelle, car J.K. Rowling utilise le biais de la magie pour évoquer le monde réel, dans ses dimensions historique et contemporaine. Les deux sont intimement associées et il est possible de dresser un état des lieux des références historiques et de les lier au  discours sociopolitique qui sous-tend ces références. »

ANNIVERSAIRE – La série de petits albums carrés et rigolos « Monsieur-Madame » souffle ses cinquante bougies, survivant au décès, en 1988, de son créateur britannique Roger Hargreaves, grâce à l’investissement de ses enfants et particulièrement d’Adam qui, désormais, tient les pinceaux. Traductions dans une vingtaine de langues, un « Monsieur-Madame » acheté toutes les deux secondes, 250 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Pour fêter cet anniversaire, les jeunes lecteurs sont invités à voter afin de  choisir deux nouveaux personnages. Cinq candidats en lice : Madame Courage (qui défend ses idées), Madame Gentille (pleine de bienveillance), Monsieur Artiste (à l’énergie créative), Madame Active (à l’enthousiasme contagieux) et Monsieur Tranquille (qui fait du yoga). Pour voter, c’est ici. Date limite : 31 mars 2021.

COMME À LA RADIO – En replay, sur le site de France Culture, Le roman d’Ernest et Célestine de Daniel Pennac. Adaptation radiophonique : Pauline Thimonnier. Conseillère littéraire Caroline Ouazana. Musique originale : Karol Beffa. Direction : Debora Waldman. Réalisation : Cédric Aussir. Une coproduction de France Culture et de la Direction de la musique et de la création.  Avec Daniel Pennac (le narrateur), Jean-Christophe Folly (Ernest), Camille Claris (Célestine). « C’est l’histoire de l’ours Ernest et de la souris Célestine, deux personnages inventés par l’illustratrice belge Gabrielle Vincent, que tout oppose mais qui deviennent les meilleurs amis du monde. Daniel Pennac a écrit le scénario d’un film d’animation avec cette belle histoire puis écrit le roman du film. C’est maintenant une version musicale et radiophonique pour acteurs, bruiteurs et musiciens que nous inventons avec lui, avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France. » La page dédiée est ici.

SONDAGE – Le Syndicat national de l’édition (SNE) rend public les résultats d’un sondage réalisé en décembre 2020 par l’Institut ODOXA, sur les Français et la lecture durant les confinements. On y apprend qu’un tiers des Français s’est mis à lire davantage pendant les confinements et que la hausse la plus importante concerne les jeunes (42%). En cas de nouveau confinement, 85% des français seraient hostiles à une nouvelle fermeture des librairies. Document complet ici.

REVUE – Vient de paraître le numéro 316 de décembre 2020 de La Revue des livres pour enfants dont le dossier central est consacré à L’amour, toujours l’amour. « Quel thème plus approprié que celui de l’amour pour s’engager dans une nouvelle année, après des mois de distanciation sociale et d’effacement des corps ? Alors qu’on use du même mot pour désigner des sentiments, des attitudes et des comportements tellement divers, ce dossier tente de définir les différentes formes que peut prendre l’amour et la manière dont la littérature pour la jeunesse s’empare du thème. Parler d’amour, c’est parler de passion, de sensualité, d’attachement, de sexualité, d’amitié, d’empathie, d’altruisme mais aussi de rupture, de séparation, de chagrin, autant d’expériences présentes aux différentes étapes de l’enfance. » C’est le philosophe Nicolas Grimaud qui, s’entretenant avec Anne Blanchard, pose la question liminaire et cerne le sujet. Nathalie Beau s’intéresse aux albums, Emmanuelle Kabala aux romans, Virgine Meyer aux documentaires. A signaler, dans ce même numéro, les hommages de Janine Kotwica à Janine Despinette, de Nathalie Beau à Sam McBrakney, de Loïc Boyer à Enzo Mari, d’Olivier Piffault à Quino, de Marie Lallouet à Anne Sylvestre. Ce numéro : 12,50 euros. Pour commander, c’est ici.

DISPARITION – Michel Le Bris, écrivain et éditeur, est décédé le samedi 30 janvier 2021. Il avait 76 ans. Spécialiste de Robert Louis Stevenson, passionné de voyage et de flibuste, il avait créé, en 1990, à Saint-Malo, le festival Étonnants Voyageurs. Une belle place y était faite, chaque année, à la littérature pour la jeunesse. « Nous naissons, nous grandissons, le plus souvent sans même en prendre la mesure, dans le bruissement des milliers de récits, de romans, de poèmes, qui nous ont précédés. Sans eux, sans leur musique en nous pour nous guider, nous resterions tels des enfants perdus dans les forêts obscures. N’étaient-ils pas déjà là qui nous attendaient, jalons laissés par d’autres en chemin, dessinant peu à peu un visage à l’inconnu du monde, jusqu’à le rendre habitable ? Ils nous sont, si l’on y réfléchit, notre première et notre véritable demeure. Notre miroir, aussi. Car dans le foisonnement de ces histoires, il en est une, à nous seuls destinée, de cela, nous serions prêt à en jurer dans l’instant où nous nous y sommes reconnus et c’était comme si, par privilège, s’ouvrait alors la porte des merveilles. » (Pour l’amour des livres, Gallimard, 2019)

PRIX – À Angoulême, la très attendue cérémonie de remise des Fauves s’est tenue le vendredi 29 janvier 2021. Quatorze albums primés dont deux pour les jeunes lecteurs. Le Fauve Jeunesse 8-12 ans a été attribué au Club des amis de Sophie Guerrive (éditions 2024, 2020) et le Fauve Jeunesse 12-16 ans à Anger, tome 1 de Middlewest, de Skottie Young et Jorge Corona, (Urban Comics, 2020)

EXPOSITION ET ATELIERS – L’auteure et illustratrice Malika Doray fait escale au sein du réseau des médiathèques de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis d’Antibes. Le mercredi 3 février 2021, l’artiste sera présente au sein de l’espace jeunesse d’Albert-Camus, à Antibes, à 10 heures 30, et, l’après-midi, dans l’établissement Sonia-Delaunay à Biot. Le jeudi 4 février après-midi, elle sera à la médiathèque Colette, à Valbonne. Ateliers gratuits de trente minutes à destination des 18 mois à 3 ans. L’inscription est indispensable (Antibes : 04 92 19 75 80 ; Valbonne : 04 92 19 76 00 ; Biot : 04 83 88 10 00). L’exposition Les personnages de Malika Doray est en place à la Médiathèque Colette de Valbonne jusqu’au lundi 8 février. « Personnages attachants, cernes distinctifs, le style de Malika Doray se reconnaît tout de suite. Au fil des livres, elle construit une galerie de personnages rassurants, que les enfants plébiscitent. Et même ce grand cauchemar violet devient attendrissant. »

SALON – Le Salon du livre jeunesse d’Issoudun (Indre) devient, en cette année 2021, les Rencontres du livre jeunesse et, les jeudi 4 et vendredi 5 février, 1525 enfants de 61 classes d’Issoudun et de la communauté de communes recevront bien les dix auteurs et illustrateurs initialement invités (Bonaventure, Julie Colombet, Rebecca Galera, Vanessa Hié, Jeanne Macaigne, Eva Offredo, Penelope, Amandine Piu et Odile Santi). La vente de livres au grand public et les spectacles sont annulés, mais les expositions et les remises de prix sont maintenues. D’autres informations ici.

PARUTION – Le Lombard publie une collection à vocation pédago-éducative, « Grandir avec les Schtroumpfs ». Des histoires simples et joyeuses d’une trentaine de 30 pages signées Falzar et Thierry Culliford et illustrées par Antonello Dalena, enrichies, pour les parents, d’un dossier conçu par Diane Drory, psychologue-psychanalyste spécialiste des troubles de la petite enfance. « Histoire d’aborder en douceur et avec des mots qui rassurent la crainte du monstre sous le lit, les dangers pour la santé d’une alimentation trop sucrée ou les préjugés quant au genre. » Six titres : Le Schtroumpf qui avait peur du noir, Le Schtroumpf qui était maladroit, Le Schtroumpf qui n’aimait que les desserts, La Schtroumpfette est un Schtroumpf comme les autres, Le Schtroumpf qui trouvait tout injuste, Le Schtroumpf qui racontait des mensonges. Le Lombard, 2020, 40 pages, 6,00 euros.

EN LIGNE – Le site américain 1000 Black Girl Books souhaite mettre en avant des ouvrages pour la jeunesse dans lesquels les personnages principaux sont une ou plusieurs jeunes filles noires. C’est ici.

ÉPIDÉMIE  (259) – Les organisateurs de la Fête du livre jeunesse de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme) nous écrivent : « L’actualité de notre manifestation historique, qui se déroule chaque année à la fin du mois de janvier, se trouve grandement bouleversée depuis les fêtes de fin d’année. Annonces gouvernementales, décisions préfectorales, craintes des municipalités, contamination dans des écoles. Ce sont des obstacles plus grands que nous qui ont renversé des mois d’optimisme, de militantisme, d’investissements, de réflexions et de flexibilité sans égale. Maintiens, adaptations, annulations : toutes les explications et éclaircissements sont restitués dans notre communiqué de presse. » Le (très instructif) communiqué est ici.

COTISATION – Le CRILJ (Centre de recherche et d’information sur la littérature pour la jeunesse) est une association loi de 1901 reconnue d’utilité publique et il est possible d’y adhérer. Le bulletin pour l’année 2021 est ici.

PARUTION – Paru récemment Illustrateur jeunesse : un vrai métier ! par Valérie Belmokhtar, artiste et enseignante. « Le livre pour enfants est vecteur de connaissance et d’émerveillement. À travers les textes et les images, les jeunes lecteurs découvrent le monde, rêvent et s’instruisent. Le livre pour enfants transmet. Il est un lien entre les différentes générations. Il est un merveilleux support de poésie et d’art. Il est source d’émotions. Et il représente beaucoup de travail ! Que vous vouliez exercer le métier d’illustratrice ou illustrateur à plein temps ou le pratiquer comme un loisir, voici un guide pratique, complet et inspirant pour vous aider sur votre chemin créatif. » Six grands chapitres : l’histoire de l’illustration jeunesse, ses domaines d’application, ses contraintes techniques, ses processus créatifs, les spécificités du métier. Des fiches pratiques, des exercices, des interviews de professionnels et deux cents images. Pyramyd éditions, 2020, 256 pages, 39,00 euros.

COLLOQUE – S’inscrivant dans le cadre d’un programme de recherche porté par Sébastien Laffage-Cosnier et Christian Vivier à l’université de Bourgogne/Franche-Comté, un colloque Pif Gadget et compagnie : approches pluridisciplinaires se tiendra les jeudi 4 et vendredi 5 février 2021. « Les succès des ouvrages de Richard Médioni (2003, 2012) et de Christophe Quillien (2018) témoignent de l’intérêt pour l’histoire de Pif Gadget pour de nombreux anciens lecteurs. Pourtant, Pif Gadget et son inscription dans la mémoire collective suscitent peu de travaux au sein de l’université. Un précédent projet de recherche, Pif, dans tous ses états : recherches, archives, interdisciplinarité monté par Henri Garric et Jean Vigreux en 2018 et soutenu par la Fédération des MSH de Bourgogne et de Franche-Comté, comble un manque certain sur les origines et la genèse de Pif Gadget. Le présent colloque s’inscrit dans le prolongement de ce projet PIFERAI pour questionner les décennies suivantes. » Compte tenu du contexte épidémique, le colloque se déroulera en distanciel et sera retransmis en direct en streaming. Le lien est ici.. Le programme détaillé est .

LIVRES NUMÉRIQUES – Destinée aux bibliothèques, BibliOdyssée, que propose la société Mobidys, est une collection de livres numériques au format FROG disponible sur tablette et sur ordinateur. Ces livres augmentés, pensés pour faciliter la lecture des enfants souffrant de dyslexie, de  dysorthographie ou de dyspraxie sont d’ores et déjà utilisés dans plus de deux cents collèges. Les textes proposés sont dotés de fonctionnalités particulières comme un espacement des lettres et des lignes, un surlignage des syllabes, un accompagnement audio. Lu sur le site de Mobidys : « Nos livres permettent de soulager l’effort de lecture et de libérer le cerveau du lecteur afin que son attention soit portée au sens plutôt qu’au décodage. […] Grâce à son catalogue de titres de littérature jeunesse contemporaine (6-15 ans), BibliOdyssée permet [aux publics dys] de lire les mêmes titres que les autres. »

PRIX – Carl Norac a remporté le Prix du public dans la catégorie jeunesse du Grand prix du Livre audio 2020 pour Monsieur Mozart (Didier jeunesse, 2019) lu par François Morel et illustré par Marie Dorléans. Le Grand prix du livre audio est organisé par La Plume de paon, « association qui vise à promouvoir le livre audio dans sa diversité. » Le site de l’association est ici.

HONGRIE – La maison d’édition hongroise Labrisz a été sommée d’inclure un avertissement dans un des livres pour enfants de son catalogue, Meseország mindenkié (Le pays des merveilles est pour tout le monde). Selon le gouvernement, les thématiques LGBT abordées incarneraient « un comportement incompatible avec les rôles traditionnels de genres ». L’anthologie visée comprend, selon l’exécutif, plusieurs histoires sur des thèmes problématiques car relevant de la « propagande homosexuelle ». On y trouve, par exemple, un récit concernant une biche à qui l’on accorde le souhait de devenir un mâle et un poème à propos d’un prince qui en épouse un autre. La maison d’édition a déclaré vouloir intenter un procès contre cette requête qu’elle estime  « discriminante et anti-constitutionnelle ».

EXPOSITION – Virginie Mansot nous écrit : « Une nouvelle année sous le signe de la reprise ? C’est ce qu’appelle de tous ses vœux l’Imagier Vagabond. 2020 aura été une année éprouvante pour le monde de la culture. L’agence n’y a pas échappé. Les vagabondages de ses expositions ont été suspendus sur deux longues périodes impactant fortement son activité. Je tiens particulièrement à remercier les structures qui ont maintenu leur programmation d’exposition et leur engagement malgré les circonstances sanitaires contraignantes. Que 2021 soit une année enrichie de projets culturels pour continuer à faire rêver, en images, petits et grands. » Elle profite de son message pour annoncer la mise en chantier d’une nouvelle exposition, Comptines à gogo, qui permettra de (re)découvrir le travail d’auteure-illustratrice de Martine Bourre. La fiche dédiée est ici. Le site de l’Imagier Vagabond est .

TRANSPARENCE – Roland Goigoux, professeur émérite à l’université Clermont-Auvergne, est reconnu par ses pairs comme l’un des meilleurs spécialistes de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Il a notamment travaillé les questions de compréhension. Sur le site des éditions Retz, on peut lire : « [Les] recherches actuelles [de Roland Goigoux] portent sur l’influence des pratiques d’enseignement sur les apprentissages des élèves, sur la formation professionnelle des enseignants et sur la conception d’outils didactiques. Enseignant-chercheur depuis 2000, il est chargé de la formation initiale et continue des professeurs de la maternelle au collège. » Pourtant, depuis deux ans, il est écarté de toutes les formations académiques. Ordre de Jean-Michel Blanquer, affirme Roland Goigoux qui publie, sur son blog, l’échange qui en apporte la preuve. C’est ici.

DISPARITION – Jean Graton, scénariste et dessinateur de bande dessinée, est décédé le jeudi 21 janvier 2021. Il avait 97 ans. Fils unique, il perd sa mère à 11 ans. Son père, qui l’élève seul, l’emmène assister, à l’âge de 14 ans, à ses premières 24 Heures du Mans. À 16 ans, Graton qui vit chez sa grand-mère, après l’arrestation de son père par les Allemands, travaille sur un chantier naval. Il y passe un CAP d’ajusteur. « Le fait de travailler en usine, sous les ordres d’un con, dans une espèce de kibboutz, d’être obligé de faire tout ce qu’on déteste, de se faire engueuler, tout cela m’a donné un objectif : dans la vie, je ferai ce dont j’ai envie, quitte à prendre des risques. » Jean Graton qui a le goût du dessin s’imagine un avenir dans la bande dessinée. En 1947, il quitte Nantes pour Bruxelles. Premiers travaux, en 1948, au journal Les Sports qui lui confie la réalisation de dessins publicitaires. Deux ans plus tard, il se présente à l’agence World’s Press de Georges Troisfontaines, studio de bandes dessinées dont la fonction première est de fournir de la matière à l’hebdomadaire Spirou. D’avoir fait ses classes auprès de Jean-Michel Charlier et de Victor Hubinon, créateurs du personnage de Buck Danny et  travailleurs acharnés, aura été la grande chance de Jean Graton. Tout en illustrant pour Spirou, entre 1951 et 1954, des « Histoires de l’Oncle Paul », récits moralistes de quatre pages à vocation documentaire, il pense déjà à créer son propre héros et à écrire lui-même ses scénarios. Il propose ses services au journal Tintin où il réalise encore et toujours des récits de peu d’ampleur, mais, cette fois, l’éditeur de Tintin, Raymond Leblanc, lui permet d’en écrire le scénario. Assez souvent, Graton choisit un sujet en lien avec le sport. En 1953, il signe une courte fiction, Sa première ronde, qui a pour cadre le Grand Prix de Belgique de Formule 1 de Spa-Francorchamps. André Fernez, rédacteur en chef, lui suggère alors de réfléchir à un héros pilote automobile. Jean Graton imagine aussitôt le trépidant Michel Vaillant et, à compter de 1957, paraissent dans le journal cinq histoires de quatre pages qui permettent de tester les lecteurs. Le personnage est immédiatement adopté et feu vert est donné pour la réalisation d’une « aventure à suivre ». Ce sera Le grand défi qui paraît au Lombard en 1959. Suivront soixante-neuf autres albums dont le dernier, 24 heures sous influence, est publié en 2007. « À une époque où l’on se contentait de quelques vagues documents approximatifs, Jean Graton a été l’un des premiers de notre métier à quitter son studio pour aller chercher sur place le détail vrai, l’information exacte. Il est devenu un familier des circuits, et l’ami des pilotes, des constructeurs et des mécaniciens. Jean Graton est, incontestablement, un de ceux qui ont su ajouter une dimension nouvelle à la bande dessinée. » (René Goscinny). Pour répondre à la demande, Jean Graton et son fils Philippe (qui, en 1994, devient le scénariste inspiré de la série) créent le Studio Graton où des assistants s’affairent sur les décors, les voitures et les figurants. En 1966, Jean Graton illustre une nouvelle série, « Les Labourdet ». Écrite par Francine Graton, épouse du dessinateur, cette saga en neuf épisodes qui relate les joies, les peines et les espoirs d’une famille de banlieue parisienne est, en Belgique, pré-publiée dans l’hebdomadaire féminin Chez Nous. En 1976, Jean Graton donne vie à la blonde championne de moto Julie Wood. Huit tomes chez Dargaud et chez Fleurus, puis, la série s’arrêtant, l’héroïne rejoint l’univers de Michel Vaillant dans l’épisode Paris-Dakar de 1982. La même année, en recherche d’un éditeur qui lui convienne, Jean Graton crée sa propre maison, Graton éditeur. Il aura ainsi été le premier artiste de bande dessinée franco-belge à distribuer ses propres albums. Graton éditeur lancera, en 1995, la collection des « Dossiers Michel Vaillant », série de livres mêlant bandes dessinées et articles sur des personnages célèbres de la scène et de la course automobile. En retraite en 2004, Jean Graton accueillera avec bienveillance la création de « La nouvelle saison de Michel Vaillant » souhaitée par son fils et par les éditions Dupuis. Neuf titres publiés avec Philippe Graton et Denis Lapière au scénario et Benjamin Benéteau et Marc Bourgne au dessin. « Jean Graton, créateur de ‘Michel Vaillant’, a façonné une œuvre unique et admirable qui a émerveillé plusieurs générations de petits et grands lecteurs de bande dessinée. Véritable ambassadeur du sport automobile, il a créé une famille, une entreprise et une marque, qui rayonnent encore aujourd’hui dans les librairies comme autour des circuits automobiles. Parmi ces lecteurs de ‘Michel Vaillant’, plusieurs sont devenus pilotes de F1, parmi les plus grands, journalistes et même designers, Jean Graton savait transmettre sa passion avec style. Il avait le premier compris que pour raconter, il fallait s’inspirer du réel. » (communiqué des éditions Dupuis). La série « Michel Vaillant » a été traduite en néerlandais, anglais, allemand, danois, suédois, finnois, italien, polonais, hongrois, roumain, espagnol et portugais. Signalons, en 1967, un feuilleton télévisé semi-documentaire de 13 épisodes, puis, en 1990, une série de dessins animés de 65 épisodes et, en 2003, un film pour le grand écran réalisé par Louis-Pascal Couvelaire sur un scénario de Luc Besson. Invité, en 2004, au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, Graton déclinera l’offre, jugeant l’hommage trop tardif. « Je n’ai jamais été en odeur de sainteté au festival d’Angoulême. ‘Michel Vaillant’ y est classé bande dessinée ringarde. » Dernier monstre sacré de l’âge d’or de la bande dessinée franco-belge, le scénariste et dessinateur Jean Graton avait pour collègues et pour amis Goscinny, Uderzo, Charlier, Tibet, Peyo, Roba et Franquin.

POÉSIE – La huitième édition du Marché de la poésie jeunesse porté par le Centre de créations pour l’Enfance de Tinqueux aura lieu dans les rues de la commune du lundi 1er au dimanche 28 février 2021 et en ligne du lundi 8 au dimanche 14. Thème choisi : Point(s) de vue. Cette édition sort « des sentiers battus pour occuper tous les espaces permis. Rues de la ville, écoles, ondes radio et écrans petits et grands. Autant d’espaces qui multiplient les points de rencontre entre individus et poésie et multiplient les points de vue sur la poésie. » Le programme est important et il témoigne des ressources imaginatives de l’équipe organisatrice. Les informations détaillées et le communiqué de presse sont ici.

REVUE – Le numéro 173 (décembre 2020) de NVL (Nous voulons lire) propose principalement un ensemble d’articles regroupés sous le titre Défense et illustration de la littérature jeunesse, points de vue parfois concordants parfois dissemblables signés Claudine C. Stupar, Jacques Cassabois, Virginie Gomes-Dauvissat, Pierre Bruno, Patrick Ben Soussan, Régis Lefort er Samuel Bidaud. Ce numéro : 15,00 euros. Page dédiée ici.

TRADITION – Joe Biden a demandé à Amanda Gorman, 22 ans, d’être, lors de sa cérémonie d’investiture du mercredi 20 janvier 2021, son Inaugural Poet, lui confiant la tâche d’écrire et de lire un texte en lien avec l’évènement. Thème imposé : l’unité nationale. Amanda Gorman publiera, en septembre 2021, chez Penguin Random House, son premier album pour enfants, Change sings. L’illustratrice en sera Loren Long qui, en 2000, fut celle de Of Thee I Sing (Lettre à mes filles) de Barack Obama.

REVUE – Le  numéro 86/2019 des « Cahiers de littérature orale » est consacré à l’Heure du conte, pratique instituée à partir de 1924 au sein de la bibliothèque pour enfants l’Heure Joyeuse, inspirée du modèle de la Story Hour américaine. « C’est à partir d’abondantes archives manuscrites et tapuscrites laissées par quelques remarquables bibliothécaires aux fortes et attachantes personnalités qu’est analysé cet original dispositif de médiation littéraire orale. L’accent est mis sur l’inédit travail de mise en œuvre – une passionnante forme d’introspection professionnelle et militante – et sur l’attention extrême portée aux interactions vives entre conteuses et jeunes auditoires. En somme, un mode de socialisation culturelle innovant et moderne, promis à un brillant avenir, qui alors s’expérimente, se régule et s’enrichit à partir du terrain. » En librairie au prix de 20,00 euros ou, en ligne, gratuitement, sur OpenEdition.

PRIX – Tous les deux ans, l’association Croq’les mots, marmot ! met à l’honneur la lecture et la petite enfance dans le Nord-Mayenne. Pendant trois jours, salon du livre, spectacles, interventions d’auteurs et d’illustrateurs dans les écoles et formations sont organisés. Croq’les mots, marmot ! avait répondu à un appel à projet sur le thème Apprendre pour grandir. L’événement vient d’être récompensé par la fondation SNCF qui attribue au salon du livre une bourse de 6 000,00 euros.

FORMATION – La journée professionnelle Aux fils du temps du Festival du livre de jeunesse Occitanie aura lieu le vendredi 29 janvier, de 9 heures 30 à 16 heures. Elle accueillera Patrick Borione, formateur et libraire spécialisé en littérature jeunesse, Sophie Van Der Linden, critique littéraire et rédactrice en chef de la revue Hors cadre[s],  Philippe Nessmann, écrivain, Olivier Belhomme, co-fondateur et co-directeur de L’atelier du poisson soluble. Accessible gratuitement en visioconférence. Inscription obligatoire ici.

DISPARITION – Andrée Chaize est décédée le lundi 18 janvier 2021, victime du coronavirus. Elle avait 86 ans. Présidente de la section locale du CRILJ de la Loire depuis plus de trente années, elle était très attachée à notre association et elle n’hésita pas à faire le voyage jusqu’à Paris, le 14 mars 2009, pour expliquer à l’assemblée générale exceptionnelle convoquée ce jour-là pourquoi il fallait trouver les forces et les moyens de passer le cap difficile que nous subissions et « rebondir ». Ses interventions furent déterminées et déterminantes. Andrée Chaize a consacré sa vie professionnelle à l’enseignement, en tant qu’institutrice d’abord, puis, rejoignant l’École Normale de Saint-Étienne, en tant que maître formateur, inspecteur-professeur et conseillère pédagogique. Elle aura, sa vie durant, femme libre et indépendante, milité pour l’éducation, pour la culture et pour les droits des femmes. Élue locale à Saint-Priest-en-Jarez dès 1989, elle s’engagea, entre 1995 et 2001, comme adjointe à la culture, pour la création d’un espace culturel, d’une médiathèque, d’un musée consacré à l’art moderne, d’une école de musique. Ses convictions et ses engagements féministes prendront de multiples formes. Elle contribuera notamment à relancer le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de la Loire (CIDFF) « qui favorise l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des femmes ». Ses mandats politiques l’amèneront à  prendre la tête, en 2000, de l’Association des femmes élues de la Loire (AFEL) où elle soutiendra l’engagement des femmes en politique et développera des formations pour les nouvelles élues. Andrée Chaize présidait également les Comités féminins pour la prévention et le dépistage des cancers et, au plan communal, le Club de la joie de vivre de Saint-Priest-en-Jarez. Au CRILJ/Loire, elle impulsa, organisa et anima, avec son équipe, des activités de promotion des livres pour l’enfance et la jeunesse nombreuses et diversifiées : comités de lecture, présentation d’ouvrages, formation des adhérents et des bénévoles, rencontres avec des auteurs, des illustrateurs et des éditeurs, animations en milieu scolaire, participation annuelle à la Fête du livre jeunesse de Montbrison et à la Fête du livre de Saint-Étienne. Andrée Chaize aimait particulièrement les moments consacrés à la poésie. Elle avait, le 12 novembre 2019, ouvert une journée professionnelle Le féminin dans le conte : des contes traditionnels aux réécritures d’aujourd’hui qui accueillait notamment Justine Haré et Christian Bruel. « Enseigner, transmettre, était chez Andrée Chaize une véritable vocation qui sera à l’origine de tous ses engagements ultérieurs, aussi bien militants qu’associatifs. […] Loin de toute sphère partisane, Andrée cherchait avant tout à faire avancer ses combats auprès de celles et ceux qui les partageaient, avec humilité, détermination, rigueur et exigence. » (Régis Juanico, député de la Loire).

SALON – La dix-neuvième édition du Festival du livre de jeunesse Occitanie (initialement prévue les samedi 30 et dimanche 31 janvier 2020, dans le Gymnase du Lycée Pierre Paul Riquet de Saint-Orens de Gameville) a choisi d’inviter petits et grands à conjuguer le temps à tous les temps. « Celui qui passe, qui reste, qui nous échappe. Celui de l’enfance, à la fois court et long, celui des secrets, des souvenirs. L’écoulement permanent et inéluctable du temps  ne cesse de nous rappeler qu’il ne faut pas le perdre. » Contraint de se réinventer, une nouvelle formule adaptée à la situation sanitaire « rayonnera hors les murs et en virtuel ». À compter du 23 janvier 2021 seront organisés 42 ateliers à destination du grand public, des rencontres, des dédicaces en librairies. La majorité des activités étant limitée à des jauges de six personnes, une réservation sera obligatoire. La programmation auprès des scolaires est maintenue dans 33 établissements de Saint-Orens de Gameville, Toulouse Métropole et dans d’autres communes de la région. Le festival proposera, durant le week-end, à la Cave Poésie de Toulouse un programme de rencontres-débats diffusé sur la webradio Cave Po’. La journée professionnelle sera rendue accessible gratuitement en visioconférence et les bibliographies des intervenants seront mises en ligne. Le site qui dit tout est ici.

RENCONTRE  –  Le dimanche 24 janvier 2021, de 11 heures à 12 heures 30, au Wolf, 20 rue de la Violette à Bruxelles (Belgique), rencontre, lecture, atelier et dédicaces avec Ludovic Flamant et Sara Gréselle. « Ludovic Flamant et Sara Gréselle présenteront aux enfants leurs deux passions croisées, marionnettes et littérature jeunesse, à travers la lecture de leur dernier album Bastien ours de la nuit, sorti le 14 janvier chez Versant Sud jeunesse, une maison d’édition bruxelloise. » Pour enfants à partir de 6 ans. Dédicaces à réserver ici.  8,50 euros.

PARUTION – Vient de paraitre : Écrire pour la jeunesse et pour les adultes : d’un lectorat à l’autre, sous la direction de Marion Mas et d’Anne-Marie Mercier-Faivre, ouvrage qui « vise à définir la littérature de jeunesse à travers ses rapports avec la littérature dite ‘générale’ en examinant comment certains écrivains, ayant écrit explicitement tantôt pour les enfants tantôt pour les adultes, investissent ces deux champs. » Parmi les auteurs convoqués : Louis Ratisbonne, Marcel Aymé, Roald Dahl, Maryse Condé,  J. K. Rowling. Classiques Garnier, 2020, 243 pages, 25,00 euros.

ÇA RESPIRE ENCORE – Nous avions, sur ce site, en février 2019, relayé une lettre à « messieurs les ministres » émanant de l’association École au cinéma en grand danger de disparition. Elle est ici. L’appel diffusé ces jours-ci témoigne de la détermination de l’équipe actuelle et de sa volonté d’élargir ses partenariats. En voici un extrait : « Notre association est riche de ses membres issus de l’école, de l’université, des métiers du cinéma, du monde associatif, ou plus simplement de leur vie de citoyen engagé. Ils ont tous en commun une bonne expé­rience dans le domaine de l’éducation, des arts et de la transmission. Mais, amputée de son équipe salariée, notre association doit pouvoir s’appuyer sur de nouveaux acteurs, de nouveaux partenaires pour mener à bien les nombreux projets en cours ou à concevoir. Nous souhaitons vivement que nous re­joignent notamment de jeunes générations, fortes de leurs propres expériences, analyses et propositions et sans lesquelles nous serions privés d’une partie de notre aptitude à intervenir. » Pour lire l’appel complet, c’est ici.

ÉPIDÉMIE (258) – Laurent Dréan, directeur de la Maison de la Culture d’Amiens, s’exprime : « Aujourd’hui, nous sommes ouverts pour le travail de création, pour les professionnels et, dans un cadre très précis, pour des ateliers d’éducation artistique, mais nous ne pouvons pas diffuser d’œuvres auprès des élèves. Or nous disposons de salles assez grandes pour le faire dans de bonnes conditions sanitaires, avec une jauge limitée et des groupes bien séparés. À situation sanitaire constante, et dans la mesure où il peut y avoir des activités périscolaires pour les enfants, il est important qu’en tant que service public de la culture, nous puissions assurer un service minimum dont les enseignants et les élèves sont souvent très demandeurs. » Si quelques rares lieux culturels, s’appuyant sur un flou juridique relatif, se risquent à accueillir des élèves lors de représentations dédiées, le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) a fait le choix d’attendre l’obtention du Ministère de la culture d’une autorisation explicite.

SENDAK  – Apple TV+ et la Fondation Maurice Sendak ont signé un accord pluriannuel permettant aux deux parties de créer de nouvelles séries et émissions basées sur les livres de l’auteur-illustrateur. Les productions seront, dans un premier temps, diffusées en exclusivité sur Apple TV+.

SALON  – Nous ne signalons pas toutes les annulations de salons du livre dont la presse se fait régulièrement l’écho. Annulations brutales parfois, aménagements quand les organisateurs, les libraires, les auteurs et les illustrateurs trouvent la bonne formule. À Gourin et à Guémené-sur-Scorff (Morbihan), les organisateurs ont longtemps espéré pouvoir maintenir leur salon. Mais « les manifestations publiques dans les locaux communaux ne sont pas autorisées. Et s’il est vrai que les scolaires ont le droit de se déplacer, les libraires ne peuvent se permettre de nous offrir un panel de livres suffisamment intéressant pour justifier un déplacement en bus au salon. La manipulation des livres par des centaines d’enfants, sans possibilité de vente par la suite, occasionnerait pour les libraires un coût important, dans une période où la profession est déjà fragilisée. » (Agnès Labeausse, animatrice du Cap du Pays du Roi Morvan). Les élèves pourront cependant rencontrer les auteurs et illustrateurs, lors des interventions dans les classes, qui sont maintenues. Les auteurs invités (Alex Cousseau, Sandra Le Guen, Mickaël El Fathi, Aurélia Fronty, Pascal Vatinel, Guillaume Le Chevalier, Sylvain Diez et Charles Dutertre) se rendront dans les classes; du lundi 18 au vendredi 29 janvier 2021, avec une valise contenant plusieurs de leurs livres que les enfants auraient pu retrouver ou découvrir au salon. Un bon de commande sera proposé aux familles qui voudraient acheter un des titres, sans avoir besoin d’aller à la librairie. « Les élèves bénéficieront de leur chèque livre et les auteurs sont d’accord pour envoyer à ceux qui auront commandé un de leurs titres une dédicace personnalisée sur papier libre, à glisser dans leur livre. » (Agnès Labeausse). Les organisateurs propose également aux écoles qui le souhaitent d’accueillir un des spectacles prévus les week-ends du salon du livre. Une solidarité à lire comme un encouragement pour l’avenir.

DISPARITION – Mitsumasa Anno, auteur-illustrateur japonais, est décédé le jeudi 24 décembre 2020. Il avait 94 ans. Né à Tsuwano, en 1926, première année de l’ère Shōwa, il passe son enfance dans l’auberge de ses parents. Aucun livre à la maison, mais des illustrés (Tarzan, Superman) dont le petit garçon reproduit les illustrations. « Un jour, parmi les clients de l’auberge, arriva un peintre à qui le père montra les dessins de son fils. Ce n’est pas bon, décréta le peintre et, pour donner une leçon au petit garçon, il dessina un moineau dans le plus pur style figé japonais traditionnel. Pour Anno, ce n’était pas un dessin » (Sophie Chérer). À son retour de la guerre, Mitsumasa Anno suit une formation d’enseignant à Yamaguchi. Il sera, pendant une dizaine d’années, parvenant à ne pas se fondre dans l’univers impitoyable de l’éducation à la japonaise, un instituteur puis un professeur d’art et de mathématiques populaire et encourageant. Il rejoint Tokyo, déterminé à se consacrer désormais à sa carrière artistique. Son premier ouvrage, Jeux de construction (1968 au Japon, 1970 en France), inspiré par les jeux d’illusion et les constructions impossibles du peintre et graveur néerlandais Maurits Cornelis Escher, est un succès. Au cours des années 1970, il utilise la technique japonaise de découpage sur papier pour illustrer des contes populaires tels que Momotarō, le petit garçon pêcheur, Le moineau à la langue coupée, L’histoire du vieil homme qui a fait fleurir les arbres. Fasciné par l’Europe, Mitsumasa Anno y fait deux longs séjours, en 1963 et en 1975. Dans Ce jour-là (1978), premier ouvrage d’une série de neuf qui usera, plus ou moins, du même principe, le lecteur est invité à suivre, page après  page, le voyage à cheval d’un personnage minuscule dans des panoramas fouillés, traités à la plume, à l’encre et à l’aquarelle, et très référencés à la culture européenne que l’auteur-illustrateur a appris à connaitre (allusions historiques, architecturales et littéraires, apparitions de personnages de contes, etc). Pas d’histoire, mais une promenade muette, mélancolique, lente et intemporelle. L’architecte Tadao Ando, ​​qui a conçu l’élégant bâtiment du Musée d’art Mitsumasa Anno à Kyōtango, décrit l’auteur-illustrateur comme un observateur qui dessine des paysages qui disparaissent. « À une époque où la technologie numérique est si puissante, il nous laisse un monde doux et réconfortant. » La passion d’Anno pour les mathématiques et pour l’astronomie est au cœur de nombreux albums dont Dix petits amis déménagent (1982), La terre est un cadran solaire (1987), la série « Jeux mathématiques » (à partir de 1991), Comment la terre est devenue ronde (2000). En 1996, Mitsumasa Anno rend à nouveau hommage à la tradition japonaise, utilisant encre et pigments en poudre sur soie pour mettre des images sur Le conte de Heike, chef-d’œuvre littéraire qui raconte la lutte entre les clans Taira et Minamoto pour le contrôle de la cour impériale du Japon. Il illustre également, publiée par l’hebdomadaire Shukan Asahi, la série « Kaido wo Yuku » (Sur les routes), récits historiques de Ryotaro Shiba. Anno qui écrivit plusieurs essais très appréciés, était aussi un adepte de la reliure. Ami de l’impératrice Emerita Michiko, certaines de ses œuvres s’inspirent des plantes et des fleurs du jardin du palais impérial de Tokyo. Après avoir, très régulièrement, puisé leurs inspirations à l’extérieur du Japon, les travaux récents d’Anno prennent pour sujet son Tsuwano natal avec des séries d’aquarelles qui marquent le retour à l’enfance heureuse. Pour ses albums, Mitsumasa Anno a reçu de nombreuses distinctions, au Japon et à l’étranger, dont le Brooklyn Museum of Art Award, la Pomme d’Or de la Biennale d’illustration de Bratislava, plusieurs mentions à la Foire du livre pour la jeunesse de Bologne et le Prix Andersen que lui attribue l’Ibby (International board on books for young people) en 1984. Les mots suivants accompagnaient l’exposition rétrospective Anno’s Journey (Le voyage d’Anno) mise en place, d’août à octobre 2019, par la Japan House de Londres : « Depuis les années 1960, Anno a illustré des centaines de livres. Ses œuvres sont parues dans des publications pour enfants depuis plus de cinquante ans et chaque nouvelle génération de lecteurs au Japon a grandi en connaissant intimement ses œuvres comme si elles faisaient partie de la famille. » En France, au fil des ans, les albums pour enfants de Mitsumasa Anno ont été publiés par l’école des loisirs, Flammarion et Circonflexe. De nombreux titres sont actuellement épuisés. Le dernier ouvrage paru, Gulliver chez les tout petits hommes (Le Genévrier, 2014), est une adaptation personnelle d’Anno d’un texte écrit d’après Jonathan Swift par le dramaturge et romancier Hisashi Inoue.

ÉPIDÉMIE (257) – Après plusieurs reports, Ariane Louis, lauréate, au titre de 2020, du prix E.A.T. Jeunesse pour Le Pays des glaces (Les Cygnes, 2020), pourrait bien recevoir sa récompense le lundi 25 janvier 2021, à 19 heures, au Théâtre 13/Seine, 30 rue du Chevaleret à Paris. C’est, en tout cas, ce qu’espèrent les E.A.T (écrivains associés du théâtre), organisateurs de l’évènement. On peut réserver ici.

FORMATION – L’École du livre de jeunesse, sis à Montreuil, propose, en ce mois de janvier 2021, un cycle de formations à distance avec Christian Bruel, spécialiste de la littérature jeunesse, écrivain, concepteur d’albums et responsable d’édition : Un jour autour de l’œuvre d’Elzbieta, autrice-illustratrice (vendredi 22 janvier), Parodies, détournements, références culturelles : quelles médiations ? (lundi 25 janvier), Un jour autour de l’œuvre de Philippe Corentin, auteur-illustrateur (mardi 26 janvier). À signaler aussi deux autres formations centrées sur la médiation littéraire : Les albums adaptés aux handicaps (mercredi 29 janvier), avec Sophie Martel, spécialiste en accessibilité aux livres et à l’écrit, et Écrire et faire écrire (lundi 1er février), avec l’autrice Hélène Vignal. Ces formations, qui se tiendront à distance de 10 heures à 16 heures 30, sont éligibles à une prise en charge dans le cadre de la formation continue. Les détails sont ici. Informations complémentaires à cette adresse, auprès d’Éliane de Thoisy.

EXPOSITION – La Galerie Gallimard, 30/32 rue de l’université à Paris, propose, du jeudi 21 janvier au samedi 27 mars 2021, une exposition-vente Du livre jeunesse au livre d’artiste : les Grandes Personnes, illustrations originales, épreuves signées et livres pop-up. « La Galerie Gallimard est heureuse d’accueillir les artistes du catalogue Les Grandes Personnes, maison d’édition fondée en 2010. Qui sont les artistes du livre jeunesse ? Des illustrateurs talentueux, mais pas uniquement. Ils sont aussi photographes, peintres, ingénieurs papier, designers, graphistes, graveurs, et même bricoleurs. Ils sont tous passionnés par le livre, sa conception, sa mise en forme, le papier, les couleurs, les différentes techniques d’impression, l’objet. Tous sont des chercheurs, essayant d’apporter le meilleur. Il y a aussi, souvent, ce désir de faire un petit pas de côté, de montrer quelque chose qui n’a pas encore été vu, de faire du beau, de s’adresser à l’intelligence et à la sensibilité de chacun d’entre nous. Dans cette exposition, sont aussi à découvrir des œuvres qui ne sont pas destinées à être reproduites dans un livre. Laissez-vous guider parmi les œuvres des onze artistes présentés : Claire Dé, Aurélien Débat, François Delebecque, Dominique Ehrhard, Pascale Estellon, Jérémie Fischer, Henri Galeron, Bernadette Gervais, Emma Giuliani, Joëlle Jolivet, Philippe UG. Site des Grandes Personnes ici. « Pas de vernissage prévu pour des raisons sanitaires, mais n’hésitez pas à nous prévenir si vous souhaitez venir visiter l’exposition. Nous serons sur place pour vous accueillir le jeudi 21 janvier, de 14 heures à 18 heures. » Contacts et prises de rendez-vous auprès de Sophie Gallet, à cette adresse.

ATELIER – Le Wolf, 20 rue de la Violette à Bruxelles (Belgique) propose aux enfants à partir de 6 ans, le dimanche 24 janvier 2021, de 11 heures à 12 heures 30, un atelier avec Ludovic Flamant et Sara Gréselle qui « présenteront aux enfants leurs deux passions croisées, marionnettes et littérature jeunesse, à travers la lecture de leur dernier album, Bastien ours de la nuit, et la fabrication avec eux d’un petit théâtre de papier à emporter. » L’atelier sera suivi d’une séance de dédicaces. Information complémentaires ici.

EXPOSITION – La Médiathèque Violette Leduc, 18-20 rue Faidherbe à Paris, propose, le samedi 23 janvier 2021, à 18 heures, une rencontre en ligne Winsor McCay : rêver la bande dessinée avec Benoît Peeters. « À l’occasion de la présentation à la médiathèque d’une série de pages de journaux d’époque (1906-1926) montrant le travail de Winsor McCay (1869-1934), auteur du cultissime Little Nemo in Slumberland, Benoît Peeters, grand spécialiste de la bande dessinée, revient sur l’œuvre de ce pionnier de la BD et du dessin animé. » Réservation indispensable à cette adresse, un lien vous sera ensuite envoyé pour suivre la rencontre en direct. L’exposition Little Nemo in Slumberland, présentée à la médiathèque jusqu’au 23 janvier 2021. Attention : « Compte-tenu de la situation sanitaire, accueil dans le strict respect des gestes barrières, dans la limite de la jauge autorisée pour l’ensemble de la médiathèque. »

PARTIR EN LIVRE – Toujours organisée par le Centre national du Livre (CNL), sous l’égide du ministère de la Culture, la manifestation nationale Partir en livre se déploiera du mercredi 30 juin au dimanche 25 juillet 2021, des milliers d’animations dédié à la littérature jeunesse dont un parc d’attractions littéraires, des activités de plein air, des lectures immersives, des initiations booktube, des performances, des rencontres avec des auteurs, des ateliers, des concerts dessinés, des expositions, des bibliothèques de plage, des radios littéraires, des jeux de piste, des chasses aux livres, modestes ou somptueuses. Nouveauté de l’année, une thématique : Mer et Merveilles « qui apportera cohérence et unité à vos animations. » On peut déposer son projet auprès du CNL jusqu’au jeudi 4 mars 2021. Informations très complètes à partir cette page.

SÉLECTION – Le Centre national de la littérature pour le jeunesse (CNLJ) publie, à la BnF, la mise à jour 2020-2021, de sa sélection 100 livres pour les tout-petits proposée dans le cadre de Premières pages, opération du ministère de la Culture destinée à familiariser l’enfant avec le livre dès son plus jeune âge. À télécharger ici.

RESTER ÉVEILLÉ – Le temps fort de la Nuit de la lecture 2021 sera le samedi 23 janvier, des animations pouvant être programmées du jeudi 21 au dimanche 24 janvier, en après-midi ou en soirée. « Tout porteur de projet engagé en faveur de la promotion de la lecture peut proposer une animation : bibliothèques, librairies, structures régionales du livre, associations de développement de la lecture ou de solidarité, mais aussi écoles, établissements scolaire, supérieur et de formation, musées, théâtres, centres culturels, instituts français, centres pénitentiaires, structures hospitalières et médico-sociales, structures pour la petite enfance. » Relire le monde est le thème choisi pour cette cinquième édition. Informations complémentaires et modalités de participation ici.

PARUTION – Vient de paraitre, le numéro 45 de la collection « Modernité ». Titré Écrire l’esclavage dans la littérature pour la jeunesse, il a été dirigé par Christiane Connan-Pintado, Sylvie Lalagüe-Dulac et Gersende Plissonneau.  « Afin d’envisager les différentes propositions de l’édition pour la jeunesse autour de la question vive de l’esclavage, l’ouvrage trace un parcours en trois étapes. La première opère un retour sur les origines de cette production et se penche, d’une part, sur la réception française des authentiques récits d’esclaves et du premier roman abolitionniste, La Case de l’Oncle Tom, d’autre part, sur le détournement d’une œuvre littéraire, quand un écrivain en vient à l’adapter pour la jeunesse. L’étape suivante s’attache au statut des personnages d’esclaves mis en exergue dans les ouvrages du corpus, des personnages privés d’histoire, dont l’identité et les origines ont été niées et auxquels la littérature tente de redonner vie. Enfin, sont explorées, en dernière partie, les voies génériques empruntées par les auteurs pour la jeunesse : d’abord le roman, genre dominant, qui tient la balance entre fiction et histoire de manière contrastée ; puis les genres graphiques, bande dessinée et album, qui diffusent une représentation iconotextuelle de l’esclavage. Nourri par l’histoire et agrémenté par la fiction, ce parcours d’œuvres adressées à la jeunesse pour aborder la question de l’esclavage, se propose d’approfondir des enjeux et une poétique propres à retenir aussi bien l’attention des littéraires que celle des historiens. » Presses universitaires de Bordeaux. 2020, 230 pages, 24,00 euros.

FORMATION – Communication-Jeunesse, sis à Montréal (Québec), propose actuellement – mais la chose est évolutive – six conférences en ligne sur des sujets en lien avec la littérature pour la jeunesse et la lecture des enfants et des jeunes. La liste est ici. Participation libre. « Communication-Jeunesse est voué à la promotion, auprès des jeunes, de la lecture et de la littérature québécoise et franco-canadienne pour la jeunesse. Nous nous employons à mettre sur pied des projets de qualité qui permettent aux jeunes de développer leur goût pour la lecture et de s’initier au monde de la littérature jeunesse. »

RENCONTRE  –  Le dimanche 17 janvier 2021, de 11 heures à 12 heures 30, au Wolf, 20 rue de la Violette à Bruxelles (Belgique), rencontre, lecture, atelier et dédicaces avec l’auteur et illustrateur Jean-Luc Englebert. Pour enfants à partir de 5 ans. Sans parents. 8,50 euros. Dédicaces à réserver ici.

COMME À LA RADIO – Nous n’avions pas signalé. Chaque dimanche, à 17 heures, sur France-Inter, Barbatruc, émission plutôt sympathique, produite et présentée par Dorothée Barba. « Une émission pour les enfants et pour celles et ceux qui l’ont été un jour. Chaque dimanche, avec ses invités, Dorothée Barba se penche sur un grand récit jeunesse. Y a-t-il vraiment une morale à chaque histoire ? Quelles clés ces personnages offrent-ils pour grandir ? Quels stéréotypes véhiculent-ils aussi ? » Nombreux poscasts disponibles. Denis Cheissoux, Lucie Kosmala et L’as-tu lu mon p’tit loup ? (emblématique pastille consacrée aux livres pour les enfants), chassés de la plage horaire du dimanche soir qu’ils occupaient depuis quelques années, ont trouvé refuge en fin d’émission.

ANNIVERSAIRE – Apparu, le samedi 9 janvier 1941, dans Le crabe aux pinces d’or, neuvième album de la série « Les Aventures de Tintin », le capitaine Haddock a 80 ans. « Comme ‘Les Aventures de Tintin’ allaient vers beaucoup plus de réalisme, un chien qui parle, ça devenait un peu infantile. Hergé a donc eu le besoin de doter Tintin d’un compagnon plus étoffé humainement, mais je ne crois pas qu’il ait créé le capitaine Haddock avec l’idée d’en faire un personnage récurrent. » (Albert Algoud, écrivain tintinologue). En 1943, dans Le secret de la licorne, les lecteurs apprendront que l’impulsif homme de mer est le descendant d’un aristocrate français, François de Hadoque, marin de Louis XIV. En 1976, dans Tintin et les Picaros, vingt-troisième et dernier album, Hergé lui offre un prénom et ce sera Archibald. En 1996, lors d’un vote en ligne, le capitaine Archibald Haddock sera élu « personnage principal préféré » de la série, devant Tintin, devant Milou.

EXPOSITION – La Piscine, 23 rue de l’Espérance à Roubaix (Nord), propose jusqu’au dimanche 28 mars 2021, l’exposition Au pays des monstres de Léopold Chauveau (1870-1940). « Parallèlement à son activité de médecin, embrassée par obligation familiale mais qu’il n’appréciait guère, Léopold Chauveau s’est réfugié en autodidacte dans un univers artistique étrange et singulier. À la fois sculpteur, illustrateur et auteur de livres pour adultes et enfants, il est longtemps resté oublié de l’histoire de l’art. […] Avec un trait synthétique et incisif, des aplats colorés saisissants et des cadrages audacieux, Chauveau a illustré de grands classiques, dont il a même parfois revisité le texte, et créé des histoires fantastiques d’animaux et d’enfants dont les péripéties parfois tragiques allient humour et ironie souvent cruelle. D’abord présentée au musée d’Orsay, l’exposition permet une complète redécouverte d’un œuvre sans équivalent à son époque. À La Piscine, elle s’articule autour de trois espaces consacrés aux inventions de Chauveau dans le domaine du récit et de l’image, aux monstres issus de son imagination, enfin aux résonances personnelles et historiques de son œuvre. » Commissariat général : Alice Massé, conservatrice à La Piscine. L’exposition, fermée pour l’instant, rouvrira-t-elle prochainement ?

LECTURE – Chaque mercredi, jusqu’au 27 janvier 2021, le comédien Denis Lavant lit un extrait du Livre des erreurs de Gianni Rodari, à l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain. Traduction : Jean-Paul Manganaro. Six semaines, six épisodes. Une co-production de l’Institut culturel italien de Paris et des éditions Ypsilon avec le soutien du Ministère italien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale. Pour écouter dès maintenant ou plus tard, c’est ici.

BONNE NOUVELLE – Les albums pour enfants : le champ de l’édition et les définitions sociales de l’enfance, article fondateur des sociologues Jean-Claude Chamboredon et Jean-Louis Fabiani paru dans les numéros 13 et 14 de 1977 des Actes de la recherche en sciences sociales était jusqu’à récemment indisponible en ligne. La chose est corrigée. « Nous remercions chaleureusement Jean-Louis Fabiani et la famille de Jean-Claude Chamboredon pour leur disponibilité et l’autorisation à reproduire ce classique de la sociologie de la culture. Nos remerciements vont également aux Actes de la recherche en sciences sociales qui gardent le copyright de ce texte. » A lire (ou à relire) ici.

PARUTION –  Vient de paraitre Littérature de jeunesse : la construction du lecteur par Nadège Langbour. « La littérature de jeunesse joue un rôle essentiel dans la construction du jeune lecteur parce qu’elle s’adresse aux lecteurs de demain. Elle tente à la fois d’aiguiser leurs goûts littéraires et leurs compétences de lecture. Elle met régulièrement en scène le personnage du lecteur sous les traits de l’enfant ou de l’adolescent, pour sublimer l’acte de lire mais aussi fonctionnaliser les pratiques de la lecture qui vont de l’identification au personnage par le « lisant » à l’interprétation herméneutique des textes par le « lectant ». L’étude compare vingt fictions françaises et étrangères destinées à un jeune lectorat. […] Entre théorie et pratique pédagogique, cet essai sur ‘la construction du lecteur dans et par la littérature de jeunesse » invite à penser la construction de l’enfant lecteur. Mais il propose de repenser la posture des lecteurs prescripteurs de littérature de jeunesse qui trouveront dans cette littérature une fontaine de jouvence pour renouveler leur plaisir de lecteur et réinventer leur statut de médiateur entre le livre et l’enfant. » Préface de Christian Grenier. L’Harmattan, collection, 2020. 300 pages, 31,00 euros.

ÉPIDÉMIE (256) – Propos récents de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture : « Je mets toutes mes tripes sur la table pour protéger le monde de la culture. On m’a confié une mission et je veux […] la prendre à bras-le-corps. On ne fait jamais assez pour la culture, bien entendu. Je dis [aux professionnels] qu’on vit des circonstances absolument tragiques, que le gouvernement est à leurs côtés, qu’on les écoute, qu’on est en train de bâtir un modèle qui va nous permettre d’affronter cette tragédie. Je fais tout pour qu’une réouverture des lieux culturels début février soit possible, [mais]  ne recommençons pas à enfermer la décision politique dans des dates. Je ne prends pas d’engagement. Nous sommes en pleine incertitude. » Et de terminer toutefois par un message d’espoir : « Les festivals d’été, on doit pouvoir y arriver. Je suis confiante. » (France-Info, vendredi 8 janvier 2021)

REVUE – Le numéro 13 de janvier-mars 2021 de la revue Les arts dessinées alterne, une nouvelle fois, articles très illustrés et actualités comme s’il en pleuvait. Pour ce  trimestre, de nombreux noms sonnent littérature jeunesse à nos oreilles, même si parfois les travaux évoqués lorgnent principalement du côté des adultes. Citons Rébecca Dautremer, Marion Fayolle, Camille Jourdy et Lolita Séchan (interrogées par Frédéric Bosser), Natali Fortier, Martin Jarrie et Léopold Chauveau. La contribution de Janine Kotwica est un bel hommage à Alain Gauthier. Il y a plusieurs pages recensant un petit lot de nouveautés pour la jeunesse. Ce numéro : 14,95 euros. Sommaire détaillé et conditions d’abonnement ici.

RÉOUVERTURE – À la BnF, depuis le mardi 5 janvier 2021, la salle de lecture du Centre national de la littérature pour la jeunesse (CNLJ) accueille à nouveau le public, du mardi au vendredi, de 10 heures à 18 heures. Les modalités précises (qui, à ce stade, s’appliquent jusqu’au 31 janvier) sont détaillés ici.

REVUE – Le numéro 142 (décembre 2020, janvier et février 2021) de LibbyLit que publie la section belge francophone de l’Ibby vient de paraitre : dossier d’une dizaine de pages (opinions, notes critiques, bibliographie) à propos de l’auteur, illustrateur et éditeur Benoît Jacques et de nombreuses informations dont une partie documente l’actualité des partenaires belges de la section. Luc Battiew rend hommage à Jeannine Bruny et Monique Malfait-dohet à Ganna Ottevaer-Van Praag. La part la plus copieuse est toujours réservée aux recensions, très précises, de nouveautés. Site de la section ici.

EXPOSITION – La médiathèque Bonlieu, 1 rue Jean Jaurès à Annecy (Haute-Savoie) accueille, du samedi 9 janvier au samedi 27 février 2021, l’exposition Quand Gilles Bachelet chahute les contes, soit une présentation d’originaux, de reproductions numériques et de carnets de croquis prêtés par l’artiste. « Auteur incontournable de la littérature jeunesse, Gilles Bachelet charme petits et grands par sa tendre fantaisie et une imagination surprenante. Ses aquarelles truffées de mille détails invitent à la contemplation et à d’innombrables jeux. » À savoir : compte tenu de la situation sanitaire actuelle, les médiathèques d’Annecy accueillent le public en jauge limitée et, en cas d’affluence, l’entrée ne sera pas possible pour tous. Informations pratiques ici.

RENCONTRE – Pour fêter la fin de l’année 2020, Lire et faire lire organisait, le vendredi 18 décembre, une rencontre en visioconférence entre Clémentine Sourdais, auteure et illustratrice, et les bénévoles de l’association. « Malheureusement, suite à un problème technique, seules 100 personnes ont pu être acceptées dans la salle de réunion Zoom. » Lire et faire lire rattrape le coup en mettant en ligne, pour tous, l’intégralité de la rencontre, le lien est ici.

FORMATION – Le programme 2011 des formations et des manifestations mises en place par le Centre national de la littérature pour la jeunesse (BnF) est paru. Il est téléchargeable ici.

‌‌‌PARUTION – Nicole Maymat nous écrit : « J’ai plaisir à vous annoncer la parution du livre Mon nom est Nasser. C’est un récit. Un scandale qu’il me fallait dénoncer – un de plus, sans doute, parmi la longue litanie des horreurs qui traversent le monde –  mais, celui-ci, grâce à Colette Jeandot-Mourlon et à Nasser, je l’approchais de près. Je n’avais pas le choix. Écrit en 2018, c’était oublier les contretemps d’une année chaotique suivis de la crise sanitaire de ces derniers mois. Depuis, hélas, Colette nous a quittés. Son bel enthousiasme, sa formidable attention aux autres, n’ont pas suffi à vaincre la maladie. Je lui dois cette histoire qu’elle m’avait grandement encouragée à écrire. Jean-Pierre Siméon en a écrit la préface. Avec d’autres amis, il m’a, lui aussi, engagée à la publier. Le bénéfice de cette édition est destiné au Réseau éducation sans frontières (RESF) de l’Allier. Pour toute information concernant l’acquisition de ce livre, je vous remercie d’envoyer un message à cette adresse. À Moulins, le livre est disponible en librairie. Espérant vivement que cette initiative retiendra votre attention, je vous souhaite, malgré l’incertitude des temps, une année aussi joyeuse et sereine que possible. » 12,00 euros plus frais de port.

C’EST TRÈS, TRÈS BIENTÔT – Le lieu unique, scène nationale de Nantes (Loire-Atlantique), fermé au public, propose la diffusion en direct de certains de ses spectacles. Mercredi 6 et jeudi 7 janvier 2021, ce sera Rémi d’après Sans famille, roman d’Hector Malot, adapté par le comédien, metteur en scène, marionnettiste et ventriloque Jonathan Capdevielle. « Pour son premier spectacle adressé au jeune public, Jonathan Capdevielle s’empare du classique d’Hector Malot et le transforme en un trépidant road trip contemporain, jalonné de références pop et de fantastiques poupées géantes, dont les adultes vont raffoler. » Le lien pour la représentation du mercredi, 19 heures, est ici. Le lien pour la représentation de jeudi, 19 heures, est . C’est gratuit.

PARUTION – Vient de paraitre Littérature de jeunesse au présent (2) : genres graphiques en question(s) dirigé par Christiane Connan-Pintado et Gilles Béhotéguy. « À la fois atout de séduction et support de compréhension pour le jeune destinataire, l’image joue un rôle fondamental dans la littérature de jeunesse, en particulier dans les genres graphiques : l’album, la bande dessinée et le conte (généralement illustré). Longtemps considérés comme mineurs, plutôt tournés vers l’enfance, ils ont désormais conquis droit de cité dans le domaine littéraire. Les études proposées abordent ces différentes catégories génériques entre lesquelles les frontières sont souvent poreuses. Le classement en genres et sous-genres de l’album, de la bande dessinée et du conte illustré tente d’ordonnancer une production aussi proliférante que diverse, tout en prenant en compte les phénomènes d’hybridation et de trans-généricité qui affectent les œuvres étudiées. » L’ouvrage prolonge un premier volume, Littérature de jeunesse au présent : genres littéraires en question(s) consacré à l’appropriation des genres canoniques (roman, théâtre et poésie) par les livres pour la jeunesse. Presses universitaires de Bordeaux, 2020. 344 pages, 24,00 euros.

PRIX – Sandra Edinger a reçu le prix de la première œuvre en littérature de jeunesse 2020 du Ministère de la culture de la Fédération Wallonie-Belgique pour Le grand débordement, (Winioux, 2019). Il s’agit d’un ouvrage atypique, qui propose deux récits, différents, mais parallèles, dotés d’un texte quasiment identiques et qui sont consignés dans un livre réversible, avec deux couvertures principales. « Je joue avec le texte et l’image jusqu’à ce qu’ils se répondent parfaitement. Ainsi, le lecteur construit lui-même le sens. Je cherche un dessin le plus simple possible, une ligne, quelques couleurs. Il s’apparente à une écriture qui vient raconter l’essentiel de ce qu’il a à dire. J’aime les détails car l’enfant les identifie, les reconnaît et s’y sent en sécurité. Je souhaite parler de thèmes importants comme l’écologie, la solidarité, la séparation, sans moralité, afin que l’enfant se les approprie à travers un imaginaire et puisse ouvrir son propre espace de questionnements. » (Sandra Edinger)

ÉPIDÉMIE (255) – Ariane Mnouchkine, directrice du Théâtre du Soleil, pique une colère car elle ne comprend pas la lenteur et les atermoiements du gouvernement en matière de vaccination. Elle a pris l’initiative d’une tribune qui fédère, à ce jour, plusieurs centaines de signatures. Voici la fin du texte : « Ministres français, vous tremblez ? Et votre chef ? Alors que, avec une incroyable promptitude, inespérée il y a encore quelques semaines, des savants du monde entier, ont, grâce à leur travail acharné, déposé en vos mains l’arme nécessaire et, bientôt, suffisante, pour vaincre le virus et libérer le pays de cet occupant dévastateur, vous tremblez ?! Alors partez. Démissionnez. Nous avons besoin de gens courageux, compétents, respectueux de leurs concitoyens. Eh bien, qu’attendez-vous ? Vous voulez des suicides, des émeutes ? Des suicides, il y en a déjà. Quant aux émeutes, elles brûlent dans beaucoup de cœurs. Des cœurs pourtant bien sages d’habitude. » Pour lire le texte en entier et, le cas échéant, le signer, c’est ici.

RÉSIDENCE – « Dans le souci d’encourager les pratiques culturelles liées au livre pour  enfants et dans le prolongement du Salon Régional du Livre pour la jeunesse de Troyes, Lecture &  Loisirs, en partenariat  avec la Région Grand Est, propose une résidence à un auteur-illustrateur de littérature pour la jeunesse. Ouverte à tous les auteurs-illustrateurs de livres pour la jeunesse de langue française dont le travail se situe dans  les  domaines du documentaire ou de la fiction, ayant déjà publié un livre en langue française à compte d’éditeur  et  ayant  un  projet  complet  (texte et illustration), ainsi qu’aux illustrateurs pouvant présenter un projet personnel de texte suffisamment long pour pouvoir juger du niveau de qualité littéraire. Cette résidence permet à chacun des  invités de  se consacrer à un travail personnel. Sa durée est de deux mois, du 1er octobre au 30 novembre. 2021. » Le dossier comprendra une lettre de candidature, une bio-bibliographie, une présentation du projet d’édition et un des livres édités. Les trois premiers documents devront obligatoirement être envoyés au plus tard le vendredi 5 mars 2021, par voie électronique à cette adresse. L’appel à candidatures est ici.

PETITES AUTOS – Hachette Collections publie, en kiosque et sur abonnement, au rythme d’une parution par quinzaine, une série « Voitures & véhicules fantastiques Blake et Mortimer ». Le numéro 1 sera double et proposera deux miniatures, l’Espadon SX1 et la Ford V8, véhicules sortis de l’album L’Énigme de l’Atlantide. Le prix de lancement en kiosque est de 5,99 euros. Le numéro 2 qui offrira la Buick cabriolet rouge du Secret de l’Espadon sera vendu au (vrai) prix de 7,99 euros. Le numéro 3, gratuit en cas d’abonnement, contiendra le taxi Austin de La Marque jaune. En sus, dans chaque numéro, un rédactionnel sur l’univers mécanique de la bande dessinée d’Edgar P. Jacobs, sur la vie de l’auteur, sur les personnages principaux et secondaires, etc. Pour s’abonner, c’est ici.

DISPARITION – Norbert Morandière, dit Norma, dessinateur de bande dessinée, est décédé le vendredi 1ier janvier 2021. Il avait 74 ans. Après une enfance en Algérie, il avait publié ses premiers travaux, en 1971, sous le pseudonyme (très provisoire) de Marcus, dans Falatoff, fanzine de la grande époque des fanzines. « Quand je regarde certaines planches, j’ai l’impression qu’elles ne sont pas de moi. Et je me dis que, finalement, ce n’était pas si mal. » Débuts professionnels discrets, au début des années 1970, dans la presse catholique (pour Djin, Formule 1 et Record) et dans le mensuel Amis-Coop que publie l’Office central de la coopération à l’école. Pour le magazine Pif Gadget, Norma mettra des images de style réaliste, au trait souple et nerveux, sur des récits de Roger Lecureux, scénariste maison, créant avec lui le personnage de Capitaine Apache, fils d’une amérindienne et d’un pionnier irlandais. Cette série humaniste, plaidoyer contre le racisme et l’injustice, à contre courant de la plupart des westerns de l’époque, déroulera 105 épisodes, entre 1974 et 1986. Cinq albums chez Vaillant et à La Farandole, deux rééditions chez Soleil et une intégrale en cours aux éditons du Topinambour. Entre 1989 et 1994, parution d’une série d’heroïc fantasy en trois albums, « Hazel et Ogan », aux éditions Blanco puis Soleil, sur des scénarios de Bosse, avec elfes, nains, trolls et dragons et dont les premières pages, celles de L’Épée de foudre, étaient parues dans l’hebdomadaire Tintin en 1986 et 1987. Norma publiera ensuite, dans Vécu, magazine des éditions Glénat, des séries à caractère historique telles que « Les souvenirs de la pendule » (1989-1990 ; scénario de Patrick Cothias), « Pieter Hoorn » (1991-1994 ; scénario de Frank Giroud), « Saïto » (1993-1995 ; scénario de François Corteggiani). Collaborations sporadiques dans la formule mensuelle de Pif Gadget, en 2006 et en 2008, pour les séries « François Laurizon » et « Samantha Blog ». Signalons également, en 2009, la parution de À 18 ans sous les balles au Vercors, co-signé avec Franck Poireau, aux (alsaciennes) Éditions du Signe. L’ultime texte illustré par Norma, La centième mouche, écrit par Philippe Lacoeuille, fils du maire de Saint-Amant-de-Boixe, village proche d’Angoulême où le dessinateur s’est installé une fois retraite venue, est publié, en 2016, chez Bulles de crayon, grâce à un financement participatif. « Pour moi, le dessin est au service d’un texte, au service d’une idée. Si c’est un art, ce n’est pas au niveau du dessin qu’il se place, mais au niveau de la manière de faire ressentir au lecteur un sentiment, une idée. Le dessin doit être au service de cela et non pas le contraire. » (dans Schtroumpf, en 1977)

POUR LA ROUTE – Wajdi Mouawad, écrivain, metteur en scène, nous souffle, sur son compte Twitter, une promesse pour l’année qui commence : « Personne ne saurait lutter seul contre l’incertitude. Il faut alors avancer ensemble. »

DISTINCTION – Par décret en date du 31 décembre 2020, Bernadette Després, auteure et dessinatrice, a été élevée au grade de chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur sur le contingent du Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports « pour ses 56 ans de service ». Le CRILJ s’associe à Tom Tom et à Nana pour la féliciter. Dans la même promotion, l’écrivain Timothée de Fombelle est élevé au grade de chevalier à l’Ordre National du mérite sur le contingent du Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports « pour ses 24 ans de service ».

COLLOQUE – En raison de la situation sanitaire, le colloque international Enfance + culture = socialisation : la socialisation culturelle des enfants, dispositions, catégorisations, reconfigurations organisé par le Département des études, de la prospective et des statistiques (Ministère de la culture), l’équipe Circeft-Escol (Université Paris 8) et le Centre Georges-Pompidou se tiendra à distance entre le vendredi 8 et le dimanche 19 janvier 2021. Les inscriptions sont obligatoires. Programme complet ici. Inscription . Les sessions seront enregistrées et mises en ligne, après le colloque, sur le site du Centre Pompidou.

DISPARITION – Arthur Berckmans, dessinateur et scénariste de bandes dessinées, plus connu sous le pseudonyme de Berck, est décédé le dimanche 27 décembre 2020. Il avait 91 ans. Passionné par la BD américaine, tant Flash Gordon que Mickey Mouse, Arthur Berckmans étudie le dessin à l’Académie des Beaux-Arts de Louvain, en Belgique néerlandophone, puis à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles. Originaire d’une famille modeste, il travaille, de 1948 à 1952, comme employé dans un couvent jésuite de Louvain où il occupe un mi-temps administratif et un mi-temps artistique pendant lequel il illustre au crayon noir les vies de saints et de missionnaires dont le mensuel Pro Apostolis a besoin. Après plusieurs refus d’éditeurs qui ne le trouve pas assez professionnel, Berck travaille pour Publiart, agence bruxelloise attachée aux éditions du Lombard de Raymond Leblanc. Il s’adonne à la bande dessinée publicitaire. En 1958, Raymond Leblanc accueille enfin, dans le Journal de Tintin, le parisien et malchanceux chauffeur de taxi Strapontin dont Berck gardait l’idée dans ses cartons depuis plusieurs années. Les scénarios sont signés René Goscinny, durant six ans, puis Jacques Acar, durant deux ans. Dans le même journal, Berck crée, en 1961, « Ken Krom », série pastichant James Bond, et, avec Yves Duval, la série « Rataplan » dont le héros est un jeune tambour napoléonien. En 1967, il quitte Tintin (dont il n’apprécie pas les ingérences éditoriales) pour Spirou, hebdomadaire concurrent, où il dessine, sur des scénarios de Raymond Macherot et d’Yvan Delporte, les aventures du capitaine Mulligan, pilote de remorqueur dans le port de New York. Son dessin gagne en lisibilité et en dynamisme. En 1969, le scénariste Raoul Cauvin refuse à Berck le projet de créer ensemble une série sur les détectives incorruptibles des années 1920-1930, mais lui en suggère une autre qui aurait pour héros des gorilles. Sammy et son patron Jack Attawa tiendront donc, dans Spirou, de mars 1970 à mai 2009, une agence de gorilles mercenaires qui, au temps de la prohibition, mettent expérience (et mitraillettes) au service de n’importe quel client, à condition qu’il paie. Loufoquerie et humour noir assurés dans un journal de moins en moins frileux. Berck travaille parallèlement pour le marché flamand. Associé à Leo Loedts, il alimente les éditions Altoria Averbode en récits solides mais plus édifiants que ceux qu’il destine à la presse francophone. Publication notable, dans les magazines néerlandais Sjors et Eppo, des séries « De Donderpadjes » (1971-1974), une histoire de scouts, et « Lowietje » (1974-1983) qui a pour personnage principal un jeune orphelin, riche héritier aux projets contrariés épisode après épisode. Spirou accueillera la seconde série, en 1978, sous le titre « Lou, James et Blub ». A noter, en 1972, une incursion dans la science-fiction, humoristique tout de même, dans le magazine allemand Primo, pour une reprise de la série « Mischa » de Becker-Kasch, Walter Neugebauer et Ludwig Fischer. Pour faire face à ses multiples tâches, Berck rassemblera une efficace équipe d’assistants, officieusement nommée Studio Berck, à qui il confiera des crayonnés, des arrière-plans, des encrages, des lettrages, des mises en couleurs. Dessinateur prolifique, travailleur méthodique, en mesure de publier trois ou quatre albums par an, Berck prendra sa retraite en 1994. Pas du tout connu des jeunes lecteurs d’aujourd’hui, il laisse derrière lui une œuvre inventive à l’humour décomplexé, rééditée (un peu) par La Vache qui Médite, « éditeur des nostalgiques ».

REVUE – Le dossier du numéro 176 (décembre 2020) de Lecture jeune se pose des questions de genres. « Quelles représentations la littérature propose-t-elle aujourd’hui des jeunes qui ne se reconnaissent pas dans les normes de l’identité binaire et de l’hétérosexualité ? Quels livres acquérir, et comment les repérer au sein de la production éditoriale pour adolescents ? Quelles questions les éditeurs se posent-ils en amont de la publication, face à un sujet qui peut vite déclencher des polémiques incendiaires ? Et comment éviter le recours à des schémas narratifs toujours similaires qui imposerait alors une nouvelle norme ? » Deux articles consécutifs interrogent l’intérêt puis les limites de l’écriture inclusive. Ce numéro : 14,00 euros. On peut s’abonner ici.

LIRE AVEC BÉBÉ – En Belgique, Coucou ! de Nathalie Paulhiac (À pas de loups, 2020) est l’album offert, depuis ce mois de décembre, aux nouveau-nés et à leurs parents, dans les consultations de l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE) pour favoriser la lecture des tout-petits. Coucou ! succède à Bon de Jeanne Ashbé (école des loisirs) offert de 2017 à 2019 dans le cadre de la même opération.

PARUTION – Après avoir publié un recueil d’haïkus écrits à quatre mains durant trente années avec son époux Jean-Hugues Malineau (Dans le bonheur d’aller, Pippa, 2020), Françoise Naudin-Malineau nous livre dans Sur le chemin de l’après, Haikus, 1989-2017, récit de sa résilience suite au décès du poète, survenu en 2017. « Ce livre prend la forme d’un chemin de consolation, le long duquel l’auteure nous invite à revivre ses plus beaux moments en compagnie de son mari. La présence bienveillante de Jean-Hugues Malineau est d’autant plus prégnante que certains de ses haïkus s’entremêlent aux souvenirs et à la poésie de son épouse. Hommage à l’homme qu’elle aime mais qui n’est plus, Sur les chemins de l’après est un haïbun personnel et vibrant : un texte écrit sur du papier de soi. » Préface de Thierry Cazals et dessins de Françoise Naudin-Malineau. Pippa 2020, 110 pages, 16,00 euros.

MAGAZINE – Le numéro 47, hiver 2020, de Philosophie magazine est un numéro spécial titré Tintin et le trésor de la philosophie. « Le parti pris de ce hors-série, c’est que les aventures de Tintin offrent à qui veut bien chausser les lunettes du philosophe un petit traité, joyeux et profond, des vertus, de métaphysique et de politique, une introduction ludique et accessible aux grands concepts : l’amitié, la raison, la superstition, le courage, tels qu’ils ont été définis par Aristote ou Spinoza, Nietzsche ou Arendt. Et comme dans le finale de Rackham le Rouge, que nous avons choisi pour illustrer la couverture [de ce numéro], le trésor ne se trouve pas, finalement, au bout du monde, mais à portée de main, sous nos yeux – dans la crypte de Moulinsart. » Les articles sont regroupés en trois chapitres :  Métaphysique : le vrai, le réel et le double ; Éthique : petit traité des vertus ; Politique : la loi et la force. 104 pages, 9,95 euros, En kiosque.

SOUTIEN – La Fédération Wallonie-Bruxelles attribue à des auteurs et illustrateurs de niveau professionnel issus de Wallonie et de Bruxelles des bourses de soutien pour des projets « particulièrement ambitieux, originaux, innovants et prometteurs. » Les candidats souhaitant déposer un dossier prendront connaissance ici des conditions de participation. Dates butoir pour l’introduction des candidatures : 30 janvier, 30 avril et 31 août 2021, cette dernière étant également celle de l’échéance pour la bourse de congé sabbatique. Formulaire de demande à cet endroit.

PARUTION – Vient de paraitre l’ouvrage bilingue Histoires de famille et littérature de jeunesse : filiation, transmission, réinvention, dirigé par Rose-May Pham Dinh and Virginie Douglas. « Ce livre réexamine la représentation de la famille dans des romans, albums ou pièces de théâtre pour la jeunesse relevant de différentes aires géographiques, culturelles et linguistiques. Bienveillants ou aliénants, les liens tissés entre générations ou au sein de la fratrie conditionnent la construction des jeunes protagonistes. La littérature de jeunesse reflète la diversité de la famille et sa capacité à évoluer, voire à se réinventer (familles monoparentales ou homoparentales, recomposées, adoptives). En proposant des modèles parfois éloignés des réalités connues des lecteurs, elle les invite à réévaluer leur propre expérience mais témoigne aussi d’une certaine constance des attentes et des interrogations que l’institution suscite. » Peter Lang, 2020, 312 pages, 45,00 euros.

SÉLECTION – Le Centre national de la littérature pour la jeunesse (BnF) propose, classée par âge, une bibliographie sélective de textes de théâtre pour lecteurs enfants et adolescents. À lire seulement ou à mettre en scène, peut-être. « Le théâtre pour la jeunesse est un secteur foisonnant. Découvrez en avant-première les textes dramaturgiques contemporains sélectionnés dans notre numéro de sélection annuelle 2020, au côté des titres retenus lors des éditions précédentes. Une cinquantaine de textes pour des lecteurs de 6 à 15 ans, du monologue à la pièce chorale. » À télécharger ici.

MAGAZINE  – A l’occasion de la sortie de L’envoyé spécial, dernier album de la série « Les Tuniques bleues », GEO Histoire consacre un numéro spécial à la fameuse saga et à la guerre de Sécession. « En compagnie du caporal Blutch et du sergent Chesterfield, les deux héros de la bande dessinée, et à travers photographies et documents d’époque, revivez ce conflit qui déchira l’Amérique du Nord et continue de la hanter. Un cahier BD complète l’ensemble : plongez dans les coulisses de la saga et retrouvez Willy Lambil, son dessinateur depuis 1972, qui dévoile ses superbes aquarelles. Enfin, en compagnie de BeKa et Munuera, les nouveaux auteurs, découvrez en avant-première des planches du nouvel album. » Prisma media, 2020, 132 pages, 12,90 euros. En kiosque.

PARUTION – Les éditions d’eux, maison québécoise, publie une réédition de Comme un roman de Daniel Pennac avec les illustrations de Quentin Blake. « Enseignant, auteur, père et grand lecteur, Daniel Pennac livre ici ses réflexions et ses observations sur la lecture et sur la place des livres dans notre vie. […] Mariant le texte inspirant de Daniel Pennac et les illustrations du grand Sir Quentin Blake, cette édition anniversaire de Comme un roman est un pur délice. » D’eux, 2020, 184 pages, 17,20 euros.

ÉPIDÉMIE (254) – Au vu du contexte sanitaire et du risque d’augmentation de l’épidémie à court terme, le Conseil d’État a, le mercredi 23 décembre 2020, validé la fermeture des théâtres et des cinémas décidée par le gouvernement jusqu’au 7 janvier 2021 au moins. Dans le même temps, il offre à la profession des motifs d’espoir en retenant partiellement leurs arguments : si la situation sanitaire s’améliore, le maintien de la fermeture générale des cinémas et autres lieux de spectacle, attentatoire aux libertés, ne pourra pas être « justifié par la seule persistance d’un risque de contamination de spectateurs par le virus. » La plus haute juridiction administrative a, en particulier, souligné l’efficacité des protocoles sanitaires mis en place dans les salles de spectacle, où le risque de transmission du virus est, dès lors, « plus faible que pour d’autres événements rassemblant du public en lieu clos ». Le représentant du ministère de la Santé, Charles Touboul, avait reconnu, lundi, qu’aucune étude n’avait apporté les preuves que les salles de spectacle étaient plus propices aux contaminations [que d’autres lieux actuellement autorisés], se contentant de rappeler l’existence d’un risque. Les artistes et responsables de structures et d’établissements qui avaient déposé les référés vivent cette décision comme une injustice. « Il nous faut maintenant bâtir un modèle résilient de fonctionnement des lieux culturels. […] Tout est sur la table : calendrier, protocoles, adaptations aux conditions sanitaires et aux caractéristiques des salles. Je salue l’esprit de responsabilité et de dialogue des responsables du spectacle vivant et du cinéma, mais aussi des musées et des monuments. C’est tous ensemble que nous relèverons ce défi. » (Roselyne Bachelot, ministre de la Culture)

C’EST BIENTÔT NOËL (15) – Pas trop pour votre petit dernier, certes, mais si vous avez un vraiment gros cadeau à faire (ou à vous faire), Les Contes de Perrault illustrés par l’art brut est, peut être, la solution. Publié sous la direction scientifique de Céline Delavaux (qui a écrit l’une des introductions, l’autre étant signée Bernadette Bricout), l’ouvrage est riche d’une iconographie rassemblant 135 œuvres du XXe siècle à nos jours. Les 84 artistes représentés bénéficient chacun de leur notice biographique. « Laissons place au terrible loup qui dévore sans état d’âme la grand-mère et le Petit Chaperon rouge, aux bûcherons qui abandonnent leurs sept garçons dans la forêt, à cet homme terrifiant à la barbe bleue, à cette jeune fille, triste de ne pouvoir aller au bal. Au calme de l’âtre ou dans le rythme effréné de nos vies, écoutons ce que les contes ont à nous dire à propos de nous et du monde. […] La peur, l’inquiétude, la douleur, mais aussi l’insouciance, la joie et toutes les émotions racontées par Perrault sont sublimées ici par la pulsion créatrice des artistes dits « bruts ». Ces femmes et ces hommes, éloignés de toutes les conventions académiques et peu soucieux de reconnaissance, expriment dans leurs œuvres spontanées les angoisses et les rêves qui habitent l’être humain. » Diane de Selliers, 2020, 374 pages, volume relié sous coffret, 230,00 euros.

PARUTION – Récemment paru Les Novellisations pour la jeunesse, nouvelles perspectives transmédiatiques sur le roman pour la jeunesse, sous la direction de  Laurent Déom et Benoît Glaude. « Cet ouvrage collectif aborde les transpositions littéraires, à destination de la jeunesse, d’œuvres issues d’autres médias que la littérature : romans et albums transmédiatiques, du XIXe au XXIe siècle, qui proviennent de médias aussi divers que le film et le dessin animé, la série et le jeu télévisés, le manga et la bande dessinée, la peinture et la carte géographique. » Sommaire ici. Academia, 2020, 330 pages, 34,00 euros.

REVUE –  Le numéro 165 de la revue d’informations et d’études sur la bande dessinée HOP ! (premier et deuxième trimestre 2020) est arrivé, résultat d’un travail patient que le confinement a bigrement compliqué. Toujours le même plaisir de lecture. Parmi les dossiers : la deuxième partie d’un hommage à Albert Uderzo (par Francis Saint-Martin) et la quatrième d’une tentative de bibliographie complète de Cézard (par Gérard Thomassian et Louis Cance), dans Caméra 34 cette fois, en attendant Vaillant pour un prochain numéro. La rubrique Remember est particulièrement conséquente. Le site de la revue est ici.

C’EST BIENTÔT NOËL (14) – Vient de paraitre le BDM 2021-2022 mitonné très principalement par Philippe Mellot, Laurent Turpin, Isabelle Morzadec et Michel Denni. Illustration de couverture : Jean-Claude Mézières. L’ouvrage est imposant. Il revient à la dimension encyclopédique des origines et retrouve sa dimension référentielle avec la réintégration de près de 26 000 albums publiés depuis 2014, offrant ainsi l’intégralité des bandes dessinées parues en langue française de 1813 à nos jours. La côte des albums a été revue en faisant converger les ventes en librairies d’ancien et les enchères physiques ou numériques. Le chapitre consacré à Tintin a été mis à jour. L’index, must de l’ouvrage, aidera grandement dans leurs recherches néophytes et passionnés. Les Arènes, 2020, 1700 pages, 49,00 euros.

REVUE – Le numéro 87 de décembre 2020 de Citrouille est paru avec, à la une, la  question suivante : les livres jeunesse sauveront-ils la planète ? « Une question cruciale, un tantinet naïve, mais disons-le, hautement citoyenne et politique. […] Lorsque le sujet de l’écologie prend de plus en plus d’importance dans nos vies et dans notre société, c’est aussi visible dans l’offre éditoriale. Pour tenter de trouver des réponses, nous avons donc rassemblé des éditeurs, éditrices, auteurs, autrices qui se mobilisent et revendiquent cet engagement, nous avons mené l’enquête au rayon écologie de nos librairies, nous avons sélectionné une bibliographie verte et bleue, nous avons même fait une place pour Greta et Giono. » Plein d’autres choses dans ce numéro et même cinquante coups de cœur. Gratuit dans les librairies Sorcières.

CATALOGUE – La librairie Michèle Noret, 30 boulevard Exelmans à Paris, publie son douzième catalogue (novembre 2020) de livres pour enfants rares et anciens. Une centaine de titres, précisément décrits et assortis de l’image de la couverture. Téléchargeable ici.

PARUTION – Paru récemment, au cœur du premier confinement, Mon enfant aime lire : cultiver le goût de lire en famille par Eve Herrmann. « Au fil d’une réflexion sur sa propre expérience familiale, parsemée de témoignages et d’avis d’experts, Ève Herrmann décrypte le mécanisme de transmission qui conduit à aimer lire, depuis les premières lectures aux tout-petits jusqu’aux échanges autour d’un roman avec les plus grands. Pour elle, la pratique de la lecture à voix haute avec ses enfants est la clé de voûte d’une culture commune au sein de la famille, et d’une relation forte entre ses membres. Elle émaille son texte de références aux lectures marquantes de l’enfance et fournit des idées pour se lancer, car en commençant petit, on lit toute sa vie. » Solar, 2020, 208 pages, 19,90 euros.

C’EST BIENTÔT NOËL (13) – Pour les visiteurs du site parlant l’italien, cet épais volume, équivalent, chez Mondorini, d’un « Pléïade » de chez Gallimard. Paru récemment, Opere rassemble l’œuvre intégrale de Gianni Rodari présentée par la chercheuse en littérature italienne (et scandinave) Daniela Marcheschi. « L’un des écrivains les plus lus et les plus traduits au monde, apprécié pour la vivacité de son écriture, pour la modernité de ses fictions et le génie de sa Grammaire de l’imagination. Gianni Rodari est une référence pour étudier les techniques de l’écriture créative. Si, en Italie, Rodari est avant tout considéré comme un auteur pour enfants, l’écrivain des Poèmes, comptines et autres fabulettes de la terre et du ciel et de Histoires au téléphone apparaît aujourd’hui, à travers ce gros ouvrage, dans sa complexité moderne et subtile. L’étude de Daniela Marcheschi retrace l’ensemble des procédés de son atelier [laboratorio] – poèmes, comptines, contes, histoires, romans, essais, articles divers -, révélant un récit biographique qui témoigne de l’extrême sensibilité que Gianni Rodari porte à son époque. L’ouvrage est complété par un précieux carnet d’illustrations en couleurs, établi par Grazia Gotti, au travers duquel le lecteur peut retracer l’histoire de l’édition de ses textes les plus célèbres accompagnés par les images d’artistes tels que Paul Verdini, Bruno Munari, Francesco Altan et Lorenzo Mattotti. » Mondorini, collection « Meridiani », 2020, 2032 pages, 90,00 euros.

DISPARITION – Viviana Quiñones est décédée le mercredi 16 décembre 2020. D’abord enseignante en Argentine, puis bibliothécaire, elle se rapproche, en 1987, de la Joie par les livres (JPL) et rejoint, en 2008, la Bibliothèque nationale de France (BnF) quand l’association intègre l’établissement public. Viviana Quiñones déploya, trente ans durant, un engagement militant, passionné et chaleureux pour le développement de la lecture en général et pour la promotion de la littérature de jeunesse en particulier. Très investie dans la formation professionnelle, elle était convaincue de la nécessité de la transmission et elle organisa et anima, tant en France qu’à l’étranger, des stages et des journées d’étude très suivis. Elle fut également à l’origine de nombreux articles, interviews et recensions critiques. Elle avait fondé, en 1989, avec Marie Laurentin, au sein du secteur interculturel de La Joie par les livres qui animait alors un réseau de lecture critique et d’échanges dans des bibliothèques d’Afrique sub-saharienne, la revue Takam Tikou, publication tri-annuelle qui élargira peu à peu son domaine d’information et d’action au Monde arabe, à la Caraïbe et à l’Océan Indien. Signalons, support d’autoformation souhaité par de nombreux bibliothécaires africains, la publication, en 2005, d’un guide de l’animateur, Faire vivre une bibliothèque jeunesse, hors-série à la fois théorique et pratique de Takam Tikou dont elle assura la coordination. Viviana Quiñones sera, au fil des années, très présente au plan international, notamment au sein de l’IBBY (International Board on Books for Young People) et de l’IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions). Elle est, en particulier, dès 2009, partie prenante du projet Sisters Libraries (initié par l’IFLA) dont le but est de permettre à toute bibliothèque ou section jeunesse de se mettre en contact avec une bibliothèque à l’étranger, afin de bâtir un partenariat, échanger des avis et des expériences, mener des actions conjointes. « Infatigable, polyglotte et toujours souriante, Viviana suscitait spontanément la sympathie. Elle laissera une marque profonde dans nos communautés professionnelles par l’ampleur de son action et sa soif d’initiatives. » (Antoine Torrens, conservateur, directeur des bibliothèques de Compiègne).

OPÉRA – Sur le site Internet de l’Opéra de Paris, Bastien et Bastienne, de Wolfgang Amadeus Mozart. « Diggi, daggi, shurry, murry, horum, harum… Avec cette formule magique, le jeune berger Bastien pourra regagner le coeur de sa chère bergère Bastienne. Mozart compose ce court singspiel à l’ âge de 12 ans. Dans la mise en scène de Mirabelle Ordinaire, l’action est transportée dans une fête foraine contemporaine où des badauds viennent tirer sur les loups en carton du stand de tir, le volage Bastien devient le mécanicien chargé d’entretenir les stands, pendant que les douze musiciens jouent dans leur kiosque à musique. Présenté dans une version française, fidèle à la sensibilité de Mozart, l’opéra est adapté pour être immédiatement compréhensible par tous les publics. » Direction musicale : Léo Warynski. C’est ici et c’est gratuit.

C’EST BIENTÔT NOËL (12) – Enfants, cotisez-vous, offrez ce livre à papa-maman et lisez par-dessus leurs épaules. Vient de paraitre Des souris et des hommes de John Steinbeck illustré par Rébecca Dautremer. « En 1937, John Steinbeck publie un court roman qui deviendra un chef-d’œuvre de la littérature, mondiale. Des souris et des hommes, c’est l’histoire de George et Lennie, deux saisonniers qui voyagent à travers la Californie, rêvant d’une vie meilleure. Une histoire magnifique, qui nous raconte l’amitié, l’espoir, mais aussi la cruauté des hommes, et qui a profondément ému des millions de lecteurs. Rébecca Dautremer adapte ce grand classique dans un incroyable roman graphique. Pour cette deuxième collaboration avec les éditions Tishina, après Soie il y a quelques années, elle renouvelle brillamment son univers et sa palette, et pousse plus loin que jamais son talent. Un dialogue intense entre le texte intégral de Steinbeck et l’univers artistique de la plus célèbre des illustratrices françaises. » Est notamment convoqué par l’illustratrice, photographe elle-même, le travail documentaire de Dorothea Lange et Walker Evans recrutés par le Ministère de l’agriculture américain pour photographier les métayers victimes de la Grande Dépression des années 1930. Tishina, 2020, 428 pages, 37,00 euros.

DISPARITION – Jeannine Burny est décédée le 9 novembre 2020. Elle avait 95 ans. Infatigable propagatrice de l’œuvre du poète Maurice Carême dont elle fut la secrétaire, la compagne et la muse, elle était toujours la présidente de l’active Fondation Maurice Carême qu’elle avait initiée en 1975. Elle avait également, avec la Fondation, transformé la maison que Maurice Carême occupa à Anderlech, entre 1933 et 1978, en musée rassemblant meubles, bibelots, vaisselle, œuvres d’art (dont de nombreux portraits du poète), bibliothèque privée et archives. L’endroit est l’une des maisons d’écrivain les plus visitées de Belgique. Jeannine Burny assurait une veille de la pérennité de Maurice Carème avec une énergie sans faille et elle répondait avec bienveillance aux sollicitations nombreuses, scolaires et éditoriales, que La Fondation recevait. Elle avait publié, en 2007, aux éditions Racine, Le jour s’en va toujours trop tôt : sur les pas de Maurice Carême, livre où elle évoque la figure du poète, son travail et leur histoire commune. Jeannine Burny était une adhérente fidèle du CRILJ. Nous allions la saluer chaque année à Montreuil, sur le stand de la Wallonie-Belgique. Elle nous avait aidé avec une belle pertinence pour l’article consacré à Maurice Carême dans le numéro 9 des « Cahiers du CRILJ », publication dans laquelle nous posions la question de savoir si la poésie était un sport de combat. « Lors de notre dernière rencontre à la Foire du livre de Bruxelles, en mars dernier, elle était toujours fidèle au rendez-vous et cela depuis cinquante ans. Elle était d’ailleurs la doyenne. Personne ne pouvait imaginer qu’un jour elle ne serait plus des nôtres. […] Elle était certes affaiblie, mais toujours prête à nous réciter un poème de Maurice Carême. » (Luc Battieuw)

ÉPIDÉMIE (253) – Le samedi 19 décembre 2020, 17 heures, au Studio 104 de la Maison de la radio, Le roman d’Ernest et Célestine de Daniel Pennac sera enregistré en concert sans public. Diffusion le dimanche 24 janvier 2021 sur France-Culture. « Durant de longues années, Daniel Pennac a entretenu une correspondance avec Gabrielle Vincent, l’illustre créatrice belge d’Ernest et Célestine. Et cette amie de plume s’en est allée sans que les deux auteurs ne se rencontrent. Alors comme une évidence, l’écrivain a eu envie de raconter l’histoire de ces deux êtres si dissemblables, qui deviendront pourtant, envers et contre tous, les meilleurs amis du monde. Il a raconté cette histoire au cinéma, puis le scénario est devenu ce roman tendre et caustique. Daniel Pennac donne aujourd’hui, avec l’Orchestre Philharmonique, une version musicale et radiophonique des aventures de ces merveilleux personnages créés par Gabrielle Vincent. Bonté, humour, allégresse et optimisme accompagnent toujours les péripéties d’Ernest et Célestine. Une étonnante histoire qui prône la tolérance et le courage. » À partir de 8 ans. Nous serons de tout cœur avec les musiciens, avec Daniel Pennac (le narrateur), avec Jean-Christophe Fally (Ernest), avec Camille Claris (Célestine).

THÉÂTRE Alice traverse le miroir, pièce de Fabrice Melquiot mise en scène par Emmanuel Demarcy-Mota au Théâtre de la Ville à Paris, sera visible sur le site Internet du théâtre par 500 écoles (soit 30 000 enfants) sur l’ensemble du territoire, le vendredi 18 décembre 2020, à 10 heures. Un autre direct est prévu pour les enfants malades, le samedi 19 décembre, dans le cadre d’une convention avec les hôpitaux de l’AP-HP.

PARUTION – Vient de paraitre Lambil, une vie avec les Tuniques bleues par Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault. « La carrière de Willy Lambil est un cas d’école. Il entre au bureau de dessin des éditions Dupuis en 1952. Il a à peine 16 ans et la passion de la bande dessinée. Son premier travail : remplacer le lettrage français de Stanley (Hubinon/Charlier) pour sa version flamande. Entré par la toute petite porte, il fera preuve d’une persévérance à toute épreuve, au point que, 20 ans plus tard, il reprend « Les Tuniques Bleues ». […] Durant presque trois ans, Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault ont momentanément interrompu leur enquête sur La véritable histoire de Spirou, pour se pencher sur le ‘cas Lambil’ et écouter, au fil des entretiens, le dessinateur rassembler ses souvenirs, heureux et douloureux. Lambil se livre ici avec une sincérité absolue, touchante, acceptant le difficile exercice de la remise en question. Son témoignage est précieux : il est celui d’un homme qui a réalisé ses rêves, connu un succès remarquable, et qui, pourtant, continue d’attendre quelque chose. » Dupuis, 2020,  206 pages, 39,00 euros.

SACRÉ SORCIER – Mais pourquoi donc la famille de Dahl Roald et la Roald Dahl Story Company présentent-elles soudain leurs excuses auprès de plusieurs organisations de la communauté juive ? Ceux qui connaissent un peu l’écrivain auront à l’esprit les propos que Roald Dahl tenait au magazine britannique New Statesman, en 1983 : « Il y a un trait dans le caractère juif qui provoquent l’animosité, peut-être que c’est une sorte de manque de générosité envers les non-Juifs. Je veux dire, il y a toujours une raison pour laquelle des anti-n’importe quoi se manifestent. Même une peau de vache comme Hitler ne les a pas pris en grippe pour rien. » Ils connaissent peut-être également ces propos-là, formulés en 1990 : « Il n’y a pas d’éditeurs non-juifs nulle part dans le monde et ils contrôlent partout les médias, c’est très malin. » Extrait du bref communiqué de la famille et de la Roald Dahl Story Company : « Ces remarques blessantes restent incompréhensibles pour nous et contrastent nettement avec l’homme que nous connaissions et avec les valeurs au cœur des histoires de Roald Dahl. » Un porte-parole de la Campaign again antisemitism, destinataire du communiqué, a tenu à déclarer qu’il était décevant (disappointing) que la famille de Roald Dahl ait attendu 30 ans pour présenter des excuses. De méchantes langues (ou pas) estiment qu’il était urgent de faire le ménage. Sacrées sorcières, film réalisé par Robert Zemeckis, sera sur les écrans le mercredi 23 décembre 2020, si les conditions sanitaires l’autorisent, et plusieurs adaptations originales seront prochainement diffusées par Netflix. Le mot d’excuse est ici, en anglais.

C’EST BIENTÔT NOËL (11) – Vient de paraitre le tome 0 (sic) de Contes de Noël du journal Spirou (1955-1969). « Spirou a longtemps publié des numéros spéciaux pour Noël, pour lesquels les auteurs du journal livraient de merveilleuses illustrations de couvertures, contes ou récits complets sur ce thème. Chacun, à sa manière, abordait Noël selon sa sensibilité, que ce soit par la dérision, la poésie ou les valeurs traditionnelles. Ces contes, bandes dessinées ou illustrations de couverture appartiennent au grand mythe du journal Spirou et montrent l’incroyable richesse de son histoire, de son patrimoine. Toutes ces pages sont pour la plupart méconnues, voire inconnues des lecteurs actuels. Pourtant, lorsque l’on relit ces multiples réalisations, on réalise combien leur charme est intact. »  Un sommaire aux noms prestigieux. 223 planches de BD, dont 8 couvertures « spécial Noël » et 65 gags de contes et de récits complets. Dupuis, 2020, 240 pages, 35,00 euros.

INCOMPRÉHENSION – « On ne peut pas ranger la culture dans les biens qui ne sont pas nécessaires pour vivre. Ou alors on fait l’apologie de l’analphabétisme et de la barbarie. C’est absurde. […] C’est l’être ensemble qui pose problème avec le virus et on peut le comprendre. Mais alors, il faut interdire l’être ensemble, provisoirement, d’une façon équitable. Il ne faut pas permettre l’être ensemble commercial ou religieux et interdire l’être ensemble culturel. Ça n’a pas de sens. Il faut que ça soit équitablement limité. [Il est] paradoxal qu’au moment où on parle de l’importance de la laïcité, on fasse le choix de privilégier les fêtes d’une religion sur les fêtes laïques et qu’on préfère ouvrir les lieux de culte plutôt que les lieux culturels. » (Jacques Attali, économiste et écrivain). La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) a déposé devant le Conseil d’État, le mardi 15 décembre 2020, au nom des professionnels du théâtre, une procédure collective de recours en référé-liberté. D’autres recours ont été remis par les établissements eux-mêmes qui estiment que leur fermeture est contraire à la liberté d’entreprendre, à la liberté d’association, à la liberté artistique et au principe d’égalité avec les autres commerces.

PARUTION – Vient de paraitre Personnages de papier : les représentations franco-italiennes du handicap dans la littérature de jeunesse par Laurence Joselin, docteure en psychologie. « Qui sont les personnages avec un handicap dans les livres destinés aux plus petits ? Quelles sont leurs caractéristiques physiques, leurs traits de personnalité, leur environnement familial ou amical ? Quels enfants, quelles sœurs ou quels frères, quels parents, quels amis sont mis en scène et quels sont leurs liens et relations ? En partant de l’approche théorique des représentations sociales du handicap, cet ouvrage analyse les portraits des personnages rencontrés dans les albums et courts romans de la décennie 1995-2005. Il dévoile les multiples facettes et l’hétérogénéité de ces représentations et montre combien le type de handicap apparaît comme une caractéristique discriminante de ces héroïnes et héros. Il met également en exergue la dimension culturelle des représentations, grâce à la comparaison des livres français et des livres italiens. » Presses universitaires de Paris Nanterre, 2020, 271 pages, 23,00 euros.

MAGAZINE – Mercredi 16 décembre 2020, parution du premier numéro du trimestriel « durable et connecté » Pif le Mag, soit le retour d’un magazine dédié à un chien fort célèbre, pilier du journal L’Humanité et des éditions Vaillant, avec une mise en place de 120 000 exemplaires pour toucher les « super-jeunes de 6 à 120 ans ». Au sommaire : des bandes dessinées inédites dont les aventures de Pif, Pifou, Placid et Muzo, le Concombre masqué, Hercul’otté et six planches de Rahan inédites depuis 1979, des reportages, des activités, des jeux, des gags, des interviews. Il y aura aussi trois gadgets écologiques : un sapin à planter (comme en 1975), un jeu de l’oie sans plastique et une application magique et gratuite qui permettra de découvrir Pifga, l’avatar numérique de Pif. Créé en 1969, Pif Gadget a connu sa grande période dans les années 1970-1980. L’hebdomadaire a cessé de paraitre de 1993 à 2004, puis s’est muté en mensuel jusqu’en novembre 2008 et sous forme de hors-série en juin 2015. De juin 2015 à octobre 2017, Super Pif a pris la place pour neuf numéros. Fin juin 2018, une opération de financement participatif pour un nouveau lancement n’a pas abouti. Le monde n’étant plus ce qu’il a été, c’est Frédéric Lefebvre, ancien porte-parole de l’UMP, plusieurs fois député, secrétaire d’État dans le gouvernement de François Fillon, un temps à La République en marche, seulement avocat depuis décembre 2019, qui est directeur de publication du nouveau magazine. « Il y a un attachement viscéral de certains au Pif des débuts, alors il y aura forcément des déçus. Chacun à son Pif, plus ou moins militant, plus ou moins aventurier, et en a une idée précise. Il s’agit de trouver un équilibre entre le Pif historique et celui du monde actuel avec ses nouveaux défis, écologiques notamment. » En kiosque, 84 pages (plus 4 détachables pour le jeu de l’oie), 5,90 euros.

ÉPIDÉMIE (252) – La Comédie Française proposait à nouveau, du mercredi 16 décembre 2020 au dimanche 10 janvier 2021, au Vieux-Colombier à Paris, une adaptation par Léna Bréban et Alexandre Zambeaux de Sans famille d’Hector Malot mise en scène par Léna Bréban. C’est loupé.

DANS LE POSTE – L’adaptation et l’élargissement en films d’animation de la série à succès « Pompon Ours » de Benjamin Chaud que publient les éditions Hélium sera diffusée sur France 5, pour les fêtes donc, à partir du samedi 19 décembre 2020. Producteur : Supamonks. 39 épisodes de 7 minutes. « L’insouciance de [Pompon ours], sa naïveté, sa spontanéité et sa capacité d’émerveillement rendent en toutes choses Pompon émouvant. L’univers de la série est doux, mais les histoires, loin d’être édulcorées, peuvent aussi montrer les dangers de la nature, les petites maladies ou désagréments qu’un enfant peut subir. » (Martine Baldacchino, conseillère des programmes d’animation à France Télévisions).

ÉPIDÉMIE (251) – « Au printemps 2020, 98 % des enfants ont été confinés à leur domicile. Cet épisode a réorganisé leurs agendas, avec une réduction du temps scolaire (pour près de la moitié des enfants, le temps consacré au travail scolaire mobilisait 2 à 3 heures quotidiennes) et une augmentation du temps de loisir (les consommations culturelles ont occupé 4 heures et demi par jour en moyenne, et les activités physiques plus de 2 heures). Les enfants ont regardé la télévision, lu, joué à des jeux de société connectés ou non, pratiqué des activités culturelles, etc. Au total, les écrans (télévision, jeux vidéo, réseaux sociaux) ont nettement dominé les loisirs des enfants. […] Cette étude inédite menée auprès de deux cohortes françaises d’enfants âgés de 9 ans pendant le confinement permet d’en savoir plus sur leur quotidien et de mesurer les écarts liés aux conditions de vie des ménages. » (Nathalie Berthomier et Sylvie Octobre, pour le ministère de la Culture). La lecture s’en sort plutôt bien : un temps de 1 heure 46 lui a été quotidiennement consacré contre 1 heure 33 aux écrans et 1 heure 28 aux activités physiques. On peut télécharger l’étude à partir de cette page.

C’EST BIENTÔT NOËL (10) – La multinationale Lego vend une boite contenant tout ce qu’il faut pour bâtir « une petite librairie de quartier telle qu’on peut en trouver dans n’importe quel village ou ville d’Europe. » Avec 2504 pièces, on construira, outre une jolie boutique orange et grise dotée d’un étage et d’un grenier, une maison mitoyenne un peu plus basse, blanche et bleue. La librairie est équipée d’étagères remplies de livres, d’une vitrine de bonne taille et d’un coin lecture. Prix de la boite : 159,99 euros. Le site Légo est ici.

ÉPIDÉMIE (250)  – Le Théâtre de la Colline à Paris avait prévu un cadeau de fin d’année pour les jeunes spectateurs : du mardi 15 au mercredi 23 décembre 2020, dans le Petit Théâtre, neuf représentations de l’adaptation par Simon Falguières du conte de Charles Perrault Le Petit Poucet, la plupart sur le temps scolaire. C’est loupé. Sur la feuille de salle, cette phrase : « Les grandes personnes sont des enfants malheureux qui jouent aux responsables. »

MAGAZINE – Si la recension commentée des 100 livres de l’année constitue l’essentiel du numéro 491 de décembre-janvier du magazine littéraire Lire, la publication propose également un dossier pas ridicule titré Enid Blyton, une bibliothèque pas si rose, ensemble documenté de points de vues sur la célèbre autrice pour jeunes lecteurs (1897-1968) et son œuvre à succès (600 millions de livres vendus). On en apprendra de belles avec Patrick Ben Soussan et on constatera, avec Aurélie Gille Comte-Sponville, qu’il n’est pas interdit d’être mesuré. Stéphanie Hichet, plus ironique, en appelle à Jean-François Revel pour déclarer que, s’agissant de la célèbre écrivaine anglaise, « ses écrits n’atteignent pas le niveau qui autoriserait à en dire du mal. » En kiosque, 132 pages, 8,90 euros.

RÉFÉRÉ – Le monde de la culture va adresser un référé auprès du Conseil d’État pour faire valoir ses droits. « Le Conseil d’État est le garant de l’équité. Ça fait quinze jours que cinémas et théâtres auraient dû faire un référé. A partir du moment où l’État a autorisé les églises à rouvrir. En gros, si vous autorisez une boucherie à ouvrir, il faut aussi autoriser la charcuterie. Alors, on ne va pas discuter de ce qui est essentiel ou ne l’est pas. Mais les théâtres et les églises, ça se ressemble autant qu’une boucherie et une charcuterie. Ils ont exactement le même dispositif sanitaire. Vous avez des gens masqués, espacés qui font face à une personne qui s’adresse à eux. Du point de vue du protocole, il n’y a pas plus similaire. […] J’ai hâte de savoir en quoi le fait d’assister au récit de la naissance d’un homme nommé Jésus serait sans danger, alors que le récit d’un homme nommé Tartuffe serait source de contamination. » (Samuel Churin, comédien)

TRÈS BEAU – « C’est à la demande de l’équipe du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis que cet Imagier des tuyaux a été réalisé. Commencé en 2019, pour être terminé à l’automne 2020, il comprend une centaine d’illustrations qui peuvent se positionner dans tous les sens, pour être alignées, se compléter, pivoter, correspondre pour créer des arborescences qui parlent de circulation, d’échange, de transmission, de réseaux. Si ces images communiquent entre elles, elles sont toutes des références à des moyens ou supports de communication. Ce jeu a été aussi pensé pour créer avec les mêmes contenus des compositions en deux dimensions ou en étoiles, dans l’espace. Jeu de construction infini qui se déplie à partir du simple éternuement d’un petit éléphant. » (Olivier Douzou, concepteur de l’imagier). L’imagier est en vente au prix de 450,00 euros hors taxes. Nous pouvons vous envoyer une présentation illustrée. Écrire ici.

UNE ANNÉE DE LECTURE  – La Sélection ARPLE numéro 54 est consacrée aux nouveautés 2020. Elle est disponible en version papier et en version numérique. 300 titres référencés et commentés. Papier : 13,00 euros plus frais d’envoi. Numérique : 7,00 euros. Le bon de commande est .

PRIX – La quatorzième édition du Prix Nord Isère des jeunes lecteurs (2020-2021) rassemble 59 bibliothèques soucieuses de promouvoir les auteurs actuels de littérature pour la jeunesse jeunesse et ce sont 720 classes, soit 18 062 élèves, qui se sont inscrits pour lire les livres de leur catégorie. La sélection s’appuie sur une veille éditoriale réalisée toute l’année lors de comités de lecture réunissant des professionnels de tout le Nord-Isère. La Médiathèque départementale de l’Isère apporte également des suggestions issues des sélections du « kiosque jeunesse ». Les critères de sélection ont été élaborés par le collectif pour que la sélection soit adaptée à tous. Les lecteurs ont toute l’année pour lire les ouvrages, les critiquer et échanger. Dès le mois de mars 2021, les bibliothèques deviendront des bureaux de vote pour accueillir les jeunes lecteurs/électeurs dans les conditions les plus proches de la réalité. Il y a un site qui explique la chose en détails. La sélection est .

EN REPLAY – La totalité des rencontres professionnelles du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis est disponible gratuitement jusqu’au vendredi 8 janvier 2021. Pour avoir accès au programme, il faut se connecter avec les identifiants reçus lors de votre inscription, si vous étiez inscrit. Sinon, voir ici. Pour la rediffusion des émissions de la télévision éphémère, tentez à cet endroit.

C’EST BIENTÔT NOËL (9) – Chien bleu et Chien pourri, personnages d’albums de l’école des loisirs sont devenus douces peluches grâce à la maison spécialisée Moulin Roty. 36 centimètres, 29,90 euros pour le premier, 24,90 euros pour le second.

PARUTION – Vient de paraitre Formes brèves en littérature de jeunesse sous la direction d’Élodie Bouygues et Yvon Houssais. Cet « ouvrage constitue la première étude portant sur le texte bref en littérature de jeunesse sous toutes ses formes, en s’intéressant à la fois à son écriture et à sa place dans le champ littéraire. Il propose un large éventail d’études d’œuvres, allant de la comtesse de Ségur à l’époque contemporaine, où la transgression des genres et le brouillage des codes sont de mise. Il offre également de riches perspectives sur les pratiques de lecture en classe du texte bref, dont les enseignants tireront profit. » Parmi les contributeurs : Christian Poslaniec, Bernard Friot, Christiane Connan-Pintado, Danièle Henky. Presses universitaires de France-Comté, 2020, 220 pages, 15,00 euros. Sommaire et autres informations ici.

PRIX – Trente-trois pays membres de l’Ibby (Union internationale pour les livres de jeunesse) ont désigné leur candidats pour le Prix Andersen 2022. Citons quelques-uns des auteurs et illustrateurs choisis parmi ceux dont les livres sont, peu ou prou, publiés en France : Thomas Lavachery et Carll Cneut (Belgique), Marie-Aude Murail et Gilles Bachelet (France), Nikolaus Heidelbach (Allemagne), Tonke Dragt (Pays-Bas), Beatrice Alemagna (Italie), Catherine Louis (Suisse), David McKee (Royaume-Uni), Linda Sue Park (États-Unis). La liste complète est ici.

ÉPIDÉMIE (249) – La Comédie Française proposait à nouveau, du mercredi 16 décembre 2020 au dimanche 10 janvier 2021, au Vieux-Colombier à Paris, Hansel et Gretel, conte des frères Grimm adapté et mis en scène par Rose Martine, et les réservations étaient ouvertes. C’est loupé.

PARUTION – Vient de paraître Joseph Gillain : une vie de bohème par François Deneyer,  collectionneur, grand connaisseur du marché de la planche originale, fondateur, à Bruxelles, de la Maison de la bande dessinée et du Musée Jijé. « Cet essai biographique très complet propose le portrait d’un homme attachant et fascinant. Il évoque de manière chronologique les très nombreuses créations artistiques de Joseph Gillain, tout en retraçant minutieusement les différentes étapes de sa vie qui foisonnent d’anecdotes étonnantes, et révélatrices du caractère juvénile et facétieux de l’artiste. Cet incontournable ouvrage de référence est enrichi de plus de 900 visuels dont de nombreux inédits. Un livre indispensable pour mieux comprendre l’influence que cet auteur a eue dans l’histoire de la bande dessinée belgo-française. » Joseph Guillain dit Jijé, dessina Spirou, entre 1940 et 1951, Blondin et Cirage, Jean Valhardy, Jerry Spring, un seul épidode des « Belles histoires de l’Oncle Paul » pour raconter Baden-Powell. Don Bosco, ami des jeunes (1941), c’est Gillain aussi, pour le texte et pour les images. Musée Jijé, 2020, 448 pages, 39,00 euros.

SÉLECTION – La Médiathèque départementale de l’Eure édite Le p’tit lu, sélection d’ouvrages pour la jeunesse choisis par un comité de lecture rassemblant bibliothécaires et libraires. S’inscrivant dans la continuité des projets initiés par le département, elle présente des albums, des romans et des documentaires publiés dans l’année et destinés à des enfants de 0 à 16 ans et plus. La sélection est consultable ici.

RÉSIDENCE – Dans le souci d’encourager les pratiques culturelles liées au livre pour enfant, l’association Éclat de lire, en partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles, le Conseil Régional PACA, le Conseil Départemental des Alpes de Haute-Provence et la Communauté de communes Durance Luberon Verdon Agglomération, propose une résidence à un auteur de création littéraire et/ou d’illustration en direction du public jeunesse. La résidence permettra « à l’artiste de promouvoir son travail, de rencontrer le public du territoire de la DLVA, et de profiter d’un espace et d’un temps de liberté pour mener à bien ses projets de création. » Le résident sera accueilli dans un logement pris en charge et recevra une bourse d’aide à la création d’un montant brut de 6000,00 euros versés en droits d’auteur. Le dossier complet sera constitué d’une lettre de candidature, d’une bio-bibliographie, d’une présentation des projets d’édition en cours et des expériences d’animation d’ateliers, d’une note d’intention précise sur le projet personnel et les différentes propositions d’animations d’ateliers à mener au cours de la résidence. Informations complémentaires à cette adresse. Dernier délai pour l’envoi du dossier : vendredi 8 janvier 2021.

PRIX – L’Association des critiques et journalistes de bande dessinée a décerné son Prix Jeunesse ACBD 2020 au Roi des oiseaux écrit et dessiné par Alexandre Utkin (Gallimard BD, 2020). « Le Roi des Oiseaux est une fable animalière trépidante, menée pied au plancher, qui mêle éléments du folklore russe et scènes d’action magnifiques. Un récit construit à la manière des poupées gigognes (matriochkas) et superbement dessiné avec un trait rappelant le pastel. Son point de départ, une pomme d’or (et de discorde), génère une guerre animalière. On embarque ensuite, avec un marchand russe, pour un périple vertigineux. Un album (très) recommandable aux lecteurs jeunes et moins jeunes. »

EXPOSITION – Le réseau des Médiathèques d’Orléans est, comme le CRILJ (actuellement associé à l’association balgentienne Val de lire), partenaire de la trente-sixième édition du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis. À cette occasion, les promeneurs pourront découvrir, tout au long du mois de décembre, sur les vitres de la Médiathèque François Mitterrand, place Gambetta, visibles de l’extérieur, l’ensemble des affiches de l’exposition d’illustrations La Tête dans les nuages. « Un acte symbolique, un espace de beauté et de liberté pour l’imaginaire ». Informations complémentaires ici.

PARUTION – Vient de paraitre En quête d’un grand peut-être : guide de littérature ado par Tom et Nathan Lévêque. « La littérature ado, une littérature de l’intensité, des premières et dernières fois. Une littérature qui s’autorise les grands sentiments grâce aux plus banales des histoires ou aux plus épiques des quêtes. Cartes et lampes torches à la main, partez à l’exploration de ce paysage littéraire grâce à plusieurs entrées : historique, liste des romans incontournables, réflexions thématiques, portraits de personnalités. Ce livre de référence vous donnera les outils et les pistes balisées pour arpenter une littérature au moins aussi riche à défricher que n’importe quel territoire littéraire. Mais comme pour tout chemin, le hors-piste est vivement conseillé. » Le plus : dix nouvelles inédites signées Clémentine Beauvais, Anne-Laure Bondoux, Marie Desplechin, Timothée de Fombelle, Anne-Fleur Multon, Carina Rozenfeld, Thomas Scotto, Stéphane Servant, Julia Thévenot et Flore Vesco. Editions du Grand Peut-Etre, 2020, 224 pages, 17,50 euros.

C’EST BIENTÔT NOËL (8) – Sur France 5, trois adaptations alléchantes d’ouvrages pour la jeunesse : Mimi et le dragon des montagnes, d’après Michael Morpurgo et Helen Stephens (Gallimard, 2014), réalisé par Karine Chaunac, le dimanche 13 décembre 2020 et le vendredi 1er janvier 2021, à 7 heures 50 ; Le tigre qui s’invita pour le thé, d’après Judith Kerr (Albin Michel, 2017), réalisé par Robin Shaw, le dimanche 20 décembre, à 8 heures 50, et le jeudi 31 décembre, à 9 heures 10 ; La baleine et l’escargote, d’après Julia Donaldson et Axel Scheffler (Gallimard, 2015), réalisé par Max Lang et Daniel Snaddon, le vendredi 25 décembre, à 8 heures 50.

REVUE –  La Revue des livres pour enfants publie son numéro 315, soit sa très attendue sélection annuelle. « C’est entendu, les enfants ont besoin de livre pour grandir. Mais il n’est pas toujours facile de les choisir : chaque année, près de 10 000 livres pour enfants paraissent en France. Pour vous y aider, nous vous proposons la Sélection annuelle de La Revue des livres pour enfants : une sélection des meilleurs titres publiés dans l’année, soit 1 000 titres commentés pour tous les âges et dans tous les genres. Vous trouverez aussi nos sélections de titres venus du Québec, d’Afrique, du Monde arabe, de l’océan Indien et de la Caraïbe. » Ce numéro : 12,50 euros. Bulletin d’abonnement pour six numéros ici.

PRIX – Le palmarès 2020 du Prix Handi-Livres (placée sous le parrainage du Ministère de la Culture et le haut patronage de Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des personnes handicapées), comporte sept titres dont trois ont à voir avec l’enfance et l’adolescente : Meilleur livre jeunesse enfant : La Street en Mode Bolide de Cécile Alix et Dimitri Zegboro  (Magnard Jeunesse, 2020) : Meilleur livre jeunesse adolescent : Journal d’une fille chien de Laura Jaffé (La Ville brûle, 2018) ; Coup de cœur : La Petite Femme du Père Noël de Kochka (Oskar, 2017)

C’EST BIENTÔT NOËL (7) – Estelle Salaün, directrice de l’Abbaye de Bon-Repos, moyennement optimiste, conserve néanmoins une animation au calendrier. « Alice et ses amis, le lapin blanc, le chat du Cheshire et le chapelier fou, sont pour l’instant confinés au Pays des Merveilles, dans l’atelier de l’artiste Dominique Richard. On espère de tout cœur les voir du dimanche 20 décembre 2020 au dimanche 3 janvier 2021. Car, devinez quoi ? Cette année, Alice envisage de passer Noël à Bon-Repos et nous invite à suivre ses pas. Alice se réserve toutefois le droit d’annuler son séjour à l’abbaye en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. » Site de l’abbaye ici.

DISPARITION – L’universitaire, romancière et essayiste Alison Lurie est décédée le jeudi 3 décembre 2020. Elle avait 94 ans. Née à Chicago, fille aînée de parents socialistes, mère critique de littérature et journaliste, père sociologue, ayant grandi à White Plains, dans l’état de New York, elle est élève du Radcliffe College de Cambridge (Massachusetts) dont elle sort diplomée en 1946. Premier travail comme lectrice pour le bureau new-yorkais d’Oxford University Press. Avec Jonathan Bishop, critique et essayiste, qu’elle épouse en 1948, elle s’installe et travaille à Harvard, à l’Amherst College, puis à compter de 1957, à l’université de Los Angeles, et, dès 1961, à l’université Cornell de New York. En 1962, après deux refus (et les efforts de son mari et de ses amis pour la persuader d’arrêter d’écrire et de passer plus de temps avec sa famille), elle publie son premier roman, Love and Friendship (Les amours d’Emily Turner). Il sera suivi par onze autres titres qui constituent un ensemble cohérent dans lequel les personnages circulent, pouvant passer, d’un ouvrage au suivant, d’un statut marginal à un rôle de premier plan. « Il m’a fallu quatre romans pour obtenir un emploi d’enseignant, dans un cours au niveau le plus bas possible. » Le personnage récurent des romans d’Alison Lurie est le très acerbe critique littéraire Leonard Zimmern qui – exemple pris au hasard – stigmatise, dans Foreign Affairs (Liaisons étrangères) publié en 1984, l’étude savante de la littérature enfantine, spécialité qu’enseigne la romancière à l’université. D’une manière générale, les textes de fiction d’Alison Lurie se distinguent par une critique mordante de la société occidentale contemporaine et des milieux intellectuels. Observatrice avisée des mœurs universitaires, elle constatait, dès la fin du siècle dernier, une montée du néopuritanisme en milieu étudiant qui, selon elle, n’annonçait rien de bon. Alison Lurie est un des rédacteurs de la série « Classics of children’s literature 1621-1932 », collection de 117 titres en 73 volumes que publiera Garland Publishing entre 1976 et 1978. Ayant écrit, en 1979, un roman du point de vue d’un enfant, Only Children (Comme des enfants), elle publie deux stimulants recueils d’essais, Not in Front of the Grown-Ups : subversive children’s literature, en 1990, et Boys and Girls Forever : children’s classics from Cinderella to Harry Potter, en 2003. Dans le premier livre, traduit en France par Monique Chassagnol, sous le titre Ne le dites pas aux grands (1991), l’auteure développe que les personnages tels que Winnie l’Ourson, Tom Sawyer, Alice et Peter Pan doivent leur succès en grande partie au fait que les ouvrages dont ils sont les protagonistes font la satire de la société adulte et de ses conventions. Elle se souvient des récits convenables qu’elle lisait dans son enfance, des histoires où enfants et parents ne faisaient jamais rien de mal et à qui rien d’étonnant ni de dangereux n’arrivait : des récits irréalistes. Dans le second livre, traduit par Emmanuelle Fletcher, sous le titre Il était une fois… et pour toujours (2003), elle s’intéresse à Babar, aux quatre filles du docteur March, au magicien d’Oz, à Harry Potter et à quelques autres, dévoilant le caractère subversif d’œuvres qu’on pourrait croire de simple divertissement. Elle rend aussi hommage à Carlo Collodi et à son Pinocchio, et présente la série « Moumine le Troll » de Tove Jansson ainsi que le très américain Dr Seuss. Auteur du texte de plusieurs albums, son Fabulous beasts (Des animaux extraordinaires) que l’illustratrice allemande Monika Beisner a mis en images reçoit, en 1982, une mention au Prix graphique de la Foire du livre de jeunesse de Bologne. Autres distinctions : le Prix Pulitzer, en 1985, pour Foreign Affairs, et le Prix Femina étranger, en 1989, pour La vérité sur Lorin Jones (The truth about Lorin Jones). Les livres d’Alison Lurie, romans, essais et albums, sont publiés en France par les éditions Rivages avec, pour les romans, en couverture, dans leur édition première, des fragments de tableaux d’Edward Hooper.

PARUTION – Vient de paraitre La littérature de jeunesse par ses textes, sous la direction de Bénédicte Milland-Bove et Marie Sorel. « Cet ouvrage collectif, par ses approches diversifiées (littérature, linguistique, études de genre, didactique, génétique, traductologie) prouve que le texte de jeunesse, loin d’être en marge de la littérature, mérite d’être analysé comme un texte à part entière. Les vingt-six analyses du manuel procèdent par étapes clairement balisées. Les enjeux et les dates clés de la littérature de jeunesse sont rappelés dans l’introduction. Un index notionnel facilite la navigation d’un texte à un autre. Un encadré bibliographique, à la fin de chaque analyse, propose des prolongements pour explorer une œuvre ou une thématique et élargir la réflexion à d’autres arts. » Parmi les contributeurs : Isabelle Nières-Chevrel, Virginie Douglas, Daniel Compère, Guillemette Tison, Francis Marcoin, Mathilde Lévêque, Aliyah Morgenstern et Sybille Lesourd. Presses de la Sorbonne nouvelle, 2020, 196 pages, 11,00 euros.

PRIX – Marie-Andrée Arsenault et Dominique Leroux remporte le Prix Harry Black de l’album jeunesse doté d’un montant de 5 000 $. Sacré meilleur album de langue française destiné aux enfants âgés de trois à huit ans, Des couleurs sur la Grave (Éditions la Morue verte, 2019) a su se distinguer par la qualité de son texte et de ses illustrations, par la présentation du matériel éditorial et la pertinence du style. « Ce prix, créé à la mémoire de Harry Black qui est décédé en 2017, est inspiré de ses valeurs et de son indéfectible engagement envers les enfants du monde. »

APPRENTISSAGE – Actes Sud Junior publie une collection, « Lecture Solo », destinée à aider les enfants entre 6 et 9 ans dans l’apprentissage de la lecture. Des textes d’une soixantaine de pages découpées en chapitres pour rythmer la lecture et pouvoir faire des pauses, des histoires linéaires « tendres, souvent drôles, avec des héros attachants, qui reposent sur des situations, ou des émotions, familières à l’enfant », une maquette colorée et des illustrations intérieures pleine page en noir et blanc. Quatre titres : Paul dans la tempête de Véronique Bizot, Même mon prénom est une chanson de Thomas Scotto, Ma copine Maryline de Pascal Ruter, Ma vie en chantier de Jo Witek.

PRESSE – La numéro du mercredi 2 décembre 2020 du quotidien Libération est sous-titré Le Libé des auteurs. Comme il parait à l’occasion de l’ouverture du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, on comprendra auteurs jeunesse. Il est certes difficile de trouver un journal, chez son buraliste favori, plusieurs jours après sa parution mais Libération offre le téléchargement gratuit de ce numéro. C’est ici.

PRIX – Le lancement officiel du  Prix UNICEF de littérature jeunesse aura lieu le vendredi 4 décembre, à 14 heures, lors d’une visioconférence organisée par le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, en présence de Sébastien Lyon, directeur général d’UNICEF France, de Nathalie Prince, professeure à l’université du Mans, et de Lucie Kosmala, journaliste spécialisée en littérature jeunesse. Thème choisi : au fil des  émotions. « En cette période troublée dans laquelle la pandémie a créé des bouleversements sans précédent dans le quotidien de chacun, nous espérons que le thème de la sixième édition de notre prix de littérature jeunesse permettra aux jeunes lecteurs de comprendre le monde qui les entoure, de lui donner un sens, ou de s’en évader. Nous espérons leur donner l’occasion de susciter des attitudes positives, comme l’estime de soi, la tolérance envers les autres, la curiosité envers la vie, pour les aider à se tourner résolument vers un avenir meilleur. » (Sébastien Lyon). Les jeunes lecteurs, entre 3 à 15 ans, choisiront leur livre préféré parmi une sélection disponible sur le site de l’UNICEF et pourront voter en famille, dans leurs écoles, leurs bibliothèques et leurs centres de loisirs. Informations détaillées et inscription à cette adresse.

CONCOURS – Gallimard Jeunesse, RTL et Télérama annoncent la quatrième édition du concours Premier roman jeunesse qui, comme pour les trois éditions précédentes, s’adresse à des auteurs potentiels n’ayant jamais publié. Chaque participant proposera, par Internet, entre le jeudi 3 décembre 2020 et le dimanche 4 avril 2021, un roman, en français, s’adressant à un public d’enfants ou d’adolescents. Le jury, composé d’éditeurs, de journalistes, d’auteurs, de libraires et d’influenceuses, aura a choisir entre trois textes ayant passé l’étape du comité de lecture de Gallimard Jeunesse. Informations complémentaires et règlement du concours ici.

GALLICA – Parmi les nouveautés mises en ligne en novembre sur Gallica, plus de 3500 documents de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image « qui viennent enrichir de nouvelles sélections dédiées à la bande dessinée ». Quatre types d’accès sont proposés : par auteur, par série, par titre de presse, par thématique. Accès possibles ici et .

PRIX – A Montreuil, l’imagier de Bernadette Gervais, ABC de la nature (Les Grandes Personnes, 2020), avec quatre voix contre trois pour Ogresse d’Aylin Manço (Sarbacane, 2020) et deux pour À quoi rêvent les étoiles de Manon Fargetton (Gallimard, 2020), a été déclaré Pépite d’or 2020. « Quand j’ai ouvert pour la première fois ABC de la nature, je me suis dit : ‘Ah, encore un énième imagier’, mais à le lire et à le relire, je me suis dit : ‘Wahou, quelle œuvre complexe !’ Chaque image est évocatrice. Par exemple, avec sa tomate, Bernadette Gervais nous offre le soleil de l’été. C’est un travail sublime, un livre qui peut instaurer un dialogue entre l’enfant et l’adulte, un parcours dans le monde, dans sa diversité. » (Ramona Bădescu, présidente du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis et du jury des Pépites). La Pépite d’or, décernée par un jury de critiques littéraires, couronne le meilleur livre de l’année parmi les vingt titres en compétition.

LIBERTÉ ET SÉCURITÉ – Trente auteurs de bande dessinée (dont Lewis Trondheim, Killoffer et Charles Berberian) ont croqué d’un crayon rageur les portraits des 388 députés de la majorité, de la droite et de l’extrême-droite ayant voté pour la loi dite de « sécurité globale ». Les portraits sont ici. Dans les commentaires lus sur les réseaux sociaux, certains saluent l’honneur de la profession, d’autres stigmatisent cette initiative infantile de la gauche caviar.

ÉPIDÉMIE (247) – Le salon SoBD prévu du vendredi 4 au dimanche 6 décembre 2020 est reporté au vendredi 5, samedi 6 février et dimanche 7 février 2021. Programmation inchangée avec la participation de 150 auteurs et 60 exposants. Des rencontres, des ateliers, des expositions, des  masterclasses. Ce sera à la Halle des Blancs Manteaux à Paris.

ÉPIDÉMIE (246) –  Le décret n° 2020-1454 du 27 novembre 2020 paru au Journal officiel du 28 novembre précise avec force détails les mesures sanitaires à mettre en place, d’une part, dans les librairies et, d’autre part, dans les bibliothèques et les centres de documentation et de consultation d’archives. Le document complet est ici.

SOUTIEN – Le Syndicat national de l’édition (SNE) communique : « Après plusieurs semaines de fermeture des librairies et de l’ensemble des points de vente physiques de biens culturels, et alors que débute la période la plus importante de l’année en termes de ventes, le Syndicat national de l’édition est à l’initiative d’une vaste campagne d’affichage destinée à encourager l’achat de livres pour Noël. Cette campagne – qui sera visible à Paris à partir d’aujourd’hui, lundi 30 novembre, jusqu’au 6 décembre, puis dans 28 villes partout en France du 8 au 14 décembre, a vocation à soutenir la reprise de l’activité des librairies et des différents points de vente de livres qui ont été contraints de fermer leurs portes pendant plus de quatre semaines. […]  Le visuel de l’affiche est adapté d’un dessin imaginé par Nob, pour soutenir les libraires, à partir de l’univers de sa bande dessinée phare Dad (éditions Dupuis) et la campagne bénéficie de la générosité de JCDecaux qui a mis gracieusement à disposition ses mâts drapeaux parisiens et des colonnes Morris principalement implantées dans les centres de 28 villes en région. »

DISPARITION – Anne Sylvestre, auteure, compositrice et interprète, est décédée le lundi 30 novembre 2020. Elle avait 86 ans. Fille d’Albert Beugras, partisan du Troisième Reich et bras droit de Jacques Doriot, elle passe son enfance à Tassin-la-Demi-Lune puis à Suresnes où elle entreprend des études de lettres qui la conduisent jusqu’à hypokhâgne. Elle se tourne alors vers la chanson. En 1957, elle accepte de chanter à La Colombe, encouragée par Michel Valette, patron du lieu. Elle passe, jusqu’au début des années 1960, au Cheval d’Or, à La Contrescarpe, au Port du Salut ou Chez Moineau. C’était le (bon) temps des cabarets : « Sur scène, j’étais morte de peur. J’arrivais comme ça, sans maquillage, en jupe plissée. J’avais un ciré jaune et trois couches de pulls en dessous. Il fallait couvrir le bruit des dîneurs, il n’y avait pas de micro, juste de la place pour la guitare et le tabouret. » On peut affirmer qu’Anne Sylvestre fut, dans les années 1960 et 1970, une chanteuse populaire, accueillie régulièrement à la télévision, grâce notamment aux producteurs Jean-Christophe Averty et Denise Glaser, aux côtés de Georges Brassens, de Barbara, de Georges Moustaki et de Boby Lapointe, le grand copain. Premier disque, en 1959, avec quatre titres : La Porteuse d’eau, Maryvonne, Philomène et Mon mari est parti qui parle de guerre d’Algérie. Prix de l’Académie de la chanson française en 1960. Premières salles en 1962, à Bobino, en première partie de Jean-Claude Pascal, et à l’Olympia, en première partie de Gilbert Bécaud. Recevant quatre fois, entre 1963 et 1967, le Grand Prix international du disque de l’Académie Charles-Cros, Anne Sylvestre résistera moins bien que Juliette Gréco ou que Barbara à la vague yéyé. En 1968, elle quitte sa maison de disques, Philips, pour Gérard Meys avec qui elle rompt en 1971. Elle monte alors son propre label, Sylvestre, que distribue Barclay et, désormais, EPM. Hors des modes, elle se produit, déterminée, au théâtre des Capucines, au théâtre de la Potinière, au Théâtre Montparnasse ou au Stadium, patinoire où elle chante avec Dick Annegarn. Entre 1975 et 1986, elle produit cinq albums dont son premier enregistrement public à l’Olympia. En 1987, Viviane Théophilidès la met en scène au Centre Culturel de Seraing (Belgique) puis au Théâtre Maxime Gorki du Petit-Quevilly, avec la chanteuse québécoise Pauline Julien, pour Gémeaux croisées, concert très élaboré qui mêle récitatifs et chansons. Deux ans plus tard, elle joue et chante, au Bataclan, La Ballade de Calamity Jane, pièce que lui écrit Jean-Pierre Léonardini. Elle crée, en 1993, à La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, la comédie musicale jeune public Lala et le cirque du vent, avec Viviane Théophilidès une nouvelle fois à la mise en scène. Elle est, en 2011, à l’Européen, au cœur d’un étonnant récital, Bêtes à Bon Dieu, conçu par le chanteur et comédien Serge Hureau. Au printemps 2012, Anne Sylvestre et Agnès Bihl créent, à Montauban, Carré de dames, spectacle où elles entremêlent leurs répertoires en compagnie de leurs pianistes, Nathalie Miravette et Dorothée Daniel, qui chantent également. En 2018, elle fête ses 60 ans de carrière avec une longue tournée, un coffret de 20 CD (près de 300 chansons) et, tel un florilège, un digipack de 3 CD gardant 45 titres choisis un à un par la chanteuse. La prochaine tournée était envisagée en janvier 2021, avec quatre dates à La Cigale, salle parisienne de renom. Chanteuse engagée, même si elle n’admettait le terme que du bout des lèvres, féministe à coup sûr, Anne Sylvestre aura chanté ses racines, la nature, l’eau, le vent et, parfois tendre, parfois cinglante, les femmes et les hommes, le viol, l’avortement, la vieillesse, la misère, les sans-abris, le racisme ou l’homophobie. Chantée par Marén Berg, Isabelle Aubret, Cora Vaucaire, Serge Reggiani, Claude Vinci, Jann Halexander, Jorane, Vincent Delerm, Agnès Bihl et Michèle Bernard, elle ne refusera pas de monter sur scène, le temps de quelques chansons, avec des artistes de la jeune génération : Yves Jamait, Renan Luce, Agnès Bihl encore, Amélie-les-crayons, Aldebert, Gauvain Sers, Nicolas Bacchus ou Les Ogres de Barback avec qui elle enregistre, en 2013, Pitt Ocha et la tisane de couleurs, troisième album de la série que le groupe a composé pour les enfants. Anne Sylvestre doit sa présence sur ce site à ses fameuses Fabulettes, chansons à destination des jeunes oreilles qu’elle écrivit entre 1963 et 2009. « Je me suis mise à écrire des chansons pour les enfants, par plaisir et pour ma fille. Parce que je voulais retarder la crétinisation. En 1963, pour me faire plaisir, Philips avait accepté d’enregistrer un 45-tours où il y avait Veux-tu monter sur mon bateau, Hérisson… Je savais ce qui est au centre des préoccupations quotidiennes des enfants, le rôle du vélo, des nouilles. Avec les Fabulettes, j’ai pu les structurer, leur donner le goût de la liberté, du plaisir de chanter. » Pef lui fit d’épatantes illustrations de pochettes. Anne Sylvestre ne chantera jamais sur scène ces chansons-là, mais elle confia une partie du répertoire à Jacques Haurogné. « Aujourd’hui j’ai un très gros chagrin. Anne était et va demeurer irremplaçable. Sa tendresse, sa malice, ses cris du cœur, ses colères vont tellement nous manquer. Je sais bien que les plumes sont faites pour s’envoler mais il y a des jours où le ciel exagère. » (Claude Lemesle, président d’honneur de la Sacem). On lira, pour presque tout savoir : Anne Sylvestre. Et elle chante encore ? de Daniel Pantchenko (Fayard, 2012).

PRIX – Le Prix Vendredi créé en 2017 à l’initiative du groupe jeunesse du Syndicat national de l’édition (SNE) a été attribué à Vincent Mondiot  pour son roman Les Derniers des branleurs (Actes Sud Junior). Argumentation du jury : « D’une forme inventive et d’une écriture précise et insolente, le roman ne cesse de surprendre. Les anti-héros, traités avec une rare justesse tant dans leurs caractères que dans leur langage, se révèlent au long d’un récit qu’on ne lâche pas avant de l’avoir terminé. Les refus et les désenchantements de l’adolescence sont traités sans complaisance, avec un humour qui ne se dément pas. » Hervé le Tellier qui vient d’obtenir le Prix Goncourt pour L’anomalie (Gallimard, 2020) a écrit pour les enfants Les opposums célèbres (Le castor astral, 2007) et Un fromage sans doute (Hatier, 2012).

EXPOSITION – Depuis le mercredi 11 novembre 2020 et jusqu’au dimanche 28 février 2021, le Musée d’art de l’université Tsinghua de Pékin accueille une exposition Image of the West : illustrators of Europe and América qui donne à voir un imposant ensemble d’illustrations issues de la collection de la fondation Les Maîtres de l’imaginaire créée en 2017, à Lausanne, à l’initiative de l’auteur-illustrateur Étienne Delessert. Commissaire d’exposition : Janine Kotwica. « Image of The West présente une collection d’artistes de renom qui ont créé d’illustres livres d’images en Europe et aux États-Unis. Des contes de fées, des textes littéraires, des poèmes et des souvenirs personnels réinterprétés ont tous été illustrés avec une imagination débordante et une variété de styles et de techniques uniques. Ce panorama d’images témoigne de la vitalité de l’édition occidentale. » Quarante illustrateurs « maîtres de l’imaginaire » à l’honneur dans un sobre et efficace accrochage ainsi qu’une importante contribution personnelle d’Étienne Delessert. Page dédiée sur le site du musée. C’est ici.

C’EST BIENTÔT NOËL (6) – En novembre et décembre 2020, la Caisse d’allocations familiales (CAF) de la Seine–Saint-Denis et le Salon du livre et de la presse jeunesse (SLPJ) offrent aux familles bénéficiant d’un Contrat local d’accompagnement à la scolarité (CLAS) des Boîtes à magie littéraire, soit trois livres-jeux, un kit de lecture-écriture et des cahiers d’activités, pour lire, écrire, jouer, dessiner, plier, découper et coller en famille. Budget : 100 000,00 euros.

SOUTENANCE – Le mercredi 2 décembre 2020, à 14 heures, Samuel Pinto soutiendra, en distanciel obligatoire, sa thèse en sciences de l’éducation Usages de la littérature de jeunesse et enseignement de la lecture au C.P : contexte historique et social, conceptions sociales et culturelles, présupposés culturels et inégalités à l’école primaire, sous la direction de Stéphane Bonnéry et de Jean-Yves Rochex. Pour assister à la soutenance, il faut contacter Samuel Pinto à cette adresse. Les informations de connexion vous seront envoyées.

NEUVIÈME ART – À la Bibliothèque nationale de France (BnF), le calendrier de l’Avent de Gallica fait dans les cases et dans les bulles. Chaque jour de décembre – disons jusqu’au 24 –  une nouvelle image documentant le domaine de la bande-dessinée. C’est ici.

C’EST OUVERT – Parmi les librairies qui, une à une, nous informent de leur réouverture, Chez les libraires associés, 3 rue Pierre l’Ermite à Paris, annonce son Noël du livre animé avec « de nouveaux pop-up très réussis, certains signés ou personnalisés par les artistes » ainsi qu’une exposition-vente de livres pour enfants vintage. Ils nous signalent également la parution d’un catalogue  consacrée à Françoise Seignobosc, illustratrice des années 1930, et le Salon d’Hiver organisé par le Syndicat national de la librairie ancienne et moderne. Chez les Libraires associés, c’est ici et le Salon d’Hiver, c’est .

PARTENARIAT – Deux groupes de quinze enfants fréquentant le Centre de loisirs de Beaugency (Loiret) se rendront, le mercredi 2 décembre 2020, jusqu’à l’Agora, siège de l’association Val de lire, pour découvrir l’exposition sur affiches La tête dans les images que le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis a mis à la disposition du CRILJ. Ils écouteront quelques histoires, participeront à un atelier et se verront remettre cartes postales et marques-pages offerts par le SLPJ. Deux autres groupes seront accueillis le mercredi 9 novembre. Informations complémentaires ici et .

PRIX – L’auteur et illustrateur Jakob Wegelius reçoit le Prix Astrid Lindgren 2020 pour La rose du Hudson Queen, deuxième tome de la série « Sally Jones » et, précise le jury, pour  « l’imagination sans bornes [de l’auteur] et son pouvoir de narration ». Créé par la maison d’édition suédoise Rabén & Sjögren, décerné chaque 14 novembre; jour anniversaire d’Astrid Lindgren. le prix est doté de 100 000 couronnes suédoises, ce qui est, ma foi, une plutôt jolie somme. Le premier tome (et l’album préquel de la série) sont disponibles chez Thierry Magnier. Premier tome en Folio Junior depuis quelques jours.

.

Formation 2015

.

.

.

Le Centre de recherche et d’information sur la littérature pour la jeunesse et Val de Lire organisent le mercredi 25 mars 2015, à l’occasion du prochain Salon du livre pour enfants et adolescents de Beaugency (Loiret) une journée professionnelle gratuite et ouverte à tous

La littérature pour la jeunesse au scalpel : textes et images entre audace et conformisme

Programme détaillé et bulletin d’inscription ici.

Colloque 2023

.

.

.

… NOVEMBRE 2022

Le Centre de recherche et d’information sur la littérature pour la jeunesse organise, le vendredi 13 et le samedi 14 octobre 2023, dans une médiathèque parisienne, un colloque pluridisciplinaire titré De la mémoire dans la littérature pour la jeunesse : racines, souvenirs, transmission.

L’appel à communication est ici.

Le programme du colloque et la fiche d’inscription seront sur cette page dans quelques mois.

.

.

Jean Claverie à Moulins

.

.

    Moulins était jusqu’alors pour moi l’adresse des éditions Ipomée. Les livres publiés par Nicole Maymat et Dominique Beaufils en avaient fait déjà depuis longtemps à mes yeux un haut lieu de l’édition artistique. La mise en place du Centre de l’Illustration et ses missions annoncées ont évidemment retenu mon attention. En découvrant le Point 3 de ses Missions : ‘’Etre un point de convergences et de rencontres entre professionnels impliqués dans l’édition d’albums jeunesse pour une transmission de la passion de l’illustration’’ je ne pouvais que me sentir concernée. Ce Point 3 est aussi dans les statuts du CIELJ et du site Ricochet depuis 1988. Nous sommes là ce soir, parce que après Elzbieta, Yvan Pommaux, Nathalie Novi, Jean Claverie vient d’investir l’Hôtel de Mora et vous avez pu constater par vous-mêmes qu’il ne faut pas moins de neuf salles pour que les visiteurs puissent prendre la mesure de la complexe diversité de son travail d’illustration à l’intention de l’édition pour la jeunesse. Et de salle en salle, vous avez sans doute constaté la diversité des thèmes et des ambiances de ses livres d’images. Madame l’attaché de conservation a raison : l’Hôtel de Mora se révèle un cadre idéal pour permettre à des illustrateurs artistes de faire sortir l’illustration française de son carcan d’art appliqué.

   Il est toujours impressionnant en visitant une rétrospective de faire en un moment bref le parcours de toute une vie de création d’un artiste. Et, pour la plupart d’entre vous, c’est la découverte sans doute d’un ensemble : une quarantaine d’ouvrages publiés entre 1977 et aujourd’hui. Des livres d’images, écho de moments de vie d’enfance, souvent pour des lectures familiales. Mais aussi, des jeux d’images pour une perception visuelle à affiner. Des illustrations pour des contes traditionnels dont on connaît les textes. Des illustrations pour des contes anciens venus d’ailleurs. Des créations de contes modernes. Et encore des récits en images, témoignages et échos d’une autre part de vie de l’artiste : celle consacrée à la musique et aux dessins d’animation pour écran cathodique.

   On prend conscience alors, ici, de l’aisance du théoricien de l’image de communication, qu’est aussi Jean Claverie, à prouver (par son éclectisme dans ses références graphiques et picturales) qu’il est vraiment possible de faire coexister la tradition littéraire et la modernité du regard et de l’expression.

   Jean Claverie a retenu l’attention des universitaires, spécialistes de littérature comparée, comme celles des pédagogues depuis quelques années déjà. Et les uns et les autres ont déjà beaucoup écrit sur le sujet. Pourquoi est-ce moi qui me retrouve ici à disserter sur cette complexe diversité de l’œuvre, en présence de l’artiste, alors qu’il pourrait lui-même, mieux que personne, nous transformer tous en étudiants attentifs. Peut-être parce que ma particularité est d’avoir lu ses livres l’un après l’autre, au fil du temps, depuis la parution du premier (Le joueur de flûte de Hamelin, en 1977). Oui, la clé de l’énigme est, je pense, dans la présentation chronologique de la bibliographie des livres créés par Jean Claverie. Il y est noté que La Princesse sur une noix, réalisée avec Michelle Nickly, a reçu le prix graphique Loisirs Jeunes 1981. Les trois contes de Ludwig Bechstein, la plaqueta d’or de la BIB de Bratislava (1983), Julien, avec un texte d’Anne-Marie Chapouton, le Prix Octogone Graphique 1990 et Little Lou, le Prix Octogone Musique 1990, des prix décernés par le CIELJ.

   Il semblerait que pour Jean Claverie, ces initiatives de promotion culturelle, il est vrai spectaculaires, prises par nous dès les années 1960 dans le cadre de l’association Loisirs Jeunes Paris et à partir de 1988 dans le cadre des travaux du Comité scientifique Ricochet paraissent assez importantes dans leurs aboutissements pour être mentionnées dans cette exposition et pour susciter ma rencontre avec vous.

   Après tout, peut-être est-il intéressant quelquefois, pour un artiste, de se resituer dans le temps et dans l’espace avec des témoins pouvant dire ‘’je me souviens’’.

   Que le sujet soit une abstraction, un auto-portrait ou un paysage, un tableau est le reflet de l’imaginaire du peintre car même s’il prend soin de cacher les clés pour attiser la curiosité de l’amateur de peinture, dans une œuvre picturale, c’est lui-même qu’il met en scène.

   La personnalité du cartooniste de bandes dessinées se définit par la facture technique de son trait dans une image narrative dont le rythme de case en case, recrée le sens d’un temps déterminé dans un espace défini, celui d’une aventure dédiée à un lecteur complice.

   Le publicitaire a la charge de parler de tout sauf de lui, dans une affiche, une maquette ou un spot télévisé ; Il doit mettre en scène des produis et des idées qui ne sont pas de lui. Il doit pratiquer un art de synthèse qui soit incitateur de désir pour le public acheteur, et consommateur.

   L’artiste artisan qu’est l’illustrateur de livres doit donner à lire un objet-livre autant dans sa forme que dans les idées émises par un écrivain. L’imagier peut soutenir, compléter, illustrer, détourner le sens des idées du texte au profit de son propre message : la mise en page, la qualité du trait, de la couleur, la qualité d’impression et de photogravure, l’ambiance iconique, en un mot, déterminent  maintenant la lecture autant que l’intérêt du thème et le style de l’écriture. Tout dans un livre d’images, concourt à donner un jeu précis de tension et d’attrait pour le lecteur ciblé. Mais, de toutes les ambiguïtés de l’époque de transition dans laquelle nous vivons – balançant entre le passé de la Galaxie Gutemberg en quête de notre patrimoine littéraire accumulé dans les livres, et le présent, en mutation incessante, de la constellation Marconi par l’universalisation de l’image mouvante – la reconnaissance des richesses artistiques de cette « Littérature en couleurs » n’est pas la moindre.

   Je suis donc là, parce que membre chercheur au Centre de Psychologie comparative de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris, entre 1958 et 1983, mes articles avaient trouvé échos dans les Ecoles des Beaux Arts autant qu’auprès des collègues universitaires étrangers. Je suis là parce que je m’interroge aujourd’hui comme hier sur l’apport de l’album d’images dans l’éducation de la sensibilité esthétique d’un enfant. Ma lecture première de critique, passeur de culture d’un pays à l’autre porte toujours sur l’ambivalence de sens surgissant des images (dites illustratives) que suggère un texte à un illustrateur.  Mais aussi … sur l’évolution de l’approche critique des médiateurs que sont les professionnels de la lecture.

   Mon approche de l’œuvre de Claverie ici ne sera ni analytique, ni pédagogique, ni théorique, plutôt un écho d’une étude menée au fil des années, un écho de la découverte d’une œuvre graphique s’imposant à l’attention au gré des envois des maisons d’édition souhaitant que leurs productions retiennent mes réactions de critique. Pour vous une information de base essentielle, pour Jean Claverie la case départ du choix du livre d’enfant comme support de création se trouve à la Foire de Bologne, il en témoigne dans l’introduction de L’AZ du CRILJ en 1990. Il est vrai qu’il suffit de visiter une fois la Fiera pour comprendre le sens du mot iconosphère. La Fiera, manifestation annuelle qui a débuté en 1966 est vite devenue un lieu phare de découvertes et de rencontres pour les professeurs des Beaux Arts et les étudiants rêvant d’un art visuel compris partout au delà des mots. Jean Claverie y est venu pour la 1ière fois vers 1975. Il était déjà professeur à l’Ecole des Beaux Arts de Lyon mais encore illustrateur publicitaire. Mieux que d’autres, il m’a semblé, il va prendre la mesure de la complexité de la circulation de la « Littérature en couleurs » d’un pays à l’autre, avec ses impératifs industriels laminant pour la création, par la standardisation des modes de représentation. Mais il est sûr qu’il y découvre aussi qu’entrer dans le jeu de la compétition internationale est vitale pour la survie d’une certaine approche culturelle à la française, sans entrer pour autant dans les querelles d’influence pédagogique d’utilisation de ce type de livres.

   Jean Claverie, il le dit, il l’écrit, est par tempérament autant lecteur que musicien, il s’intéresse depuis l’enfance à l’univers des contes, il aime aussi les romans d’atmosphère. Et il arrivera que de sa lecture d’un texte qu’il apprécie particulièrement, surgissent des griffonnages entre les mots comme un éclairement de sens à ses yeux. Il peut à l’occasion y mettre de la couleur. Et de l’ensemble, naît un nouveau livre, texte-images-texte qui par ses dérives ouvre nos yeux, à nous, sur l’imaginaire de l’artiste Jean Claverie. Voir Que ma joie demeure de Michel Tournier, chez Gallimard. En 1977, dans les envois d’éditeurs, proposant leurs dernières publications à ma critique pour la rubrique Livres de Loisirs Jeunes, il y avait Le joueur de flûte de Hamelin. L’adaptation du texte était signée de Kurt Bauman, un auteur suisse (Garnier, Lotus et Nord-Sud). Les images évoquaient pour moi comme un écho de Beattlemania et d’influence Heitz Edelmann alors à la mode. Jean Claverie avait 30 ans et ce Joueur de flûte de Hamelin était un  projet conçu avec François Ruy-Vidal, Jean Claverie le voulait comme un hommage à Samivel, autant qu’un écho des recherches de style de la génération après Ruy-Vidal et l’intégration de l’interculturel dans la réalisation des images.

   En 1980, les éditions Nord-Sud m’envoie Le Prince heureux, un texte d’Oscar Wilde, avec des illustrations de Jean Claverie, style gravure anglaise. Hachette m’envoie L’auberge de la peur d’Isaac Bashevis Singer avec des illustrations de Jean Claverie d’une sobriété presque classique et Bayard Presse, dans le secteur Presse Enfance, fait paraître dans la revue Blaireau Les boutons de Bérangère, puis Le pêcheur d’oiseaux qui, soudain, relativisent pour moi la modernité d’expression des albums éducatifs alors sur le marché. Jean Claverie casse là, avec une belle simplicité les stéréotypes des relations figées texte-image. Il prouve qu’il sait ce qu’est pratiquer la lecture interactive avec des enfants et qu’il connaît le pouvoir d’impact du visuel pour une éducation du regard des tout jeunes lecteurs.

   Pour le numéro de Loisirs Jeunes Etrennes 1982, dans l’envoi Nord-Sud, il y a La princesse sur une noix, un conte de Michelle Nickly imagé par Jean Claverie, avec ce livre Jean Claverie va se retrouver en compétition pour le Prix Graphique de l’année avec Philippe Dumas pour Ce changement là (Ecole des Loisirs), Françoise Boudignon pour Hans le trop bavard (La Farandole), Frédéric Clément pour Chevêche aussi rouge que l’aurore (Amitié/Ruy-Vidal), Puig-Rosado pour L’encadreur de rêves (Hachette) – Rappelons peut-être pour information que le jury du Prix Graphique était composé du conservateur du Musée des Arts Décoratifs, François Mathey, de Raoul Dubois et Eudes de la Potterie, critiques de la presse et de la littérature pour les jeunes, d’un représentant du Syndicat de l’Edition, d’un représentant de la Fédération Française des Syndicats de Librairie, du Directeur de Loisirs Jeunes, Pierre Debuche et de moi-même. Le jury, à l’unanimité décidera que La Princesse sur une noix apparaissait comme ‘’l’un des plus remarquables exemples de l’art de passer de la tradition à la modernité. Le thème du conte est classique : un prince en quête d’une princesse idéale, mais chaque phrase de Michelle Nickly résonne d’une ‘’moralité’’ contemporaine d’un après 68. Les aquarelles pastelles de Jean Claverie ont un charme romantique incontestable mais, ambiance décorative et mise en scène sont perçues immédiatement actuelles. Par un subtil détail dans l’attitude de ses personnages, par le cadrage des objets dans le décor, l’artiste provoque chez le lecteur un regard de distanciation comme au théâtre. L’enfant sourit et s’amuse en spectateur averti, l’adulte aussi’’ (Loisirs Jeunes 1981).

   L’analyse ne correspond pas aux critères d’une recension de lecture pour revue de bibliothécaires, mais Loisirs Jeunes, revue hebdomadaire d’avant-garde parce que multiculturelle intéressait les éditeurs, les libraires et les journalistes des grands médias de communication,  télévision et presse qui trouvaient là matière à penser.

   A ce propos, je vais quand même théoriser quelques instants sur le rôle de la critique médiatique.

   La compréhension du sens d’une image polysémique implique toujours le regardé intentionnel, qu’il s’agisse d’images narratives pour fixer l’attention sur le message d’un conte, d’une fable ou d’images descriptives et démonstratives qui peuvent aider à développer les connaissances techniques ou historiques dans les documentaires ; un regardé intentionnel qui est lié à une manière personnelle d’appréciation, d’interrogation, d’hypothèse, d’anticipation du développement du sens de cette image dans sa complémentarité avec le texte, de la part du lecteur.

   Le rôle de la critique est de prendre la mesure de ce regardé intentionnel en fonction de la médiatisation à établir avec le public d’une revue spécialisée ou celui plus large des magasines et de la presse pour lequel elle fait ses analyses.

   On accorde généralement à la critique le don de ‘’faire l’opinion’’, elle est, en principe, effectivement le premier médiateur et un lecteur privilégié puisqu’elle dispose du pouvoir de comparer d’un auteur à l’autre, d’une édition à l’autre, et parfois de l’originalité à la translation et à la traduction d’un pays à l’autre.

   De plus en plus, même les livres d’images sans texte ont du sens et un sens perceptible et perçu par beaucoup d’enfants parce que les images des supports médiatiques (TV ou presse) font évoluer les perceptions visuelles dans la plupart des pays industrialisés, au même rythme et en même temps – avec plus ou moins de bonheur, évidemment, selon le degré de vigilance de l’opinion publique à rejeter la médiocrité des stéréotypes.

   L’approche de l’image de la critique spécialisée se traduira donc, d’abord, par une lecture du message perçu par elle comme traditionnel ou novateur en soi, mais en fonction aussi de sa finalité : arriver jusqu’à l’enfant lecteur, donc avec une anticipation interrogative sur la perception de quelqu’un différent de soi. L’esthétique graphique et plastique de l’image ainsi que la qualité littéraire l’aident à situer l’œuvre dans l’évolution au quotidien de l’univers culturel de l’enfance.

   Ce ne sont pas toujours ces qualités qui inciteront les enfants à la lecture, mais bien plus la novation dans le thème et surtout, plus encore, la transgression d’expression des artistes contemporains qui savent montrer que parallèlement au code abstrait et conventionnel de l’écriture, l’image en étant infra verbale, infra langagière, comme disent les sémiologues, permet une communication directe conduisant à une lecture plaisir et parfois ludique aussi bien qu’à une lecture connaissance – source de réflexion. Mais curieusement, revient à la critique, enfin de compte, la charge de le démontrer avec des mots.

   Ces réflexions en marge m’amènent à Bratislava en 1983. J’étais aussi du jury de la BIB cette année là avec Lucia Binder (Autriche), Sybille Jagush (Etats-Unis), Nicolas Popov (Russie), Val Manteanu (Roumanie), Vibeke Stybe (Danemark), Rico Lins (Brésil), Yoko Inokuma (Japon), Otilie Dinges et Horst Kuntze (Allemagne), Carla Poesio (Italie), Marian Vesely et Miroslav Kudran (Tchécoslovaquie).

   Sur les cimaises des salles d’exposition de la Bibiana étaient présentés les originaux d’illustrations de plus de 300 artistes venant de tous les pays d’Europe, du Canada, des Etats-Unis, du Mexique et du Brésil, de la Chine et du Japon … du Burundi et de la Turquie.

   Les six illustrations que présentait Jean Claverie étaient celles de Drei Marchen (Les Trois contes) de Ludwig Bechstein, un conteur allemand de la période classique apprécié en Suisse et toujours publié en coffret par les éditions Nord-Sud. Ces illustrations étaient des dessins au crayon et aquarelle sur papier format 12×19, le jury international va réagir de la même manière que le jury Loisirs Jeunes. Il sera retenu et mise en valeur la même singularité claverienne : ces glissements de la référence classique assimilée par une mémoire d’érudit… à un étonnant rapport texte-image d’avant-gardiste dans le traitement de l’illustration de ce texte. En 2006, 40 livres et plus,  plus tard, auxquels on ajoute les affiches, les travaux graphiques, les films… Jean Claverie représente dans la vie internationale de l’édition jeunesse l’éclectisme et l’ouverture sur le monde de l’Ecole française de l’illustration. Ses éditeurs sont Nord Sud en Suisse mais aussi Albin Michel, Gallimard, Bayard Presse en pays francophones, il lui est arrivé de séjourner en Grande Bretagne et aux Etats-Unis pour créer des livres sur place, il a des éditeurs dans ces pays. Nous en avons des échos avec Little Lou et avec Le Noël d’Auggie Wren de Paul Oster. Jean Claverie peut rêver sur la mélancolie immédiate au quotidien familial parce qu’il croit encore comme nous à la co-lecture affective adulte-enfant et à la douceur de vivre en famille partout. Il n’y a que Claverie pour être caricaturiste redoutable et portraitiste attendri dans la présentation, d’un face à face enfant-adulte (voir Julien, Jérémy peur de rien, Riquet à la Houppe), face à face conduisant à de vraie co-lecture, toute génération confondue.

   Ici, dans cette rétrospective d’ensemble, vous avez noté vous-même certainement à quel point Jean Claverie cultive avec délectation l’art de pratiquer le dessin.

   ‘’Le dessin est pour moi une façon de penser comme l’écriture qui résiste ou cède, qu’on affronte ou contourne, qui joue avec le filtre de la mémoire et celui de l’anticipation. Le dessin ajuste les idées qu’il a fait naître mentalement’’ écrit-il dans l’ouvrage collectif sur les Images à la page, publié par le Centre Pompidou, accompagnant l’exposition conçue par Christiane Abbadie-Clerc et François Vié en 1984.

   Et les dessins de Claverie ont souvent les couleurs d’un moment d’enfance heureuse, d’enfance rêvée parce que d’un croquis, d’une esquisse d’attitude d’un personnage entrevu, il va arriver à la théâtralisation de la scène captée par son regard, l’espace d’une minute, et il en fera peut-être une histoire en images.

   Lisez Les Boutons de Bérengère, Jérémy peur de rien, Julien et aussi le Petit Chaperon rouge …

   Il est un théoricien de l’image de communication face à ses étudiants, il sait ce qui est en jeu dans la mise en scène des images. Il tente la perception globale sensible de ce qui est perçu fragmentairement par l’enfant des réalités quotidiennes. Il est un inventeur d’histoire en images pour les interlocuteurs de tous âges. Ses histoires surgissent d’un aperçu d’une attitude, d’un jeu entre enfants, d’une phrase entendue … de touts ces petits riens familiaux dans le quotidien des jours. Mais cela donne L’art du pot, L’art de lire, L’art des bises et encore Le Théorème de Mamadou, imaginé par l’auteur lyonnais Azoug Begag, ‘’à quoi ça sert d’apprendre puisqu’on oublie tout quand on est vieux ?’’. Question existentielle pour un jeune écolier avec en écho La batterie de Théophile, d’égale qualité d’approche philosophique à l’âge des premiers questionnements.

   Mais l’exposition ici par la présentation des croquis, des aquarelles, isolés du contexte de mise en page, m’a fait découvrir que Jean Claverie est aussi un paysagiste, voir la première esquisse de Little Lou, ce bord de fleuve où on a envie de rester à rêver et ailleurs les jeux d’ombre et de lumière à l’entrée d’une rue inconnue où toute aventure est possible.. Et encore l’entrée au théâtre des Trois Contes.

   Aujourd’hui, on peut repérer ici et là l’influence des mises en scène des images narratives à la Claverie. L’influence d’une certaine manière de diffuser l’éclairement pour théâtraliser au maximum l’action en contrepoint des mots lus mais on ne confond jamais l’original.

   Au Japon, il est entré il y a quelques années déjà au Musée Chihiro Iwasaki avec The secret Garden mais aussi avec L’art du pot. Les japonais ne s’y sont pas trompés. Ils ont bien compris qu’il était l’artiste français qui, dans ses livres, pouvait le mieux les aider à saisir les subtilités de notre imaginaire hexagonal… Si faire se peut.

( article paru dans le n°88 – mars 2007 – du bulletin du CRILJ )

.

Critique spécialisée en littérature pour l’enfance et la jeunesse, d’abord à Loisirs Jeunes, puis à l’agence de presse Aigles et dans de très nombreux journaux francophones, Janine Despinette, qui fut également chercheuse, apporta contributions et expertises dans de multiples instances universitaires et associatives. Membre de nombreux jurys littéraires et graphiques internationaux, elle crée, en 1970, le Prix Graphique Loisirs Jeunes et, en 1989, les Prix Octogones. A l’origine du CIELJ (Centre Internationale d’étude en littérature de jeunesse) en 1988, elle est – depuis fort longtemps et aujourd’hui encore – administratrice du CRILJ.  

 

 

2012-2013

 

 

EXPOSITION – Du samedi 15 septembre au samedi 20 octobre 2012, Exposition Harlin Quist ou l’explosion du livre pour enfants ((1963-1998), chez les Libraires associés, à la Boutique du livre animé, 3 rue Pierre l’Ermite à Paris. Renseignements complémentaires au 01 42 57 20 24.

SCOOP – La 20th Century Fox espère beaucoup de League of Pan, série télévisée sur les Enfants Perdus, compagnons de Peter Pan (J.M. Barrie) qui suit leur quotidien à Londres, dix ans après leur retour du Pays Imaginaire.

DISPARITION – Nous avons appris dans les premiers jours de juillet le décès de Michèle Piquard, chargée de recherche au CNRS, spécialiste de l’histoire du livre et de la lecture, auteur de L’édition pour la jeunesse en France de 1945 à 1980 (Presses de l’Enssib 2004). Adhérente fidèle du CRILJ, elle participa plusieurs années aux activités de la section régionale de l’Orléanais. C’était une amie.

INITIATIVE – « L’or fascine grands et petits. A la seule évocation de ce mot, viennent à l’esprit lingots, bijoux, trésors, pirates, alchimistes, souverains, sans oublier la ruée vers l’or et la conquête de l’Ouest américain. La Cité de l’Économie et de la Monnaie vous propose ses plus belles pépites qui mêlent albums, contes, romans et bandes dessinées. » La bibliographie propose une bonne vingtaine de titres et elle est ici.

PUBLICATION – Sur le site du Centre d’études ethniques des universités montréalaises de l’Université de Montréal (Canada), signée Françoise Armand et Sarah-Ann Brisson une bibliographue sélective littérature jeunesse sur la diversité linguistique et culturelle d’une part, les processus migratoires, les différences, le racisme d’autre part : albums, romans, documentaires, poésie, comptines et chansons, bandes dessinées, vidéos documentaires, ressources pour les enseignants. Lien direct  ici.

DISPARITION – Manuelle Damamme qui fut chargée du secteur culturel à la Ligue de l’Enseignement et, avant Yves Pinguilly, rédactrice en chef de Trousse Livres, est décédée le 21 août 2012, à l’âge de 67 ans. A une question posée par Yvanne Chenouf sur ses sources d’information en matière de littérature pour la jeunesse, elle avait répondu en 1987 : « Je puise mes renseignements auprès de personnes qui ont le suprême mérite de livrer leurs clefs. Elles sont rares, car chacun a plutôt tendance à utiliser le charme ou à pratiquer l’œcuménisme. J’évoquerais François Ruy Vidal, Raoul Dubois, Bernard Epin, Christian Bruel, Nicole Meymat, Isabelle Jan, Jean Fabre, Gisèle Bienne et Jacques Cassabois qui me semblent pratiquer une clarté d’intention et une honnêteté évidentes. Qu’ont donc en commun ces personnes qui me satisfont dans leur communication ? Elles disent ce qu’elles cherchent et pour­quoi elles le cherchent. »

INITIATIVE – Au patrimonial programme littéraire des dernières instructions officielles pour le collège, le ministère vient d’ajouter une liste de 384 ouvrages de littérature pour la jeunesse, Lectures pour les collègiens, ordonnés par classe. La liste est ici. Il y a même une fiche de présentation par titre à laquelle on accède en cliquant au bon endroit.

EXPOSITION – Du jeudi 6 septembre au mercredi 10 octobre 2012, la galerie Barbier & Mathon, 10 rue Choron à Paris propose une exposition-vente Zep passionnément qui retrace vingt ans de création autour de la série « Titeuf ». Vernissage le 6 septembre à partir de 19 heures en présence de l’artiste. Renseignements au 06 80 06 29 95.

DISPARITION – Le Cheval bleu et La Vache Orange, héros célèbres de deux albums de Père Castor publiés en 1943, sont orphelins. Lucile Butel, née à Amiens en 1929, est décédée le 18 juillet 2012. Collaboratrice de Paul puis de François Faucher, elle ilustra également chez Gauthier-Languereau, chez Armand Colin et chez quelques autres éditeurs. Elle fut, pendant une quinzaine d’année, de l’aventure de Pomme d’Api : illustration de toutes les couvertures du magazine de 1966 à 1973 et création des personnages de David et Marion. Elle vivait dans le Limousin.

PRIX – Le Prix 1er Album créé en 2009 à l’initiative de l’Association des Librairies Spécialisées Jeunesse a pour vocation de repérer des talents naissants et de porter à la connaissance du public le travail d’un(e) illustrateur(trice) qui a publié, dans l’année, un premier album jeunesse de création. Les éditeurs peuvent communiquer au jury, jusqu’au vendredi 21 septembre au plus tard, une sélection maximum de trois titres, albums parus entre le 1er novembre 2011 et le 31 octobre 2012. Dans cette sélection, peuvent figurer des œuvres de création, inédites en français, avec des qualités graphiques et plastiques indéniables. Information complémentaires auprès de Thierry Durand au 09 79 56 25 68.

RENCONTRE – « Parce que les surprises sont meilleures quand il y en a plusieurs, nous vous invitons, le samedi 8 septembre 2012, à la rencontre/dédicace de deux personnes d’exception : Olivier Tallec, illustrateur, et Charlotte Moundlic, auteur. » C’est à la Soupe de l’espace, 9 avenue des iles d’or, à Hyères, dans le Var, de 14 heures 30 à 19 heures.

DISPARITION – Remy Charlip est décédé le 14 août 2012 à San Francisco, à l’âge de 83 ans. Il avait été danseur, chorégraphe (membre fondateur de la Merce Cunningham Dance Company), directeur artistique d’un théâtre pour les sourds. Depuis 1956, Remy Charlip était l’auteur ou l’illustrateur de trente-huit livres pour les enfants dont une petite dizaine est publiée en France, chez Circonflexe pour un titre (Maman, maman, j’ai mal au ventre ! en 2002)  et chez Mémo pour les autres. Notons On dirait qu’il neige (2000) et Heureusement (2011). Remy Charlip était un esprit libre.

SCOOP – « Les albums pour enfants (de la collection Martine) créés en 1954 deviennent, pour la première fois, une série d’animation sur M6. Après le succès de la transposition du Petit Nicolas de René Goscinny, il y a trois ans, la chaîne adapte une autre œuvre de la littérature jeunesse. La fraîcheur et le parfum nostalgique de la collection Martine annoncent une nouvelle réussite. » C’était cet été dns Le Figaro et un peu partout.

EXPOSITION – L’exposition inaugurale du Festival Bruxellois de la Petite Enfance Quand Papaloup raconte : l’univers de Jean Maubille sera en place jusqu’au vendredi 21 septembre 2012 à la bibliothèque de Laeken, place Emile Bockstael  à Bruxelles (Belgique).  » L’exposition se compose d’un ensemble de modules interactifs que les enfants peuvent expérimenter. Les objets en trois dimensions, comme sortis et agrandis de l’univers des livres, font directement référence aux ouvrages de Jean Maubille. L’exposition est également complétée par des illustrations originales. Elle s’adresse aux enfants dès un an accompagnés par leurs parents ainsi qu’aux crèches et écoles maternelles.  Renseignements au 02.279.37.90 et sur site de la bibliothèque. Programme complet du Festival de la Petite Enfance à cette adresse

DISPARITION – L’auteure britannique Nina Bawden est décédée le 22 août 2012 à l’âge de 87 ans. Ses ouvrages pour la jeunesse ont été publiés à l’école des Loisirs. (La guerre de Fanny, Un petit cochon de poche, Les bonbons magiques, Mary et le clandestin), aux éditions Nathan (Cinq voleurs à la manque) et chez Gallimard Jeunesse (Il faut garder Henry). « J’aime écrire pour les enfants. Il me semble que la plupart des gens sous-estiment leur capacité à comprendre et la force de leurs sentiments et, dans les livres que je leur destine, j’essaie de corriger cela. »

FORMATION – Dans le cadre de son programme de rencontres et formations, Ciclic (réseau du livre et de la lecture en Région Centre) propose une journée de sensibilisation à la littérature jeunesse destinée aux différents personnels en charge de la petite enfance. Cette journée, organisée en collaboration avec Livre Passerelle, se déroulera le mardi 2 octobre 2012, à Mainvilliers, 7 rue Jean Rostand, dans les locaux de à Bibliothèque départementale d’Eure-et-Loir. Pour tout savoir et s’inscrire, c’est ici.

SCOOP – Dans le cadre des Docs de l’oncle Sam du trente-huitième Festival du cinéma américain de Deauville, un documentaire signé Brad Bernstein propose, une heure et demie durant, de découvrir la vie de Tomi Ungerer et les évènements qui ont influencé l’artiste. Titre du film : Tomi Ungerer, esprit frappeur. « Brad Bernstein retrouve Tomi Ungerer (qui n’habite plus les USA) dans un nouveau pays, l’Irlande. C’est là, avec bonheur, que l’artiste a décidé de finir ses jours. C’est ici, et parfois à Strasbourg, qu’il témoigne malicieusement devant la caméra de son parcours de création, et de son esprit bouillonnant jusqu’au délire. Le portrait est passionnant, et nul besoin d’être un fin connaisseur de l’oeuvre d’Ungerer pour en apprécier la teneur. »

CONFERENCE – Le CLJBxl et la Bibliothèque centrale reçoit Isabelle Cani, agrégée de Lettres modernes, docteur en littérature comparée et professeur de lettres et de philosophie, le jeudi 20 septembre 2012, à 10h30, pour une conférence Harry Potter ou l’anti-Peter Pan. C’est au ekkersdal, 107 boulevard  Bockstael, à Bruxelles. Inscriptions obligatoires ici.

PARUTION – Le journal Spirou fête les 60 ans de « Johan et Pirluit » en publiant un numéro spécial presqu’entièrement consacré à l’événement. En particulier, vingt-quatre illustrateurs d’aujourd’hui rendent hommage à la série en prolongeant, chacun à leur manière, la première page des Barbares, testament inachevé de Peyo. Il y a aussi un poster. C’est le numéro 3883 du 12 septembre 2012. En kiosqie, 2,30 euros.

EXPOSITION – En ligne Les Albums Mame de l’entre-deux-guerres, première exposition virtuelle issue des travaux conduits de 2008 à 2012 dans le cadre de l’ANR Mame. Commissaire d’exposition :  Marie-Pierre Litaudon avec le soutien technique de Stéphane Loret et Maud Bouillon. « Cette exposition croise histoire de l’édition et analyse littéraire et picturale. Elle envisage les efforts déployés par l’entreprise Mame pour investir le secteur de l’album à cette période cruciale de l’édition pour la jeunesse. » Le lien est ici.

CRILJ – Avec le numéro 212 daté du 9 septembre 2012, la section de l’Orléanais du CRILJ reprend l’envoi de son (incontournable) courrier. Si vous souhaitez, vous aussi, recevoir chaque quinzaine cette « revue de presse électronique », il vous suffit d’en faire demande à cette adresse.

SCOOP – Daniel Pennac a non seulement signé le scénario de l’adaptation de la série pour enfants Ernest et Célestine, réalisée par l’équipe de Panique au village et qui sortira sur les écrans en décembre prochain, mais les aventures du célèbre ours et de son amie la souris lui ont aussi inspiré un livre dont il a remis le manuscrit à Casterman. L’ouvrage devrait être coédité avec Gallimard, éditeur historique de Daniel Pennac.

PUBLICATION – L’Agence nationale de la recherche Mame de l’université François Rabelais de Tours (Indre-et-Loire) vient de metre en ligne une (première) exposition virtuelle sur les albums pour la jeunesse conçus par les éditions Mame, Les Albums Mame de l’entre-deux-guerres, bel ensemble conçu par Marie-Pierre Litaudon, avec le soutien technique de Stéphane Loret et Maud Bouillon. Le lien est ici.

FESTIVAL – Du vendredi 21 au dimanche 23 septembre 2012, la ville d’Olivet (Loiret) propose, sur l’île des Béchets, Les Moulins à paroles, manifestation dédiée aux arts de la parole, en invitant trente-deux artistes pour une trentaine de spectacles destinés à tous à partir de 3 ans. Tout est ici.

PUBLICATION – Actuellement en kiosque, un hors-série cartonné spécial bande dessinée de Philosophie magazine titré La vie a-t-elle un sens ? « Comme le sparadrap du Capitaine Haddock, la question du sens de la vie n’est pas de celles dont on se débarrasse facilement. Beaucoup s’y sont essayés, de Camus à Monty Python et de Leibniz à Woody Allen, mais aucun n’y est aussi bien parvenu que certains dessinateurs. S’il est un domaine où la bande dessinée possède une supériorité évidente sur tous les autres arts, c’est bien dans cette capacité à exprimer en trois mots et deux traits de crayons  pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien, s’il faut mourir ou vivre et si vraiment tout cela a un (non) sens. » Pas forcément très jeunesse mais il y a Gaston sur la couverture.

FORMATION – Le Centre québécois de ressources en littérature pour la jeunesse, 475 boulevard De Maisonneuve Est à Montréal (Québec) organise, le mardi 18 septembre 2012 , de 19 à 20 heures 30, au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque, un atelier Animer le livre avec des bébés de 0 à 2 ans, « partage de trucs et d’expériences et la liberté de concevoir des animations originales avec les tout-petits ». Avec Réjane Gourin, animatrice. C’est gratuit mais l’inscription est obligatoire à cette adresse.

PRIX – C’est Jean-François Martin qui, pour ses illustrations de Fables d’Esope (Milan 2011) reçoit, cette année, le Grand prix de l’illustration décerné par le Musée de l’illustration jeunesse de Moulins (Allier). 3 000 euros quand même. « L’album a retenu l’attention du jury pour ses qualités graphiques, la palette de couleurs, les jeux typographiques et la mise en page.

CONCOURS – Après 1001 nuits, 1001 récits en 2011, le concours organisé par le Snuipp, en partenariat avec la Bnf, le Café pédagogique, l’École des loisirs, la Ligue de l’enseignement et la ville de Paris en direction des classes maternelles, élémentaires et spécialisées à pour thème Carnets de voyages. « Les Marco Polo en herbe et les Ulysse de la récré ont toute latitude (et longitude) pour décrire leur épopée, qu’elle soit vécue par la classe, certains élèves, leurs familles, des personnages héroïques ou ordinaires, pour peu qu’elle soit l’occasion de vivre une aventure commune. Le carnet quant à lui, témoignera au travers du récit et de ses illustrations, du parcours, de ses étapes, des rencontres et des décors de ce voyage réel ou pas. Il pourra aussi être créé sur un support virtuel,blog, vidéo ou livre numérique. Des ressources pédagogiques sont proposées sur le site de la BnF. On peut s’inscrire ici jusqu’au vendredi 30 novembre 2012 et la création finale devra parvenir au SNUipp le 21 mars 2013 au plus tard. Un séjour en classe découverte dans un centre de la Ligue de l’enseignement, des caméras et appareils photo numériques, ainsi que de nombreux lots de livres récompenseront les projets les plus réussis. »

PARUTION – Vient de paraître aux Éditions du Jasmin, dans la collection Pays d’enfance, La poésie à l’école, pistes pour les enseignants, ouvrage didactique de Patrick Joquel. « Lire des livres de poésie à l’école, c’est possible et même indispensable. Conscient des difficultés que rencontrent les enseignants face à la pratique de la poésie en classe, Patrick Joquel a voulu, dans cet ouvrage, non seulement donner des pistes pour exploiter la poésie contemporaine, mais surtout, donner l’envie de découvrir avec les élèves ce genre littéraire. En s’appuyant sur les recueils de poèmes de la collections Pays d’Enfance, il défriche l’approche de la poésie, propose des pistes de réflexion et de création qui suscitent l’envie de faire de la poésie à l’école. » 144 pages, 14,90 euros.

COURRIER – L’Association des Librairies Spécialisées Jeunesse nous informe que les libriaires Au Pied de la Lettre (Marie-Hélène Cordier et Marie-Charlotte Peugnet), 10 place du Théâtre à Arras (Pas de Calais) et Le Chat Qui Pelote (Lucie Souliac), 11 avenue du Général de Gaulle à Maisons-Laffitte (Yvelines) ont rejoint le réseau.

RENCONTRE – Le jeudi 27 septembre 2012, Les Grandes personnes fêtent leur rentrée chez les Libraires associés, à la Boutique du livre animé, 3 rue Pierre l’Ermite à Paris. Des livres crépitants à découvrir avec leurs créateurs dont Henri Galeron et Philippe Huger. Présence exceptionnelle de Kveta Pacovska. Renseignements complémentaires au 01 42 57 20 24.

FORMATION – Le programme complet des formations organisées par le Centre de Littérarture Jeunesse de Bruxelles d’octobre 2012 à mai 2013 (albums et kamishibaï, comptines, jeux de doigts et poésies, conte, créativité et lectures, et une petite dernière titrée Brouillard, Herbauts et Crowther ou comment accéder à un univers énigmatique) est exactement ici.

PARUTION – Vient de paraitre La Jeunessa en miroir, les pouvoirs du personnage sous la direction d’Aurélie Rezzouk et Myriam Tsimbidy. « Le personnage de fiction ne cesse de fasciner les lecteurs ; miroir magique, déformant, grossissant, autant de reflets de soi et d’images de l’Autre. Des chercheurs et des enseignants ont étudié les jeux d’identification et de distanciation programmés par les récits de fiction en interrogeant les diverses représentations du « méchant », du héros, de l’adolescent(e), des parents, dans des genres aussi divers que l’album, le roman, le théâtre, la bande dessinée, le journal. » L’Harmattan 2012, 278 pages? 29,00 eiros; Il existe une édition numérique.

EXPOSITION – Pour la première fois, le Muz, musée des œuvres d’enfants sur Internet, présente à ses visiteurs des œuvres de jeunesse de ses parrains. Grégoire Solotareff inaugure ce nouvel espace avec 18 dessins réalisés pour la plupart à l’âge de 5 ans. « Petit garçon heureux, entouré de ses frères et sœurs, je vis à Beyrouth, au Liban. J’y suis arrivé à l’âge de trois ans, après trois années passées en Egypte où je suis né. Ce n’est qu’à l’âge de huit ans que je découvre véritablement la France. Mon père est médecin. Ma mère est peintre. Chez nous, très tôt, les enfants sont invités à créer. Ma mère ne nous donne aucune directive. Sa seule présence nous inspire et avec elle nous découvrons le plaisir de dessiner, ensemble, tout simplement. » L’exposition est ici.

COURRIER – « Je serai à Montluçon (Allier), du mercredi 3 au samedi 7 octobre 2012, pour le Salon du livre : rencontres dans les classes et les bibliothèques, retrouvailles avec Mots et Merveilles, la librairie dont je suis le parrain, dîners joyeux, un salon que je retrouve avec un immense plaisir; » (Dominique Maes) L’auteur-illustrateur anime en Belgique un atelier d’illustration dont le site est ici.

RENCONTRE – L’association Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir organise  le samedi 20 octobre 2012, de 9 à 17 heures, à la Maison Internationale de la Cité Universitaire, 17 boulevard Jourdan à Paris, une rencontre littéraire Littérature Jeunesse & handicap. handicapés. Intervention de Laurence Joselin, l’après-midi, qui parlera des représentations de genre dans la littérature jeunesse traitant du handicap. Inscription obligatoire ici.

EXPOSITION – Exposition, du lundi 1ier au mercredi 31 octobre 2012, à la Galerie Autrement, 77 rue du Faubourg Saint Antoine à Paris, d’illustrations découpées de Princesse Camcam, à l’occasion de la parution, le 3 octobre, de L’album de famille de Princesse Camcam et Frédéric Kessler (Autrement Jeunesse). Vernissage le jeudi 4 octobre dès 18 heures.

SOUTIEN – Tiens, et si on ouvrait une rubrique SOUTIEN ? Je sens qu’on va en avoir grand besoin dans les prochains mois…

SALON – Le dimanche 30 septembre 2012, c’est le vingtième anniversaire de la Fête du livre de Merlieux (Aisne). Propositions dispersées dans tout le village et c’est agréable quand il fait beau. Pas que jeunesse mais il y a. En avant-première, le vendredi 28 septembre, à 19 heures, s’ouvrira même une fête des auteurs de littérature jeunesse qui rassemblera Philippe Barbeau, Christiane Beigel, Michel Boucher, Dominique Cagnard, Géraldine Collet, Malika Doray, Jo Hoestlandt, Anne-Isabelle Le Touzet, Thierry Lenain, Maud Langlet, Claure Mazard, Gérard Moncomble, Thomas Scotto, Zaü, Le CRILJ devrait aller y faire un tour. On peut écrire ici.

RENCONTRE L’agence Quand les livres relient ouvre les journées d’étude « Spirale » des 27 et 28 septembre 2012 avec, le jeudi 27 septembre, en matinée, au Théâtre National de Toulouse (Haute-Garonne), une rencontre Punir bébé avec Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre (Lire, une punition ou une récompense ?) et Christian Bruel, auteur et éditeur (Les albums sont hors sévices). Table ronde Les bons parents donnent des bons livres à leurs enfants ! animée par Dominique Rateau, formatrice indépendante et présidente de l’agence Quand les livres relient, avec Yann Fastier, auteur-illustrateur, Catherine Bohl, association Plume Cont@nte, Juliette Campagne, lectrice et formatrice, fondatrice de l’action Lis avec Moi, vice-présidente de l’Agence Quand les livres relient, Laurence Dupriez, association 3 petits tours, et Isabelle Agert, orthophoniste. Programme complet des journées d’étude ici.

SOUTIEN – Avec la baisse des subventions publiques, La Petite Bibliothèque Ronde de Clamart a besoin d’aide pour continuer à offrir à ses lecteurs le meilleur de la littérature jeunesse. Si vous souhaitez soutenir la bibliothèque des enfants de Clamart, vous pouvez faire don d’un ou de plusieurs livres présents dans la liste mise à votre disposition ici et que vous pouvez acheter dans la librairie de votre choix puis déposer ou envoyer par la poste à La Petite Bibliothèque Ronde, 14, rue de Champagne, 92 140 Clamart.

EXPOSITION – « Le 12 octobre prochain, au Musée de l’Illustration Jeunesse de Moulins, aura lieu un ensemble de manifestations à l’honneur de la donation de 2906 dessins originaux que j’ai faite au Musée même, en octobre 2010. À savoir : une exposition (sélection de mon parcours et des mes dessins principaux), la présentation d’une monographie (avec des essais critiques de Carla Poesio, Janine Kotwica et Véronique Schiltz) éditée par le musée en coédition avec l’éditeur Silvana et un film d’animation de dix minutes. La scénographie sera assurée par l’artiste italien Michele Iodice. Je voulais vous en informer, car je considère tout cela comme une étape importante dans mon parcours » (Letizia Galli). Le vendredi 12 octobre, à 18 heures, c’est inauguration. L’exposition, c’est du 13 octobre 2012 au 20 janvier 2013. Site du Musée ici.

SCOOP – Lu dans Télérama : « Vingt-deux ans après sa création, Mini-Loup, le tout premier loup gentil de la littérature enfantine débarque sur le petit écran. La série en 2D respecte la volonté de l’auteur [Philippe Matter] de s’adresser directement aux enfants à travers des histoires qui les touchent, écrites à leur hauteur. Alors, pour une fois, attention, loup gentil ! » (Mareva Saravane) Les albums sont édités par Hachette Jeunesse et, à la télévision, c’est chaque samedi, à 9 heures 15, sur France 5. Plutôt pour les plus de 4 ans.

RENCONTRE – A l’occasion de la parution chez Kanjil  de Un jour je serai libre, livre-CD écrit et illustré par Sophie Koechlin et raconté avec des blues du Delta, le Festival America, cours Marigny à Vincennes (Val-de-Marne ) reçoit l’auteur sous son Chapiteau Jeunesse et BD : rencontre suivie d’une dédicace au Café littéraire des Jeunes le samedi 22 septembre à 15 heures 30 et dédicace à la Librairie Jeunesse du Festival le dimanche 23 septembre de 14 heures 30 à 17 heures 30.

RENCONTRE – « Philippe-Henri Turin débarque en soupière pour une demi-journée de dédicace le samedi 22 septembre 2012, de 14 heures 30 à 19 heures 30. Il viendra dédicacer toutes les aventures de Charles et plus spécialement Charles, prisonnier du cyclope qui parait au Seuil. » C’est à la Soupe de l’espace, 8 avenue des îles d’or à Hyères dans le Var. Renseignements complémentaires au 04 94 66 84 03.

FORMATION – L’association Jeunes Lectures, propose, en partenariat avec le Centre régional du livre en Lorraine, le vendredi 12 octobre 2012, à la Maison régionale des Sports de Tomblaine à Nancy (Meurthe-et-Moselle) une formation Au cœur de l’album : les images avec Claude André, présidente de l’association Jeunes lectures (C’est beau, c’est pas beau ou réflexions d’une libraire), Sophie Van der Linden, rédactrice en chef de la revue Hors Cadres (L’image dans l’album, entre séduction et production de sens), Elzbieta, auteur et illustratrice, prix sorcières 2012 pour l’ensemble de son œuvre (Les images et les mots), Dominique Rateau, formatrice indépendante, présidente de l’agence Quand les livres relient (Et pour ne pas conclure). Modération par Philippe Morlot, enseignant en arts plastiques à l’IUFM de l »université de Lorraine. Programme téléchargeable ici.

SOUTIEN – Il (ou elle) court toujours mais rencontre de sérieuses difficultés. Pour soutenir l’association Le Furet, il est possible de s’abonner à la revue via ce site et d’envoyer des dons à l’adresse suivante : Association Le Furet, 6 quai de Paris, 67000 Strasbourg.

COURRIER – « Je vous envoie ce mail afin de vous informer qu’un site Internet sur le référencement de livres jeunesse en édition adaptée vient d’être lancé sur le net. Livres Accès répertorie l’ensemble des livres jeunesse en édition adaptée à destination des enfants en situation de handicap (malvoyants, malentendants, etc). Ce site a pour but d’aider les familles à trouver facilement des livres adaptés, avec, pour chacun, une fiche descriptive de l’histoire, le type d’adaptation et les coordonnées des sites éditeurs. Elles pourront également profiter des dernières actualités et informations concernant l’enfance, la culture et le handicap, en se connectant à cette adresse. » (Virginie Brivady)

PARUTION – Richard Medioni, ancien collaborateur de Vaillant et plusieurs années rédacteur en chef de Pif Gadget, raconte dans sa continuité et dans sa totalité l’histoire de tous les journaux de bande dessinée issus de la mouvance socialiste-révolutionnaire et communiste. Fruit de dix années de recherche, cette histoire inédite commence en 1901 avec la naissance de Jean-Pierre et s’achève dans la tourmente en 1994 avec la liquidation de Pif Gadget. Titre de l’ouvrage : Mon camarade, Vaillant, Pif Gadget, l’histoire complète 1901-1994. Mon camarade a droit à la description très illustrée de ses 198 numéros et ne sont pas omis, outre Jean-Pierre, Les petits bonshommes et Le Jeune Patriote. Vaillant collector 2012, 560 pages, 1150 illustrations, 39,00 euros. Le PDF de présentation et le bon de commande sont à réclamer ici.

EXPOSITION – A la Bibliothèque André Malraux, 112 rue de Rennes à Paris, présentation du mardi 2 au mardi 30 octobre 2012, des originaux de Plupk, album illustré par Natali Fortier sur un texte d’Olivier Douzou (Le Rouergue, 2012). « Cet album, où un petit garçon, après la lecture du Petit Poucet imagine tout ce qui pourrait lui arriver, nous fait rentrer dans l’univers très personnel, foisonnant, drôle et émouvant de l’auteure. » Unformations complémentaires au 01 45 44 53 85.

CRILJ – La section locale Midi-Pyrénées du CRILJ a rendu compte à sa manière du colloque Et voila l’travail ! de février dernier en réalisant une exposition en quinze panneaux qui propose une analyse personnelle des réponses à l’enquête (à laquelle la section avait largement contribué) et une sélection commentée d’ouvrages s’appuyant ou non sur les interventions du colloque. Pour en savoir plus, écrire ici.

RENCONTRE – Le samedi 29 septembre 2012, c’est Emile Bravo qui dédicacera à la Soupe de l’espace, 8 avenue des îles d’or à Hyères (Var). On n’a pas les horaires, mais d’habitude, c’est de 14 heures 30 à 19 heures 30. Renseignements complémentaires au 04 94 66 84 03

SOUTIEN – L’illettrisme, grande cause nationale 2013 ? Pas de mauvais esprit en faisant remarquer que « grande cause », vous avez déjà donné et, ne serait-ce que pour savoir, rendez-vous sur cette page.

SALON – Le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse en Seine-Saint-Denis, ce sera du mercredi 28 novembre au lundi 3 décembre 2012. En attendant, « Bienvenue pour un embarquement immédiat sur notre nouveau site. En évolution permanente, il offrira de nouveaux paysages visuels, des continents multimédias, des ressources où puiser des idées. Laissez vos bagages, il est rempli de livres, chargé de rencontres, de concours, de formations. Oubliez vos passeports, ce site n’a pas de frontières. Du Salon du livre et de la presse jeunesse, à l’École du livre de jeunesse, en passant par le MÏCE, il s’étend sur un seul territoire celui de création littéraire pour enfants qui met l’imagination de tous en partance vers l’ailleurs, l’inédit, le merveilleux. Pas de limites d’âge requises, il est ouvert à tous ceux – enfants, parents, professionnels – qui souhaitent s’envoler vers l’imaginaire et l’action concrète. Prêt pour l’aventure ? Toute l’équipe du Salon vous souhaite un excellent voyage. » Le site est ici.

FORMATIONL’association Val de Lire propose à Beaugency (Loiret), le mardi 30 et le mercredi 31 octobre 2012, de 10 à 13 heures et de 14 à 17 heures, un atelier d’écriture avec Ahmed Kalouaz, lauréat du prix Beaugency 2012 pour Au galop sur les vagues. Cet atelier est ouvert aux lycéens, aux étudiants et à tout adulte intéressé. Renseignements complémentaire et inscriptions auprès de Val de Lire au 02 38 44 75 66 et à cette adresse.

PARUTION – La dixième édition du Guide de l’édition, outil de référence pour (bien) travailler dans l’édition jeunesse, vient de paraitre avec, anniversaire oblige, une couverture toute colorée : plus de 1500 adresses (383 éditeurs, 91 producteurs, 390 auteurs/illustrateurs, 338 salons, 167 associations et organismes, 74 sites internet, 35 publications spécialisées, 42 prix littéraires), des conseils pratiques et des petites annonces. Le CRILJ est diffuseur et vous pouvez aller voir en page BOUTIQUE. Il y a aussi un site dédié. MCL 2012, 496 pages, 30,50 euros.

RENCONTRE – La Maison de Victor Hugo et la bibliothèque Faidherbe, 18 rue Faidherbe à Paris, proposent le samedi 6 octobre 2012, à partir de 14 heures 30, un après-midi en famille. Au programme : Sur les pas de Gavroche, parcours urbain en famille à la Maison de Victor Hugo. Un conférencier vous accueille pour présenter les principaux personnages du roman, puis vous entraîne dans une exploration des faubourgs de la Bastille et des lieux évoqués dans le roman. Ce parcours se termine à 16 heures à la bibliothèque où vous attendent un conte et un goûter. Sur inscription au 01 55 25 80 20.

SALONDu mardi 9 au dimanche 14 octobre, à Amiens (Somme) sixième salon de Lire c’est du délice organisé par l’association MIEL (Médiation Insertion Education par le Livre), en partenariat avec la librairie « Au chat qui lit » : des animations avec Christine Davenier et Jennifer Dalrymple), des expositions (Anne Brouillards, Jennifer Dalrymple), des ateliers, des spectéacles, des dédicaces. Présence de Bruno Bonvalet, Anne Brouillard, Catherine Cuenxa, Jennifer Dalrymple, Christine Davinier, Jacques Delval, Mariez-Hélène Delval, Cyril Hahn, Eric Héliot, Emile Jadoul, Edouard Manceau, Lorris Murail, Catherine Pineur, Laurent Rébéna, Anne Wilsdorf et Natalie Zimmermann. On peut téléphoner au 03 22 72 00 33.

COURRIER – « J’ai participé au salon du livre de poche de Saint-Maur en juin dernier et j’y ai rencontré des élèves de cinquième qui avaient lu mon livre Jeanne. La vidéo de cette rencontre vient d’être mise en ligne. C’est très bien. Si, si. j’vous jure. Enfin, c’est si ça vous dit. Cordialement. » (Jacques Cassabois) La vidéo est ici

RENCONTRE – Qu’est-ce qui inspire une idée, une histoire ? Comment fonctionnent les rouages de la création ? A quoi ressemble la vie d’un auteur ? Que se passe-t-il dans sa tête ? Pour répondre aux enfants qui se posent des questions sur la naissance d’une histoire, Sigrid Baffert, auteur, se propose de rencontrer les jeunes lecteurs autour de son album Dans la tête de monsieur Adam, ou comment naissent les histoires (illustrations de Jean-Michel Payet, Milan 2011). Pour en savoir plus, c’est ici. Pour contacter l’auteur, ce sera  .

EXPOSITION – Du samedi 13 octobre au samedi 3 novembre 2012, à la galerie Jeanne Robillard, 28 rue de la Folie Regnault à Paris, exposition-vente Martin Jarrie  à l’occasion de la sortie de son livre Rêveur de cartes (Gallimard Jeunesse). Vernissage le 11 octobre de 18 à 22 heures. Lien vers la galerie à droite de cette page.

FORMATION – La Mission départementale de la culture de l’Aveyron propose à Rodez, le vendredi 19 octobre 2012, une journée de séminaire La lecture de la crèche à la maternelle autour de la thématique des albums graphiques. Cette journée s’ouvrira par une séance plénière en présence des trois intervenants invités et se poursuivra sous forme d’ateliers avec chacun d’eux : Martine Perrin (Eveiller aux couleurs et aux formes), Sophie Van der Linden  (Des repères pour choisir un album), Pascal Humbert (De grands artistes pour de jeunes lecteurs). Programme et bulletin d’inscription à télécharger ici.

INITIATIVE – Gérard Picot, directeur de la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, assisté de Valérie Mathey, gère une page Facebook Improbables librairies, improbables bibliothèques pour partager le goût du livre et le charme des lieux de lectures, de découvertes et de rencontres que sont les librairies et les bibliothèques. 50 000 abonnés après six mois d’existence. Superbes photos et liens stimulants. C’est ici.

PARUTION – Vient de paraître, signé Claure Hugon, Lire les sans-papiers : littérature jeunesse et engagement . Présentation de l’éditeur : « La littérature pour la jeunesse s’est, depuis quelques années, largement emparée et inspirée du thème des sans-papiers. Comment les auteurs et les éditeurs abordent-ils ce sujet sensible, au confluent du politique et du social ? Peuvent-ils, doivent-ils rester neutres ? S’en tenir au seul aspect humanitaire ? Ou, au contraire, ce sujet suppose-t-il nécessairement un engagement, pour éveiller leurs jeunes lecteurs aux réalités politiques ? Ces questions interrogent tout autant les professionnels de l’éducation ou du livre, que les parents ou les militants. Près d’une centaine de titres (albums, fictions, bandes dessinées, documentaires, etc) parus entre 1989 et 2012 sont recensés et présentés par l’auteure en fin d’ouvrage. » CNT-RP, 2012, 190 pages, 10,00 euros.

EXPOSITION – L’exposition de rentrée enfants de Loren de la galerie L’Art à la page, 12 rue Servandoni à Paris, est consacrée à Loren Capelli. A visiter du mercredi 3 octobre au mercredi 21 novembre 2012.  »Mon enfance, j’ai besoin de la dessiner. Mes images ne me sortent pas de la tête comme ça, hop !  Il faut que j’aille les chercher loin dans le temps loin dans le corps loin dans le trait. Ce que j’aime c’est travailler jusqu’à me perdre dans le travail . Quand il m’échappe, c’est là que ça devient interessant. » Lien vers la galerie à droite de cette page.

REVUE – Le numéro 143 de Lecture Jeune de septembre 2012 restitue les actes du colloque Les jeunes et les inégalités numériques de juin 2012 organisé par Lecture Jeunesse. La Fondation d’entreprise Free est dans le coup. Parmi les articles, notons le plus optimiste, Le numérique, levier de prévention de l’illettrisme, signé Elie Maroun. Un e-dossier complémentaire propose une riche sitographie. Ce numéro : 14,00 euros. Contact ici.

EXPOSITION – Pour fêter ses 10 ans, la Maison des Contes et des Histoires, 7 rue Pecquay à Paris, propose, jusqu’au dimanche 2 décembre 2012, une exposition L’amour se conte et se raconte en invitant 29 illustrateurs « parmi tous ceux qui nous ont fait l’honneur d’exposer dans notre galerie durant toutes ces années [et qui] ont choisi une de leurs oeuvres, ou composé une oeuvre nouvelle, autour de ce thème si vaste et qui peut s’entendre de multiples façons. ». Sont présents, et n’oublions personne :  Albertine, Géraldine Alibeu, Barroux, Julien Billaudeau, Joanna Boillat, Magali Clavelet, Rebecca Dautremer, Claire Degans, Jean-François Dumont, Aurélia Fronty, Charlotte Gastaut, Quentin Gréban, Antoine Guilloppé, Louise Heugel, Delphine Jacquot, Florence Koenig, Cécile Landowski, Hervé Le Goff, Pierre-Olivier Leclercq, Philippe Mignon, Pierre Mornet, Elodie Nouhen, Nathalie Novi, Elsa Oriol, John A. Rowe, David Sala, Tom Schamp, Eve Tharlet et Marcelino Truong. Site ici.

COURRIER – « La Fête du livre de jeunesse de Saint-Paul-Trois-Châteaux est heureuse de vous présenter son nouveau site internet, illustré par Cécile Gambini, auteure en résidence en 2012 : six bannières et dix pictogrammes pour plonger dans l’univers de l’auteure qui s’est inspirée de son passage en résidence. Un site plus interactif (coups de cœur, énigmes, ambianscopes, journal d’un auteur en résidence, concours d’écriture collaboratif, modules d’inscription en ligne pour les journées professionnelles et les animations scolaires) et une véritable boite à outils s’appuyant sur la mémoire de la Fête. Au chapitre Téléchargements, des outils pour préparer les accueils d’auteur, les programmations, les sélections et les affiches des années passées, des bibliographies créées par l’équipe du salon d’essayage et tous les petits films réalisés en 2012. C’est ici.

RENCONTRE – Le mercredi 3 octobre 2012, à 14 heures 30, en partenariat avec la librairie Gouraud, la Bibliothèque des 2 Ormes, allée des Amandiers à Aix-en-Provence (Bouches du Rhône), propose une conférence de Sophie van der Linden sur le thème Quel livre pour mon enfant ? Informations complémentaires au 04 42 59 08 15.

EXPOSITION – Dans le bâtiment Castro de la Cité Internationale de la Bande Dessinée, 121 rue de Bordeaux à Angoulème (Charente), du jeudi 28 septembre au jeudi 16 décembre 2012, exposition Raymond Poïvet, le pionnier de la bande dessinée. Si Les pionniers de l’espérance ne fut pas la série préférée des lecteurs de Vaillant et de Pif Gadget, elle en constitue l’un des plus beaux fleurons. Article ici et dossier .

SOUTIEN – Pour que le Muz, musée en ligne des oeuvres des enfants, continue de mener son action de valorisation, Claude Ponti signe un sac en coton bio, Blaise est dans le sac, en vente ici. La totalité des bénéfices réalisés par la vente sera reversée à l’association du Muz. Edition collector limitee à 300 exemplaires au prix de 34,00 euros.

RENCONTRE – Le mercredi 10 octobre 2012, à 9 heures, au CDDP, 48 bis rue René Cassin à Agen (Lot-et-Garonne), conférence d’Yvanne Chenouf La façon des écrivains de décrire l’ailleurs. Entrée libre et gratuite

RENCONTRES – Les dixièmes Rencontres d’Illustrateurs de Vertou (Loire-Atlantique), événement dédié à l’art et au métier d’illustrateur de livres pour enfants, se dérouleront, du samedi 13 au dimanche 21 octobre 2012, à la Bibliothèque Libre Cour, rue Henri Charpentier. Expositions, rencontres, ateliers avec Lucie Albon, Bruno Bagourd, Juliette Binet, Geneviève Casterman, Sophie de La Villefromoit, Domitille de Pressensé, François Delebecque, Kris Di Giacomo, Gaétan Dorémus, Claire Garralon, Xu Hualing, Fabien Laurent, Philippe Legendre-Kvater, Loïc Méhée, Anne Moreau-Vagnon, Sandra Poirot-Cherif, Mélusine Thiry et Philippe-Henri Turin. Plusieurs spectacles sont également programmés. Le détail est ici.

EXPOSITION – Du mercredi 10 octobre 2012 au samedi 19 janvier 2013, au Centre André François, Centre Régional de Ressources sur l’Album et l’Illustration, 70 rue Aimé Dennel à Margny-lès-Compiègne (Oise), exposotion Des Cornes et des Ailes consacrée à Emmanuelle Houdart. « Deux fois récompensé à la prestigieuse Fiera internationale du livre de Bologne, c’est un talent bien singulier que celui de l’illustratrice Emmanuelle Houdart, artiste d’une rare élégance que nous sommes heureux et fiers d’accueillir pour une résidence de trois mois au Centre André François.  Née en Suisse en 1967, diplômée de l’École des Beaux-Arts de Sion et des Arts Visuels de Genève, elle a illustré une belle trentaine d’albums pour adultes ou pour enfants, et a créé un univers d’une originalité toute personnelle dont l’exposition tente de dévoiler les multiples facettes… Une rencontre avec une œuvre monstrueusement attachante, merveilleusement inquiétante, joyeusement émouvante. » Entrée gratuite. Vernissage de l’exposition le mercredi 24 octobre 2012 à 18 heures. Informations complémentaires auprès de Jane Ambroise.

SOUTIEN – « Le Printemps des Poètes est dans une situation critique : après 10 années de réductions constantes des moyens alloués à l’association, le ministàre de l’éducation nationale nous a annoncé au cours de l’été la coupe imprévue de 40 % de la subvention 2012 (60.000 euros de moins). Cela entraine un défaut de trésorerie tel qu’il implique la disparition à brève échéance de la structure, et consécutivement de la manifestation. Vous pouvez nous aider en écrivant personnellement au Ministre de l’éducation nationale, pour lui dire votre attachement au Printemps des Poètes et témoigner de l’importance de son action auprès des acteurs éducatifs et culturels. Ce peut être une lettre brève, mais vous comprendrez que plus le ministre recevra rapidement de nombreux courriers l’alertant sur la gravité de la situation et l’inquiétude qu’elle suscite, plus nous aurons de chances d’obtenir gain de cause. Adressez votre courrier à :  Monsieur Vincent Peillon, Ministre de l’éducation nationale, 110 rue de Grenelle, 75357 Paris. SP 07. Merci par avance pour votre soutien. Bien amicalement à tous » (Jean-Pierre Siméon, Maryse Pierson, Coline Hémon, Célia Galice et Emmanuelle Leroyer). Site du Printemps des Poètes ici.

RENCONTRE – Le samedi 13 octobre, 16 heures, à la bibliothèque l’Heure joyeuse, 6-12 rue des Prêtres Saint-Séverin à Paris, rencontre Les illustrateurs donnent envie de lire avec Audrey Poussier, Olivier Besson, William Wilson, Laurent Corvaisier, Géraldine Alibeu, BlexBolex, Gilles Bachelet, Thierry Dedieu et Olivier Charpentier, à l’occasion de la fin de la présentation de leurs illustrations mises à l’honneur lors de l’exposition Les illustrateurs vous donnent envie de lire. Informations complémentaires au 01 56 81 15 60.

FORMATION – Organisme de formation agréé depuis 1986, le CLiO (Conservatoire contemporain de Littérature Orale) propose des formations courtes aux arts du conte et de la parole, tout au long de l’année, de septembre à juin. Elles durent de trois à cinq jours et ont lieu dans les locaux du CLiO, à Vendôme (Loir et Cher). Certaines d’entre elles sont plus particulièrement destinées aux personnes qui sont en contact avec un jeune public et permettent d’apprendre à « lire à voix haute des albums de littérature de jeunesse », « raconter aux tout-petits » ou encore « raconter avec un objet ou une marionnette ». Pour tout savoir, c’est ici.

PARUTION – Récemment paru Bande dessinée et enseignement des humanités, ouvrage collectif sous la direction de Nicolas Rouvière. Présentation de l’éditeur : « Depuis la fin des années 1990, la bande dessinée s’est en partie affranchie du cadre conceptuel des paralittératures, pour s’inscrire dans le champ plus légitime des littératures dessinées. Si ce mouvement s’est accompagné en France d’une reconnaissance officielle de la part des plus hautes autorités éducatives, le médium peine cependant à trouver sa place dans les pratiques de classe, par faute de théorisation didactique. Le présent ouvrage tente de combler ce retard. De l’école élémentaire à l’Université, il expose les enjeux éducatifs contemporains, liés à l’étude de la bande dessinée dans les classes de littérature, d’histoire, de langue et civilisation, et propose des repères théoriques et didactiques pour cet enseignement… Par-delà l’immersion de la BD dans la culture médiatique, l’enjeu est bien de placer les élèves en situation de questionnement face aux oeuvres, pour promouvoir les Humanités comme cultures de l’interprétation. » Ellug 2012, 440 pages, 32,00 euros.

EXPOSITION – Dans le cadre de la rétrospective Pixi au musée Maillol, à la bibliothèque Diderot, 42 avenue Daumesnil à Paris, du mercredi 10 octobre 2012 au dimanche 10 février 2013, présentation d’affiches et de figurines Pixi, société française qui a fait saliver plus qu’un enfant désargenté autour des héros de bande dessinée : Tintin, Bécassine, Gaston Lagaffe, le Marsupilami, etc. Renseignements complémentaires au 01 43 40 69 94.

FORMATION – « Un des axes majeur de l’action de la Petite Bibliothèque Ronde, 14 rue de Champagne à Clamart (Hauts-de-Seine) est de faciliter les échanges et d’agrandir le réseau des professionnels de l’enfance et de la lecture en proposant des moments de réflexion pour bousculer les idées reçues et les automatismes. Afin de de réfléchir ensemble à nos pratiques professionnelles et leurs évolutions, nous vous proposons une formule d’atelier… Ces ateliers s’adressent à des agents de terrain, travaillant en bibliothèque ou structure accueillant des enfants entre 4 et 12 ans. » Sont d’ores et déjà proigrammés les ateliers Médiation du jeu vidéo en section jeunesse : les tablettes tactiles, le jeudi 13 décembre 2012  ; Médiation du jeu vidéo en section jeunesse : les consoles de jeu, le jeudi 14 février 2013 ; Médiation du jeu vidéo en section jeunesse : les ordinateurs, le jeudi 13 juin 2013. Inscriptions dans la limite des places (5 par atelier) par téléphone 01 41 36 04 30 ou auprès de Clementine Slembrouck.

INITIATIVE – La Ligue de l’enseignement des Côtes d’Armor organise, du vendredi 12 au samedi 20 octobre 2012 , une manifestation titrée  Regardez-moi ce travail ! Littérature de l’engagement avec un programme d’enfer que vous trouverez ici. Participation de  Fabrice Thumerel et Muriel Tiberghien « repérés » par Nathalie Larvol lors du colloque CRILJ de février 2012. Une journée de formation professionnelle, axée sur le thème du travail en littérature et la place accordée au livre (et plus largement à l’offre culturelle) dans l’espace de travail, se déroulera le jeudi 18 octobre à l’Espace Sciences et Métiers de Ploufragan. Inscription à cette adresse.

RENCONTRE – Le Centre québécois de ressources en littérature pour la jeunesse, 475 boulevard De Maisonneuve Est à Montréal (Québec) reçoit Rascal, le mercredi 17 octobre 2012, de 19 à 20 heures 30, au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque. « Auteur et illustrateur belge prolifique et primé, Rascal a publié Ami-Ami et, plus récemment, Au monde. » En collaboration avec Gallimard et L’École des loisirs. C’est gratuit mais l’inscription est obligatoire, à cette adresse.

EXPOSITION – La galerie Daniel Maghen, 47 quai des Grands Augustins, à Paris, qui accueille, depuis l’été 2012, des originaux de L’enfant cachée (Le Lombard, 2012) et de L’île aux trente cercueils ‘Soleil, 2011), de Marc Lizano, met en ligne sur son site, jusqu’au mercredi 31 octobre, une exposition virtuelle présentant une vingtaine de planches de L’enfant cachée et quelques autres de L’île aux trente cercueils. Site de la galerie ici.

COURRIER – « C’est en tant que secrétaire de l’IRSCL (International research society for children’s literature) que je me permets de m’adresser à vous de la part de Lies Wesserling, organisatrice du prochain Congrès de l’association, qui aura lieu à Maastricht du 10 au 14 août 2013. La date limite pour proposer une communication a été repoussée au 15 novembre 2012. Il est donc encore temps de soumettre une proposition pour ce colloque, qui portera sur les rapports entre la littérature de jeunesse et les autres médias culturels. Comme vous le verrez en vous reportant à l’appel à communication figurant sur le site, les pistes de réflexion proposées sont multiples : dimension historique, approches sociologiques, ethnographiques ou relevant des ‘cultural studies’, perspectives pédagogiques, éthiques ou politiques. L’association ainsi que les organisateurs du congrès souhaitent vivement que la diversité culturelle la plus large caractérise les participants tout autant que les corpus et contextes étudiés. Dans mon expérience, outre leur intérêt scientifique, les congrès de l’IRSCL sont toujours très conviviaux. » (Rose-May Pham Dinh). L’appel à communication est ici.

FORMATION – « Bonjour. Vous trouverez ci-joint le programme de formation 2013 de Lecture Jeunesse, en attendant la version papier qui vous devriez recevoir très prochainement. Cordialement. » (Catherine Escher) Le programme est ici.

SALON – Le vingt-sixième Salon Régional du Livre pour la jeunesse de Troyes (Aube) aura lieu du jeudi 18 au lundi 22 octobre 2012 à l’Espace Argence transformée en une vaste librairie où 40 000 livres seront présentés. Thème de l’année : Mercredi, journée de folie ! Entrée, animations, rencontres, expositions, spectacles et ateliers sont gratuits. Présence assurée de Pauline Alphen, Fabrice Colin, Rolande Causse, Charlotte Moundlic, Franck Prévot, Christophe Poiré, Pef (créateur de l’affiche), Thomas Baas, Carole Chaix, Janick Coat, Roland Garrigue, Aurélie Guillerey, Thierry Murat, David Sala, Estelle Billon-Spagnol, Cécile, Carine de Brab, Anouk Ricard, Brigitte Carrère, Joëlle Jolivet, Annelore Parot, Klaas Verplancke, Alan Snow, Elisa Gehin, Fabrice Vigne, Jean-Pierre blanpain, Sophie Forte, Camille Loiselet, Charlotte Court, Nathalie Grivot et Nina Testut. Programme complet  ici  et détails de la journée d’études et de formation du 22 octobre  .

SCOOP – Les bénévoles de la bibliothèque sonore de Blois et du Loir-et-Cher et des différents Lions-Clubs ont jeté, ce mercredi après-midi 10 octobre 2012, les 50 000 cassettes audio engrangées depuis trente ans et destinées aux aveugles et mal voyants. Sur ces supports, plus de 5 000 livres avaient été enregistrés. Ces cassettes sont parties à la décharge. Depuis quatre ans, les audiolecteurs peuvent écouter des livres ou des périodiques sur CD.

EXPOSITION – L’exposition Drôles de jouets que propose du jeudi 18 octobre 2012 au dimanche 9 juin 2013, le musée du Jouet, 1 enclos de l’Abbaye à Poissy (Yvelines) est la première exposition rétrospective consacrée aux jouets imaginés par André Laclôtre dit André Hellé (1871-1945). Conçue par Béatrice Michielsen, historienne du jouet, et l’association des Amis d’André Hellé, l’exposition entend témoigner de la modernité de ces jouets de bois, se faisant l’écho d’un double anniversaire : le centenaire de l’album Drôles de bêtes (éditions Tolmer) et d’un chef d’oeuvre conservé dans les collections du musée : une Arche de Noé et ses 24 animaux en bois, commercialisés dès 1912 par les Grands Magasins du Printemps. Riche programme d’accompagnement : conférences, ateliers, concert, contes, etc. A l’occasion de l’exposition, les éditions MeMo ré-éditent Histoire d’une boîte à joujoux, inspirée du ballet pour enfants La boîte à joujoux, mis en musique par Claude Debussy en 1913 sur un livret illustré d’André Hellé. Renseignements complémentaire à demander à cette adresse.

SALON – Le treizième Salon du Livre de Margny-lez-Compiègne (Oise) qui aura lieu le samedi 20 et le dimanche 21 octobre 2012, porte le titre Je me souviens. L’association Georges Pérec proposera une exposition Visages de Georges Pérec et une rencontre-débat donnera la parole à Roland Brasseur, auteur du livre Je me souviens encore mieux de Je me souviens. Pour les plus jeunes, ce sont May Angeli, Michelle Daufresne, Philippe Dumas, David Merveille et Pef qui seront à l’honneur au travers d’une exposition, d’une rencontre, de signatures. Il y aura aussi des spectacles et des ateliers, Le détail est ici.

RENCONTRE – La librairie Tschann Jeunesse, 125 Boulevard du Montparnasse à Paris, propose, le samedi 20 octobre 2012, 16 heures, une rencontre autour de la collection Puzzl’art « pour un atelier créatif qui explore les œuvres dans les moindres détails. » Renseignements et inscriptions au 01 43 20 04 68.

EXPOSITION – Richard Unglik expose du jeudi 18 octobre 2012 au mardi 15 janvier 2013 à l’hôtel Glasgow-Monceau, 3 rue de la Félicité à Paris. « Passionné d’histoire et de cinéma, Richard Unglik développe à partir des années 2000 un concept photographique original : pasticher les grandes oeuvres de l’Histoire avec le plus célèbre des jouets : le Playmobil ! Le photographe s’attaque alors aux peintres et sculpteurs les plus célèbres, aux films qui ont marqué notre vie, aux musiciens qui ont bercé notre jeunesse. C’est (presque) toute l’Histoire qui est ainsi revisitée avec beaucoup d’humour. » Trois albums édités chez Casterman jeunesse. Vernissage le jeudi 18 octobre 2012 de 18 heures à 22 heures. Informations complémentaires auprès de Anne-Charlotte Cassigneul.

INITIATINE – L’Etat du Bahreïn va créer à West Riffa, pour un montant de 2 millions de dinars de Bahreïn (plus de 4 millions d’euros), un parc à thème de 8350 mètres carrés consacré aux Schtroumpfs, Mushroom Villaggio, dit encore le Village-Champignon. Sont envisagées 30 maisons de Schtroumpfs de 50 mètres carrés (en forme de champignon), chacune pouvant accueillir 20 enfants. La maison du Grand Schtroumpf sera plus grande et Gargamel aura droit à son château. Les plans comprennent un café pour les parents, un petit aquarium, des écuries, une aire de jeux d’escalade et une boutique de souvenirs. Le parc, qui se veut éducatif et divertissant, vise un public 4 à 12 ans. Les parents pourront être équipés de traceurs afin de localiser en permanence leurs enfants. La date d’ouverture ? Information pas communiquée.

RENCONTRE – Le Centre de doccumentation sur les métiers du livre, Bibliothèque Buffon, 15 bis rue Buffon à Paris, reçoit, mardi 23 octobre 2012 à 19 heures, Jean Sarzana, pour son livre Impressions numériques : quels futurs pour le livre ? pour une rencontre titrée Quels futurs pour le livre ? Animaion : Karine Papillaud, journaliste et chroniqueuse littéraire. Entrée libre. Informations complémentaires à cette adresse.

 EXPOSITION – Bernadette Desprès expose du vendredi 5 au lundi 29 octobre 2012 à la médiathèque d’Avermes (Allier), Espace Culturel La Passerelle, place Wormser. Informations complémentaires à cette adresse.

INITIATIVE – Du samedi 13 au lundi 22 octobre 2011, à l’initiative de l’Association La Licorne, Saint-Germain-Lembron (Puy de Dôme) et ses alentours fêtent le livre pour la jeunesse. « D’albums en écriture, empruntant des chemins du territoire, découvrez auteurs, illustrateurs, éditeurs, comédiens et toute la diversité de la littérature jeunesse avec L’Atelier du poisson soluble, Jean-Luc Marcastel, Hélène Leroy, Yann Fastier, Pascal Boille, Marie-Hélène Place, Jennifer Dalrymple, une librairie éphémère, des lectures de contes, le bus-découverte, une exposition et des ateliers d’illustration de BD, de scénarisation, d’écriture, etc. » Programme complet ici.

SCOOP – Vous avez loupé l’animation Little Nemo proposée ce lundi 15 octobre 2012 par Google ? C’était astucieux et vous devriez pouvoir retrouver ici.

PARUTION – Vient de paraitre Harry Potter, la magie d’une écriture de Valérie Charbonniaud-Doussaud. Présentation de l’ouvrage : « Le champ d’investigation de cet ouvrage porte essentiellement sur les cinq premiers tomes de la série Harry Potter, et s’appuie sur un rigoureux travail de recherche doctorale. Après qu’un constat du phénomène (éditorial, social, culturel, critique) ait été établi, l’écriture est abordée à travers différents axes déterminant ses qualités littéraires : le premier concerne les liens étroits entre (en)quête initiatique et généalogique, whydunit, décryptage stylistique, jeux du langage et lecture spéculative. Le roman d’initiation se transforme rapidement en divertissement basé sur le mystère des mots : intertextualité, polysémie, néologismes, extraordinaire force sémantique des patronymes et des noms communs, découverte du Potterspeak. De la dimension ludique du texte à celle du spectacle, il n’y a qu’un pas. Nous le franchirons dans la partie suivante consacrée à l’impact dramatique de l’œuvre de J.K. Rowling : prépondérance du dialogue, utilisation des dialectes et accents, mais aussi dimension véritablement musicale et euphonique. L’écriture kinétique occupe une place de choix. Elle met littéralement en scène sentiments et personnages, sur un mode parfois tragique, souvent comique. C’est précisément ce dernier aspect qui constituera la phase conclusive de cette étude : comique verbal, registres de langue variés, gestuelle, parodie, galerie de portraits, la série est avant tout une comédie. Un grand éclat de rire la parcourt, confinant à l’insolite, au nonsense et à une poétique de la magie. » Michel Houdiard, 2012,  204 pages, 20,00 euros.

SOUTIEN – Pour la première fois, faute de trésorerie suffisante, l’Association Française pour la Lecture (AFL) ne tiendra pas stand au prochain Salon du Livre et de la Presse Jeunesse en Seine-Saint-Denis. Pour connaitre l’actualité de l’association et feuilleter le catalogue de ses productions, c’est ici.

INITIATIVE – La Médiathèque de Montbéliard (Doubs) propose Bébé Bouquine, au Centre des Alliés, du mardi 9 octobre au samedi 17 novembre 2012 : expositions, projections, animations pour les bébés et pour les adultes. Formation Raconter aux tout petits le samedi 20 octobre, avec Mado Lagoutte, et conférence Lire aux tout petits, la musique des mots, avec Marie Manuélian, le samedi 10 novembre. Le détail est ici.

SALON – Du jeudi 18 au samedi 19 octobre 2012, se tient à Aspet (Haute-Garonne) la Halte nomade du livre jeunesse : spectacles pour les enfants en scolaire, le jeudi et le vendredi, et, pour tout public, le samedi ; en soirée, débats avec Thierry Magnier (le 18) et Bernadette Pourquié (le 19), Le CRILJ/Midi-Pyrénées, Lire et faire lire, Le petit qui lit et l’AFL donneront des séances de lectures à l’école et au salon du livre. Programme complet à partir de cette page.

RENCONTRE – « Nous aurons le grand plaisir de recevoir David Carter, l’un des plus célèbres créateurs de livres animés dans le monde, auteur de 60 livres vendus à des millions d’exemplaires, le mardi 23 octobre 2012 pour sa première signature en France et nous présenterons à cette occasion une exposition rétrospective de ses principaux livres. Une autre exposition sera consacrée à Carter et à Philippe Huger à la bibliothèque de l’Alcazar à Marseille avec une rencontre avec Carter Huger le 25 octobre. » (La Boutique du livre animé) Le 23, il faut se rendre à la Boutique du livre animé, 3 rue Pierre l’Ermite. Renseignements complémentaires au 01 42 57 20 24.

EXPOSITION – Du mardi 9 octobre au lundi 31 décembre 2012, au centre de documentation du Musée de l’Air et de l’Espace, Aéroport de Paris-Le Bourget (Seine Saint-Denis), exposition d’ouvrages aéro pour enfants. « Parmi ses collections, la bibliothèque du Musée possède un grand nombre d’ouvrages pour les enfants. Dès le 19e siècle, les jeunes ont des albums sur le thème de l’aérostation, qui leur sont réservés, des récits imaginaires de voyages ou des contes illustrés. La collection d’ouvrages pour enfants a suivi l’histoire de l’aéronautique : les débuts de l’aviation, les grandes traversées, les débuts du tourisme aérien et les grands voyages. » Site du Musée ici.

THEATRE – Les lundi 22 et mardi 23 octobre 2012, la libraire Les Croquelinottes, 23 rue de la Résistance à Saint Etienne (Loire) accueille les septièmes Rencontres régionales des bébés lecteurs qu’organise la Compagnie Petit Théâtre Pilat, soit les représentations de Vénus au pays de Miró ; Chagall, prête-moi tes ailes ; Gaston Baty ou l’enfant du pays sans nom ; La chasse à l’ours ; Histoires à (é)bruiter. Programme détaillé ici.

SCOOP – J.K. Rowling affirme que son prochain livre sera pour les enfants. « J’ai beaucoup de choses en cours sur mon ordinateur portable, y compris un certain nombre de choses pour les enfants, pour un groupe d’âge légèrement plus jeune que ce que « Harry Potter » visait. Et ce sera, je crois, la prochaine chose que je publierai. Je les ai fait lire à mes enfants et ils semblent les aimer, ce qui est toujours bon signe. »

RENCONTRE – Le vendredi 30 novembre 2012, à la Médiathèque Marguerite Duras à Paris Hommage à Maurice Sendak organisée par l’Agence Quand les livres relient, avec les interventions de Roger Dadoun, professeur émérite de littérature comparée, Université Diderot-Paris VII, philosophe et psychanalyste, Michel Defourny, maître de conférence à l’université de Liège, Isabelle Nières-Chevrel, professeur émérite de l’université de Rennes II, Evelyne Resmond-Wenz, coordinatrice de l’association Accès Armor, Michèle Cochet, bibliothécaire, Jean-Marie Ozanne, librairie Folies d’encre à Montreuil. 15,00 euros pour les adhérents de l’Agence et 30,00 euros pour les non-adhérents. Inscription obligatoire et règlement préalable. Le détail est ici.

PARUTION – L’Association Française pour la Lecture (AFL) publie au format DVD Maki Mococo, un film réalisé par Jean-Christophe Ribot, sur une idée d’Yvanne Chenouf. « Voici le cinquième document d’une collection intitulée Des Lecteurs à l’œuvre. Un film, de courte durée, montre des enfants aux prises avec une œuvre littéraire volontairement trouble, une obscurité qui les incite à interroger leur propre lecture tout en soupçonnant le projet de l’auteur. Invité à commenter son propre cheminement, l’auteur dialogue avec ses lecteurs en cours de réception. La lecture est ainsi montrée comme une relation tripartite : entre un auteur, un livre et des lecteurs. Pour autant, les enfants ne sont pas livrés à eux-mêmes mais guidés par un dispositif précis et adaptable. Dans ce document, l’œuvre choisie est un poème de Jacques Roubaud (Le Maki Mococo extrait de Les animaux de personne, Seghers, 2004). Des élèves de GS, CE1 et CM2 d’un espace lecture (accueillis hors du temps scolaire dans les écoles Jean Bouton et Diderot à Paris) interprètent cette œuvre. Participation de Jacques Roubaud. » L’exemplaire : 10,00 euros, à commander ici.

EXPOSITION – Dans le bâtiment Castro de la Cité Internationale de la Bande Dessinée, 121 rue de Bordeaux à Angoulème (Charente), du jeudi 28 septembre au jeudi 16 décembre 2012, exposition Raymond Poïvet, le pionnier de la bande dessinée. Si Les pionniers de l’espérance ne fut pas la série préférée des lecteurs de Vaillant et de Pif Gadget, elle en reste l’un des plus beaux fleurons. Article ici et dossier .

RENCONTRE – Une soirée d’inauguration du label Tinqueux, ville en poésie est organisée le mardi 23 octobre 2012, 19 heures 30, avec Jean-Pierre Siméon, au Centre Culturel, 8 rue Kléber à Tinqueux (Marne). Site du Centre de créations pour l’enfance ici.

PUBLICATION – La FNAC et Gallimard Jeunesse (ou l’inverse) se sont associés pour réaliser le guide La Bibliothèqsue idéale des romans Gallimard Jeunesse qui récense, à l’occasion des 40 ans de la grande maison, cinquante titres emblématiques.

EXPOSITION – La galerie nomade Arts Factory Bastille, 27 rue de Charonne à  Paris, propose, du mercredi 24 octobre au samedi 17 novembre 2012, une exposition Blexbolex/peintures, dessins & éditions rares/1992-2012. « Riche de plus de 200 œuvres, dessins, peintures et éditions rares, cette exposition d’envergure revient sur deux décennies de production graphique captivante et dévoile la matière première d’une oeuvre entièrement dédiée au livre illustré, envisagé ici comme un objet d’art à part entière. » Pas entièrement jeunesse, mais certainement superbe. Site de la galerie ici.

DISPARITION – L’écrivain français Georges Chaulet, auteur de plus de cent cinquante romans pour la jeunesse, est décédé le 13 octobre 2012 à l’âge de 81 ans. Il avait, en 1951, créé le personnage de Fantomette, justicière masquée, bonnet à pompon, collants noirs et tunique jaune. « Le directeur des Bibliothèque rose et verte, Louis Mirman, m’avait posé une condition : les aventures de Fantômette ne devaient contenir ni politique, ni religion, sexe ou jurons. » Georges Chaulet, scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as (Casterman) écrivit, pour la télévision, quelques épisodes de L’Inspecteur Gadget.

REVUE – Le dossier du numéro 50 de septembre 2012 de Citrouille titré Dire non, s’engager attire l’attention sur Yves Grevet, Charlotte Bousquet, Mikaël Ollivier, Muriel Szac. Intérressante bibliographie sur le sujet. Abonnement pour trois numéros : Citrouille, Service  Abonnement : Libr’enfant, 48 rue Colbert, 37000 Tours. Gratuit dans les librairies « sorcières ».

CONCOURS – La librairie Chantelivre d’Orléans (Loiret) organise un concours de dessin Animer des objets, fruits et légumes à la manière de Corentin s’adressant aux enfants de 6 à 10 ans : dessins à déposer à la librairie avant le 10 novembre 2012, remise des prix le 21 novembre, à 16 heures, lors d’un goûter, puis exposition des dessins remarqués jusqu’à fin décembre avec mise en ligne sur le site Internet de la librairie. Les informations complémentaires sont ici même.

EXPOSITION – L’illustrateur Michel Van Zeveren expose à la bibliothèque Émile Aillaud, 60 avenue Édouard Vaillant à Bobigny (Seine-Saint-Denis), du mardi 16 octobre au samedi 15 décembre 2012, « Univers foisonnant, surprenant, poétique, drôle et parfois étrange à travers des originaux d’aquarelle, des croquis et des dessins préparatoires. Des illustrations qui permettent aux visiteurs de se perdre dans la nature telle que le dessinateur l’imagine : une jungle équatoriale où se mêlent cabanes et ponts de singe. » Renseignements complémentaires au 01 48 47 81 17.

FORMATION – Le Centre québécois de ressources en littérature pour la jeunesse, 475 boulevard De Maisonneuve Est à Montréal (Québec) organise, le mardi 6 novembre 2012, de 19 à 20 heures 30, au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque, un atelier Les littératures de l’image, « présentation d’œuvres jeunesse où les lignes et les figures occupent une place centrale : romans graphiques, textes illustrés, livres d’images, bandes dessinées et mangas. » Avec Jennifer Ricard et Pascale Grenier, bibliothécaires à l’Espace Jeunes. C’est gratuit mais l’inscription est obligatoire, à cette adresse.

PRIX – « Nous sommes heureux de vous informer que Dadoclem éditions vient de recevoir le Prix de la Ville d’Orthez pour l’ensemble de son travail éditorial. « Il est très rare que l’on reconnaisse le travail des éditeurs qui sont omniprésents, cependant, dans toutes les sphères de la création d’un ouvrage. En nous attribuant cette récompense, la ville d’Orthez a récompensé aussi le talent de nos auteurs et illustrateurs et nous nous en félicitons » (Danica Urbani). Sote de l’éditeur ici.

INITIATIVE – La Bibliothèque principale de Jemappes (Belgique), 1 rue Félix Réghem propose du mercredi 17 au dimanche 28 octobre 2012, la huitième édition de sa fête Les enfants du livre. Intitulé de l’année : Le livre dans tous ses états.  » Des livres sous toutes les formes (livre d’artiste, livre-objet, livre en tissus, pop-up) qui prouveront que l’imagination dans ce domaine n’a pas de limites,.des livres « réalisés » en musiques, en spectacles, en films, des livres à jouer, des livres en devenir à réaliser lors d’ateliers créatifs, des rencontres avec les auteurs. Exposition rétrospective consacrée à Anne Brouillard. Programme complet à cette adresse.

SALON – Du vendredi 26 au dimanche 28 octobre 2012, trente-cinqième édition de Quai des Bulles à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Réputé deuxième salon de bandes dessinées en terme de fréquentation après le Festival d’Angoulême, il accueillera 560 auteurs et proposera neuf expositions dont une consacrée à Claude Ponti. Dans l’Espace Jeunesse, lectures de contes et atelier masques pendant les trois jours. Le site est ici.

PRIX – Le prix du Roman historique jeunesse des Journées de l’Histoire 2012 de Blois (Loir et Cher) a été attribué à trois livres parmi les cinq en compétition. Les lauréats sont Christophe Lambert pour Le Fils du gladiateur (Bayard 2011), Anne Lecap pour Quand la révolte gronde (Flammarion 2011), Laurence Schaack et Hamel Goulven pour Je chanterai sur terre et en enfer (Nathan 2010). Un millier d’élèves du département ont effectué un important travail de lecture et d’études autour des ouvrages sélectionnés.

EXPOSITION  – Pour célébrer vingt années de créativité, de recherche et de succès, Rue du monde propose à toutes les libraires une mini-exposition : douze tirés à part de ses plus belles images accompagnés d’un panneau de présentation de l’artiste. Informations complémentaires à cette adresse.

SCOOP – La galerie Jeanne Robillard se lance dans l’aventure éditoriale et devient directrice de collection aux éditions Thierry Magnier. Premier livre de la toute nouvelle collection d’albums « Les décadrés » : Racontars de Minuit illustré par Claire de Gastold et écrit par Philippe Lechermeier, en librairie dès le 7 novembre 2012 et exposition à la galerie à partir du mercredi 14 novembre. Site de la galerie à droite de cette page.

PRIX – Le prix André Canonne, créé en 1992 et décerné tous les trois ans par l’Association Professionnelle des Bibliothécaires Documentaliste (l’APBD), récompense un projet de sensibilisation des jeunes à la lecture. Son objectif est de permettre à toute personne (ou groupe de personnes) travaillant en bibliothèque ou chez un partenaire associatif ou institutionnel de réaliser un projet visant à offrir ou faciliter l’accès au livre et à la lecture, et ce grâce aux 1250,00 euris offerts. Les postulants doivent être domiciliés en Belgique. Règlement ici et informations complémentaires auprès de  Laurence Leffebvre.

PRIX – « Le Prix 1er Album, crée en 2009 par l’Association des Librairies Spécialisées Jeunesse, a pour vocation de repérer des talents naissants et de porter à la connaissance du public le travail d’un(e) illustrateur (trice) qui a publié, dans l’année, un premier album jeunesse de création. Pour participer à ce prix, nous avons reçu cette année 28 livres de la part de 20 éditeurs. Et aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous envoyer la liste des illustratrices et illustrateurs retenus pour notre Sélection 2012. Ainsi qu’un rappel des lauréats de ce Prix 1er Album depuis sa création. Les trois finalistes seront annoncés en novembre/décembre, au moment du Salon du livre de Montreuil. Et la remise du Prix aura lieu en janvier à une date et dans un lieu qui reste à déterminer » (Thierry Durand). Les albulms sélectionnés sont : Le Mystère du monstre de Stéphanie Corinna Bille et Fanny Dreyer (La Joie de lire) ; Jabberwocky, le dragragroula de François David et Raphaël Urwiller (Sarbacane) ; Trois petits pois de Marine Rivoal (Le Rouergue) : , 2 yeux ? de Lucie Félix (Les Grandes Personnes) ; C’est pour mieux te manger de Françoise Rogier (L’Atelier du poisson soluble) ; Il a neigé ce matin de Steffie Brocoli, (Mango).

FORMATION – Le samedi 17 novembre 2012 à Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), l’agence Quand les livres relient propose, en partenariat avec l’association 3 Petits Tours, Lire des albums aux tout-petits : quels enjeux ? Programme : Lire des albums aux tout petits, la musique des mots par Marie Manuellan, association Promotion de la Lecture, table ronde Ces Albums que nous lisons aux bébés animée par Céline Ombrella, présidente de 3 Petits tours, avec des professionnels du livre et de la petite enfance engagés dans des projets de lectures partagées, table ronde Quand les livres circulent animée par Laurence Dupriez, association 3 Petits Tours, soit la présentation de témoignages d’expériences de lectures marquantes avec des œuvres de la littérature de jeunesse. A noter également Tralalala… lire, diaporama des actions tous publics menées par l’association et présentées par sa directrice Christelle Babin et Flic, flac, floc, spectacle de la Compagnie Encima. Inscriptions avant le 12 novembre ici.

THEATRE – Au Théâtre Saint-Georges, 51 rue Saint-Georges à Paris, représentation chaque samedi, 14 heures, depuis le 20 octobre 2012, de Alice au pays des merveilles adapté de Lewis Caroll par Jean-Philippe Daguerre et Igor de Chaillé. Représentations supplémentaires le mercredi et le vendredi pendant les vacances scolaires. Site du théâtre ici.

 PARUTION – La Fondation Maurice Carême nous informe : « Le disque Maurice Carême chanté par Domitille vient de paraître chez Naïve avec le soutien de Jacadi et de la Fondation Maurice Carême. Ces 25 poèmes mis en musique sont une invitation à s’envoler vers l’imaginaire et les émotions de l’enfance. La voix douce et légère de Domitille se pose sur des mélodies en harmonie avec la beauté et la tendresse des poèmes de Maurice Carême. Le disque est accompagné d’un livre de 44 pages illustré par Olivier Tallec, dessinateur, entre autres, de Rita et Machin publié chez Gallimard jeunesse. Un disque qui fera le bonheur des enfants et de leurs parents. » Dès 2 ans, 18,00 euros. Pour contacter la Fondation, c’est ici.

PARUTION – Un riche catalogue, écrit par Béatrice Michielsen, historienne et créatrice de jouets, co-fondatrice de l’association Les Amis d’André Hellé, acompagne l’exposition Drôles de jouets actuellement en place au Musée du jouet de Poissy (Yvelines). « André Hellé, c’était tout neuf ; avec lui, le mouvement moderne de peinture est entré dans l’illustration du livre pour enfants. » Ville de Poissy et Mare & Martin, 2012, 80 pages, 120 illustrations. 10,00 euros.

THEATRE – A l’initiative de la Comédie de Béthune (Pas-de-Calais), tournée dans la région, en novembre 2012 et janvier 2013, de Moi, petit poucet de Charles Perrault et Stéphane Boucherie, dans une mise en scène de Marie-Pierre Feringue et Stéphane Boucherie. « Poucet, accompagné de son frère Pierrot, se souvient de l’année où tout commença par la grande famine et nous raconte son périple. Il nous convie à entendre sa vraie histoire et nous montre habilement, sans l’aide d’aucune fée, avec ruse et opiniâtreté que le plus faible peut réussir ! Le spectacle, interprété par un comédien et un musicien, est à la croisée des genres, entre conte non édulcoré et théâtre musical. » Les dates sont ici.

PRIX – Le chanteur du groupe Loco Locass et auteur Biz a remporté le septième Prix de livre jeunesse des Bibliothèques de Monréal pour son roman La chute de Sparte publié chez Leméac. Biz a publié un premier récit de fiction en 2012, Dérives, également chez Leméac. La chute de Sparte, qui s’adresse aux adolescents, raconte la dernière année au secondaire de Steeve Simard, un avide lecteur et féroce critique de la société, qui est marquée par la mort d’un autre étudiant. Le Prix du livre jeunesse des Bibliothèques de Montréal récompense des auteurs et illustrateurs pour la facture exceptionnelle et l’originalité de leur publication s’adressant aux jeunes de 0 à 17 ans. Biz recevra une bourse de 5000 dollars.

RENCONTRES – Les rencontres Voix au chapitre 2012 de la Villa départementale Marguerite Yourcenar, 2266 route du Parc à Saint-Jans-Cappel (Nord) auront lieu du jeudi 8 au lundi 12 novembre 2012. Pas spécialement jeunesse, elles accueilleront toutefois Jacqueline Duhême et Georges Lemoine. Installation au Musée Benoît-De-Puydt de Bailleul, de l’exposition Georges Lemoine/Marguerite Yourcenar. Un conte chinois qui donne à voir les aquarelles illustrant Comment Wang-Fô fut sauvé de Marguerite Yourcenar. Programme ici.

SALON – Du jeudi 15 au dimanche 18 novembre 2012, Aubagne Ville Lecture pripose la deuxième édition de Grains de sel, le festival du livre et de la parole d’enfant, qui succède aux Journées du livre de jeunesse. « Cet événement littéraire original, qui met au cœur de sa programmation les droits de l’enfant, envahira la ville natale de Marcel Pagnol, pour rappeler qu’ici on a la passion du livre et de l’enfance. » Les rencontres professionnelles organisées le vendredi 16 permettront de  découvrir l’édition du livre d’art dans l’édition jeunesse avec  Maya Michalon, animatrice littéraire, Sophie Curtil qui créa la collection « L’art en jeu », Nathalie Guimard de l’association Fotokino, Laurence Rossellini, responsable du Préau des Accoules, et les éditeurs Emmanuelle Beulque (Sarbacane), Loïc Jacob (HongFei Cultures), Brigitte Stéphan (Le Baron Perché), Olivier Belhomme (L’atelier du poisson soluble). Pour s’inscrire, c’est ici.

PUBLICATIION – A l’occasion du 1er novembre, la Fondation Nationale de Gérontologie propose une bibliographie sélective, par âge, accompagnée d’un texte de la psychosociologue Martine Dorange sur le thème La Mort : n’ayez pas peur d’en parler aux enfants, avec 131 ouvrages du Prix Chronos de littérature comme médiateurs de parole. Disponible en ligne sur le site du Prix Chronos.

PARUTION – Vient de paraitre Les indispensables de L’as-tu lu mon p’tit loup ? de Denis Cheissoux et Véronique Corgibet-Gauthier. « L’as-tu lu mon p’tit loup ? a 25 ans. Créée par Denis Cheissoux et Patrice Wolf, l’émission (la seule du PAF consacrée exclusivement à la littérature pour la jeunesse) s’est vite imposée comme un rendez-vous immanquable des dimanches de France Inter. Son ambition ? Faire découvrir aux parents les livres qu’aimeront leurs enfants. En 25 ans, c’est 2500 titres que Denis Cheissoux et Véronique Corgibet-Gauthier, sa complice, ont partagés avec leurs auditeurs, avec pour seule ligne de mire le plaisir de lire et d’apprendre. Cet ouvrage propose 90 de leurs chroniques. 90 coups de coeurs, choisis en toute subjectivité, mais qui sont devenus pour la plupart des classiques de l’album, du roman ou du documentaire  pour la jeunesse. De Max et les Maximonstres à Matilda, d’Ernest et Célestine à Little Lou, de Vango à L’Oeil du loup, autant de lectures incontournables à découvrir ou à redécouvrir, présentées avec la liberté de ton et la générosité communicative qui ont fait le succès de l’émission. Un guide indispensable pour tous ceux – parents, enseignants, bibliothécaires ou lecteurs – que la littérature jeunesse passionne et qui souhaitent y trouver des repères. » Gallimard Jeunesse, 104 pages, 8,50 eurso.

INITIATIVE – Au Québec, l’édition 2012 de la manifestation littéraire, Lire à tout vent, qui se déroule du 3 au 10 novembre proposera à des milliers de jeunes de la francophonie canadienne la chance de rencontrer un de leurs auteurs et illustrateurs préférés. Au terme d’un appel de candidatures, un comité de sélection a choisi vingt-trois auteurs, illustrateurs et conteurs pour constituer une équipe de tournée mettant en vedette différents genres littéraires, plusieurs maisons d’édition et qui rejoint le lectorat de tous âges. Informations complémentaires sur le site de Communication Jeunesse.

THEATRE – Au Théâtre des Bouffes Parisiens, 4 rue Monsigny à Paris, du samedi 20 octobre au lundi 31 décembre 2012, les mercredis et samedis à 14 heures et du mardi au samedi à 14 heures pendant les vacances scolaires, représentations de Motordu d’après Pef mis en scène par Bruno Denecker. A partir de 6 ans. « Les oeuvres ont reçu l’autorisation de diffusion dans les écoles par les extincteurs de l’Education Nationale et les groseillers pédagogiques. » Informations et réservation ici.

PUBLICATION – Paru récemment, dans la collection « Poche Illustrateurs » des éditions Delpire, une monographie consacré à Alain Le Foll (1934-1981), graphiste ayant, dans les années soixante, travaillé notammant pour Evian et les magasins du Printemps et dont on connait les images qu’il mit sur C’est le bouquet de Claude Roy (Delpire 1963). 144 pages, 12,00 euros. Introduction de Bernard Noël.

FORMATION – Le jeudi 15 novembre 2012, à l’IUFM de Basse Normandie, 186 rue de la Délivrande à Caen (Calvados), soirée La littérature jeunesse scandinave, à partir de 18 heures, avec Annell Jari Ureman et Markus Majaluoma, auteur de Louise & Victor (Joie de Lire, 2012). Un concert terminera la soirée. Réservation obligatoire au 02 31 45 70 80.

 SALONBarroux, Cécile Bergame, Béatrice Bottet, Rhoeert Dédieu (parrain de la manifestation), Oreli Gouel, Maria Jalibert, Corinne Lovera Vitali, Bénédicte Nemo, Yves Pinguilly, Aude Poirot, Jean Porcherot, Jean-Charles Sarrazin, Sébastien Spagnolo, Chabname Zariâb et Zaü participeront à Pézenas (Hérault), du 12 au 16 novembre 2012, à la neivième édition du festival La maman des poissons, 170 classes concernées, soit 4000 élèves, des libraires, des lectures, des dédicaces, des expositions de dessins, d’originaux et de photos, des ateliers, des spectacles, des séances de cinéma, un concert, un troc de livres. Gratuité sauf pour les spectacles. Le détail est ici.

PRIX – Viennent de recevoir le Prix Saint Exupéry : catégorie album : De ce côté du monde de Marie-Sabine Roger et Sylvie Serprix (Casterman) ; catégorie roman : Sublutetia, la révolte de Hutan d’Eric Senabre (Didier jeunesse) ; catégorie Francophonie : la série « Bibi n’aime pas… » (Les Classiques ivoiriens) et les albums Toclo Toclo et la fille Tête-en-l’air et Yozakura, la fille du cerisier (Vents d’ailleurs) de Muriel Diallo.

EXPOSITION – A la Bibliothèque Germaine Tillon, 6 rue du Commandant Schloesing à Paris, du mardi 13 novembre au mercredi 29 décembre 2012, exposition États d’âmes à la Wolf Erlbruch réalisée à partir de ses calendriers 2004 et 2005.par la Bibliothèque du Goethe-Institut de Nancy. Informations complémentaires au 01 47 04 70 85.

BIENTOT NOEL – Le Muz organise du lundi 5 novembre au vendredi 23 novembre 2012 sa deuxième vente aux enchères. Les œuvres (signées Claude Ponti, Jacques Tardi, Grégoire Solotareff, Bruno Heitz, May Angeli, Dorothée de Monfreid, Elsa Oriol ou Stéphanie Blake) sont exposées sur le site et elles le seront le 23 novembre à la galerie de l’Art à la Page. Pour en savoir plus et participer aux enchères, cliquez ici.

EXPOSITION – Exposition Princesses et Dragons, ilustrations originales de Rébecca Dautremer et  Pierre-Henri Turin, du dimanche 5 novembre au dimanche 16 décembre 2012, au château d’Ardelay, commune des Herbiers. « Entre les dessins féeriques de Rébecca Dautremer et l’univers imaginaire de Philippe-Henri Turin, une soixantaine d’illustrations originales d’albums jeunesse, dans une véritable explosion de couleurs, de détails et de drôleries. » Entrée gratuite. Ouverture : mercredi, samedi, dimanche et jours fériés de 15 à 19 heures. Pour plus d’informations complémentaires au 02 51 66 95 41.

COURRIER – « Besoin d’une traductrice multilingue pour vos ouvrages littéraires, catalogues d’exposition, sous-titrages de films et autres supports multimédias ? Ou d’une traductrice expérimentée pour animations, débats, rencontres au sujet de la traduction ? Vous pouvez contacter Fenn Troller au 01 47 70 19 51. » La traductrice a également un site.

INITIATIVE – A la bibliothèque Les Jacobins de Fleury les Aubrais (Loiret), 42 rue du Onze-Novembre, du mardi 30 octobre au samedi 24 novembre 2012, initative précieuse autour de la BD Africaine : expositions, table ronde, vente d’albums, dédicaces, contes. Auteurs invités : Christophe Cassiau Haurie, Alain Mata, Adjim Danngar, Simon Pierre Mbumbo, Christophe Ngalle Edimo. Le conteur congolais Bertrand N ‘Zoutani enchantera petits et grands à partir de 6 ans le samedi 24 novembre à 16 heures. « Être immigré ! Être Africain ! Être dessinateur ! C’est pas noir, c’est pas blanc, c’est pas rose non plus ! » Informations complémentaires au 02 38 83 31 20.

PARUTION – L’ouvrage Images drolatiques se situe, dans la bibliographie d’André Hellé, après Le livre des heures héroïques et douloureuses (1914-1918) et avant l’Arche de Noé (1925). Il vient d’être réédité assorti d’une préface signé Jean-Hugues Malineau, enseignant à l’école des d’arts graphiques Emile Cohl de Lyon en histoire du livre pour enfants et d’un texte de référence titré Le petit monde d’André Hellé. Michel Lagarde, 2012, 18,00 euros.

EXPOSITION – The Morgan Library & Museum de New-York (USA) présente, du vendredi 2 novembre 2012 au dimanche 27 janvier 2013, une exposition des lettres imagées de Beatrix Potter : une vingtaine de lettres y compris une lettre illustrée qui représente Peter Rabbit (Pierre lapin) et d’autres lettres contenant des idées pour Squirrel Nutkin (Noisette l’écureuil), Jeremy Fisher (Jérémie Pêche-à-la-Ligne) et Pig Robinson (Cochon Robinson). Lien vers le musée ici.

INITIATIVE – Laurence Bourgade, archiviste aux Archives Départementales du Val-de-Marne, classe le fonds Raoul Dubois (1922-2004), figure de l’éducation populaire et des mouve­ments de jeunesse. Le fonds d’archives est particulière­ment fourni concernant son rôle au sein des Francas, du Centre de recherche et d’information sur la littérature pour la jeunesse (CRILJ), du Comité français du cinéma pour la jeunesse (CFCJ) et des actions en direction de la littérature et du cinéma pour l’enfance et la jeunesse. L’inventaire devraient être mis en ligne sur le site du Pôle de conservation des archives des associations de jeunesse et d’éducation populaire (PAJEP) au cours de l’année 2013.

INITIATIVE – Le samedi 10 et samedi 17 novembre, animations, signatures et spectacles pour les jeunes lecteurs à la Librairie Passion Culture, 1 rue des Halles à Orléans (Loiret). Le 10, participation des auteurs Edith Combe, Catherine Schmitt et Elodie Fondacci, atelier gommettes et spectacle gratuit à 15 heures 30 et à 16 heures 15, inspiré du livre C’est qui le plus classe ? de Gérard Moncomble et joué par la comédienne Perrine Rouland, Le 17, à partir de 15 heures 30, Géronimo Stilton, souris écrivain et reporter dans le journal L’écho du rongeur, dédicacera ses derniers livres et, à 17 heures, Anne Boutin-Pied, musicienne et conteuse, créera Poucette, Canard et le petit Pois d’après trois contes d’Andersen. Renseigneents complémentaires au 02 45 48 80 00.

EXPOSITION – Du samedi 10 novembre au jeudi 22 décembre 2012, à l’espace jeunesse de la Bibliothèque francophone multimédia centre-ville, place Aimé Césaire à Limoges (Haute-Vienne), exposition d’illustrations originales Pomelo, l’éléphant rose de Benjamin Chaud et Ramona Badescu. « Il n’est pas plus gros qu’un radis et il vit au jardin. Pomelo l’éléphant rose sait rêver, se poser des questions, partager, s’amuser et aimer. Une exposition ludique sur cet animal fantasmagorique, pour goûter avec les plus jeunes les questions essentielles de la vie et découvrir qu’elles passent parfois par les plus petites choses. » Rencontre avec l’auteure et l’illustrateur et visite commentée de l’exposition le mercredi 14 novembre 2012 à 10 heures 30,  sur inscription au pôle jeunesse. A partir de 6 ans.

FORMATION – le mercredi 28 novembre 2012, de 9 heures à 12 heures, salle des fêtes de Grateloup (Lot-et-Garonne), rencontre professionnelle avec Jean-Pierre Siméon, poète, enseignant, directeur du Printemps des poètes, organisée par l’association Mange-livres à Grateloup et la Bibliothèque départementale de Lot-et-Garonne. Participation de Dans ma librairie (Agen). Inscription obligatoire avant le 14 novembre à cette adresse.

EXPOSITION – Du lundi 12 novembre au lundi 10 décembre 2012, à la Bibliothèque francophone multimédia La Bastide, 24 rue Pissaro à Limoges (Haute-Vienne), exposition d’illustrations originales Dans ma maison. « Réalisée à partir de deux livres de Martin Jarrie, Dans Le cheval de Troie et Signes de maisons, cette exposition nous entraîne à la découverte de la maison des hommes. Passant de maisons de paille en maisons de glace, nous montons à l’assaut des gratte-ciels, nous nous cachons au fond de cabanes et nous entrons dans les tentes pour nous réchauffer autour d’un bon feu. Les maisons nous ouvrent grandes leurs portes et nous livrent leurs secrets. Informationsz cimplémentaires au 05 55 37 44 45.

RENCONTRE – La librairie Chantelivre, 13 rue de Sèvres à Paris, accueille, samedi 17 novembre 2012, 15 heures, l’auteur-illustrateur Hervé Tullet pour une lecture « vivante » suivie d’une séance de dédicace. « L’œuvre toute conceptuelle d’Hervé Tullet porte une dimension évidemment tactile, corporelle, sensible. Au fil des pages (ré)animées, dans des décors de spectacles jamais figés, se devinent les ciseaux qui découpent les pages, les coups de crayons qui jettent le trait, le papier qui se plie à volonté. Se devine aussi une invitation, une proposition, lancée au jeune lecteur : retrousser à son tour ses manches, mettre les pieds dans le plat avec l’auteur, prendre le livre à bras-le-corps pour en faire autre chose. Alors des ponts se dressent entre le livre et l’objet, entre l’artiste et le lecteur, entre l’atelier et la salle d’école où Hervé Tullet mène avec les élèves des ateliers plastiques, entre l’art et l’enfant. » Informations complémentaires au 45 48 87 90.

PARUTION – Interview nostalgique (et inattendue) de Pierre Chéry par un Evariste Blanchet très documenté dans le numéro 135 de Hop ! On y apprend notamment qu’en ce temps-là, c’était la maison Fleurus qui payait la sécurité sociale et les congés payés du dessinateur, Francs-Jeux se contentant de régler le travail fourni. Ce numéro : 7,60 euros, par correspondance à : Hop ! Rédaction, 56 bouvevard Lantilhac, 15000 Aurillac.

EXPOSITION – A la librairie-galerie des Trois Ourses, 6 passage Rauch à Paris, du jeudi 8 novembre au jeudi 29 décembre 2012, exposition L’album de Lucina, photographies et livres de Jill Hartley.

SALON – « Placé sous le signe du chiffre 13, cette édition du salon du livre se veut effrayante. Du train fantôme des Éditeurs associés en passant par les étranges chimères génétiques de Julie Lannes, le public est invité à avoir peur, mais pas trop. Des expositions monumentales ou intimistes, des éditeurs qui n’ont pas froid aux yeux, il y en aura pour tous les gouts. » C’est du treizième Salon de la Petite Edition Jeunesse de Saint-Priest (Rhône) qu’il s’agit et c’est du vendredi 16 au dimanche 18 novembre 2012, au Château, dans le cadre d’un mois de l’illustration qu’organise la Médiathèque François Mitterrand. Tout est expliqué sur ce site et le programme donne vraiment envie de faire la voyage.

INIITIATIVE – Dans le cadre de son 40e anniversaire, Gallimard Jeunesse s’associe aux quotidiens Le Parisien et Aujourd’hui en France pour organiser une Fête de la lecture dans les librairies de France le vendredi 16 novembre 2012. À cette occasion, une édition collector du Petit Motordu de Pef, tirée en série limitée à 40 000 exemplaires, sera offert à chaque enfant se rendant dans l’une des librairies participant à l’opération. Cette opération, sans obligation d’achat permet aux librairies associées de remettre un livre en cadeau à tout enfant qui en fera la demande. Pour en savoir plius, c’est ici

RENCONTRE – Le vendredi 16 novembre, 18 heures 30, à la salle du Cinq, 5 quai des Escoussières à Rabastens (Tarn), Nane Vezinet présentera Rebelles (éditions du Rocher), livre qu’elle a écrit avec Rolande Causse, « quinze portraits de femmes rebelles ayant vécu au 20eme siècle, dans divers pays ou continents, ayant mené des combats pacifistes, politiques, écologiques ou féministes. » Lecture par le conteur Oliviero Vendramineto et dédicaces.

EXPOSITION – Dans le cadre du Salon du livre ancien de Souvigny (Allier), l’association Lacmé propose au Musée Saint Marc, jusqu’au mercredi 28 novembre 2012, une exposition Pierre Besbre, auteur bourbonnais, résultat des recherches de Joël Talon à propos d’Eugénie Soulié qui écrivit, sous pseudonyme, à partir de 1909, chez Nathan, Gédalge, Nelson, Gautier Languereau, Hachette, plus de vingt romans pour les jeunes lecteurs. Informations complémentaires au 04 70 34 21 25

SCOOP – Un exemplaire de la première édition du roman canadien Anne… la maison aux pignons verts, vieux de plus de 100 ans, a été adjugé pour la somme de 10 000 $ lors d’une vente aux enchères, le lundi 5 novembre 2012, à New York. Selon la description fait par la maison Doyle, « sur presque tous les angles, il s’agit de l’un des exemplaires les mieux préservés ; c’est un livre pour enfants parmi les plus rares et recherchés de cette époque et il est très difficile d’en trouver un exemplaire dans un bon état pour les collectionneurs ». Le livre, qui a été traduit dans plus de vingt langues, s’est vendu à 50 millions d’exemplaires dans le monde. Lucy Maud Montgomery avait écrit sept suites à l’histoire originale avant son décès, en 1942. Le livre a été adapté au théâtre, à la télévision et au cinéma.

EXPOSITION – Du vendredi 16 novembre 2012 au dimanche 24 février 2013, la Médiathèque José Cabanis, 1 allée Jacques Chaban-Delmas à Toulouse (Haute-Garonne), ainsi que les bibliothèques Saint-Cyprien, des Izards et Durant, propose de découvrir une ville, Cit’Imagine, à travers la richesse des univers graphiques de la littérature jeunesse proposés aux enfants d’hier et d’aujourd’hui. « Cette exposition a pour objectif de montrer comment, grâce au livre, l’enfant intègre ou investit les codes de son environnement urbain. Il s’agit de susciter une balade esthétique et sensible dans les « cités » imaginaires, fantastiques, oniriques, réelles, dépeintes dans la littérature jeunesse. La ville est un espace à apprivoiser, le lieu par excellence du vivre ensemble. » Livres anciens, livres d’artistes, livres d’édition courante, tous les ouvrages de fiction sélectionnés explorent depuis le début du XXe siècle les visages multiples de la ville. Pour connaitre les dates des temps forts prévus pendant la manifestation, cliquez ici.

RENCONTRES – « Mes prochaines échappées en chemin de fer seront vers Macon (Saône-et-Loire), à la Librairie Le Cadran lunaire, le samedi 17 novembre 2012 après-midi, et vers Creil (Oise), à la Faïencerie, pour le Salon du Livre, le dimanche matin et après-midi. » (Frédéric Clément).

 EXPOSITION – « L’équipe d’Autrement jeunesse est heureuse de vous convier le jeudi 15 novembre à partir de 18 heures 30, à la galerie Autrement, 77 faubourg Saint-Antoine à Paris, au vernissage de l’exposition réalisée par Florence Koenig autour de son album Le voyage de l’arbre écrit par Yves Pinguilly. » Exposition du lundi 5 au jeudi 29 novembre 2012. Informations complémentaires auprès de Brigitte Gautrand.

EXPOSITION – Du samedi du samedi 17 novembre au mercredi 5 décembre 2012, à la galerie Jeanne Robillard, 28 rue de la Folie Regnault à Paris, exposition-vente d’images de Claire de Gastold pour le premier numéro de la collection éditoriale de la collection Les décadrés des Editions Thierry Magnier. Lien vers la galerie à droite de cette page.

SALON – Le vingt-huitième Salon du Livre Jeunesse de Fougères (Ille-et-Vilaine) prend place à l’Espace Aumaillerie du vendredi 16 au dimache 18 novembre 2012. « Secrets et mystères est le thème que vous retrouverez dans tous les coins du salon : spectacles, projections, grande librairie, maisons d’éditions, ateliers, cafés mystères, etc. Furetez entre les piles d’albums, de romans, de bandes dessinées et de manga de vos auteurs et illustrateurs préférés, mais n’oubliez pas de vous inscrire aux nombreux ateliers. De la calligraphie à la gravure en passant par les secrets de la bande dessinée et les mystères de la création plastique et de l’écriture, il y en a pour tous : petits et plus grands. Venez découvrir et échanger avec les auteurs et illustrateurs en participant aux cafés mystères ! A l’issue de ces trois jours, peut-être aurez-vous percé les petits secrets de tous nos invités. » (Sophie Thorelle, directrice de l’Office Culturel). Pour tour savoir, c’est ici.

COURRIER – « Je me permets de créer ce sujet, car je suis actuellement étudiant en master 2 édition imprimée à Rennes, et je dois mener un projet universitaire qui consiste en la réalisation d’un album jeunesse. J’ai décidé de travailler sur le conte de Pierre Gripari, La Sorcière du placard aux balais, et je cherche actuellement un ou plusieurs illustrateurs (qui pourraient travailler conjointement). A l’heure actuelle, si vous êtes intéréssé, je ne pourrais pas vous rémunérer – je préfère être honnête dès le départ- mais il n’est pas exclu que je puisse par la suite vendre le projet à une maison d’édition qui pourrait se charger de la publication. J’espère que ce projet pourra vous intéresser, n’hésitez pas à me contacter pour toute information ou interrogation. Merci d’avance. » (Robin) Répondre sur ce blog.

 PRIX – Albertine Zullo a reçu, lundi 12 novembre 2012, le Best Illustrated children’s book Award 2012 pour les illustrations de Les oiseaux, album qu’elle signe avec Germano Zullo. (La Joie de Lire, 2010).  L’ouvrage traduit en anglais, espagnol, italien et allemand avait été distingué dans la catégorie « albums » du Prix Sorcières 2011.

SALON – Certes, le festival Bd BOUM de Blois (Loir-et-Cher) n’est pas spécifiquement jeunesse, mais les organisateurs développent chaque année cette dimension particulière. Il en sera donc ainsi pour la vingt-neuvième édition qui se déroulera du vendredi 23 au dimanche 25 novembre 2012. A noter les expositions Fleur de géant de Nicolas Poupon, Gaspard et le phylactère magique, projet pédagogique réalisé aux éditions Emmanuel Proust, par Bd BOUM, en collaboration avec Michaël Roux et Alain Dary, L’enfant cachée de Loïc Dauvillier et Marc Lizano et un bel hommage à Bernadette Després avec Tom-Tom, Nana & Cie, évocation scénographique présentée dans la Halle aux Grains. Pour le reste, c’est ici.

 SCOOP – « Claude et Jean-Bernard quittent la librairie L’Autre Rive, 19 rue du Pont Mouja à Nancy (Meurthe-et-Moselle) qu’ils ont créée en 1994. Emma et Frédéric la reprennent en 2012. Tous les quatre vous invitent à venir fêter cette transmission en compagnie de toute l’équipe (Claire, Isabelle, Jean-Michel, Jean-Pierre, Louise et Marjorie), le vendredi 23 novembre 2012, à partir de 15 heures. Venez quand vous voulez. Lectures et musique se succéderont. Si vous souhaitez, vous aussi, proposer une lecture – chaque lecture ne devant pas dépasser 3 minutes -, contactez Emma en l’appelant à la librairie au 03 83 30 63 29.

CONTE -Les Boréales 2012 proposent trois versions du conte d’Andersen La Reine des neiges : le film d’animation du réalisateur soviétique Lev Atamanov (1957), le samedi 1er décembre, à 10 heures 45, au Café des images ; la mise en scène de la Compagnie Absolument Production, le samedi 24 novembre, à 15 heures, au Petit auditorium du Conservatoire ; l’adaptation de Jean Mompart, le samedi 1er décembre à 15 heures et à 19 heures 30 et le dimanche 2 décembre à 15 heures, au Théâtre d’Hérouville. Informations complémentaires sur cette page.

RENCONTRE – Béatrice Tanaka qui a « sauté le pas » en écrivant un roman pour adultes (et grands adolescents) est invitée du Salon du Livre de Colmar (Haut-Rhin) les samedi 24 et dimanche 25 novembre 2012 : rencontre au Café Littéraire le samedi à 15 heures 30 et signature à la librairie Hartmann, le samedi et le dimanche, de 11 heures à 12 heures et de 15 heures à 17 heures. Le roman, récit à propos de Grünenvald et du rétable d’Issenheim, porte le beau titre de Peindre, comme on chante en marchant et il est publié par Kanjil Editeur. Site du salon de Colmar ici.

CRILJ – Le Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature pour la Jeunesse s’est une nouvelle fois associé avec la revue Griffon pour tenir stand pendant les six jours du vingt-huitième Salon du Livre et de la Presse Jeunesse en Seine-Saint-Denis (dit aussi Salon de Montreuil), du mercredi 28 novembre au lundi 3 décembre 2012. Venez nous rendre visite et vous informer sur nos activités. Si vous souhaitez prendre rendez-vous, écrire ici.

 REVUE – Le titre (provisoire) du prochain numéro de février 2013 de Lire au lycée professionnel est Enseigner la littérature par l’image. Il s’agit de s’intéresser aux adaptations d’oeuvres littéraires au cinéma ou en bande dessinée et à leur utilisation pédagogique. Virginie Chavant, rédactrice en chef, lance un appel à contribution. « Nous recherchons des articles qui décrivent des parcours, des expériences ou des séquences liées à ce sujet, et qui mettent en avant les objectifs, les fondements thématiques, les choix pédagogiques et le caractère transférable, afin qu’ils puissent venir alimenter la réflexion de nos lecteurs. Il peut également s’agir de réflexions théoriques sur le sujet. » Prendre contact  à cette adresse.

FORMATION – Le samedi 24 novembre 2012, de 10 heures 30 à 12 heures 30, au Wolf, 18/20 rue de la Violette à Bruxelles (Belgique), rencontre Des albums incontournables pour les 0/12 ans, avec Laurence Bertels, journaliste spécialisée dans la littérature et le théâtre jeune public, qui proposera un aperçu de la littérature de jeunesse contemporaine à travers une sélection d’albums coup de cœur et la présentation de maisons d’édition connues ou méconnues, d’auteurs phares et des différents genres d’albums (imagiers, albums sans texte, pop-up, premières lectures, livre-cd, etc).  présentation ponctuée d’une série de pistes permettant aux participants de plonger les enfants dans le plaisir des livres en toutes circonstances. Ce sera 15,00 euros. Sur réservation ici.

PRIX – Les Prix littéraires du 26ème Salon Régional du Livre pour la Jeunesse de Troyes (Aube) ont été attribués. Prix Chrétien de Troyes : Le Bonheur Prisonnier de David Sala et Jean-François Chabas (Casterman 2011) ; Prix des Enfants : La vie parfaite du Maharadja d’Agnès Cathala et Julie Mercier (Milan 2012) ; Prix BD de l’Aube-Tibet, Paola Crusoé de Mathilde Domecq  (Glénat 2012) ;  Prix SNCF : 10 p’tits pingouins autour du monde de Jean-Luc Fromental et Joëlle Jolivet (Hélium 2010). Site du salon ici.

FORMATION – Lire et Faire Lire propose, le lundi 26 novembre 2012 de 14 à 17 heures, résidence Lafayette, avenue de Bourgogne, à La Rochelle (Charentes Maritimes), une formation Découverte de la littérature jeunesse avec Anne Sophie Viot, responsable de la librairie Gréfine, Françoise Labeeuw, ancienne professeure en IUFM, et Emilie Cloux, coordinatrice départementale Lire et Faire Lire. « Devant la diversité des livres jeunesse, il est difficile de réaliser un choix précis d’ouvrages. La découverte de l’historique et des valeurs de cette littérature jeunesse permet aux lecteurs de mieux orienter leurs choix de lectures. » Informations complémentaires auprès de Emilie Cloux au 05 46 41 00 05.

RENCONTRE – A la Bibliothèque Couronnes, 66 rue des Couronnes à Paris, le samedi 24 novembre, 15 heures, rencontre Un auteur vous livre ses secrets avec Yves Grevet, évrivain pour la jeunesse de romans ancrés dans la réalité sociale. « Après Méto, une trilogie de science fiction et Seuls dans la ville entre 9 h et 10 h 30 (Syros), une enquête, il signe avec L’école est finie (Syros) un court roman d’anticipation et de fiction politique. La rencontre sera suivie d’une séance de dédicaces. Informations complémentaires au 01 40 33 26 01.

SALON – La treizième édition du Salon du livre jeunesse de Pechbonnieu (Haute-Garonne) a lieu ce dimanche 25 novembre 2012 avec pour thème l’imagiaire : des lectures, des spectacles, des concerts, des ateliers de dessin avec Toulouse Manga, le tapis de lecture L’îlot des livres avec l’association Nourse, des lectures proposées par Lire et faire lire, des ouvrages pour tous avec la librairie toulousaine La Renaissance. Ne pas oublier la fondue au chocolat de 17 heures et la eemise du Prix jeune écrivain par Sabine Geil Gomez. Participation des auteurs et des illustrateurs Hélène Duffau, Ghislaine Roman, Claire Garralon, Colette Berthes, Gérard Kihn, Arnaud Bauville, Philippe Jalbert et Frédéric aupomé. Programme complet ici.

COURRIER – « La galerie propose à la vente de nouvelles illustrations de Pierre Mornet à venir découvrir sur place ou à consulter directement sur le site Internet. » (Jeanne Robillard). Lien vers le site de la galerie à droite de cette page.

RENCONTRE – La Librairie Chapitre, place de la République à Orléans (Loiret) reçoit Anne Bourgeois le samedi 24 novembre 2012, 15 heures, pour ses ouvrages La jeune fille au singe et Les aventures du chat Coton publiés aux éditions Mange ta soupe. Anne Bourgeois « adore écrire pour la jeunesse car cela lui permet de retrouver des sensations qu’elle éprouvait enfant en lisant Fantômette et Théophile Gauthier. »

COLLOQUE – Les troisièmes Rencontres européennes de la littérature pour la jeunesse organisées par la Bibliothèque nationale de France-Centre national de la littérature pour la jeunesse-La Joie par les livres réunissent différents acteurs du livre pour la jeunesse venus de toute l’Europe. « À travers les interventions et les échanges, auteurs, illustrateurs, éditeurs, chercheurs, bibliothécaires et enseignants mèneront une réflexion comparatiste sur la création en Europe et les pratiques d’édition, de médiation et de promotion, dans la perspective d’une culture professionnelle commune, fondée sur la connaissance réciproque. » Elles se dérouleront le vendredi 30 novembre 2012, à  la Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac à Paris. Programme et inscriptions ici.

RENCONTRE – Le Centre québécois de ressources en littérature pour la jeunesse, 475 boulevard De Maisonneuve Est à Montréal (Québec) reçoit François Barcelo et André Marois, « à la fois écrivains jeunesse et écrivains pour adultes », le mardi 27 novembre 2012, de 19 à 20 heures 30, au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque. C’est gratuit mais l’inscription est obligatoire, à cette adresse.

EXPOSITION – L’Art à la page présente, du mercredi 28 novembre 2012 au samedi 12 janvier 2013, l’exposition Zootango, création de Delphine Grenier publié dans la collection « Livres d’artiste » de la galerie. « Au-delà  de la fantaisie jubilatoire de ce bestiaire dansant, Delphine Grenier nous livre un magnifique travail d’artiste ; sa maîtrise des différentes techniques de l’estampe est confondante dans d’impressionnants  jeux d’ombre, de lumière, de postures, de robes et de costumes. » Le lien est à droite de cette page.

PRIX – Les Pépites 2012 du Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil ont été décernées. Pépite du documentaire : L’Art face à l’histoire de Nicolas Martin et Eloi Rousseau (Editions Palette 2012) ; Pépite BD/Manga : Choisis quelque chose mais dépêche-toi ! de Nadia Budden (L’Agrume 2012) ; Pépite du livre d’art : Mr. Hopper, mystère Hopper, ouvrage collectif et illustrations d’Aude Samama, (Dada/éditions Arola 2012) ; Pépite de la création numérique (création francophone) ; Fourmi d’Olivier Douzou et Opixido, d’après l’album paru aux éditions du Rouergue en 2012, avec  une mention spéciale pour Uropa de Bernar Islaire et Laurence Erlich (Casterman 2012) ; Pépite du livre Ovni (création francophone) : Dictionnaire fou du corps de Katy Couprie (Editions Thierry Magnier 2012) ; Pépite de l’adaptation cinématographique (création européenne) : Le Jour des Corneilles de Jean-Christophe Dessaint d’après le roman de Jean-François Beauchemin, (Les Allusifs 2004) ; Pépite du roman adolescent européen : Doglands de Tim Willcocks, (Syros 2012) ; La drôle de vie de Bibow Bradley, Axl, Cendres, (Editions Sarbacane 2012) ; Pépite de l’album (création francophone) ; Madame Le Lapin Blanc de Gilles Bachelet (Editions du Seuil Jeunesse 2012).

PARUTION – « De l’aventure, du rêve, du suspense, de l’amouuur… Vous trouverez tout ça (et en prime quelques conseils sur la négociation de vos contrats) dans la nouvelle brochure de la Charte (des auteurs et des illustrateurs pour la jeunesse). Le contrat dont vous êtes le héros : comment négocier, seul dans la forêt, avec un dragon éditeur » Illustré par Mathis. Lancement de la brochure au Salon du livre jeunesse de Montreuil, sur le stand de la Charte, le mercredi 28 novembre à 18 heures.

RENCONTRES – Le samedi 1er décembre 2012, Richard Medioni dédicacera Mon camarade, Vaillant, Pif Gadget : L’histoire complète – 1901-1994, de 10 heures à 18 heures, au Salon de la bande dessinée de collection qui se tient à la Mairie du treizième arrondissement, 1 place d’Italie à Paris. Il sera accompagné de ses complices Mariano Alda et Françoise Bosquet, ainsi que de Jacques Kamb qui dédicacera ses albums. Le dimanche 2 décembre, de 14 heures à 18 heures, Richard Medioni dédicacera également et rencontrera ses lecteurs au Salon des ouvrages sur la BD (SOB), Galerie Oblique, Village Saint-Paul, 17 rue Saint-Paul à Paris. Attention : l’ouvrage, tiré à 2000 exemplaires, est en cours d’épuisement.

INITIATIVE – Les journées du livre de jeunesse Lire aux éclats de Bourges (Cher) se dérouleront du mercredi 28 novembre au samed 8 décembre 2012, à la Médiathèque. Plusieurs rendez-vous avec Yann Fastier, Oscar Brenifer, Karim Ressouni-Demogneux et Carl Norac. Informations complémentaires au 02 48 23 22 50.

PARUTION – Le numéro 4 de la revue Strenæ : recherches sur les livres et objets culturels de l’enfance est en ligne. Intitulé La culture matérielle de l’enfance : un nouvel horizon de recherche, il a été dirigé par Annie Renonciat et Michel Manson. S’ajoute au dossier la liste intégrale (établie par Éléonore Hamaide-Jager) des titres publiés dans la collection « Page Blanche », par ordre chronologique, par auteur et par titre ainsi que de nomlbreux compte-rendus de lecture d’études publiées récemment. Disponible à cette adresse.

EXPOSITION – Du mercredi 28 novembre 2012 au dimanche 17 février 2013, au Centre Wallonie-Brixelles, 127/129 rue Saint-Martin à Paris, exposition M’enfin ?! Franquin. « Plus d’une centaine de dessins invitent à (re)découvrir l’univers de Franquin, dessinateur de génie comptant parmi les plus grands auteurs de bande dessinée francophone. L’exposition présente des dessins incontournables produits pour les séries « Spirou et Fantasio », « Gaston », « Modeste et Pompon », « Le Trombone illustré » et « Les Idées noires ». Elle révèle aussi des aspects moins connus de son œuvre, notamment à travers la présentation d’une sélection de croquis, d’autoportraits, de pastels et de fusains illustrant des recherches plus expérimentales. » Commissariat : Fred Jannin. Scénographie : Bleu Lumière, Yves Maréchal et Dominique Briand. Entrée libre. Dossier de presse ici.

RENCONTRE – Jacques Roubaud sera au Salon du Livre de Montreuil pour échanger au sujet de la lecture par les enfants de Maki Macoco (Les animaux de personne publié chez Seghers) dont témoigne le film que Jean-Christophe Ribot vient de réaliser pour l’Association Française pour la Lecture (AFL). Cette rencontre, animée par Yvanne Chenouf et Marie-Hélène Chirouse, aura lieu le lundi 3 décembre 2012, de 14 heures 30 à 15 heures 30, à l’espace numérique du Salon.

INITIATIVE – En décembre, la Librairie Maritime de la Corderie Royale, rue Audebert à Rochefort (Charente-Maritime) propose la deixième édition de ses Contes et rencontres autour de la littérature jeunesse, le thème portant, cette année, sur les oiseaux du bord de mer : dimanche 2 décembre, Le vieux et l’oiseau avec Bruno Benoist (à partir de 4 ans), dimanche 9, atelier Apprendre à dessiner les oiseaux du bord de mer avec Cécile Rousse (à partir de 7 ans), dimanche 16, rencontre Des albums qui voyagent comme des oiseaux au-delà des océans avec Mandana Sadat (à partir de 4 ans). C’est gratuit et les trois rendez-vous sont à 15 heures. Renseignements au 05 46 87 81 45.

EXPOSITION – A la Bibliothèque Diderot, 42 avenue Daumesnil, à Paris, du samedi 1er décembre 2012 au samedi 12 janvier 2013, exposition des originaux de Ilya Green pour Le petit chaperon rouge (Les classiques du père Castor, Flammarion 2010) ainsi que des étoffes et matériaux qui ont inspiré sa création. Informations complémentaires au 01 43 40 69 94.

RENCONTRE   – A la Bibliothèque Maurice Genevoix, 19 rue Tristan Tzara à Paris, le samedi 1er décembre 2012, 11 heures, atelier d’illustration avec Céline Herrmann, auteur et illustratrice chez Loulou et Cie, qui propose de faire découvrir sontravail au cours d’un atelier. d’illustration. La séance sera suivie d’une vente-dédicace en partenariat avec la librairie Le Rideau rouge. S’inscrire au 01 46 07 35 05.

CONFERENCE – Le mercredi 5 décembre 2012 de 9 à 12 heires, salle du Chapeau Rouge, 1 rue du Paradis à Quimper (Finistère), conférence autour de l’univers de Claude Ponti animée par Yvanne Chenouf. En prime, des propositions de pistes pédagogiques pour travailler avec les enfants. Pour participer, s’inscrire ici.

RENCONTRE – A l’occasion de la parution du numéro de Griffon qui lui est consacré, au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse en Seine-Saint-Dernis (dit aussi Salon de Montreuil), sur le stand CRILJ/Griffon, rencontre et dédicaces avec Georges Lemoine, le lundi 1ier décembre 2012, à 11 heures 30.

RENCONTRE – Mauvais coucheur, vous ne supportez pas Montreuil. La librairie Chantelivre, 13 rue de Sèvres à Paris, accueille pour vous, samedi 1ier décembre 2012, 16 heures, l’auteure-illustratrice Satomi Ichikawa, à l’occasion de la sortie de son nouvel album La fête de la tomate paru à l’école des loisirs. Informations complémentaires au 45 48 87 90.

PRIX – Bertrand Puard, pour la série « Les Effacés« , publiée aux chez Hachette, a reçu, à l’occasion du dix-huitlème Festival du Polar de Cognac (Charente), le prix du meilleur roman jeunesse. Renseignements complémentaires à cette adresse.

RENCONTRE – A la Bibliothèque du parc Ronsard de Vendôme (Loir-et-Cher), le samedi 8 décembre 2012, à 15 heures 30, conversation entre Béatrice Egémar et Béatrice Nicodème. orchestré par Ciclic. « Les deux auteurs échangeront autour de leurs univers d’écriture, leurs points communs et leurs singularité. » Les personnes présentes auront la possibilité d’acheter les livres des auteurs présents avec la Librairie l’ange bleu et de les faire dédicader. Informations complémentaites à cette adresse.

SALON – Le trentième Festival de Rouen du livre de jeunesse des vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 décembre 2012 a pour titre d’hier à demain.com. Accueil des éditions Memo, expositions, animations, tables rondes et spectacles, principalement quai Jean Moulin, soixante-six maisons d’édition représentés, cent-vingt auteurs et illustrateurs en dédicace. Notons aussi la présence de la présence de Denis Cheissoux pour les 25 ans de L’as-tu lu mon p’tit loup ? Programme complet ici.

COURRIER – « Il y a 20 ans, naissait l’association Contalyre. En 2012, l’association existe toujours grâce à vous tous. Contalyre a lutté ces vingt dernières années pour promouvoir la littérature de jeunesse et pour développer, chez les petits et les grands, cette passion de lire. Cette lutte n’a pas été sans mal, mais c’est du passé. Vivons au présent et pensons à l’avenir. Afin de fêter cet anniversaire nous vous invitons à partager le verre de l’amitié à la Boutique des Mots, 98 rue de la Station, 1410 Waterloo (Belgique), le mercredi 12 décembre dès 18 heures » (Régine Barat). Contact ici.

RENCONTRE – « Le 19 décembre, deux films seront à l’affiche : Jean de la lune, film d’animation adapté du conte éponyme de Tomi Ungerer et pour lequel il prête sa voix, et Tomi Ungerer l’esprit frappeur, documentaire qui retrace l’histoire hors du commun d’un homme qui n’a eu de cesse de bousculer les conventions sociales à travers une œuvre subversive. » À cette occasion, Tomi Ungerer sera présent à la Médiathèque Marguerite Duras, 115 rue de Bagnolet à Paris, le jeudi 6 décembre, 19 heures, en compagnie de Marie Desplechin, auteur (modératrice) et de Francesca Veneziano, docteur en histoire des arts visuels à l’université de Pise. Réservation au 01 44 78 80 50.

PRIX – Le prix Les Mordus du Polar est décerné chaque année par un jury de jeunes de 11 à 14 ans, tous lecteurs des bibliothèques jeunesse de la Ville de Paris, constitués en groupes de lecture dans une vingtaine de bibliothèques participant à cette opération. L’appel à candidature pour faire partie du jury a lieu du 1er décembre 2012 au 5 janvier 2013. Les adolescents ont plusieurs semaines pour lire les 4 ou 5 romans sélectionnés par les bibliothécaires. Les Mordus du Polar, c’est aussi l’occasion de rencontrer les auteurs sélectionnés, mais également des professionnels du milieu judiciaire (juge, commissaire, détective…) ou de participer à des ateliers d’enquêtes. Le lauréat est désigné et invité en mai à l’occasion d’un après-midi festif réunissant tout le jury. Bibliothèques participantes : Amélie, Audoux, Beaugrenelle, Bilipo, Brassens, Buffon, Colette Vivier, Couronnes, Diderot, Germain Tillon, Gutenberg, Heure Joyeuse, Italie, Jean-Pierre Melville, Lancry, Marguerite Duras, Valeyre, Marguerite Yourcenar. Inscription dans chaque bibliothèque participante.

EXPOSITION – La bibliothèque municipale de Saint Pierreville (Ardèche) présente du samedi 1er au lundi 31 décembre 2012, à l’espace Saquet, une exposition 150 ans de livres pour enfants (1820-1970). Ouvert le samedi et le dimanche matin de 10 heures à 12 heures 30 et sur rendez-vous. Visite commentée le dimanche à 11 heures. Renseignements au 04 75 65 78 40.

FESTIVAL – Pour la neuvième fois, Fotokino propose, à Marseille, du mercredi 5 au dimanche 23 décembre 2012, le rendez-vous d’hiver des arts de l’image Laterna magica, proposant dans la ville, pendant presque trois semaines, expositions, projections, spectacles, rencontres et ateliers, espace de découverte et d’expérimentation pour tous, enfants et adultes, « Le Studio Fotokino se situera au cœur de cette nouvelle édition en proposant une exposition inédite de Frédérique Bertrand, invitée d’honneur, accompagnée les 8 et 9 décembre d’une vingtaine d’auteurs, artistes et graphistes (Atak, Jochen Gerner, Yto Barrada, Paul Cox, Kitty Crowther, Isidro Ferrer, Fanette Mellier, Emmanuel Van der Meulen, etc) pour une mise en bouche joyeuse de notre programmation 2013. Car cette édition particulière a été imaginée comme le prologue d’une histoire à dérouler tout au long de l’année 2013, durant laquelle une programmation exceptionnelle viendra fêter les dix ans de Laterna magica et prendre place au sein de Marseille-Provence 2013. » Programme ici.

INITIATIVE – Organisée par les bibliothécaires du Comité de Régie d’Entreprise de la RATP et la librairie parisienne La Boucherie, le cinquième Forum de la littérature jeunesse donne rendez-vous le 5 décembre, entre 11 et 18 heures, dans l’espace animation du centre culturel Auguste-Dobel, 9 rue Philidor à Paris : grand choix d’ouvrages pour les jeunes lecteurs, conseils de lecture et d’achat par l’équipe de la librairie et les bibliothécaires. Les livres seront, pour les employés de la RATP, vendus à prix réduit, grâce au subventionnement du CRE, qui prendra en charge quinze euros pour l’achat minimum de deux ouvrages. Pef, Janik Coat et Marianne Barcilon viendront dédicacer leurs ouvages de 13 à 15 heures.

RENCONTRES – Le lundi 10 décembre 2012, de 14 à 17 heures, au Centre André François, Centre Régional de Ressources sur l’Album et l’Illustration, 70 rue Aimé Dennel à Margny-lès-Compiègne (Oise), rencontre professionnelle avec Emmanuelle Houdart, animée par Janine Kotwica, conseillère artistique du centre et commissaire de l’exposition Des Cornes et des Ailes consacrée à l’auteur-illustratrice. Atelier libre d’expression artistique avec Emmanuelle Houdart le samedi 15 décembre 2012 de 10 à 12 heures. Dès 7 ans, sur inscription auprès de Jane Ambroise.

RENCONTRE – A l’occasion de la présentation à Liège (Belgique), jusqu’au 6 janvier 2013, au Centre culturel Les Chiroux, 8 rue des Carmes, d’une exposition interactive consacrée à Pittau et Gervais, une rencontre et deux ateliers animés par les deux lascars est programmée le lundi 10 décembre 2012, de 9 à 18 heures. Inscription obligatoire au 04.223.19.60.

CRILJ – L’assemblée générale annuelle de la section régionale de la Loire du CRILJ se tiendra à Saint-Priest-en-Jarez le lundi 10 décembre 2012, à 17 heures 30, 16 rue du 8 mai 1945, à côté de la poste. Informations complémentaires (et éventuelles nouvelles adhésions) en écrivant à cette adresse.

RENCONTRE – Le samedi 8 décembre 2012 à 16 heures, à la Librairie du 104, 104 rue d’Aubervilliers et 5 rue Curial à Paris, rencontre et dédicace avec l’auteur-illustrateur Gilles Bachelet, qui viendra accompagné de Madame le lapin Blanc, son nouveau personnage (Seuil Jeunesse 2012).

EXPOSITION – Du samedi 8 décembre 2012 au dimanche 13 janvier 2013, dans la Galerie du Château de l’Etang à Saran (Loiret), dans le parc derrière la mairie, exposition Les livres animés scénographiée par Kristof Le Garff, Nathalie Chartier et Daniel Pinault. « Entrez dans cet univers de livres animés. Soulevez, déployez, actionnez, touchez et découvrez les mille et une sculptures de papier : livres pliages, livres sculptures, livres à découpes et à trous et autres célèbres pop-up sont mis en scène invitent à la manipulation et à la rêverie. » Entrée libre. Du mardi au vendredi de 14 à 17 heures, Samedi et dimanche de 14 à 17 heures 30. Fermé le lundi. Gratuit. Informations complémentaires au 02 38 80 35 70.

PRIX – Le Prix des Incorruptibles est remis chaque année depuis 24 ans. Ce sont les élèves, de la maternelle à la seconde, qui choisissent leur titre préféré parmi une sélection de cinq ou six livres. Lors de la dernière édition, 326 688 enfants ont participé dans plus de 7 000 structures scolaires et péri­scolaires. Pour cette année, la lecture des ouvrages est en cours et elle se terminera en mai pour une proclamation du palmarès en juin. Les inscriptions sont toujours possibles sur le site de l’association organisatrice.

COURRIER – Le Wolf, librairie bruxelloise, communique : « Après plus de 3 ans de fonctionnement, le Woff a accumulé un nombre de vêtements et d’objets oubliés par vos bambins, à faire pâlir un magasin de seconde main. Jusqu’au 20 décembre, vous avez l’occasion de venir vous plonger – presque littéralement – dans cette caverne d’Ali Baba et de récupérer le bonnet ou le pull que vous cherchiez tant. Après cette date, nous ferons le bonheur d’une association caritative. » Adresse électronique ici.

RENCONTRE – Le mardi 11 décembre, à 20 heures, au Foyer de l’Aussonnelle à Cornebarrieu (Haute Garonne), conférence Comment aider les enfants à penser ? La philosophie à travers la littérature jeunesse, avec Jean-Jacques Marimbert, écrivain et professeur de philosophie à l’Université Toulouse II le Mirail, et Dominique Rateau, présidente de l’Agence nationale des pratiques culturelles autour de la littérature jeunesse Quand les livres relient. « Les enfants se posent beaucoup de questions. Mais comment les aider à y répondre tout en favorisant la construction de leur esprit critique ? Et si la littérature jeunesse était là pour ça ? Nous vous proposons de découvrir des albums pour ouvrir le débat avec les enfants sur ces interrogations qui les préoccupent dans leur quotidien. Mais également d’échanger sur notre positionnement d’adulte face à ces questions qui fâchent pour mieux savoir en discuter avec eux. » En partenariat avec les éditions érès.

INITIATIVE – Le Syndicat national de l’édition vient de lancer, pour l’association Les petits champions de la lecture présidée par Antoine Gallimard, une manifestation de promotion de la lecture à destination des enfants scolarisés en classe de CM2. Cette opération est un concours national de lecture à voix haute ; les enfant sont invités à lire à leurs camarades le texte de leur choix, pendant une durée maximale de trois minutes. Le jeu se déroule en quatre étapes, locale au sein des écoles, puis départementale, régionale avec des vidéos. La dernière étape est une grande finale festive et en publique, qui se tiendra le 29 mai 2013 à la Comédie française en présence du parrain de l’opération, Daniel Pennac. L’opération se déroule sous le haut patronage du Ministère de l’Education nationale, en partenariat notamment avec Radio France et France Télévision et avec le soutien de Google. Informations complémentaires et inscriptions à partir de cette page.

FORMATION – Le samedi 15 décembre 2012, à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris, l’agence Quand les livres relient propose une rencontre suivant le programme ci-après : L’expérience littéraire dès le plus jeune âge, par Marie-Claire Bruley, bibliothécaire, Un « bon » livre existe-t-il ? par Marie Manuelian, association Promotion de la Lecture, une table ronde Ces rencontres que le livre permet animée par Isabelle Sagne, associations La Sauvegarde du Nord et Lis avec moi, et réunissant des témoignages de professionnels intervenant auprès de publics variés, une rencontre avec Anaïs Vaugelade, auteure et illustratrice. Projection du film L’Echappée de Joëlle Stechel produit par La Sauvegarde du Nord et Lis avec moi. Inscriptions à cette adresse.

INITIATIVE – « Réveillons les livres qui dorment ! Ce n’est pas parce qu’ils sont épuisés ou qu’ils n’ont jamais trouvé d’éditeurs, que les livres qui reposent au fond des tiroirs des auteurs/illustrateurs sont voués à un sommeil éternel. Ils peuvent avoir une seconde vie, ou une vie tout court, car pour peu qu’on les numérise, ils peuvent être accessibles désormais sous forme de livres électroniques. On peut alors les lire sur son desktop (PC ou Mac), sa tablette (iPad ou Androïd), son mobile, et tout autre device existant ou à inventer. »  Le site Livres au Bois Dormant a été créé par Michèle Nikly et Jean Claverie  pour mettre à la disposition de ceux qui le souhaitent, anciens ou nouveaux lecteurs, petits ou grands, chercheurs, bibliothécaires, etc, des livres qui ne se trouvent plus en librairie. Les livres numériques d’après des livres déjà parus ne sont souvent que des scans de livres imprimés, dont la qualité n’est pas optimale. Pour les Livres au Bois Dormant, les concepteurs repartent des originaux des illustrations et la typographie est recomposée. Cinq titres sont déjà disponibles sur le site. D’autres attendent leur tour. Pour découvrir et acheter, c’est ici.

EXPOSITION – La Galerie Jeanne Robillard, en partenariat avec la galerie du 9e art, convie le vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 décembre 2012, de 11 à 19 heures, au Bastille Design Center, 74 boulevard Richard Lenoir à Paris, à la viste de l’exposition Soie mise en place à l’occasion de la sortie du livre éponyme aux éditions Tishina avec les illustrations originales de Rébecca Dautremer et d’après le roman d’Alessandro Baricco. Achat possible des illustrations originales, esquisses et crayonnés de Rébecca Dautremer. Vernissage de l’exdposition le jeudi 13 décembre de 18 à 22 heures. Lien vers le site à droite de cette page.

RENCONTRE – A la Bibliothèque Germaine Tillon, 6 rue du Commandant Schloesing à Paris, le samedi 15 décembre 2012, 15 heures, atelier philosophique avec Frédérique Pernin, professeur de philosophie et auteur, pour réfléchir sur le sujet des filles et des garçons. Renseignements complémentaires au 01 47 04 70 85.

REVUE – Le numéro 3895 du 7 décembre 2012 de Spirou est un spécial Noël. Pas un numéro à l’ancienne, quand la famille Dupuis, éditeur très chrétien, exigeait de ses collaborateurs des récits et des gags édifiants, mais une irrévérence nettement plus actuelle. L’imagination est au pouvoir et c’est souvent fort drôle. En kiosque pendant trois semaines, 2,30 euros.

EXPOSITION – Du vendredi 14 au dimanche 16 décembre 2012, exposition-vente événement à propos de Rébecca Dautremer et de son livre Soie (éditions Tishina), au Bastille Design Center, 74 boulevard Richard Lenoir à Paris, en partenariat avec la galerie du 9ème art. Vernissage le 13 décembre de 18 à 22 heures. Lien vers la galerie Jeanne Robillard à droite de cette page.

PARUTION – L’association Adéquations publie une boîte à outils 20 albums de jeunesse pour une éducation non sexiste réalisée dans le cadre d’une formation-action soutenue par le Conseil Régional d’Ile-de-France, la Ville de Paris et la Délégation régionale aux droits des femmes d’Ile-de-France ayant impliqué quatre-vingt-onze professionnel-les de la petite enfance, bibliothécaires, attaché-es de prévention, conseiller-es pédagogiques, animateur-trices et professionnel-les de l’égalité. La plaquette est téléchargeable ici.

PRIX – Le Prix TD 2012 de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse, récompense annuelle soulignant l’excellence en matière de littérature canadienne pour les jeunes lecteurs,  a été remporté par le roman La saison des pluies de Mario Brassard et Suana Verelst (Soulères 2011). qui avait dejà reçu le Prix jeunesse des libraires 2012 du Québec. L’auteur et l’illustratrice ont reçu une bourse de 25 000 $ lors de la remise des prix, qui s’est tenue au Musée des beaux-arts de Montréal, le 6 novembre, et qui était organisée par le Groupe Banque TD et le Centre canadien du livre jeunesse. « La saison des pluies est une œuvre poignante qui permet d’aborder un sujet complexe et sensible, et ce, d’une manière chaleureuse et facile à saisir » a commenté Christine Marchildon, première vice-présidente, Réseau de succursales, et présidente, Direction du Québec, Groupe Banque TD.

REVUE – Le numéro 63 de décembre 2012 de Citrouille titré Ceux qui créent la peur   clôt l’année des vingt ans de la revue des Librairies Sorcières dont le n°0 paraissait en janvier 1992. « Vingt ans à porter la voix de librairies spécialisées jeunesse qui promeuvent la littérature jeunesse avec une constance toujours renouvelée et défendent sans jamais fléchir l’indispensable prix unique du livre. Vingt ans de chroniques, de dossiers, de portraits, d’interviews, de sélection. Vingt ans de débats et de prises de position » (Thierry Lenain). Abonnement pour trois numéros : 35,00 euros (Citrouille, service abonnement, Libr’Enfant, 48 rue Colbert, 37000 Tours). Toujours gratuit dans les librairies de l’association.

PRIX – Le (premier) prix Photo en littérature de jeunesse, créé par Chronoklivres et l’association Puce et pied-de-mouche, a été remis à  Bruno Heitz pour l’album Monsieur 2D (Le Rouergue 2012).

RESIDENCE – « Auteurs et/ou illustrateurs de livres pour la jeunesse, vous pouvez dès maintenant constituer votre dossier de candidature à la résidence de Troyes 2013. » Ouverte à tous les créateurs de livres pour la jeunesse, de langue française, ayant déjà publié à compte d’éditeur, dont le travail se situe dans les domaines de l’écriture ou de l’illustration, du documentaire ou de la fiction, cette résidence permet à l’auteur/illustrateur de se consacrer à un travail personnel.  La résidence 2013 aura lieu du 1er septembre au 31 décembre. Durant cette période, le résident est amené à participer au Salon Régional du Livre pour la Jeunesse au mois d’octobre, ainsi qu’à quelques rencontres professionnelles. Il doit également entamer son travail d’animation qui sera ensuite présenté au Salon régional du Livre pour la jeunesse 2014.  Ce sont les seules contraintes d’animation, la résidence de Troyes étant avant tout orientée sur la création.  Toute candidature doit être adressée par courrier postal à Lecture et Loisirs, 42 rue paillot de Montabert, 10000 Troyes, er ce avant le 9 février 2013. Cliquer ici pour connaitre le détails des conditions et les modalités d’inscription.

SCOOP – Lu sur le site Actualitté : « Non, les produits de la culture bavaroise n’ont, au grand dam de l’humanité, pas seulement marqué les esprits par l’abondante gastronomie paysanne, les Pils bien blondes et autres grosses berlines. Le Land de Bavière détient actuellement les droits sur le pamphlet d’Adolf Hitler, leg maudit dont devrait hériter le domaine public d’ici fin 2015. Le ministère de la Culture recherche actuellement des moyens juridiques pour empêcher sa libre réédition en Allemagne… tandis qu’a été évoqué le projet d’en publier une version tout spécialement destinée au jeune public. »

CINEMA – L’album Jean de la Lune de Tomi Ungerer (école des loisirs, 1969) est adapté au cinéma par Stéphane Schesch, trait soigné sur tablettes numériques, mais dans un rendu « à la main » très agréable. « Le dessin animé joue sur (au moins) deux niveaux de lecture. Celui classique du regard d’enfant perdu par les grands mais aussi celui de la guerre froide. L’une des premières images nous amène au gouvernement mondial où le président se gorge d’avoir enfin atteint la conquête du monde. Mais l’impact de cette mystérieuse comète lui fait croire à une attaque des luniens. » Sortie en salles le 19 décembre.

CONCOURS – L’association Livralire, 23 rue de la glacière à Mellecey (Saône-et-Loire), organise un concours d’affiche pour son vingt-et-unième voyage-lecture Contelivres. L’image ne sera pas une illustration de livre mais un visuel d’affiche pour annoncer, en juin 2014, un événement centré sur le livre pour enfants de 3 à 10 ans et sur le thème du conte, les deux thématiques devant être traitées. Ce concours est ouvert à tous les « plus de 18 ans ». Un prix de 370,00 euros net récompensera le lauréat. La date limite de réception des projets est le 15 mars 2013. Toutes les précisions nécessaires sont ici. Renseignements complémentaires à cette adresse.

PARUTION – Vient de paraitre la version actualisée (avec de nouveaux albums dans les thèmes déjà traités et un nouveau chapitre consacré aux pouvoirs de l’imagination) de Ces livres qui font grandir les enfants de Joëlle Turin qui, « formatrice et critique de littérature de jeunesse, explore, à travers l’album, les domaines évocateurs de la vie de l’enfant : ses jeux, ses peurs, ses grandes questions, ses relations avec les autres et le monde de ses sentiments. » Didier 2012, 208 pages, 22,90 euros.

SCOOP – Anne Goscinny a offert l’intégralité des albums écrits par son père au lycée René Goscinny de Drap (Alpes-Maritimes), à l’occasion de l’inauguration de l’établissement. Les « Astérix », »Lucky Luke », « Iznogoud », « Petit Nicolas », « Oumpah-Pah », « Dingodossiers » et « Spaghetti » ne représente pas moins de 120 volumes. Une dizaine de biographies concernant le scénariste ont également été glissées dans les cartons.

INITIATIVE – Janine Kotwica, critique spécialisée dans l’illustration et commissaire d’expositions, vient d’ouvrir son site personnel. Déjà bien rempli, il témoigne d’ores et déjà de la passion et du professionnalisme de la conseillère artistique du Centre André François de Margny-lès-Compiègne. C’est ici.

PARUTION – Vendu à plus de 130 millions d’exemplaires dans le monde, Le Petit Prince d’Antoine de St-Exupéry est traduit en plus de 220 langues et dialectes. Il n’existait pas de traduction en wallon liégeois. C’est chose faite, grâce à Guy Fontaine, grand passionné du wallon sous toutes ses formes. « L’idée de cette traduction en wallon liégeois vient d’un éditeur allemand. Il avait racheté chez Gallimard les droits pour les adaptations et les traductions dans les langues régionales. Il existait déjà une version du Petit Prince en wallon de Charleroi, en picard borain, et il aurait voulu une version en liégeois. Je m’y suis collé. » Édition Tintenfass, 95 pages, 15,00 euros. Avou lès-aquarèles du l’ôteûr.

PARUTION – Marie Bernanoce publie le volume 2 de son Répertoire critique du théâtre contemporain pour la jeunesse surtitré Vers un théâtre contagieux, soit, outre une importante partie générale, l’analyse détaillée de 144 pièces qu’elle a sélectionnées parmi les 700 qu’elle a lues et mises en réseau, l’ouvrage se terminant par un double index, thématique et dramaturgique, un glossaire, une bibliographie. Editions Théâtrales, 2012, 576 pages, 29,00 euros.

INITIATIVE – Sur le site de de la Cité de l’Économie et de la Monnaie créé par la Banque de France, courte sélection d’ouvrages pour la jeunesse parlant de développement durable. « Parce qu’il correspond aux besoins des générations actuelles et futures, le développement durable est plus que jamais un sujet d’actualité à placer entre les mains de tous. Cette sélection mêle ouvrages de fictions et documentaires pour en illustrer les différentes facettes à travers les défis auxquels font face les hommes comme la biodiversité, la raréfaction du pétrole ou le réchauffement climatique et les réponses qu’ils apportent en termes de développement des énergies renouvelables, recyclage des déchets, etc. » La sélection est ici. Sur le même site, une quinzaine d’autres courtes bibliographies sur des sujets pas forcément attendus.

PRIX – Fabrice Emont pour Dis-moi qu’il y a un ouragan, Christelle Dabos pour La Passe-Miroir et Philippe Laborde pour TK sont les trois finalistes du concours du Premier roman jeunesse organisé par Gallimard jeunesse, Télérama et RTL, prix ayant pour vocation de découvrir des auteurs de littérature jeunesse n’ayant jamais été publiés. 1362 manuscrits ont été envoyés. Le public est invité à voter en ligne pour son roman préféré jusqu’au 31 janvier 2013. Ce vote public comptera pour une voix dans le choix final et viendra s’additionner à celui des membres d’un jury composé de professionnels. Le nom du gagnant sera annoncé en juin 2013. Pour voter, c’est ici.

PARUTION – L’anthologie titrée Incontournables de la fantasy (et non, fera-t-on  remarquer, Les incontournables) s’annexe – cela peut surprendre – l’épopée de Gilgameh et l’apprenti sorcier et, sur dix textes, trois sont des inédits. Si la présentation des extraits par Stéphanie Nicot, directrice artistique du festival Imaginales, ne manque pas d’intérêt, on peut toutefois craindre que « ceux qui en lisent » restent sur leur faim. Flammarion jeunesse, 2012, 196 pages, 5,50 euros.

DISPARITION – Mario Ramos vient de décéder. Il avait 54 ans. Bruxellois de naissance, de père portugais et de mère belge, passionné de dessin, admirateur de Saul Steinberg et de Tomi Ungerer, il avait fait des études supérieures de communication graphique et travaillé pour la publicité. Premier livre pour les enfants en tant qu’auteur et illustrateur : Le monde à l’envers (Pastel 1995). « Mario Ramos aimait tant nous faire rire dans ses livres. Il prenait un soin et une attention passionnée à raconter des histoires aux enfants – pour leur donner les moyens de se défendre face aux plus forts et de se construire. Mario était curieux de tout, généreux, talentueux et très fidèle. Ses loups, cochons, singes, crocodiles et autres petits lardons sont chargés de toutes les émotions. Il va nous manquer énormément. » (communiqué Pastel et l’école des loisirs).

INITIATIVE – Un Syndicat National de l’Edition Jeunesse Indépendante (SNEJI) a été créé en octobre 2012 « pour fédérer les éditeurs adhérents ainsi que tous les partenaires soucieux de participer au développement de l’édition jeunesse indépendante (librairies, auteurs, illustrateurs, médiathèques, associations culturelles). » Principales missions : représenter les intérêts des éditeurs indépendants spécialisés en littérature pour la jeunesse ; accompagner ou mener des actions en faveur de la promotion de la littérature jeunesse ; étudier et promouvoir des solutions permettant de garantir l’existence d’une édition jeunesse libre et indépendante ; favoriser la bibliodiversité et la circulation des idées ; promouvoir des méthodes d’éditions socialement et écologiquement responsables. Site du syndicat ici.

PARUTION – Le numéro 4 des Cahiers du CRILJ vient de paraître sous l’intitulé Et voilà l’travail : les representations du monde du travail dans la littérature pour la jeunesse. Quatrième de couverture : « À l’opinion commune qui affirme que travailler c’est gagner sa vie s’oppose l’idée que le travail aliène. Pourtant, ne pas ou ne plus avoir de travail suscite désarroi et souffrance. Un détour par la littérature permet, parfois, de mieux comprendre et étudier ce qui est dit du travail dans les livres destinés aux jeunes lecteurs justifiait bien un colloque. » Gratuit pour l’adhérent 2012, ce numéro 4 peut être commandé par toute personne ou structure intéressée. L’illustration de couverture est signée Blexbolex. 192 pages, 10 euros. Sommaire et bon de commande dans la page Boutique de ce site. Le numéro 1, Peut-on tout dire (et tout montrer) dans les livres pour enfants ? (2009), le numéro 2, Album, que fais-tu, que dis-tu ? (2010) et le numéro 3, Littérature du grand large : aventures et voyages (2011) sont encore disponibles. Même prix, même adresse.

EXPOSITION – La Maison des contes et des histoires, 7 rue Pecquay à Paris, propose, jusqu’au dimanche 20 janvier 2013, l’exposition Poussières d’étoiles, illustrations originales d’Élodie Nouhen et Virginie Martins-B. Le site est ici.

PARUTION – Le Grimoire Galactique des Grenouilles est un guide des éditeurs de l’imaginaire à l’usage des auteurs de science-fiction, fantasy et fantastique, réalisé par l’association Tremplins de l’imaginaire. Il contient des outils pour aider à présenter un manuscrit, à cibler les envois aux maisons d’édition qui peuvent être intéressées, à comprendre les attentes de chacun et les différentes étapes de la publication d’un roman. Le chapitre titré Qu’est-ce qu’écrire pour la jeunesse ? rassemble les réponses de huit auteurs. Mise à jour 2012, 154 pages. Version papier (5,00 euros) et PDF (3,00 euros). Pour commander, se rendre ici.

SUGGESTIONS – La télèvision, en ces temps dits de fêtes, c’est pour le meilleur et c’est pour le pire. Pour regarder le meilleur avec les enfants, ne boudons pas Peau d’âne, celle de Jacques Demy, Kérity, la maison des contes, univers graphique de Rébecca Dautremer, Raiponce, d’après les frères Grimm, Cendrillon, deux fois, soit le film de Wilfred Jackson produit par Walt Disney en 1950 et la version théâtrale revisitée par Joël Pommerat et filmée ici par Florent Trochel. L’étrange Noël de monsieur Jack, de Tim Burton et Henry Sellick, ce n’est pas mal non plus.

SCOOP – Sous le sapin, de nombreux enfants devraient trouver une tablette numérique. Accessibles à partir de 89 euros, les liseuses pour les jeunes et très jeunes lecteurs ont été cette année fortement développées. Cible principale : les 3-7 ans. Mais il existe aussi une liseuse pour bébés à partir de 18 mois. « Le principe même de l’écran tactile est très ludique et donc très adapté dès le plus jeune âge, le tout étant pensé avec un design et un graphisme familier de l’univers des enfants. Pour preuve, la liseuse Hello Kitty ou une autre proposée en version rose ou bleu. » Reste que l’un des cadeaux les plus offerts pour les enfants demeure le bateau pirate de Playmobile.

PRIX – Muriel Diallo, grand nom de la littérature africaine de jeunesse, a reçu, au titre de 2012, le Prix Saint-Exupéry qui récompense les œuvres littéraires destinées à la jeunesse portant « les valeurs de l’œuvre de Saint-Exupéry et le sens de sa vie : l’audace, celle des premiers vols de nuit, le courage de surmonter les obstacles et la volonté de survie, la solidarité en cultivant la fraternité et la sagesse. » Sont récompensés les albums « Bibi » parus à Abidjan aux Classiques ivoiriens ainsi que deux ouvrages parus en France chez Vent d’ailleurs, Toclo-toclo et la fille Tête-en-l’air et Yozakura la fille du cerisier.

SCOOP – Sur France-Culture, le vendredi 21 décembre 2012, dans Pas la peine de crier, émission de Marie Richeux, accueil de Thomas Clerc, écrivain et maître de conférence en littérature à Paris-X Nanterre, pour un Portrait d’une jeune fille masquée en justaucorps jaune, Fantômette. Dans un article récemment paru dans Libération, Thomas Clerc écrivait que c’est grâce à l’héroïne de Georges Chaulet qu’il a pu lire Stevenson, Sarraute ou Pessoa. Pour écouter et réécouter pendant un an, c’est ici.

COURRIER – Remerciant les professionnels qui se sont accrédités pour participer à la vingt-huitième édition du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, l’équipe organisatrice attire l’attention sur les rendez-vous programmés dans le cadre de l’École du livre de jeunesse : ateliers d’initiation à la littérature jeunesse, journées d’analyse et d’expertise, séminaire autour des racines de l’album contemporain, colloque sur le thème des héros, formations sur mesure. Pour visiter le site, suivez ce lien.

FORMATION – Le Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature pour la Jeunesse (CRILJ) et Val de Lire organisent à Beaugency (Loiret), le mercredi 6 mars 2013, une journée professionnelle Les méchants, des personnages comme il (en) faut, gratuite et ouverte à tous. Participation de Bertrand Ferrier, Pierre Le Guirinec, Antoine Guillopé, André Delobel et Nicole Verdun. Programme détaillé, informations pratiques et bulletin d’inscription en page FORMATION de ce site.

PAS SCOOP – Le samedi 22 décembre 2012, à 19 heures 20 précises, Vincent Josse s’est introduit dans L’Atelier de Susie Morgenstern, écrivain pour enfants. C’était sur France-Inter. Un entretien revigorant que l’on peut pendant un an écouter et réécouter ici.

REVUE – La dernière édition (novembre 2012) de Takam Tikou, revue en ligne du livre et de la lecture des enfants et des jeunes en Afrique, dans le Monde arabe, la Caraïbe et l’océan Indien est en ligne. A noter le portrait de Neville Alexander, « éducateur et érudit sud-africain qui, après avoir combattu l’apartheid, ce qu’il a payé de dix ans d’emprisonnement, a défendu l’utilisation des langues africaines avec l’anglais dans les apprentissages des plus petits, par la recherche et par des actions sur le terrain en faveur de la lecture. » C’est à cette adresse.

EXPOSITION – A l’Ecole Estienne, école supérieure des Arts et industries graphiques, 18 boulevard Auguste Blanqui à Paris, du jeudi 10 janvier au vendredi 15 février 2013, exposition Etienne Delessert Plein cadre. Les oeuvres exposées couvriront les ouvrages destinés à la jeunesse, les dessins de presse et les portraits. Commissaire : Camille Scalabre. Exposition ouverte du lundi au vendredi (sauf pendant les vacances scolaires), de 9 à 19 heures. Vernissage le mercredi 9 janvier, de 18 heures 30 à 21 heures, en présence de l’illustrateur.

FORMATION – Amorcées en 2000, les rencontres d’auteurs, d’illustrateurs et d’éditeurs mises en place chaque année par l’association Nantes Livres Jeunes, s’organisent autour d’un thème ou d’un genre. Les intervenants donnent à chaque fois une conférence gratuite et d’accès libre pour les médiateurs du livre et interviennent auprès d’enfants, d’étudiants et de parents dans différents lieux du département de Loire-Atlantique et de la région des Pays de la Loire. La saison 2013 aura pour thème les nouvelles avec, au premier trimestre, la participation de Jean-Noël Blanc (lundi 21 janvier), Mathis (lundi 18 février), Julia Billet (lundi 18 mars). Les rencontres ont lieu de 18 heures 30 à 20 heures 30, Maison des Hommes et des Techniques, 2bis, boulevard Léon Bureau, à Nantes.

SCOOP – A la suite de pertes conséquentes enregistrées en 2012, le groupe Jemini, implanté dans la Sarthe, spécialiste des produits pour enfants sous licence parmi lesquels on retrouve Hello Kitty, les Schtroumpfs, Barbapapa, les Lapins Crétins, Maya l’abeille, Spiderman et Tintin, a déposé son bilan le jeudi 20 décembre 2012, devant le tribunal de commerce de Paris. C’est le 9 janvier 2013, lors d’une audience du même tribunal, que les soixante personnes qui travaillent sur le site seront fixées sur leur sort. Des concurrents seraient intéressés pour reprendre les licences détenues par Jemini.

PUBLICATION – Les enregistrements vidéo et les diaporamas de la journée d’étude Enfants et jeunes en bibliothèque : regards européens du 15 novembre 2012, organisée par la Bibliothèque Nationale de France (BnF) et l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (enssib), sont disponibles ici même. « La modification des pratiques de lecture des jeunes, liée au développement du numérique et des outils qui lui sont attachés, liée aussi à l’évolution de la maturité, des mentalités, des sociabilités, induit une relation plus problématique à la bibliothèque : est-elle le lieu de l’éducation, du loisir, du lien social ? Que doit-elle offrir, dans quelle mise en espace, avec quelle médiation, pour quel (nouveau) public ? Et ces questions ne se posent-elles pas de façon particulièrement aiguë et spécifique quand il s’agit des enfants et des jeunes ? »

INITIAITVE – Sous l’impulsion de la Délégation Régionale aux Droits des Femmes, et de la Direction Générale aux Affaires Culturelles (DRAC), la Médiathèque Départementale du Puy de Dôme propose une malle thémathique Pour une littérature jeunsse non-sexiste. Composée d’une trentaine d’albums destinés aux enfants de moins de 6 ans, les sélections d’ouvrage mettent en scène des personnages et des situations qui valorisent l’égalité entre les sexes et luttent contre les stéréotypes de genre. La malle est installée au Relais d’Assistantes Maternelle parents-enfants d’Issoire, 9 HLM Le Pré Rond, jusqu’au 7 février 2013. En plus d’ateliers et de lecture dont le calendrier est à paraître, deux soirées sont d’ores et déjà prévues : le lundi 7 janvier 2013, conférence et débat Eduquer les filles et les garçons, animée par Valérie Cibert (CEMEA) et le lundi 28 janvier, discussion et débat à propos du contenu de la malle. Informations complémentaires au 04 73 71 96 11.

EXPOSITION – Du samedi 12 janvier au mardi 26 février 2013, à l’espace jeunesse de la Bibliothèque francophone multimédia centre-ville, place Aimé Césaire à Limoges (Haute-Vienne), exposition d’illustrations originales Aya de Yopougon. « Aya de Yopugon est une série de six bandes dessinées écrites par Marguerite Abouet et illustrées par Clément Oubrerie. Dans la Côte d’Ivoire des années 1970, nous suivons une jeune fille, Aya, à travers son quotidien coloré et chaleureux ; derrière le conte se révèle une savoureuse exploration de la société. L’exposition propose de montrer le passage de la bande dessinée au film d’animation dont la sortie est prévue en février 2013. Informations complémentaires au 05 55 45 96 00.

 PARUTION – Jean-Paul Gourévitch publie Recompenses et Punitions, une histoire des récompenses et punitions scolaires et familiales envers les enfants, des bons points aux fessées, richement illustré d’images extraites d’ouvrages populaires parus entre 1850 et 1920. Quatrième de couverture : « Les fessées, les remontrances, le cabinet noir, le bonnet d’âne, la croix d’honneur, les bons points et la distribution des prix… autant de souvenirs, cuisants ou réjouissants, présents dans notre mémoire et qui ont forgé le caractère des adultes que nous sommes devenus. À travers l’histoire, les contes, les fables, dans la famille et à l’école, on nous apprend que les bons sont récompensés et les méchants punis. La réalité est parfois quelque peu différente. La violence des sanctions, la glorification des valeurs morales, sociales, religieuses ou républicaines ont scandé les étapes de la construction de la société dans laquelle nous vivons. Une invitation à plonger dans notre enfance pour en retrouver sa fraîcheur, ses peurs et ses émois. » De Boree 2012, 167 pages, 26,00 euros. *

DISPARITION – Le comédien Jean Topart est mort le dimanche 30 décembre 2012. Né en 1922, il participa à l’aventure du Théâtre National Populaire (TNP) de Jean Vilar dans les années 1950 et 1960. Voix mythique de la télévision, il doit à ce média une vraie reconnaissance. C’est lui qui interprétait Vaucanson dans Sans-souci ou Le Chef-d’œuvre de Vaucanson d’Albert Husson que Jean-Pierre Decourt réalisa en 1965 pour le Théâtre de la jeunesse de Claude Santelli. Dans Rocambole, feuilleton télévisé de Jean-Pierre Decourt (1964-65), il interpréta Andréa de Felipone, Sir Williams, George Stowe et le prince Potoniev. Il fut la voix de Gepetto dans le Pinocchio (1996) de Steve Barron et il apporta son concours au doublage de nombreuses séries d’animation dont Rémi sans famille, Lady Oscar, Les Mystérieuses Cités d’or ou Ulysse 31 (personnage de Zeus).

INITIATIVE – Les éditions de l’Œuvre lancent une collection de livres pour la jeunesse, placée sous la direction de Bertrand Ferrier. « Avec ‘Collector’, les éditions de l’Œuvre ont pour ambition de publier des livres qui se distinguent des autres produits pour la jeunesse pour deux raisons : ce ne seront pas des purs produits de divertissement, formatés sur le modèle – au demeurant très respectable – des séries anglophones à grand tirage ; et ce ne seront pas davantage des livres sciemment fabriqués pour les prescripteurs scolaires ou parentaux. L’objectif de l’éditeur est pourtant de séduire enfants, grands et adultes, en offrant une labellisation claire et une visibilité nouvelle à la production pour la jeunesse qui refuse d’entrer dans ces carcans et se retrouve donc exclue des rayons… Placés sous le signe de l’originalité et de l’insolence, de la maîtrise littéraire et de la singularité artistique, les ouvrages de “Collector” pourront s’adresser tant aux enfants sous forme d’albums, qu’aux adolescents sous forme de romans – de préférence des one-shots. L’unité, c’est l’originalité. Chaque livre, inattendu mais toujours soucieux de lisibilité, pertinent et décapant, sera choisi pour ses qualités artistiques et littéraires, ses complémentarités (et non ses similitudes) avec les autres, ainsi que pour la créativité dont il témoignera. » N’hésitez pas à réclamer l’appel à propositions auprès de Bertrand Ferrier himself.

INITIATIVE – Le jury de sélection du premier projet de voyage professionnel à la Foire du livre de Bologne, réuni à l’intiative de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse et du Motif, ayant apprécié la qualité et l’originalité des travaux et des aspirations, la sincérité de la motivation pour le projet, la diversité des profils, a choisi Emmanuelle Bastien, Louise Duneton, Jérémie Fischer, Marie-Noëlle Horvath, Pauline Kalioujny, Noëlla Kim, Thomas Perino, Marine Rivoal, Sophie Roze, Laureen Topalian, Eva Vincze et Elis Wilk. Ces auteurs rencontreront prochainement, lors d’une journée de formation préparatoire aux rencontres professionnelles qu’il feront à la Foire de Bologne, leur parrains chartistes, Anaïs Massini, Géraldine Alibeu, Arno Célerier, Gaëtan Dorémus. Site de la Charte ici.

PARUTION – Depuis 13 ans, Gilles Ratier, secrétaire général de l’Association des critiques de bandes dessinées, réalise bénévolement un rapport sur les publications en bandes dessinées sur le territoire francophone européen, bilan annuel de l’activité du 9e art en France, en Belgique et en Suisse. Pas que jeunesse, bien sûr, mais passionnant quand même. « Dans un contexte difficile et morose, tant sur le plan économique (où les parts de marchés sont de plus en plus dures à maintenir et à conquérir) que social (où les relations entre auteurs et éditeurs n’ont jamais été aussi tendues), la production d’albums de bande dessinée a augmenté pour la 17e année consécutive. Les acteurs du 9e art sont donc toujours aussi dynamiques et continuent de proposer une offre abondante et diversifiée, mais cette prolifération de nouveautés, destinées à un public atomisé, rend plus compliquée la gestion des stocks et la visibilité des albums en librairie. Inquiétude, vigilance et prudence sont de mise ! D’autant plus que, dans cette situation éditoriale confuse, les locomotives du secteur ont du mal à rencontrer leur public et les tentatives de transfert vers les nouveaux supports numériques ne sont pas encore à maturité. » Le rapport complet est ici.

COPINAGE – NVL est une revue trimestrielle d’information indépendante sur le livre de jeunesse fondée et gérée pendant près de 40 ans sous le titre Nous voulons lire ! par Denise Escarpit qui a passé la main à une nouvelle équipe en 2011. Le CRALEJ, c’est le Centre de Ressources Aquitain pour la Littérature d’Enfance et de Jeunesse qui proipose à tout public intéressé par la littérature pour la jeunesse, outre son fonds documentaire et ses ressources humaines, des animations et des formations, en réseau avec d’autres associations concernées par la lecture jeunesse. Le nouveau site est en ligne.

EXPOSITION – Du mardi 15 janvier au vendredi 8 février 2013, à l’espace jeunesse de la Bibliothèque francophone multimédia Landouge, rue Jacques Brel à Limoges (Haute-Vienne), exposition consacrée à Eva Vincze. « Eva Vincze est une illustratrice d’origine hongroise, maîtrisant avec talent les techniques de gravure, linogravure et aquarelle. Pour la réalisation de ses illustrations et livres d’artiste, elle utilise du papier découpé et mâché. Au travers de ses ouvrages, elle invite le jeune lecteur à découvrir l’univers des contes. » Informations complémentaires au 05 55 05 29 81.

PUBLICATION – L’édition 2012 des Trésors de Tirelivre qui présente les coups de cœur des comités de lecture et d’écoute de la biblithèque de Caen (Calvados), place Louis Guilbaud, est parue. Il est possible de consulter l’intégralité des analyses sur le site de la bibliothèque dans la rubrique Tirelivres. Pouir obtenir un exemplaire papier, écrire à cette adresse.

EXPOSITION – Du mardi 15 janvier au dimanche 17 février 2013, à la Bibliothèque francophone multimédia Beaubreuil, place de Beaubreuil à Limoges (Haute-Vienne), exposition La boîte à Pef. « Le Prince de Motordu, le plus célèbre des princes de la littérature de jeunesse, invite petits et grands à redécouvrir son histoire désopilante et à jouer avec les mots en inventant de nombreuses tartes postales. Dans le décor de la salle de classe de la princesse Dézécolles, l’installation est à la fois un lieu d’exposition, un espace pour installer un atelier d’écriture et une bibliothèque pour feuilleter la vingtaine d’ouvrages qui composent cette aventure littéraire. » Informations complémentaires au 05 55 35 00 60.

PARUTION – Les actes du colloque Recherches et formations en littérature de jeunesse : état des lieux et perspective organisé par la BnF le 22 juin 2011 sont parus. « La littérature de jeunesse a connu un essor considérable ces trente dernières années. L’action des professionnels du livre et de la lecture, médiateurs culturels ou enseignants, a été déterminante. Parallèlement, les recherches se sont développées sur les objets éditoriaux produits dans ce champ culturel et éducatif. Les universités y ont pris une place croissante et, articulées à ces travaux, des formations se sont mises en place. Comment les savoirs circulent-ils entre le champ de la recherche, de la formation et des pratiques professionnelles ? » Centre national de la littérature pour la jeunesse – La Joie par les livres et Centre de recherches textes et francophonies de l’université de Cergy-Pontoise, 2012, 168 pages, 20,00 euros.

SCOOP – Jacques Tardi ne transige pas : « J’ai appris avec stupéfaction, par les médias, au soir du 1er janvier 2013, que l’on venait de m’attribuer d’autorité et sans m’en avoir informé au préalable, la Légion d’Honneur ! Etant farouchement attaché à ma liberté de pensée et de création, je ne veux rien recevoir, ni du pouvoir actuel, ni d’aucun autre pouvoir politique quel qu’il soit. C’est donc avec la plus grande fermeté que je refuse cette médaille. » Jean-Claude Mézières, Joann Sfar, Lewis Trondheim, Philippe Druillet et Benoît Mouchart appprouvent.

RENCONTRE – Le documentaire de Marc Faye Benjamin Rabier, l’homme qui faisait rire les animaux (2012) sera présenté à l’Heure Joyeuse, 6-12 rue des Prêtres Saint-Séverin à Paris, le samedi 12 janvier 2013. « Tout le monde connait la Vache qui rit, mais très peu savent qui est l’artiste qui se cache derrière ce logo mondialement connu. Dans son dernier film, Marc Faye retrace le portrait poétique de Benjamin Rabier, un artiste hors norme et de son univers, sous la forme d’un documentaire animé de 52 minutes. Ce film revient sur sa vie et son oeuvre en faisant intervenir des films d’animation méconnus, des éléments graphiques, ainsi que des archives et des prises de vues réelles. » Informations complémentaires au 01 56 81 15 60.

EXPOSITION – La bibliothèque André Malraux, 112 rue de Rennes à Paris, propose, du mardi 8 janvier au vendredi 22 février 2013, une exposition de photographies de Bertrand Desprez. « L’enfant devient tour à tour aventurier et narrateur d’histoires fantastiques dans les photographies de Bertrand Desprez. Photographe depuis 25 ans, Bertrand Desprez a rejoint l’agence Vu en 1999. Son univers se dessine autour de la fragilité et de l’équilibre. La musique, l’adolescence et l’enfance nourrissent ses questionnements et son paysage photographique est traversé par l’énergie, la danse et la place du corps dans notre environnement. » Rencontre avec Bertrand Desprez, le samedi 26 janvier, 15 heures 30, au cours de laquelle le photographe présentera  le travail qu’il mène avec des jeunes et des extraits de films racontant le processus et la genèse de son travail. Informations complémentaires au 01 45 44 53 85.

PUBLICATION – Paru recemment, Guerre et littérature de jeunesse (1913-1919) : analyse des dérives patriotiques dans les périodiques pour enfants par Laurence Olivier-Messonier, docteur en littérature française et comparée, professeur agrégé de Lettres modernes. « Entre 1900 et 1933 quarante journaux pour enfants voient le jour, au nombre desquels La Semaine de Suzette, l’Epatant, Fillette avec leurs héros phares, Bécassine, Les Pieds Nickelés et Lili. Les périodiques comme les ‘Livres Roses de la guerre’ de Larousse alimentent une paralittérature de bourrage de crâne. En effet, la déclaration de la guerre en août 1914 donne une inflexion patriotique à ces publications alors avant tout récréatives. Elles vont devenir des vecteurs idéologiques polémiques tant par leur contenu nationaliste que par la forme contestée. » L’Harmattan, 2012, 410 pages, 39,50 euros.

EXPOSTION – La bibliothèque Jean-Egen, 10 rue Germain Muller à Eschau (Bas-Rhin), propose, du jeudi 3 janvier au samedi 2 février 2013, une exposition Un monde de bric et de broc consacrée à l’univers de Christian Voltz. « L’exposition reprend les illustrations phares de quelques albums de Christian Voltz. Ce sont des morceaux de bois, des objets de récup’, des bouts de laines, des mottes de terre qui composent ces illustrations. De nombreux personnages sont ainsi réalisés : le petit bonhomme grognon, la fermière acariâtre. Dans cette exposition, le jeune public peut découvrir aussi bien les originaux de six albums publiés que des sculptures en volume (de type mobile), des ektachromes (pour l’étape des photos) et un parcours en quatorze panneaux expliquant le processus de travail de Christian Voltz. » Informations complémentaires au 03 90 64 62 07.

PAS SCOOP – L’opération Pièces Jaunes 2013 sera officiellement lancée mercredi 9 janvier 2013. Rien a voir avec les livres pour les enfants ? Ben si puisque les premiers bénéfices de la vente de l’album Si Nice m’était comtée (5 800 euros) ont d’ores et déjà été versé par l’auteur, Corinne Paolini, au bénéfice de l’opération. La préface de l’album est signé Max Gallo et la postface Bernadette Chirac.

FORMATION – Le séminaire Genre, cultures et sexualité. Marges de la création, création marginales : les œuvres pour la jeunesse au prisme des études sur le genre et les sexualités, organisé sous la responsabilité de Brigitte Rollet, prévoit cinq séances entre le vendredi 11 janvier et le vendredi 24 ou 31 mai 2013, de 17 heures 30 à 19 heures 30, à la New-York University de Paris, 56 rue de Passy (métro Passy ou La Muette, RER C Boulainvilliers). Programme complet a demander à cette adresse.

EXPOSITION – La Bibliothèque Parmentier, 20 avenue Parmentier à Paris, propose, du mercredi 9 au mercredi 30 janvier 2013, un accrochage de trente photographies de François Delebecque issues des quatre albums publiés aux éditions Seuil Jeunesse et aux éditions des Grandes personnes. « François Delebecque est photographe.Il imagine des livres pour les tout-petits où il faut deviner les animaux par leur silhouette. En la soulevant, on découvre l’animal dans dans sonenvironnement son environnement. dans sonenvironnementFrançois s’est promené à plat ventre pour faire ami-ami avec une poule et a eu très peur en photographiant les lions. » Informations complémentaires au 01 55 28 30 15

PARUTION – Dargaud entame la publication en neuf volumes de l’intégrale du Blueberry, western en bandes dessinées de Jean-Michel Charlier et Jean Giraud. La réalisation reprend les versions initiales, y compris les couleurs d’origine telles que Pilote les donna à voir. Le dossier d’accompagnement est signé José-Louis Bocquet et il bénéficie de documents, notamment photographiques, fournis par Jean-Claude Mézières et Philippe Charlier, fils du scénariste. Dargaud, 2012, 180 pages, 29,99 euros.

JOURNEE D’ETUDE – L’Agence régionale du livre et de la lecture de Haute-Normandie Haute-Normandie (ARL) et le Centre ressources emploi formation de Haute-Normandie (CREFOR) organise le jeudi 17 janvier 2013, de 8 heures 45 à 17 heures, au Pôle régional des Savoirs, Auditorium de la Chapelle, 115 boulevard de l’Europe à Rouen, une Journée d’étude interprofessionnelle Bibliothèques et illettrisme : des clés pour agir. « 9 % de la population âgée de 18 à 65 ans, résidant et ayant été scolarisée en France, est en situation d’illettrisme. C’est une situation qu’il faut prévenir le plus possible, car l’illettrisme prend souvent racine dès l’enfance. Il faut agir sur tous les fronts, à tous les âges de la vie, au plus près des personnes et des territoires, de manière coordonnée et pérenne. Les bibliothèques, lieux du livre et de l’écrit par excellence, ont un rôle privilégié à jouer dans la prévention et la lutte contre l’illettrisme. Leur action peut revêtir des formes diverses, liées au contexte territorial et partenarial. Cette journée a pour objectif d’apporter une réflexion sur le sujet, de présenter des moyens pour agir, et des exemples de terrain. » Programme détaillé et modalités d’incription sur le site de L’ARL.

PRIX – Les albums pré-sélectionnés pour le cinquième Prix ActuaBD/Conseil Général des Jeunes de Charente remis pendant le Festival d’Angoulême ont été annoncés. Il s’agit de French Kiss 1986 de Michel Falardeau (Glénat) ; Alix Senator de Valérie Mangin et Thierry Démarez (Casterman) ; Esteban (tome 4) de Matthieu Bonhomme (Dupuis) ; Niourk d’Olivier Vatine (Ankama Editions) ; Le Tueur aux Mangas de Yann et Chris Lamquet (Casterman). Il s’agit d’ouvragres s’adressant à des lecteurs entre 12 et 15 ans.

EXPOSITION – La bibliothèque d’Eckwersheim (Bas-Rhin), 18 allée des Erables, propose, du mardi 8 janvier au lundi 4 mars 2013, une exposition Barbara Martinez prêtée par la Bibliothèque Départementale du Bas-Rhin. « Autour des albums et du travail d’auteur-illustrateur de Barbara Martinez, formée à l’atelier de Claude Lapointe de l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg. Illustrations originales, gravures crayonnées, croquis de recherche, livres d’artistes De ma fenêtre, Au milieu des nuages, La petite farandole. Informations complémentaires au 09 60 39 87 00

RENCONTRE – L’Ecole des parents du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse en Seine-Saint-Denis, 3 rue François Debergue à Montreuil. propose le vendredi 18 janvier 2013, à 18 heures 30, un « vendredi littéraire » titré Livres animés, livres à système : les sens en éveil, avec la participation de Jacques Desse qui, libraire à la Boutique du livre animé à Paris, apportera avec lui une qunzaine d’ouvrages. Gratuit sur inscription obligatoire à cette adresse.

COURRIER – « Bonjour à tous. Ici les temps changent, 11 bis, place Notre-Dame du Bourg à Rabastens (Tarn) arrête son activité. Comme partout en France, la vente en ligne, la dématérialisation des supports musicaux et de l’écrit, la baisse de consommation culturelle ne permet plus de défendre les valeurs de partage de convivialité dans un lieu de proximité dédié à la culture. Cette mutation je l’ai déjà connu après 23 ans de disquaire indépendant. Aujourd’hui, ce sont les petits libraires qui sont menacés – mais pas seulement, voir les problèmes des magasins Virgin. Dans ces conditions, je préfère prendre les devants et arrêter avant l’arrivée des ennuis financier. Je vous propose du 9 janvier au 19 janvier 2013 de profiter d’une période de soldes (30% sur les CD et vinyles, 5% sur les livres, 20% sur les tableaux et illustrations). Les meubles de la boutique, le matériel de bureau et informatique, les objets de décorations sont à vendre également. Merci de faire passer cette info dans votre entourage. » (Sylvain Leheu) On peut contacter à cette adresse.

EXPOSITION – La médiathèque Marguerite Duras, 115 rue de Bagnolet à Paris, et la médiathèque Maurice Genevoix, 19 rue Tristan Tzara à Paris, proposent, du samedi 12 janvier au samedi 23 février 2013, une exposition Lire et Jouer avec Tana Hoban, soit une quarantaine de photographies grand format permettant de découvrir la sensibilité de Tana Hoban pour les formes, les matières, le mouvement, les couleurs. « Tana Hoban est photographe et a créé de nombreux livres pour les enfants. Elle regarde d’un œil neuf la ville que l’on traverse chaque jour sans rien voir. Elle se promène toujours dans les mêmes endroits : les jardins publics et les zoos, les marchés et leurs étalages, la rue et ces passages piétons. La composition de ses images, le choix du noir et blanc ou celui de la couleur proposent une éducation du regard, inédite et ludique. » Scénographie : Daniel Ponsard. Informations complémentaires : 01 55 25 49 10 ou 01 46 07 35 05.

COURRIER – « J’ai le plaisir de vous annoncer la projection de mon film Les morceaux d’amour exceptionnellement dans un vrai cinéma, au Studio des Ursulines, 10 rue des Ursulines à Paris, sur grand écran donc, lundi 14 janvier 2013, à 20 heures 30, au sein de la reprise du palmarès (une dizaine de chouettes courts métrages) du Festival national de films d’animation, Il y aura un pot et vous pourrez aussi (re)découvrir l’album illustré qui accompagne le film. Si vous êtes sûr(e) de venir, faites moi signe, je pourrai (peut-être) vous réserver une invitation. Sinon c’est 6,00 euros la soirée. » (Géraldine Alibeu)   Pour écrire à Géraldine, c’est ici.

INITIATIVE -La société Fidélité films organise le samedi 19 janvier, à Rennes (Ille-et-Vilaine), un casting pour Les vacances du petit Nicolas. Les rôles reviendront à « des enfants de 7 à 10 ans, 1m40 maximum, de type caucasien, vifs, dégourdis, bonnes bouilles, canailles ». Il s’agit du petit Nicolas, « brun aux yeux bleus, vif et dégourdi avec du répondant », de Fructueux, « grand, mince et dégingandé », de Crépin, « plus petit qui sait pleurer sur commande », de Côme, « l’extraverti qui fait toujours son intéressant », de Blaise, « l’introverti qui n’est pas le dernier à faire des bêtises », d’Isabelle, « jolie et coquine qui s’amuse à faire peur aux garçons », de Djodjo, « le copain anglais, accent, roux et taches de rousseur bienvenus. » Le tournage est prévu sur environ trois mois au printemps-été 2013. Procédure à suivre à réclamer à cette adresse.

SCOOP – Cela nous vient de l’université de Leicester (Angleterre). Un groupe d’étudiants en physique, grands lecteurs de Roald Dahl en général et de James et la grosse pêche en particulier, après moults calculs savants, sont en mesure d’affirmer que « bien que James ait navigué avec succès sur sa pêche de la manière dont Roald Dahl l’a décrit, pour une pêche aux dimensions telles que présentées, il ne serait pas possible de faire voler un objet si lourd avec l’aide d’un si petit nombre d’oiseaux (501). Il aurait fallu exploiter 2 425 907 mouettes pour arriver à voler jusqu’en Amérique. » Pourvu qu’aucun bibliothécaire n’ait l’idée de retirer le livre des rayons…

PARUTION – « Biscoto, c’est un nouveau journal pour enfants, un vrai, comme les grands, mais sans mauvaises nouvelles dedans. Tous les mois, 16 pages d’histoires illustrées, de bandes dessinées et de jeux qui s’adressent aussi bien aux filles qu’au garçons. Biscoto, c’est chaque mois un thème différent qui donne le ton : le sauvage, la machine, miam… Biscoto, c’est tiré à 5 000 exemplaires, imprimé sur papier journal, et diffusé en librairie en France, Suisse, Belgique et Canada, et sur abonnement partout où on veut. Biscoto, c’est pas cher, pas cher, c’est 3,50 € par numéro et 35,00 € l’abonnement pour 11 numéros dont un numéro offert et des petits cadeaux. Et puis surtout? Biscoto, c’est une équipe solide de jeunes artistes, des propositions graphiques nouvelles, et un objet différent dans l’édition jeunesse. Je vous souhaite une année 2013 riche de belles lectures. Bien à vous. » (Julie Staebler) Le journal dont le premier numéro est daté janvier 2013 a un site et c’est ici.

CONTE – Le département d’Allemand de l’université de Reims Champagne-Ardennes et l’Institut Goethe proposent une série de manifestation célébrant les frères Grimm. Du lundi 14 janvier au samedi 16 février 2013, présentation d’une exposition Le monde des contes à la Bibliothèque universitaire Robert de Sorbon, Campus Croix-Rouge avec une inauguration le mardi 22 janvier, à 17 heures autour d’un verre, d’un peu de théâtre et d’une projection du conte Les Musiciens de Brême. Puis, chaque mardi, pendant toute la durée de l’exposition, à 17 heures  30) une projection vidéo : le 22 janvier, Les Musiciens de Brême (Claudia Schröder, 2009), le 29 janvier, Dame Hiver (Bodo Fürneisen, 2008), le  5 février, Raiponce (Bodo Fürneisen, 2009), le 2 février, Le Roi Grenouille (Franziska Buch, 2008).

THEATRE – Entre le vendredi 11 et le samedi 19 janvier 2013, nouvelle série de représentations dans quatre communes artésiennes de Moi, petit poucet de Stéphane Boucherie, d’après Charles Perrault, avec Stéphane Boucherie et Christian Vasseur « Poucet, accompagné de son frère Pierrot, se souvient de l’année où tout commença par la grande famine et nous raconte son périple. Il nous convie à entendre sa vraie histoire et nous montre habilement, sans l’aide d’aucune fée, avec ruse et opiniâtreté que le plus faible peut réussir ! Le spectacle, interprété par un comédien et un musicien, est à la croisée des genres, entre conte non édulcoré et théâtre musical. » A partir de 7 ans. Détails sur le site de la Comédie de Béthune.

EXPOSITION – Du mercredi 16 janvier au vendredi 8 mars 2013, à l’Espace culturel Hippolyte Mars d’Equeurdreville-Hainneville (Manche), présentation de Un rêve sans faim, une exposition à livre ouvert, compositions en relief d’Olivier Thiébaut et textes de François David. « À l’origine, François David, éditeur et poète, et Olivier Thiébaut, plasticien, créateur de boîtes étonnantes, réalisent et publient un livre aux éditions Møtus, Un rêve sans faim. Ils y abordent le sujet de la faim dans le monde, rarement traité en littérature jeunesse. Ils figurent cette réalité si mal connue dans son ampleur, mais veillent aussi à mettre en lumière des parts d’espérance. En ciselant les mots et en inventant des images qui invitent au rêve et à la réflexion, leur approche est singulière, indirecte et suggestive. Un rêve sans faim use de la précieuse distance que permet la poésie: » Exposition visible du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures et de 13 heures 30 à 17 heures 30, samedi 2 février de 14 heures à 16 heures et les dimanches 20 janvier, 3 et 17 février et 3 mars de 15 heures à 18 heures. Vernissage le mardi 15 janvier à 18 heures en présence des auteurs. Renseignements complémentaires au 02 33 53 97 08.

FORMATION – L’importante offre de formation du Centre national du livre pour enfants – La joie par les livres est parue. La plaquette, très détaillée, est téléchargeable ici et il est possible d’en demander des exemplaires papier à cette adresse.

REVUE – Après le traditionnel et très riche numéro de novembre consacré aux meilleures nouveautés de l’année en littérature pour la jeunesse, le numéro 268 (décembre 2012) de La revue des livres pour enfants parle société. « Les rapports que la fiction – ici les albums et les romans – entretient avec le réel sont ambivalents. Et les auteurs eux-mêmes sont porteurs de représentations sur la société, telle qu’elle est ou telle qu’ils aimeraient qu’elle soit. Qu’en laissent-ils passer, de façon consciente ou inconsciente, dans leur œuvre ? L’enjeu est-il le même quand ils écrivent pour de jeunes lecteurs, un public qui ne connaît encore rien à la vie, ni au monde qui l’entoure, un public que d’aucuns ont envie de protéger mais qu’il convient de former, dont il convient d’éveiller la conscience, pour lui transmettre quelques valeurs fondamentales ? Voilà les questions posées dans l’article liminaire de ce dossier. Quatre contributions balaient ensuite le champ des romans ou celui des albums à partir d’entrées concrètes : relations filiales et délitement de l’image paternelle dans les romans, figures féminines dans l’œuvre de Pierre Bottero, représentation des petits garçons dans les albums, autrefois et aujourd’hui, mises en scène du travail et des métiers dans les albums contemporains. En conclusion, un entretien avec Didier Daeninckx, un auteur engagé. » L’article sur le travail reprend l’essentiel de la communication de Laurence Tutello, présidente de l’ASLJ, au colloque Et voilà l’travail ! organisé par le CRILJ en février 2012. Pour s’abonner ou acheter au numéro, cliquer ici.

COURRIER – La Fondation Maurice Carême communique. « À l’occasion des 35 ans de la disparition du poète belge Maurice Carême, trois de ses livres majeurs, Mère, Les contes pour Caprine et La lanterne magique, sont publiés au format digital par Primento Éditions, le premier éditeur numérique belge. Ces livres donnent une idée de la diversité de l’œuvre de Maurice Carême : une méditation grave sur la vie et la mort, des contes féeriques, des poèmes pour enfants. Ces ebooks sont disponibles sur toutes les plateformes de téléchargement et compatibles avec tous les appareils de lecture numérique. » Présentation du trosième ouvrage : « Qui ne se souvient d’un poème de Maurice Carême appris dans sa jeunesse ? La lanterne magique, recueil publié en 1947, regroupe quelques-uns des poèmes pour enfants les plus connus de celui qui, en tant qu’instituteur, passa toute sa vie à leur apprendre à lire et à compter et, en tant que poète, n’eut de cesse de les divertir : Bonté, Le cerisier, Pour ma mère, Le givre, Les oiseaux perdus, Ce qui est comique, Il était un roi, Mon cerf-volant. » Site de la Fondation ici.

PRIX – « Depuis 18 ans, l’Institut International Charles Perrault organise son Prix Graphique. Ce prix a pour vocation de récompenser et d’encourager les jeunes créateurs de l’illustration pour la jeunesse. Pour 2013, il s’agit d’illustrer un texte extrait du Vieil Homme et la mer, d’Ernest Hemingway. L’illustration proposée pourra être soit une image soit une séquence animée. Les œuvres sont à envoyer à l’institut Charles Perrault avant le vendredi 1er mars 2013 accompagné d’une fiche d’inscription. Le jury sera présidé par l’illustratrice Irène Bonacina. » (Nicolas Bianco-Levrin) Informations complémentaires ici.

EXPOSITION – « Le flip book est un petit livre qui, animé avec le pouce, permet, par un défilement rapide des pages, de créer une illusion de mouvement. » Il y en a pour les adultes et il y en a pour les enfants. Une exposition titrée Complètement flippé à la Maison Louis Guilloux, a ouvert ses portes, jeudi 10 janvier 2013, à la Maison Louis Guilloux, 13 rue Lavoisier à Saint-Brieux (Côtes d’Armor) et elle sera en place jusqu’au vendredi 29 mars. Inauguration le jeudi 17 janvier à 18 heures, en présence de Pascal Fouché, historien du livre et qui, grand collectionneur de flip books, dévoilera les secrets de ce drôle de petit livre. Exposition organisée par la Ligue de l’enseignement des Côtes d’Armor, en partenariat avec la ville de Saint-Brieuc et avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication Drac Bretagne, du Conseil Général des Côtes d’Armor, de Saint-Brieuc Agglomération ainsi que la participation de l’Imprimerie PAM et Armor TV. Renseignements complémentaires au02 96 62 37 48.

PUBLICATION – Le temps d’un numéro spécial à paraitre à la toute fin du mois de janvier 2013, lors du quarantième Festival international de la bande desinée d’Angoulème, Le Journal de Mickey aura pour rédactrice en chef une classe de CM2 de l’école Jules Ferry. Cette opération s’inscrit dans le cadre du partenariat noué cette année entre le Festival et Le Journal de Mickey présent avec des animations, du 31 janvier au 3 février, au sein du Quartier Jeunesse.

PARUTION – A l’occasion de l’exposition Etienne Delessert Plein cadre, en place à l’école Estienne du jeudi 10 janvier au vendredi 15 février 2013, les Editions Gallimard Jeunesse Giboulées et l’Ecole Estienne publient une monographie consacré à l’illustrateur. 18,50 euros. Tirage limité à 500 exemplaires. En librairie le 17 janvier.

SALON – Le onzième Festival du livre de jeunesse de Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne) organisé par l’association FLJ Festival du Livre de Jeunesse Midi-Pyrénéesse déroulera du vendredi 25 au dimanche 27 janvier 2013 et il mettra en avant l’imaginaire. Il acueillera les auteurs et illustrateurs Annie Agopian, Saïd Benjelloun, Colette Berthes, Davide Cali, Brigitte Carrère, Chiara Carminati, Bernard Chambaz, Rachel Corenblit, Olivier Douzou, Hélène Duffau, Abdellatif El Yagoubi, Alexandre Faure, Aurélia Fronty, Patrick Goulesque, Sika Gblondoumé, Ahmed Kalouaz, Michel Laporte, Gilbert Le Grand, Lionel Le Néouanic, Régis Lejonc, Anne Letuffe, Marcus Malte, Henri Meunier, Frédéric Maupomé, Alain Monnier, Didier Mounié, Christian Moretto, Marc N’Guessan, Lucille Placin, Ghislaine Roman, Stéphane Sénégas, Thomas Scotto, Florence Thinard et Ingrid Thobois. Il y aura des spectacles, des ateliers, des espaces de lecture. Programme complet ici. La journée professionnelle du vendredi accueillera Annie Rolland, psychologue clinicienne, Olivier Douzou, auteur, illustrateur et éditeur, Chiara Carminati, enseignante et auteure. Détails et formulaire d’inscription ici.

INITIATIVE – McDonald’s vient de lancer au Royaume-Uni une campagne, Happy Reader, visant à promouvoir le plaisir de la lecture auprès des plus jeunes. Un livre est ainsi offert dans chaque happy meal à la place des petits jouets habituels. En partenariat avec des maisons d’éditions et des distributeurs, l’enseigne compte distribuer plus de quinze millions de livres cette année, profitant de son large réseau de distribution et de sa proximité avec les familles. En effet, au Royaume-Uni, huit familles sur dix viennent au moins une fois par an au McDonald et l’objectif est d’accompagner la lecture en famille. Chaque menu enfant inclura un bon pour un livre permettant aux enfants de le retirer pour £1 dans des librairies WHSmith. Cette nouvelle campagne qui court jusqu’en 2014, a été lancée en partenariat avec la National Literacy Trust du Royaume-Uni, qui déclare qu’un enfant sur trois au Royaume-Uni – c’est à dire quatre millions d’enfants – ne possède pas de livre. Le premier temps de la campagne, qui durera cinq semaines, propose des ouvrages documentaires.

EXPOSITION – L’Art à la page, 12 rue Servandoni à Paris, propose, du vendrdi 18 janvier au samedi 9 mars 2013, Mythologies, exposition consacrée à Yvan Pommaux. L’exposition présente de nombreux dessins ainsi que des inédits – l’ensemble mis en vente pour la première fois – et, en avant-première, un élément de mise en scène inter-acttif créé par Philippe Davaine  pour la Bibliothèque départementale de la Mayenne ainsi qu’un jeu d’artiste, Labyrinthe, créé par Yvan Pommaux et édité par le Conseil Général de la Mayenne. Lien vers la galerie à droite de cette page.

EXPOSITION – Du jeudi 24 janvier 2013 au dimanche 17 février 2013, au Studio Fotokino, 33 allée Gambetta à Marseille (Bouches du Rhône), exposition Regards sur 40 ans de littérature jeunesse dans le monde arabe. « Conçu en collaboration avec Mathilde Chèvre et la maison d’édition Le Port a jauni, cet événement présente une centaine de livres jeunesse de création parus ces 40 dernières années en Égypte, Liban, Syrie, Jordanie, Maroc, Émirats Arabes Unis, Soudan, à voir et à consulter librement. » Site de Fotokino ici.

FORMATION – Le vendredi 25 janvier 2013, de 9 heures 30 à 12 heures 30, dans le cadre des Matinées du patrimoine programmé par le Centre national de la littérature pour la jeunesse – La Joie par les livres, dans la salle 70 de la BnF, Site François Mitterrand, quai François Mauriac à Paris, conférence de Christian Bruel, éditeur, écrivain, concepteur d’albums, commissaire d’expositions,et auteur d’études critiques titrée Quand les albums pour la jeunesse prennent parti : formes de l’engagement illustré au long du XXe siècle. Entrée libre sur inscription obligatoire au 01.53.79.57.06.

CRILJ – L’assemblée générale annuelle de la section locale du CRILJ Bouches du Rhône aura lieu à Velaux, le vendredi 25 janvier 2013, à 18 heures, dans la salle Cocteau du Château des 4 Tours. Contact et adhésion à cette adresse.

EXPOSITION – « Après André François Premières acquisitions, Balade aux îles Baladar et André François le Phoenix, André François et le Cirque sera la quatrième exposition que le Centre de Ressources sur l’Album et l’Illustration consacre à son charismatique parrain. Depuis son enfance à Timisoara, André François a toujours été fasciné par le cirque, sans doute en souvenir d’un oncle paternel aventureux devenu directeur du Cirque de Moscou. Les arts de la piste l’ont abondamment inspiré et sont représentés dans ses oeuvres à tous les âges de sa longue vie. Le clown, en particulier, est un personnage récurrent de ses images : mélancolique et goguenard à la fois, il lui ressemble étonnamment, comme une sorte de double fraternel.  » Ce sera du samedi 26 janvier au samedi 4 mai 2013, au Centre André François, Centre Régional de Ressources sur l’Album et l’Illustration, Médiathèque Jean Moulin, 70 rue Aimé Dennel à Margny-lès-Compiègne (Oise). Projection de Yoyo, film de Pierre Etaix, le samedi 26 janvier, 15 heures, suivie du vernissage de l’exposition à 17 heures. Renseignements somplémentaires à cette adresse.

RENCONTRES – Du lundi 21 au vendredi 25 janvier 2013, le Lycée français Anna de Noailles, l’Institut français de Bucarest et la Délégation Wallonie-Bruxelles organisent une Semaine de la littérature de jeunesse. Les partenaires accueillent à cette occasion les auteurs-illustratyeurs Jean-Luc Englebert et Antoine Guilloppé. Le mardi 22 janvier, à 18 heures, Jean-Luc Englebert et Antoine Guilloppé présenteront leurs ouvrages et les dédicaceront à la librarie Kyralina, 8 rue George Enescu. Le mercredi 23 janvier, à 16 heures , ils participeront à une discussion autour du thème du rapport entre le texte et l’image dans la littérature de jeunesse, dans le hall de l’Institut français de Bucarest, 77 boulevard Dacia. La discussion sera modérée par Stela Lie avec la participation des éditeurs spécialisés dans la littérature et l’illustration pour la jeunesse et des auteurs et illustrateurs roumains. Une traduction consécutive français-roumain est prévue. Le mercredi 23 janvier, à 18 heures, à l’Institut français, inauguration de l’exposition consacrée aux deux invités. Il faut, pour participer, s’inscrire ici

SPECTACLE – « Tout le monde connaît Pinocchio, le pantin de bois né de l’imagination du menuisier Gepetto : sa désobéissance, le chagrin qu’il cause à son père, ses mauvaises rencontres, son séjour dans le ventre de la baleine ou sa transformation en âne, avant qu’il ne devienne enfin un enfant sage. Mais c’est bien la première fois que l’on tire de ce chef-d’oeuvre de la littérature italienne du XIXe siècle une version lyrique jazz qui se veut résolument contemporaine. Les quarante-deux jeunes adolescents, interprètes du Choeur de Scène du Créa, s’emparent de la partition de Thierry Lalo et du livret de Christian Eymery pour vivre une quête incroyable faite de personnages improbables et de lieux insolites. » Cinq représentations dans l’amphithéâtre de l’Opéra Bastille à Paris les 29, 30 et 31 janvier, 1er et 2 février 2013. Pour tous à partir de 8 ans. Réservation au 08 92 89 90.

EXPOSITION – La médiathèque Hermeland, rue François Rabelais à Saint-Herblain (Loire Atlantique) propose, du lundi 28 janvier au samedi 16 mars 2013, une exposition consacré au dessinateur Quentin Faucompré. « Quentin Faucompré aime créer des situations incongrues à partir d’éléments simples. Il a publié aux Requins Marteaux, aux éditions MeMo, à l’Olivier, au Dernier Cri et chez de nombreux autres éditeurs. » Chez Memo, il a illustré La visite du sultan des Indes sur son éléphant à voyager dans le temps (2006), texte de Jean-Luc Courcoult, créateur et metteur en scène des spectacles de Royal de Luxe. Rencontre avec l’artiste le vendredi 8 février à 20 heures. Plus d’informations ici.

SALON – La vingt-neuvième édition de la Fête du Livre Jeunesse de Saint Paul Trois Châteaux (Drôme) aura lieu du 30 janvier au 3 février 2013. Thème de l’année : Enchanter le réel. « Nous explorerons donc l’enchantement du réel et ses formes variées. Par la réinvention du langage, par le détournement des objets du quotidien, en immisçant la féérie dans la vie de tous les jours ou en opérant un pas sur le côté, auteurs et illustrateurs parviennent à enchanter le réel. Et pour explorer cette thématique, nous aurons le plaisir de recevoir Rébecca Dautremer, en invitée d’honneur. Elle sera aux côtés d’illustrateurs et d’auteurs enchanteurs du quotidien, tels qu’Eoin Colfer, Ghislaine Herbera, Claude K. Dubois, Benoît Charlat, Max Ducos et bien d’autres. » Programme détaillé des journées professionnelles ici et site (évolutif) .

DISPARITION – Jörg Steiner est décédé le dimanche 20 janvier 2013 dans sa ville natale de Bienne (Suisse). D’abord éducateur puis conseiller artistique au Théâtre de Bâle, il a écrit, depuis 1962, une trentaine de livres (romans, nouvelles, poèsie), tant pour adultes que pour enfants, pour lesquels il a reçu une douzaine de prix littéraires. Parmi ses thèmes privilégiés : l’individualisme, la liberté, la marginalité, la puissance et la faiblesse « Avec lui, nous ne perdons pas seulement un grand écrivain mais aussi un citoyen engagé et critique. » (Erich Fehr, maire de Bienne). Quelques livres pour enfants parus en France : L’île aux lapins ( Duculot 1978), L’homme de la fosse aux ours (école des loisirs 1988), Les nouveaux musiciens de Brême dans la révolte des animaux de la pub (école des loisirs 1990).

RENCONTRES – Riche cycle de conférences en accompagnement de l’exposition L’enfant & la photographie que propose le Fonds historique de la bibliothèque l’Heure Joyeuse à la Galerie des bibliothèques de la ville de Paris, 22 rue Malher : avec Marie-Liesse, photographe, le jeudi 24 janvier, 18 heures ; avec Francis Jolly, directeur de la collection « Photoroman » (éditions Thierry Magnier), le vendredi 25 janvier, 17 heures ; avec Pierre Pitrou, auteur et photographe, le jeudi 31 janvier, 18 heures ; avec Christian Bruel, éditeur, le jeudi 7 février, 18 heures ; avec Serge Plantureux et Catherine Thouvenin, le jeudi 14 février, 18 heures. Visites guidées avec Françoise Lévèque, commissaire de l’exposition, le vendredi 25 janvier, 16 heures, et les samedis 2, 9, 16 février, 15 heures. Le détail est en page COPINAGE du site. Renseignements complémentaires à cette adresse.

INITIATIVE – La Poste française édite, en collaboration avec la Poste allemande, un timbre au tarif européen de 0,80 euros pour marquer l’anniversaire du rapprochement franco-allemand et c’est à Tomi Ungerer que nous devons ce garçon et cette fille regardant, jumelles pour mieux voir et drapeaux aux yeux pour cacher la vue, dans la même (européenne) direction. « On regrettera de ne pas voir ce timbre sur le courrier en France, mais on lui souhaite de porter chez tous nos voisins et amis européens le témoignage de ce qu’a représenté cet énorme effort volontariste que fut la réconciliation franco-allemande. » (Yves Pitette, La Croix).

SALON – Le onzième Salon des illustrateurs et du livre de jeunesse s’empare de la bibliotheque municipale de Brunoy (Essonne), 2 rue Philisbourg, le samedi 26 janvier et le dimanche 27 janvier 2013, sur le thème du voyage. Expositions, animations, ateliers, rencontres et dédicaces avec Géraldine Alibeu, Anne Brouillard, Emmanuel Cerisier, Cécile Dalnoky, Muriel Diallo, Bénédicte Guettier, Didier Jean & Zad, Martin Jarrie, Odile Kayser, Elise Mansot, Véronique Massenot, Antonia Neyrins, Bertrand N’Zoutani, François Place, Cécile Pouget, Alex Sanders et Sylvie Serprix. Demander le programme complet au 01 60 46 31 65 (bibliothèque) ou au 01 69 43 71 21 (office du tourisme).

EXPOSITION – Les Libraires associes, 3 rue Pierre l’Ermite à Paris, propose du mardi 29 janvier au samedi 2 mars 2013, en collaboration avec la librairie Michèle Noret, une exposition Merde ! Quist revient présentant de nombreux livres et dessins originaux des années 1964-2003. Publication d’un catalogue Quist/Ruy-Vidal. Vernissage le 29 janvier. Blog des Libraires associés ici.

PARUTION – Le tome 1 de La véritable histoire de Spirou sgné Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault couvre les années 1937/1946 et c’est un bel ouvrage. Propos de l’éditeur :  « À l’occasion des 75 ans de Spirou, Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault ont mené une véritable enquête. Recueillant les témoignages de la famille Dupuis, de leurs collaborateurs, fouillant les cartons à dessin oubliés et les agendas remisés au grenier, ils ont patiemment reconstitué cette histoire, rétablissant parfois des vérités effacées par le temps. Sous la forme de témoignages croisés, illustrés d’images inédites, ils nous révèlent une véritable aventure, celle des pionniers de la bande dessinée. Ce premier tome débute avec la création des Imprimeries Dupuis au début du XXe siècle et s’étend jusqu’à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, une période riche et mouvementée qui verra le jeune Franquin réinterpréter une nouvelle fois, et pour longtemps, les aventures de Spirou. » Dupuis 2013, 312 pages, 55,00 euros. Sortie prévue en avril 2015 pour le tome 2 et en avril 2018. pour le tome 3.

FORMATION – Le Centre québécois de ressources en littérature pour la jeunesse, 475 boulevard De Maisonneuve Est à Montréal (Québec) organise, le mardi mardi 29 janvier 2012, de 19 à 20 heures 30, au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque, un atelier L’art dans la littérature jeunesse, « une invitation à visiter le petit musée des albums en tant qu’objets d’art. » Avec Marie Barguirdjian, auteure et conférencière. C’est gratuit mais l’inscription est obligatoire, à cette adresse.

RENCONTRES – A l’occasion de l »exposition André François et le cirque présentée au Centre André Frnçois de Margny-lès-Compiègne (Oise), Janine Kotwica, conseillère artistique du Centre et commissaire de l’exposition, accueille Elzbieta le mercredi 30 janvier 2013 à 14 heures. Le même jour, le public scolaire pourra rencontrer Thomas Périno, illustrateur-graveur, et Pipo Sosman, qui fut auguste et clown Blanc dans de nombreux cirques à travers le monde. Renseignements complémentaires à cette adresse.

PRIX – Le Prix 1er Album, crée en 2009 par l’Association des Librairies Spécialisées Jeunesse (ALSJ) a pour vocation de repérer des talents naissants et de porter à la connaissance du public le travail d’un(e) illustrateur (trice) qui a publié, dans l’année, un premier album jeunesse de création. La remise du prix pour 2012 aura lieu le lundi 4 février 2013, à 11 heures, à la librairie Le Chat Pitre, 22 bis rue Duchefdelaville à Paris. « Merci de bien vouloir réserver votre fin de matinée pour honorer la jeune illustratrice qui sera récompensée, à savoir : Lucie Félix (pour 2 yeux ? – Les Grandes Personnes) ou Marine Rivoal (pour Trois petits pois – Rouergue) ou Steffie Brocoli, (pour Il a neigé ce matin – Mango jeunesse). On peut s’informer à cette adresse, auprès de Thierry Durand.

EXPOSITION – La Bibliothèque Gutenberg, 8 rue de la Montagne d’Aulas à Paris, propose, du vendredi 1er au jeudi 28 février 2013, une exposition L’univers d’Anthony Browne. « Anthony Browne, (auteur et illustrateur anglais pour la jeunesse, publié aux éditions Kaléidoscope) est de ceux qui nourrissent l’imaginaire des enfants. Dans tous ses albums, il donne à voir et à vivre des universmultiples, il propose des illustrations où existent les jeux du trait, de la couleur et des volumes ; il montre un monde rempli d’ambiguïtés, de métaphores et de métamorphoses. Entrez dans l’univers de Marcel au travers demodules ludiques et interactifs, demises en espace pour tous les publics sous forme de reconstitutions, de jeux et de manipulations nécessitant des allers-retours des espaces scénarisés aux livres. » Commissaires : Marie-Laure Gestin et Christine Frasson-Cochet. Réalisation : Sylvain Bossut. Renseignements complémentaires au 01 45 54 69 76.

EXPOSITION – La bibliothèque Parmentier, 20 avenue Parmentier à Paris, propose, du samedi 2 au samedi 23 février 2013, une exposition Claude Ponti, soit 66 ses originaux prêtés par la galerie l’Art à la Page. « Très jeune, Claude Ponti dessinait déjà des poussins dans ses cahiers d’écolier. À ce jour, il a déjà publié plus d’une soixantaine d’albums, de livres de tous les formats et pour tous les âges. Ses images sont riches de symboles, jubilatoires par leur non-sens organisé et fourmillantes de détails. » Informations complémentaires au 01 55 28 30 15.

CONCOURS – Pour fêter les 25 ans des Histoires pressées de Bernard Friot, les éditions Milan propose un concours d’écriture pas triste. « Du 14 janvier au 14 avril 2013, ndividuellement ou avec ta classe, invente ta punition en actionnant le jeu de la Fabrique à histoires Qui donne la punition ? Qui la reçoit ? et actionne la machine de la fabrique à histoires pour trouver les ingrédients de ta punition ! » Un jury présidé par Bernard Friot et composé de l’équipe éditoriale des éditions Milan choisira ses dix punitions favorites (originales, rigolotes, inattendues) qui feront l’objet d’un livre illustré. Bernard Friot remettra en main propre le 1er prix au lauréat. Plus d’informations ici.

DISPARITION – André Bay, écrivain et traducteur, peintre et dessinateur, éditeur chez Stock pendant 40 ans, est mort le lundi 14 janvier 2013 à l’âge de 96 ans. Parmi ses traductions : Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, L’île au trésor de Robert Louis Stevenson, Les Aventures d’Huckleberry Finn de Mark Twain. Si, fondateur et directeur littéraire de la célèbre collection à couverture rose « Cosmopolite », André Bay fit connaître, parmi beaucoup d’autres, France Isaac Bashevis Singer, Jorge Amado, Carson McCullers, Joyce Carol Oates et Anaïs Nin, n’oublions pas qu’il fut éditeur de deux recueils, Comptines et poésies choisies pour les enfants (1951) et Trésors des comptines (1967), anthologies de référence que l’on trouve dans de nombreuses écoles. Esprit libre et discret, il avait, en 1947, refusé le prix Femina que le jury lui avait attribué pour Amor, son premier roman. « J’avais peur. Peur que l’on parle trop de moi. »

RENCONTRE – La bibliothèque Georges Brassens, 38, rue Gassendi à Paris, propose, le samedi 9 février 2013, à 14 heures, une rencontre (suivie d’une séance de dédicaces en partenariat avec la librairie Tropiques) avec l’écrivian Christian Grenier. « Connaissez-vous Logicielle, jeune femme d’action, lieutenant de police au commissariat de Saint-Denis et experte en criminologie sur le Net ? C’est l’héroïne des romans policiers de Christian Grenier, maintes fois récompensés. Ses enquêtes sont à découvrir dans la collection « Heure Noire » des éditions Rageot. » Informations complémentaires au 01 53 90 30 30.

SALON – Le prochain salon du livre et de la littérature jeunesse À vos livres ! d’Issoudun (Indre) aura lieu du jeudi 31 janvier au dimanche 3 février 2013, dans le Hall du Centre Culturel Albert-Camus, avec pour thème Mémoires du futur. Nombreuses activités et participation de Gwendal Blondelle, Véronique Cheneau, Ludovic Danjou, François Delebecque, Djet, Krystel Jacob, Céline Lamour-Crochet, Gwen Le Gac, Frédéric Marais, Matthieu Maudet, Bruno Pilorget, Karim Ressouni-Demigneux et Zaü. Programme complet ici.

SCOOP – Le jeudi 24 janvier 2013, la maison de ventes aux enchères new yorkaise Swann Auction Galleries a organisé une vente d’illustrations du XXe siècle comprenant de nombreux lots de Maurice Sendak. Soixante-deux lots avaient été mis en vente, dont neuf n’ont pas trouvé acquéreur. Les estimations, abordables, ont atteint des prix allant de 90 $ à 15.000 $. La plus forte acquisition a été celle d’une rare édition de 1963 du célèbre livre de l’auteur et illustrateur américain Where The Wild Things Are. Les estimations des lots ont souvent été revues à la baisse, et il n’y a pas eu d’envolées des prix.

RENCONTRE – La Bibliothèque Buffon, 15 bis rue Buffon à Paris, propose une rencontre, le samedi 9 février 2013, 15 heures, à propos de la bande dessinée Ariol. « Venez échanger et dessiner avec Emmanuel Guibert autour de la série ‘Ariol’, qui est aux enfants du XXIe siècle ce que ‘Le Petit Nicolas’ est à ceux du XXe ! Une rencontre pleine de surprises pour petits et grands. » Sur inscription auprès des bibliothécaires au 01 55 43 25 15.

SCOOP – Prenant la tête de son groupe familial, L’école des loisirs, l’ancien PDG de Casterman, Louis Delas, fils de Jean Delas – l’un des trois fondateurs de la sus-nommée école des loisirs partant en retraite – a bien l’intention d’y développer un pôle d’édition de bandes dessinées. On parle de Charlotte Moundlic, directrice artistique jeunesse chez Casterman pour prendre en charge le secteur. Affaire à suivre.

FORMATION – Sophie Van der Linden, spécialiste de l’album et rédactrice en chef de la revue Hors-Cadre[s] propose, le lundi 11 et mardi 12 février 2013, à la BnF, site François  Mitterrand, quai François Mauriac à Paris, un stage, L’atelier de… Sophie Van der Linden, visant l’acquisition d’outils pour l’analyse d’albums et la rédaction de critiques. Alternant apports théoriques à partir d’exemples et mise en pratique, cet atelier plongera ses participants en immersion dans l’analyse de l’album.Un corpus de quinze titres servira de fil rouge, chaque stagiaire travaillant, accompagné, sur un album en particulier au cours des deux journées. Programme des deux jours et liste des quinze albums ici. Inscription auprès de Marion Calyannis.

REVUE – Le dossier du numéro 63 de décembre 2012 de Citrouille, titré Ceux qui créent la peur, évoque Tim Burton, Tomi Ungerer, Ramson Riggs et quelques autres. Gratuit dans les librairies du réseau « sorcières ».

SALON – Mais si, mais si, il y a des propositions pour les enfants et les jeunes au programme du quarantième Festival internationale de la BD qui se déploie à Angoulème (Charente) entre le jeudi 31 janvier et le dimanche 3 février 2013. Pour vérifier la chose, à défaut d’affronter la foule, faire un tour sur le site de la manifestation.

EXPOSITIONS – La galerie Jeanne Robillard présente huit nouvelles expositions itinérantes disponibles à la location : 1,2,3… les contes, illustrations d’Audrey Calleja, Didier Jeunesse ; 10 petits insectes a la loupe, illustrations de Vincent Pianina, Sarbacane) ; Les grandes questions, illustrations de Tom Schamp ; L’alphabet de A à Z, illustrations de Tom Schamp, Milan ; Histoires de cow-boys et d’indiens, illustrations de Jacques de Loustal, Gallimard et Seuil ; La nuit des monstres, illustrations de Claire de Gastold, Thierry Magnier ; Sinbad le marin, illustrations de Quentin Greban, Mijade) ; Peau d’ane, illustrations de Charlotte Gastaut,  Flammarion. fiches détaillées pour chaque exposition sur le site de la galerie. Lien à droite de cette page.

REVUE – Outre ses habituelles informations et recensions, Libbilyt, publication de la  section belge de l’Ibby, propose, dans son numéro 108 (janvier 2013), en hommage à Mario Ramos récemment disparu, un riche et émouvant dossier ressemblant articles de presse et rémoignages. Si vous êtes intéressé, voir à cette adresse.

RESIDENCE – Dans le souci d’encourager les pratiques culturelles liées au livre pour enfant et dans le prolongement des manifestations littéraires pour la jeunesse ayant lieu au printemps dans le département des Alpes de Haute-Provence, les associations Croq’livres et Eclat de lire proposent une résidence à un illustrateur de littérature jeunesse. Ouverte à tous les illustrateurs de littérature jeunesse ayant déjà publié à compte d’éditeur quels que soient les supports utilisés, cette résidence permet de se consacrer à un travail personnel. Sa durée est de trois mois, du 20 septembre au 20 décembre 2013. Le lieu de résidence se situe à Manosque ou à Forcalquier. Le résident est accueilli dans un logement pris en charge par les associations. Le dossier de candidature devra parvenir au plus tard le 12 avril 2013. Les informations complémentaires et celles permettant de postuler sont exactement ici.

SALON – Le dix-huitième Salon du livre Jeunesse de Douai (Nord) Gouttes de lectures, Gouttes de culture organisé par l’association Brouillons de Culture aura lieu du mardi 5 février au dimanche 10 février 2013 (du mardi au samedi de 8 heures 30 à 12 heures 15 et de 13 heures 15 à 19 heures et le dimanche de 9 heures 30 à 18 heures), dans les salles d’Anchin, rue Fortier. Il sera possible d’y rencontrer Marianne Barcilon, Sylvie Baussier, Nicolas Gouny, Yaël Hassan, Florence Hinckel, Eva Kavian, Frédéric Levy, Regis Lejonc, Christophe Léon, Mako, David Sala, Eléonore Thuillier et Emilie Vast. Programme complet sur le site de l’association.

PARUTION – Dans la série « Peter Panzerfaus », Peter Pan et les enfants sont membres de la Résistance française et le Capitaine Crochet est officier SS. « Peter Pan est une histoire légendaire et, maintenant que les héros de notre série ont accepté leur destin en tant que participants à la Résistance, nous pouvons jouer pleinement avec des méchants de chair et de sang. Hook sera là pour le reste de la série et représentera une menace réelle et dangereuse. » explique le scénariste Kurtis J. Wiebe. Publié en anglais par Image Comics. Pas d’édition française pour l’instant.

SALON – Le festival Croc’Livres est organisé chaque année au début du mois de février par la bibliothèque municipale et future médiathèque de La Ferté-Bernard (Sarthe). L’édition 2013 qui se tieindra au Centre culturel Athéna, Avenue du Général de Gaulle, le samedi 9 février, de 10 heures à 18 heures 30. est plus particulièrement dédiée au sport et à l’aventure. Bernard Hinault sera l’un des invités de la manifestation aux côtés d’une soixantaine d’auteurs dont dix-huit (Hubert Ben Kemoun, Florence Brillet, Mickael Brouard, Benoît Charlat, Christine Davenier, Mimy Doinet, Elise Fontenaille, Valérie Grelier, Jacques Gohier, Bérénice Herbé, Kochka, Christophe Lambert, Franck Le Melletier, Cyril Pujos, Alex Sanders, Silène, Frédéric Stehr et Zaü), plus spécialement jeunesse, interviendront les jeudi 7 et vendredi 8 février dans 78 classes des établissements scolaires fertois. Programme et informations pratiques ici.

PRIX – Les quatre jeunes jurés du Conseil Général des Jeunes de Charente ont choisi, à l’occasion du Festival international de la bande dessinée d’Angoulème, de remettre le Prix ActuaBD/Conseil Général des Jeunes de Charente 2013 à Matthieu Bonhomme pour le tome 4 de la série « Esteban » que publie les éditions Dupuis. French Kiss 1986 de Michel Falardeau (Glénat) remporte le Coup de Coeur du jury.

PRIX – Patrick Sobral (scénario) et Nadou (dessin) ont remporté le Prix Essentiel Jeunesse du Festival International de la bande dessinée d’Angoulême 2013 pour Les Légendaires Origines T1 – Danaël (Delcourt). Patrick Sobral qui a reçu son prix des mains d’Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture, a vivement remercié ses jeunes électeurs lors de la cérémonie. Le Prix des Ecoles d’Angoulême est revenu à Ernest & Rebecca de Guillaume Bianco et Antonelo Danela (Le Lombard) et le Prix des Collèges de la région Poitou-Charentes à L’enfant cachée de Marc Lizano, Loïc Dauvillier et Greg Salsedo (Le Lombard).

PUBLICATION – Eduscol publie les (nouvelles) listes de référence officielles d’oeuvres littéraires recommandées. La liste de référence pour le cycle 2 compte 270 ouvrages dont 35 œuvres patrimoniales et classiques. Celle pour le cycle 3 compte 300 titres dont 36 titres classiques et 41 titres patrimoniaux. Les listes sont ici. Au même endroit, les documents ressources sur la culture littéraire et la poésie à l’école et les guides pédagogiques de l’opération Un livre pour l’été.

DISPARITION – Né à Neuilly-sur-Seine en 1949, Yan Nascimbene est décédé le vendredi 1ier février 2013. Pour Gallimard jeunesse, à la demande de Pierre Marchand, il réalisa, à partir de 1987, pendant douze ans, l’ensemble des couvertures des collections Page Blanche – mention spéciale à la Foire du livre de jeunesse de Bologne en 1988 – et Page Noire. Ayant travaillé en alternance en France et aux Etats-Unis, il habitait désormais dans le Var. Le prix graphique de la Foire de Bologne lui a été décerné trois fois. C’était un illustrateur (et auteur) talentueux et discret,

PRIX – C’est Lucie Félix qui remporte le Prix 1er Album 2012 avec son album 2 yeux ? (Les Grandes Personnes). « Fruit du vote de nos 54 librairies spécialisées jeunesse, Lucie Félix devance Marine Rivoal pour son album Trois petits pois publié au Rouergue et Steffie Brocoli, pour Il a neigé ce matin chez Mango jeunesse. Nous donnons la possibilité à Lucie Félix de réaliser la couverture de notre revue Citrouille de septembre 2013 afin de mettre en valeur son talent artistique, tout en la rémunérant pour ce travail de création. Et, avec le concours de l’éditeur concerné, des rencontres-dédicaces, des expositions et autres promotions pourront être organisées, tout au long de l’année 2013, au sein et avec l’aide des Librairies Sorcières. » (Thierry Durand). On peut obtenir des informations complémentaires ici.

RECHERCHE – Chaque année, la Bibliothèque nationale de France (BnF) lance un appel à chercheurs s’adressant aux masterants et doctorants français et étrangers, ayant un diplôme en projet ou en cours, dans toutes les disciplines, et inscrits dans un établissement français de recherche. Les travaux proposés pour 2013-2014 en lien avec les fonds jeunesse sont titrés : Enfance et opéra ; Les cartonnages illustrés de livres pour l’enfance et la jeunesse dans les fonds de la BnF ; Le livre d’images ou album pour l’enfance et la jeunesse, 1820-1920 ; Les artistes et le livre pour enfant au XXe siècle, d’autres sujets pouvant être proposés. Date limite de dépôt des candidatures : dimanche 31 mars 2013. Un dossier explicatif très complet est téléchargeable ici.

PARUTION – En accompagnement de l’exposition Les livres d’Harlin Quist et François Ruy-Vidal ou l’explosion du livre jeunesse (1964-2003) présentée jusqu’au samedi 3 mars 2013, 3 rue Pierre l’Ermite à Paris, publication d’un superbe catalogue  bibliographique entièrement en couleurs réalisé par Les Libraires associés en association avec la librairie Michèle Noret. 96 pages, 15,00 euros. On peut feuilleter en ligne ici.

CONCOURS – Manière de marquer le centenaire de la parution du Grand Maulnes d’Alain-Fournier, la Maison Ecole du Grand Meaulnes d’Epineuil-le-Fleuriel (Cher) propose un concours d’écriture sur le thème d’une suite possible au célèbre roman (récit, fiction, nouvelle, pièce de theâtre ou toute autre forme de narration). L’inscription doit être faite avant le 2 mars 2013 par un courrier de motivation et un formulaire disponible ici et les textes devront être reçus avant le 17 juin. Les résultats seront promulgués le 26 octobre 2013, dans la cour de la Maison Ecole. Les récompenses seront la publication des trois meilleures œuvres sous forme de livre ou de revue.

PRIX – Guy Linster, président de Freed um Liesen (Plaisir de lire), a récompensé l’auteur Viviane Daman, lauréate du concours Lisons en français, organisé par son association et le ministère de l’Éducation nationale luxembourgeois, à l’occasion du douzième Kibum.  Le prix a été décerné à Meurtre au poulailler adapté en français pour les lecteurs de 10 à 12 ans.

EXPOSITION – Le Wolf, 18-20 rue de la Violette à Bruxelles (Belgique), présente du vendredi 1er février au lundi 1er avril 2013, une exposition des orginaux de Ik Wou d’Ingrid Godon et Toon Tellegen paru aux éditions Lannoo. « Pour sa série de portraits réunis dans le recueil Ik wou, Ingrid Godon s’est imprégnée de vieilles photos de famille en noir et blanc. Elle a ensuite confié ses visages à Toon Tellegen qui s’est imaginé les désirs et et les histoires dissimulés derrière tous ces regards. » Ingrid Godon, née en Belgique en 1958, se consacre à l’illustration depuis plus de trente ans, privilégiant une technique mixte mêlant pastel gras, crayons de couleur et peinture. Trois fois sélectionnée à Bologne, ses albums sont traduits dans plusieurs langues dont Attendre un matelot, en français, paru aux Editions Être en 2003. Informations complémentaires  à cette adresse.

THEATRE – En clôture de C’Chouette, formule née il y a 8 ans du partenariat entre la ville de Brioude (Haute-Loire) et la compagnie brivadoise de théâtre amateur La puce à l’oreille, le Petit atelier propose le vendredi 15 février 2013, 20 heures 45, à la Halle aux grains, 4 rue de la Halle, une adaptation de Otto, autobiographie d’un ours en peluche de Tomi Ungerer. Séance pour les écoliers de cours moyens et de colléges, à 14 heures. Renseignements complémentaires à cette adresse.

EXPOSITION – Le médiathèque Hélène Berr, 70 rue de Picpus à Paris, propose, du mardi 12 février au samedi 2 mars 2013, une exposition d’originaux d’Aurélia Fronty. « Après des études en création et design textile, Aurélia Fronty travaille chez Christian Lacroix puis démarre en free-lance comme créatrice textile et illustratrice. Ses voyages en Asie et en Afrique ont été pour elle une grande source d’inspiration. Elle illustre aujourd’hui des ouvrages pour de nombreux éditeurs français et étrangers, parmi lesquels Didier Jeunesse, Gallimard Jeunesse, Gautier-Languereau, Milan Jeunesse, le Rouergue et Rue du Monde. Elle travaille aussi en création textile et ponctuellement pour la presse. » Informations complémentaires au 01 43 45 87 12.

PRIX – Fruit d’un travail de sélection et de lecture de plus de cent bibliothécaires (ABF) et libraires spécialisés jeunesse (ALSJ), les Prix Sorcières 2013 seront décernés à la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, le vendredi 12 avril. La commission Prix Sorcières sélectionne, tout au long de l’année, les ouvrages en respectant plusieurs critères pour éviter les livres trop consensuels et récompenser des livres remarquables qualité littéraire, originalité du sujet, qualités graphiques et plastiques de l’illustration, fiabilité des informations et maniabilité de l’ouvrage pour les documentaires, mise en avant d’un travail avant tout respectueux des jeunes lecteurs. Thierry Durand envoie la liste des nominés à tout curieux qui lui en fait demande.

EXPOSITION – Le musée de l’illustration jeunesse de Moulins (Allier) présente, du samedi 16 février au dimanche 26 mai 2013, 26 rue Voltaire, l’exposition (augmentée et scénographiée) Même pas peur ! conçue par l’association Envols d’Enfance. « C’est d’une rencontre avec Cendrine Génin, présidente de l’association Envols d’Enfance, qu’est née l’idée de présenter l’exposition Même pas peur ! au musée de l’illustration jeunesse. Cette association, parrainée par Boris Cyrulnik et Sandrine Dutordoir, a été fondée en 2006 afin d’offrir à des enfants en difficultés des ateliers artistiques et créatifs artistes/enfants. Parmi les artistes ayant participé à ce projet : Tomi Ungerer, Rascal, Lucas Nottet, Emmanuel Guibert, Marc Trivier, Nathalie Novi, Cendrine Genin, Isabelle Vaillant, Jean-François Martin. » Inauguration le vendredi 15 février à 16 heures. Visites commentées les dimanches 24 février, 10 mars, 24 mars, 14 avril, 28 avril, à 14 heures 30, et mercredis 6 mars et 3 avril, à 14 heures 30 également. Dossier de presse en page COPINAGE.

PRIX – Dans la liste des dBD Awards établie, on ne sait pas trop comment, par Frédéric Bosser et les rédacteurs du magazine dBD, il est dit que Alice au pays des anges de Tébo et Karamidas, Glénat 2012, a été désigné Meilleur album jeunesse de l’année.

PARUTION – En accompagnement de la sortie en salles, le 27 février 2013, de Boule et Bill, film d’Alexancre Charlot et Franck Magnier, Spirou se souvient de la série de Roba dans le numéro 3905 du 13 février : quelques pages d’informations, une qunzaine de planches de bédéastes d’oujourd’hui, tendres ou impertinentes, et un poster à épingler dans sa chambre. En kiosque, 2,30 euros.

PARUTION – Paru récemment Milou, Idéfix et Cie : le chien en BD signé Eric Baratay et Philippe Delisle. Présentation de l’éditeur : « Les chiens tiennent une grande place au sein de la bande dessinée francophone, et ils ont souvent modelé nos souvenirs d’enfance. Qui n’a pas vibré aux exploits ou aux facéties d’animaux de papier tels que Milou et Rantanplan ? » Khartala 2012, 304 pages, 19,00 euros.

THEATRE – La Compagnie du Théâtre du Petit Pont propose, le samedi 16 février 2013, à 10 heures 30 et 15 heures 30, à la Méridienne, médiathèque de Rungis (Val de Marne), 1 place du Général de Gaulle, deux représentations de son adaptation musicale du Magicien des couleurs d’après Arnold Lobel. A partir de 4 ans. Entrée libre sur réservation au 01 79 61 61. 61.

PRIX – IBBY France, section française de l’Union Internationale des Livres pour la Jeunesse, doit désigner les deux candidats qui représenteront la France au Prix Andersen 2014. S’il est d’ores et déjà établi que, comme en 2012, l’auteur sera Jean-Claude Mourlevat, l’illustrateur est encore à choisir entre Philippe Corentin, Jacqueline Duhème, Elzbieta, Georges Lemoine et François Place.

RENCONTRE – Dédicace et lecture de Jean-Charles Sarrazin, auteur et illustrateur, à la librairie Folies d’encre, 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le samedi 16 février à 11 heures. Renseignements complémentaires au 01 48 66 12 85.

SOUTIEN – En novembre 2012, Bibliothèques sans Frontières a lancé un appel international, L’urgence de lire, afin d’informer le plus grand nombre de la place primordiale à accorder aux livres et à l’information auprès des communautés en situation d’urgence humanitaire. Cette campagne vise à sensibiliser le public en général mais aussi les décideurs politiques et les acteurs de l’aide internationale à prendre en compte cette dimension intellectuelle et psycho-sociale de l’être déplacé. Avec cinq années d’existence et d’actions exercées en France et à l’étranger, Bibliothèques sans Frontières continue de développer son expertise et sa collaboration auprès d’acteurs locaux du savoir et de l’information pour offrir un accès aux livres à tous et en toutes circonstances. L’appel qu’il est toujours possible de signer est ici.

SALON – Si Jeanne Benameur, Davide Cali, Katy Couprie, Yann Débruel, Sylvie Deshors, Malik Deshors, Emmanuel Guibert, Antonin Louchart, François Morel, Nauriel, Eva Vinsze et Jo Witek ont prévu d’être à Bron (Rhône) entre le vendredi 15 et le dimanche 17 février 2013, c’est que les organisateurs de Lire à Bron propose chaque année un important programme destinés aux enfants et aux jeunes, accompagnés au pas. Thème de la vingt-septième édition : L’époque et moi. Tout est expliqué sur le site de la manifestation.

INITIATIVE – Valentine Stephen, 11 ans, qui a hérité du goût de la lecture et de l’écriture de sa maman, a souhaité partager avec tous les romans et poèmes qu’elle écrit, les critiques de ses livres favoris et quelques dessins réalisés aux côtés de sa grand-mère artiste peintre. Un site internet, bilingue français et anglais, géré par ses parents, est en ligne depuis quelques semaines. Les visiteurs qui y découvriront le joli minois de la fillette pourront même lui écrire.

SCOOP- ActuaLitté.com, journal littéraire pure-player, annonce le rachat du site spécialisé en littérature pour la jeunesse, Les Histoires Sans Fin. Les internautes y trouveront  l’intégralité des archives des Histoires Sans Fin, composées d’entretiens et de chroniques. Fred Ricou, cofondateur et rédacteur en chef des Histoires, conserve une entière indépendance éditoriale. Nicolas Gary, directeur de la publication de ActuaLitté.com, commente : « Actualitté est fier de pouvoir accorder à la littérature jeunesse toute la reconnaissance qu’elle mérite sur internet. C’est également un très beau développement journalistique, puisque Les Histoires Sans Fin est un site de référence dans le domaine, tant pour les lecteurs que pour de nombreux professionnels. » Voir ici.

RENCONTRE – Un échange avec Claire Hugon à propos de son livre Lire les sans-papiers (éditions CNT-RP, 2012) est organisé le samedi 23 février 2013, 15 heures, dans le cadre du Salon du livre libertaire organisé par les Éditions CNT-RP. Ce sera au 33 rue des Vignoles à Paris, métro Avron et Buzenval.

PRIX – Les 207 candidats nominés pour le Prix Astrid Lindgren 2013 sont originaires de 67 pays. Pour la France : Geneviève Patte, Jean-Claude Mourlevat, Claude Ponti, Isabelle Pin et l’association ACCES (Actions culturelles contre les exclusions et les ségrégations). La liste complète est ici.

INITIATIVE – En vue de rédiger leur mémoire, les étudiants du master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (MEEF) de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) de l’Université de Caen (Calvados) inscrits aux séminaires regroupés sous l’intitulé Art, langage, apprentissage participent à quatre cercles de lecture-écriture autour des thématiques suivantes : Racontage : littérature et enfance ; Langage : apprentissages langagiers ; Expérience : art et expression ; Constellation : art et histoire. Ils se retrouvent dans cinq ateliers de tutorat et lors de trois journées d’études annuelles. Leurs travaux et réflexions nourrissent le « carnet » Le point du jour en ligne à cette adresse. Nombreux articles et notations concernant la littérature de jeunesse.

SALON – La 15ème édition du Salon de Littérature Jeunesse d’Arcachon (Gironde) se déroulera le samedi 23 et dimanche 24 février 2013, au Palais des Congrès, chaque jour de 10 heures à 18 heures. Des spectacles, des ateliers, des animations et trente auteurs et illustrateurs présents. La plaquette décrivant l’ensemble des propositions est ici.

PARUTION ET CONCOURS – Bumper, le premier mag-book 100% photo, s’adresse aux curieux de ce monde, aux fans de photographie, aux apprentis reporters. « Bumper, c’est 100 photographies, insolites, surprenantes, inédites ou spectaculaires, pour 100 regards différents sur un même thème ; le premier numéro dédié au sport est paru dans toutes les librairies le vendredi 15 février 2013. » C’est aussi un concours photo pour les adolescents entre 11 et 15 ans. Pour feuilleter, voir ici.

INITIATIVE – Depuis le mardi 12 février 2013, le site Parents relax : mieux vivre en famille tout simplement (que gère Sandrine Ekoute qui souhaite à tous une vie avec moins de stress, d’angoisses et de tensions) propose, pour « nous aider à passer de bons moments en famille, en partageant autour des livres pour enfants », une chronique vidéo signée Camille, bibliothécaire spécialisée en littérature jeunesse, Premier conseil de lecture : Et le petit dit… de Jean Maubille. Le site est ici et, pour ne manquer aucun épisode à venir de La Chronique de Camille, on peut s’abonner à une newsletter.

RENCONTRE – Le Centre de littérature de jeunesse de Bruxelles (Belgique) propose une soirée d’hommage à Mario Ramos, le lundi 25 février 2013, de 20 heures à 22 heures, au CLJBxl, 91 boulevard Bockstael à Bruxelles : présentation en avant-première du dernier album de Mario Ramos Le petit Guili, exposition des originaux de l’album, bibliothèque coups de cœur de Mario Ramos, projection de films coups de coeur de Mario Ramos, exposition de ses livres, petite restauration et verre de l’amitié. Réservation obligatoire avant le jeudi 21 février 2013 auprès de Cécile D’Hoir.

THEATRE – La Compagnie Rouge les Anges, 510 rue Gazagne à Toulouse (Haute- Garonne), présente, en tournée, Petit monstre, adaptation pour marionnettes de Papa ! de Philippe Corentin (école des losirs) . Mise en scène : Laurence Belet. A partir de 3 ans. Les dates sont disponibles sur le site de la compagnie.

RENCONTRE – Les Trois Ourses invitent, le lundi 25 février, 18 heures, dans sa librairie-galerie, 2/6 passage Rauth à Paris et dans le cadre de Une heure, un livre, à rencontrer Mauro Bellei, architecte et designer, pour une présentation de son livre Cent mille petits points (Les Trois Ourses 2012, 30 exemplaires signés et numérotés). Entrée gratuite sur inscription au 10 43 79 07 35.

PARUTION – Dennis Rodman, basketteur américain aussi connu pour ses frasques que pour son activité sportive, publie chez Neighborhood Publishers Dennis, The Wild Bull dont le héros, taureau tatoué aux cheveux rouges, refusé par les autres qui le trouve trop différent, devient finalement compagnon indispensable. « Plus que tout, je veux simplement que les jeunes d’aujourd’hui comprennent : peu importe ce que vous faites de votre vie – être différent, riche ou pauvre – vraiment. C’est OK d’être ce que vous êtes, parce que c’est comme cela que vous serez accepté. »

RENCONTRE – Marianne Barcilon dédicacera le samedi 23 février 2013, 16 heures, à la librairie Les enfants du musée, Palais du Louvre, Galerie du Caroussel à Paris. Renseignepments complémentaires au 01 40 20 54 28.

COURRIER – « Bonjour. Nous avons le plaisir de nous rapprocher de votre équipe pour vous proposer nos animations autour de la promotion de la littérature jeunesse : le manège à histoires ; les petites histoires en papier ; le tapis de lecture. Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire. Au plaisir de vous lire ou de vous entendre. » (Nelly, pour l’association Nourse). Il y a un site.

INITIATIVE – Le mardi 26 février 2013 se tiendra  à Paris la séance inaugurale du Cercle des éditeurs d’appplications pour les Kids (CRAK). « Le Crak est une communauté professionnelle qui rassemble les acteurs des marchés numériques jeunesse, développeurs, éditeurs, fabricants, marques, médias, distributeurs et institutionnels oeuvrant pour l’innovation. Le Crak est révélateur de la rupture dans l’apprentissage vécue par les enfants d’aujourd’hui, le Crak est le lieu des pionniers du tactile, l’endroit où comprendre, échanger et agir. Le 26 février, le Crak et ses partenaires révéleront leurs projets, la plate-forme secrète XO sera dévoilée et les acteurs du numérique Jeunesse vont enfin échanger. » Pour s’inscrire à la conférence de lancement (et pour adhérer), voir ici.

SCOOP – Quentin Blake a été anobli par le prince Charles, mercredi 20 février 2013, lors d’une cérémonie au Palais de Buckingham. Agé de 80 ans, l’illustrateur a consacré l’ensemble de sa carrière au dessin, à travers d’œuvres essentiellement destinées aux enfants dont près d’une trentaine de textes signées Roald Dahl. Il avait été fait chevalier des Arts et des Lettres par le gouvernement français en 2004, puis officier du même ordre en 2007.

DISPARITION – Né à Liberec en Tchécoslovaquie, Otfried Preußler est décédé ce lundi 18 février 2013 à l’âge de 89 ans. D’abord enseignant, il publie professionnellement pour les enfants depuis 1970. Il est considéré comme l’une des grandes références de la littérature pour la jeunesse allemande. Parmi ses titres traduits en français : Le Petit fantôme (Hachette, 1979), Le Brigand Briquambroque (Nathan, 1980), Auguste et Augustine, Centurion, 1984), Krabat (traduction de Jean-Claude Mourlevat, Bayard, 2009). Son roman Die Kleine Hexe (publié en Allemagne en 1957 et chez Hachette, en 1978, sous le titre Une déllicieuse petite sorcière) fut récemment au cœur d’une imbécile polémique.

RENCONTRE – Les bibliothèques de Poissy (Yvelines) et la librairie Le Pincerais accueillent à la médiahèque Christine de Pizan, 31 avenue Maurice Berteaux, le mercredi 27 février 2013, 14 heures 30, Vincent Cuvelier pour, dans le cadre du prix Mort de Lire, une rencontre-dédicace à propos de son roman La fois où je suis devenu écrivain (Le Rouergue, 2012). Informations complémentaires au 01 30 65 10 65.

INITIATIVE – Histoires sans fin, site d’information ayant récemment rejoint le groupe ActuaLitté recherche un ou une stagiaire motivé(e), aimant lire, sachant faire de la veille d’information sur internet, écrire des articles, et connaissant, au moins un peu, la littérature jeunesse et adolescente. Stage conventionné et payé selon les tarifs de base en vigueur. Ecrire ici.

EXPOSITION – Une exposition Des millions de petits points est présentée du jeudi 28 février au samedi 13 avril 2013, dans la librairie-galerie des Trois Ourses, 2/6 passage Rauth à Paris. « L’architecte et designer italien Mauro Bellei conçoit une exposition à partir du livre Les cailloux de l’art moderne édité par Les Trois Ourses. Ce livre est un hommage à Da lontano era un’isola de Bruno Munari. Le caillou comme premier exemple d’une œuvre d’art unique et absolu. »  Ouverture de l’exposition le 28 février à 18 heures en prés’ence de l’artiste.

RENCONTRE – Une rencontre Feuilleton, roman et héros populaires réuniera le mercredi 26 février, 19 heures, à la Médiathèque Marguerite Duras, 115 rue de Bagnolet à Paris, Anne-Marie Garat, Dan Franck, Nils Ahl et Michel Carly. Animation : Christine Ferniot. « Les héros populaires ont de tout temps porté haut les couleurs de la littérature auprès d’un public de lecteurs toujours très nombreux. Comment les écrivains s’emparent-ils de ces figures pour les rendre contemporaines ? Y a-t-il encore un avenir pour les personnages concernés et le genre littéraire qui les a vus naître ? Les séries télévisées sont-elles les héritières de la littérature feuilletonesque ? » Il y sera, peut-être, question, un peu, de littérature pour la jeunesse. Inscriptions au 01 55 25 49 10.

 PAS SCOOP – Le César du meilleur film d’animation a été attribué par la profession, le vendredi 22 février 2013, à Ernest et Célestine, réalisation franco-belgo-luxembourgeoise de Benjamin Renner, Stéphane Aubier et Vincent Patar. Scénario de Daniel Pennac d’après les albums de Gabrielle Vincent.

PARUTION – En écho à l’exposition Drôles de jouets ! André Hellé et l’art de l’enfance présentée au Musée du Jouet de Poissy (Yvelines) jusqu’au dimanche 9 juin 2013, les bibliothèques de Poissy proposent une double bibliographie André Hellé et Compagnie qui réunit les livres d’André Hellé et une sélection de livres de sept illustrateurs jeunesse influencés par son traval et Histoires de joujoux qui regroupe des livres sur le thème des jouets. A demander au  01 30 65 10 65.

THEATRE – Le Théatre Nation, 77 rue de Montreuil à Paris, propose, depuis le mercredi 13 février et jusqu’au dimanche 17 mars 2013, Le Magicien d’Oz. d’Eva et Franck Dumont, d’après Franck L Baum. « Trois magiciens de foire un peu fous et usés, accompagnés de leur violoncelliste, font naître le merveilleux pays d’Oz dans leur carriole de saltimbanque. Un spectacle magique et musical, imprégné d’humour où se mêlent théâtre d’objet et ombres pour raconter l’histoire de Dorothy emportée par un cyclone. » A partir de 4 ans. Informations complémentaires et horaires ici.

INITIATIVE – La chronique radio Lectures d’école du mardi 12 février 2013 de l’émission de la CNT éducation région parisienne était, sur Radio Libertaire, consacré à L’histoire complète de Mon Camarade, Vaillant et Pif Gadget, 1901-1994 de Richard Médioni. A lire ici.

DISPARITION – Né en 1927 à Fontaine-l’Évêque, près de Charleroi (Belgique), Maurice Rosy est décédé le samedi 23 février 2013 à Paris où il vivait depuis quarante ans. Comme scénariste de bandes dessinée, on lui doit notamment deux aventures de « Spirou » (Le dictateur et le champignon et Les pirates du silence), des histoires de « Boule et Bill », « Tif et Tondu » ou “Jerry Spring ». Directeur artistique chez Dupuis en 1956, il participe, aux côtés d’Yvan Delporte, rédacteur en chef, aux meilleures années du journal Spirou. Décidant au milieu des années 1970, « de ne plus vivre que de son dessin », Maurice Rosy  travaille pour la publicité et la presse (Malabar, SNCF, Contrexeville, Le Monde, Paris-Match) et pour l’édition jeunesse (Bayard, Nathan, Bordas). mettant des images sur les mots de Béatrice Rouer, Henriette Bichonnier, Élisabeth Brami, Fanny Joly, Jacqueline Held (série des « Croktou ») ou Peter Härtling (Ben est amoureux d’Anna).

RENCONTRE – Une conférence-débat La littérature jeunesse est-elle sexiste ? est programmée le mardi 5 mars 2013, 19 heures, à la médiathèque Grain d’sel, rue Fédou à Carcassonne (Aude) avec Maryvonne Gayard, de l’association Les mots nomades. Co-organisation avec le Collectif audois d’éducation contre les discriminations et le racisme. Informations complémentaires au 04 68 10 35 50.

EXPOSITIONS – La galerie l’Art à la Page, 12 rue Servandoni à Paris propose la location de cinq nouvelles expositions : Les cirques d’Elzbieta (25 œuvres) ; Elzbieta : Zoom sur l’œuvre (10 œuvres) ; Yvan Pommaux : Mythologies (25 œuvres) ; Sara : le Roi Grenouille ou Henri-le-Ferré (22 œuvres) ; une exposition thématique : Promenade au fil des ours (30 œuvres). Fiches techniques et conditions d’emprunt en téléphonant au 01 43 57 84 95.

INITIATIVE – L’écrivaine angolaise Maria Celestina Fernandes a déclaré, vendredi 22 févrtier 2013, à La Havane (Cuba), que les autorités angolaises doivent opter pour la création de bibliothèques scolaires, municipales et communales pour encourager l’amour de la lecture. En présentant le thème Littérature pour enfants et jeunes à la récente Foire internationale du livre de La Havane, Maria Celestina Fernandes a déclaré qu’il y a un long chemin à parcourir, dans le pays, pour augmenter la production de livres. Selon elle, on devrait faire un travail approfondi pour former des formateurs capables de créer chez les élèves l’habitude de la lecture, ainsi que la nécessité d’améliorer la politique du livre.

CONFERENCE – Pour le spectacle Le Bureau des Histoires, le Théâtre du Tilleul, 108 rue de la Brasserie à Linkebeek (Belgique), a sélectionné cinq albums jeunesse d’auteurs américains parmi les plus importants : Uri Shulevitz, Donald Crews, Marie Hall Ets, Peter F. Neumeyer et Edward Gorey, Margaret Wise Brown et Clement Hurd. Pour découvrir auteurs et albums, Michel Defourny donnera une conférence (très) illustrée le jeudi 3 mars 2013, 20 heures, au Pôle Image de Liège, 4-62 rue de Mulhouse. Participation : 5,00 euros. Informations complémentaires et réservation sur ce site.

COLLOQUE – Un colloque La séquence du regardeur : histoires, formes et fonctions de l’illustration se déroulera dans l’auditorium de la Haute école des arts du Rhin (HEAR), 1 rue de l’Académie, à Strasbourg (Bas-Rhin),  les jeudi 7 et vendredi 8 mars 2013. « La Séquence du regardeur marque la deuxième édition de nos rendez-vous strasbourgeois et fait suite au colloque De Traits et d’esprit qui s’est tenu en 2011 et dont les actes paraissent à la veille de ce nouveau rendez-vous. Nous nous proposons d’explorer à nouveau l’illustration dans ses histoires, ses formes, ses usages et dans une acception étendue à la bande dessinée (mais pas uniquement). Centré sur l’illustration dessinée ou gravée et en lien ontologique avec l’atelier d’illustration de la Haute école des arts du Rhin, la manifestation propose d’alterner les communications scientifiques des chercheurs invités avec des rencontres plus informelles entre une personnalité du monde des arts et un illustrateur tout en ponctuant les travaux de propositions plastiques et d’une performance dessinée. » Le programme est téléchargeable ici.

EXPOSITION – Du lundi 4 au mercredi 20 mars 2013, dans le cadre du vingt-huitième Salon du livre pouir enfants et adolescents de Beaugency (Loiret), présentation, à l’église Saint-Etienne, place du Martroi, de Ombres Blanches, exposition d’illustrations originales d’Antoine Guillopé. Vernissage le mercredi 6 mars, 18 heures, en présence de l’artiste. Renseignements complémentaires au 02 38 44 59 34.

PRIX – 112 personnes ont participé au vote pour désigner le candidat de la catégorie illustration qu’IBBY France va présenter pour le Prix Andersen 2014. C’est François Place qui l’emporte, avec 44% des voix, devant Elzbieta, Georges Lemoine, Philippe Corentin et Jacqueline Duhême. Pour la catégorie auteur, IBBY France présentera Jean-Claude Mourlevat. Informations complémentaires auprès de Hasmig.Chahinian

PARUTION – Vient de paraître La femme et les garçons : l’apprentissage de la vie à travers les contes de Jean-Jacques Fdida. Préface de Bernadette Bricoud. Présentation de l’éditeur : « La nourriture, le vêtement, la maternité, le foyer : dans les contes, autant de recoins où les femmes se glissent, attendues, espérées, guettées, épiées par un homme amoureux, un amant éconduit, un père délaissé. Fruit d’éminentes recherches autour du conte La Fille du diable, l’essai de Jean-Jacques Fdida passe au crible les variantes, les régions et les époques d’une même narration. Chacune d’elles conduit inévitablement à une autre, retraçant une riche procession, de Blanche Neige à Barbe bleue en passant par La Belle et la Bête. Dans le giron de ces contes, c’est bien une histoire du merveilleux, plus largement du récit et de la féminité, qui se dessine. » Silène 2012, 284 pages, 28,00 euros.

EXPOSITION – L’Espace Culturel Django Reinhardt de la Médiathèque Neuhof, 4 impasse Kiefer à Strasbourg (Bas Rhin) accueille, depuis le mardi 12 février et jusqu »au samedi 20 avril 2013, une expoisition La Famille rassemblant des illustrations originales de Joanna Boillat, Julie Colombet, Claudine Desmarteau, Dorothée Duntze, Marion Duval, Ilya Green, Emile Jadoul, Doris Lauer, Albert Lemant, Laurent Moreau, Morgan Navarro, Delphine Perret et Marcelino Truong. « Mixte, recomposée, monoparentale, nucléaire… Les papis, les mamies, les oncles, les tantes, les cousins, les frères, les soeurs… La famille a inspiré de nombreux illustrateurs jeunesse présents dans les collections du Centre de l’illustration. Venez découvrir leurs oeuvres à la Médiathèque Neuhof. »  Renseignements complémentaires au 03 88 79 86 66.

INITIATIVE – Booktrust, organisme britannique d’incitation à la lecture, s’est assuré le concours de James Patterson, écrivain, et de la duchesse de Cornouailles, altesse sérenissime, pour son annuelle campagne. Le slogan qui a été choisi, Get Dads Reading, dit bien ce qu’il veut dire. Le site, tout en anglais, est ici.

EXPOSITION – Du mardi 5 mars au samedi 27 avril 2013, la médiathèque l’Apostrophe, 1 boulevard Maurice Viollette à Chartres (Eure-et-Loir) présente l’exposition La vie de château, précis d’éducation d’une princesse réalisée par le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis. Les princesses y sont confrontées à sept rituels d’apprentissage  (savoir se présenter, se diriger, réfléchir, se coiffer, s’habiller, séduire et se reposer) mis en images par Eric Battut, Nicole Claveloux, Frédéric Clément, Nikolaus Heidelbach, Delphine Jacquot, Pierre-Olivier Leclercq, Jérémy Monchaux, Sébastien Mourrain, Nathalie Novi, Maurizio A.C. Quarello, Tom Schamp, Lisbeth Zwerger et Rébecca Dautremer. Une sélection de livres invite à relire les contes classiques et les histoires détournées. Renseignements complémentaires au 02 37 23 42 00.

PRIX – Les prix 2013 de la Foire internationale du livre pour enfants de Bologne (Italie) ont été décernés. Fiction Award : Eyes, de Iwona Chmielewska, Changbi Publishers (Corée) ; Non Fiction Award : Le Dictionnaire fou du corps, de Katie Couprie, avec Alessandro Ruggeri, Thierry Magnier (France) ; New Horizons Award : Diccionario para armar, El Colegio de Mexico (Mexique) ; « Opera prima » (Première oeuvre) : Paul Thurlby’s Alphabet, de Paul Thurlby, Templar Publishing (Royaume Uni) ; Bologna Ragazzi Digital Award (application numérique) : Four little corners, de Dada Company (Espagne) en Fiction et War Horse, de Touch Press (Royaume Uni) en Non fiction. Informations complémentaires et liste des mentions d’honneur sur le site de la Foire.

THEATRE – Juliette, quand elle ne chante pas, lit pour nous. Au Théâtre des Mathurins, 36 rue des Mathurins à Paris, elle donne à entendre Jean Ferry, Gustave Flaubert, Gabriel Garcia Marquez, Charles Bukowski, Alfred Jarry, Max Aub, Jules Renard, Colette, Sophie de Ségur (Les Malheurs de Sophie), Georges Chaulet (Fantômette) et quelques autres. C’est tous les lundis, à 20 heures 30, jusqu’au 25 mars 2013. Site du théâtre ici.

EXPOSITION – La Médiathèque Georges-Perros, place de l’Enfer à Douarnenez (Finistère), présente, du mardi 5 au samedi 30 mars 2013, une exposition d’œuvres originales de Martin Jarrie. Rencontre publique avec l’illustrateur le samedi 16 mars, 11 heures. Informations complémentaires au 02 98 11 16 10.

SALON – Le prochain salon du livre de jeunesse de Saint-Germain-les-Arpajon (Essone) qui aura lieu du lundi 18 au samedi 24 mars 2013 s’intitule Trouille, Frousse et Chocotte. Propositions nombreuses et alléchantes dont un hommage à Maurice Sendak (avec une exposition, des projections et une rencontre, le samedi, 10 heures, avec l’artiste plasticienne Teryl Euvremer). Participation de Françoise Legendre, le vendredi, 18 heures 30, pour une rencontre à propos du rôle des bibliothèques publiques aujourd’hui. Présence, à un moment ou à un autre, d’Olivia Agostini, Anne-Sophie Baumann, Jean-Sébastien Blanck, Magali Bonniol, Pierre Bouvier, Elisabeth Brami, Sylvie Chausse, Alex Cousseau, Olivier Danjou, Sabine De Greef, Clothide Delacroix, Djet, Jean Blaise Djian, Jean-François Dumont, M.A. Graff, Bruno Heitz, Thomas Lavachery, Brigitte Luciani, Isabelle Meyer, Charlotte Mollet, Claudie Ogier, Thomas Périno, Eve Tharlet, Philippe-Henri Turin. Le programme complet est sur le site très coloré de l’association Frédéric, Louis, Paul, Elsa, Jules, Rolland et les autres (FLPEJR) qui, depuis quatorze ans, organise la manifestation.

PARUTION – Le Cycle d’Oz de Frank L. Baum parait en intégralité aux éditions du Cherche midi, à compter du 7 mars 2013, au rythme d’un volume tous les six mois. Nouvelle traduction d’Anne-Sylvie Homassel et Blandine Longre et illustrations de Stéphane Levallois. Seul le premier volume avait été publié en France, en 1998, chez Gallimard, dans une version tronquée.

EXPOSITION – La Bibliothèque André Malraux, 112 rue de Rennes à Paris, propose, du mardi 5 mars au samedi 27 avril 2013, une exposition de photographies de Colinei Irwin C’est autant d’amour que je t’envoie. « Ce très beau triptyque met en scène des souvenirs communs entre un père et sa fille, lui habitant aux États-Unis et elle en France. Photographies de Colinei Irwin extraites de son premier album (MeMo, 2010) et textes se complètent dans une analogie subtilement décalée. A la fois artiste et éducatrice, Coline Irwin  travaille cinq ans dans une école bilingue Montessori, puis crée l’association peekaboo! qui développe des ateliers créatifs pour inventer, construire et jouer. Information complémentaire au 01 45 44 53 85.

MANIFESTATION – Le quinzième Printemps des Poètes, ce sera du samedi 9 au dimanche 24 mars 2013 avec pour intitulé Les voix du poème et pour parrain le comédien Denis Lavant. L’ensemble des propositions est sur le site (évolutif) de la manifestation et la poésie à l’école n’est pas oubliée : « Un des objets fondamentaux du Printemps des Poètes est de favoriser l’ouverture du regard sur la poésie et encourager la lecture de poème comme pratique culturelle. Aussi son action en direction du milieu scolaire est-elle naturelle et primordiale. Notre vœu est de contribuer au renouvellement de l’approche poétique dans les classes de la maternelle à l’université, en lien étroit avec les personnels enseignants et éducatifs, l’encadrement pédagogique et les diverses structures périscolaire. Cette action n’est donc pas marginale mais bien conçue comme un enjeu crucial de notre travail, elle déborde de beaucoup la simple réussite de la manifestation de mars : au rebours elle s’inscrit dans la continuité, la durée et implique donc une logique de partenariat et d’échange. Il va de soi que ce faisant, l’effort du Printemps des Poètes rejoint celui de tous les médiateurs culturels dans leur lutte contre l’illettrisme et la restauration d’un lien actif et prolongé avec le patrimoine littéraire et la langue. » (Jean-Pierre Siméon).

DISPARITION – L’acteur, metteur en scène, directeur de théâtre et d’opéra français Jérome Savary est décédé le lundi 4 mars 2013. Parmi deux cents spectacles, il avait, en 1983, au Théâtre Mogador de Paris, avec son Grand Magic Circus, créé à destination des enfants, L’Histoire du gros cochon qui voulait maigrir pour épouser Cochonette, une comédie musicale plutôt rock. Expérience qu’il ne renouvellera pas.

SCOOP – Après Lector et Lectrix : apprendre à comprendre les textes narratifs, CM1-CM2-6e-SEGPA (2009) et Lector et Lectrix collège : apprendre à comprendre les textes (2011) et parce que «  »la compréhension en lecture sous-tend une bonne partie de la réussite scolaire et mérite d’être enseignée en tant que telle », Sylvie Cèbe et Roland Goigoux peaufinent Lectorino et Lectorinette qui concernera les cours élémentaires 1 et 2. A paraître en juin 2013 aux éditions Retz.

SALON – La quatorzième édition du Salon du livre jeunesse de Lamotte Beuvron,  organisé par La Boîte à Malices, plus importante manifestation littéraire pour la jeunesse du Loir et Cher, aura lieu du vendredi 15 au dimanche 17 mars 2013 sur le thème du voyage : 4000 ouvrages proposés aux visiteurs, une attention particulière aux éditions Sarbacane, des ateliers, des rencontres, des expositions, les comédiens lecteurs Fred Albert Le Lay, François Cogneau et Aimée Leballeur, les auteurs et illustrateurs Catherine Cuenca, Fabian Grégoire, Lepithec, Louise Heugel, Christine Beigel et Christophe Cointault. Programme complet et dossier à demander à  Thierry Lequenne.

COURRIER – Le Conservatoire Contemporain de Littérature Orale de Vendome  (Loir-et-Cher) communique : « La Ministre de la Culture vient de décorer Bruno de La Salle du titre d’Officier des Arts et des Lettres, en reconnaissance de son travail accompli pour la discipline du conte. »

DISPARITION – L’auteur de bandes dessinée Didier Comès, né en 1942 à Sourbrodt (Belgique), est décédé le jeudi 7 mars 2013. Peu de travaux pour la jeunesse hormis, à ses débuts, des collaborations avec les journaux Spirou et Tintin. D’abord dessinateur industriel, ami voire disciple d’Hugo Pratt, il réalisa un nombre limité d’albums, récits souvent teintés de fantastique. Les adolescents qui, à la toute fin des années 1979, ont lu Silence dans A suivre, revue que publia Casterman, ont découvert un noir et blanc de toute beauté au service d’une bande dessinée contemplative qui reste encore aujourd’hui son œuvre la plus connue.

SALON – Le Salon du livre jeunesse de Sens (Yonne) aura lieu les vendredi 15 et samedi 16 mars 2013 et il y sera question de couleurs. A noter, le vendredi, 18 heures 30, une conférence Même pas peur avec Cendrine Génin, auteur et présidente de l’association Envol d’enfance, à  propos de nos réactions face à la peur et des outils dont nous disposons pour y répondre. Participation des auteurs et illustrateurs Elisabeth Brami, Béatrice Fontanel, Cendrine Génin, Pauline Kalioujny et Anne Thiollier. Un prix littéraire, des arteliers, un parcours, une exposition et une attention particulière portée sur la maison d’édition Hongfei qui viendra  présenter sa ligne éditoriale, le samedi, à 11 heures, dans les Salons de l’Hôtel de ville. Informations complémentaires au 03 86 83 86 00.

SCOOP – C’est sur le site de Télérama. Dans le le tome 6 du roman pour adolescents Les secrets de l’immortel Nicolas Flamel : l’enchanteresse de Michael Scott (Presse Pocket 2013) est signalée, double page 66/67, la marque du savon qu’utilise Tsagaglalal, protagoniste de l’histoire. Ce détail a attiré l’attention de la journaliste Marine Landrot qui soupçonne une publicité clandestine. Tout auteur désireux de citer le CRILJ dans sa prochaone fiction prendra préalablement contact avec nous.

RENCONTRELa Bibliothèque Saint-Exupéry, 37 rue du Lot à Toulouse (Haute Garonne) reçoit l’écrivain Hubert Ben Kemoun, le mercredi 13 mars 2013, à 14 heures, dans la cadre de son opération Des Livres et Nous. Informations complémentaires au 05 62 87 99 68.

DISPARITION – Né à Paris en 1940, un temps photographe de jazz, bouquiniste en bord de Seine, pionnier de l’étude de la bande dessinée, Jacques Bisceglia est décédé le 1ier mars 2013. Il fut, de 1980 à 2008, un des piliers de l’éclectique et savant trimestriel Le Collectionneur de Bandes dessinées. Il avait, en 2004, co-fondé Papiers Nickelés, organe de l’Association de Préfiguration d’un Centre International de l’Imagerie Populaire, du Dessin Imprimé et du Patrimoine sur Papier (CIIPDIPP et, plus brièvement, CIP).

EXPOSITION – Du mardi samedi 12 mars au 6 avril 2013, à la galerie Arludik, 12-14 rue Saint-Louis en l’Ile à Paris, exposition des illustrations de Stéphane Levallois pour l »édition intégrale du Cycle d’Oz au Cherche midi. Vernissage le mardi 19 mars, de 18 heures 30 à 21 heures 30, en présence de l’artiste. Site de la galerie ici.

SCOOP – Le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé vendredi 1er mars 2013, par voie de communiqué. l’attribution du label Grande Cause Nationale 2013 au collectif Agir ensemble contre l’illettrisme, souhaitant sensibiliser les Français à un problème méconnu et sous-estimé qui est un « obstacle dans toutes les sphères de la vie familiale, citoyenne et professionnelle ». L’illettrisme concerne 2 500 000 personnes, soit 7% de la population âgée de 18 à 65 ans qui « ne maîtrisent pas suffisamment la lecture et l’écriture pour être autonomes dans des situations simples de la vie quotidienne ».

THEATRE – Le Théâtre du Phare propose propose toujours son adaptation de Oh Boy ! d’après Marie-Aude Murail. Le spectacle sera proposé le vendredi 15 mars 2013, 20 heures, au Théâtre de Morteau (Doubs), par le réseau Côté Cour et la Ligue de l’Enseignement en partenariat avec la Ville de Morteau et l’Association Mi-Scène de Poligny. Site de Côté Cour ici.

PRIX – Le Prix Brindacier (créé par Catherine Coutelle, députée PS de la Vienne, et la librairie La Belle aventure à Poitiers), a été remis, le vendredi 8 mars 2013, Journée Internationale des Droits de la femme, à Emmène moi à la ville de Teju Behan (Actes Sud Junior 2012). Le livre raconte l’histoire vraie d’une jeune Indienne qui quitte son village pauvre du Rajahstan pour la ville où elle connaît les espoirs et les désillusions de la migration avant que l’art lui donne le moyen de sortir de sa condition.

EXPOSITION – Le Conservatoire Henri Dutilleux, place Jules Hunebelle à Clamart (Hauts-de-Seine), présente, du lundi 15 au samedi 20 avril 2013, une exposition d’originaux de Claude Ponti.

RENCONTRE – Dans le cadre de l’exposition au Wolf à Bruxelles (Belgique) des originaux du livre Ik wou, l’illustratrice Ingrid Godon propose une rencontre et un atelier d’illustration bilingue (français/néerlandais) pour adultes, le samedi 16 mars 2013 de 10 heures 30 à 15 heures 30. Aucune connaissance préalable n’est requise. Tarif: 50,00 euros. Informations complémentaires et réservation à cette adresse.

SALON – La vingt-huitième édition du Salon du livre jeunesse de Beaugency (Loiret), c’est du vendredi 22 mars au dimanche 24 mars 2013  Théme retenu : les contrastes. Des animations, des contes (avec Praline Gay-Para), des jeux, des ventes de livres et des dédicaces, un spectacle. Antoine Guilloppé (qui a réalisé l’affiche), Haydé Ardalan, Betty Bone, Irène Bonacina, David Bouchard, Anne Bouton-Pied, Anthony Browne (sauf s’il loupe son train), Cécile Brousseau, Carole Chaix, Julia Chausson, Catherine Cuenca, Alain Dary, Timothée de Fombelle, Lëtitia Devernay, Malika Doray, Stéphane Kiehl, Philippe Larbie, Philippe Legendre-Kwater, Catheine Meurisse, Claire Nadaud, Julie Ricossé, Cécile Roumiguière, Mickaël Roux, Sylvie Serprix, Annette Tamarkin, Florence Thinard sont les auteurs et illustrateurs invités par les organisateurs. Pleins feux sur les éditions suisses La joie de lire. Le CRILJ tiendra stand, vendra affiches et Cahiers et présentera la revue Griffon. Le programme complet est accessible en page COPINAGE.

PRIX – Les 7 000 établissements scolaires constituant le jury du Prix des Incorruptibles 2012/2013 (dont Bernard Friot est parrain) ont jusqu’au lundi 27 mai pour voter en ligne. En 2011/2012, 326 688 enfants avaient exprimé leur préférence. Site du Prix ici.

EXPOSITION – La Bibliothèque Italie, 211/213 boulevard Vincent Auriol à Paris, propose, du samedi 16 au mercredi 27 mars 2013, une exposition de photographies Mon safari dans Paris. « Francesco Acerbis a eu l’idée de photographier tous les animaux tagués, graffés ou peints sur les murs de Paris. Un imagier urbain, moderne et vivant né du street art. »  Francesco Acerbis est un photo-journaliste indépendant menant un travail remarqué de documentariste humaniste. Informations complémentaires au 01 56 61 34 30.

COURRIER – « Les étudiants de la spécialité Bibliothèque Médiation Jeunesse (BMJ) dont je m’occupe ont créé un nouveau site répertoriant les formations en littérature jeunesse. Ce site est en construction mais il propose déjà des formations de tous niveaux. Il m’a paru important de vous le signaler. Je me tiens à votre disposition pour de plus amples informations. Merci et cordialement » (Hélène Romeuf). Ouvert depuis le 12 février 2013, le site répertorie d’ores et déjà de nombreuses propositions.

EXPOSITION – L’Irlande, actuelle présidente de l’Union européenne, met en valeur le travail de vingt et un illustrateurs irlandais de livres pour enfants (quarante-deux œuvres et un catalogue) avec l’exposition Pictiúr accueillie à Vienne (Autriche), du 14 au 20 mars, à Bologne (Italie), du 25 au 28 mars, à Bruxelles (Belgique), du 9 au 12 avril, et à Leuven, (Belgique), du 28 avril au 21 mai. Deux fois la Belgique et pas la France ? Mais que fait l’Elysée ? Consolation ici.

SALON – Du mercredi 20 au samedi 23 mars 2013 aura lieu à la Souterraine (Creuse)  le premier salon pour la littérature jeunesse du département avec la participation des auteurs et illustrateurs Michel Boucher, Philippe Dumont, Yann Fastier, Maria Jalibert, Claire Mazard, Armandine Penna, Marc Pouyet, Eric Senabre et Eric Simard. Table ronde Editer un premier livre, le jeudi, 10 heures, avec les auteurs Philippe Dumont et Eric Senabre et les éditions Didier Jeunesse et l’Atelier du Poisson Soluble. Débat modéré par Olivier Thuillas du Centre Régional du Livre du Limousin. L’ensemble des propositions est rassemblée sur sur cette page.

CRILJ – A l’occasion du Printemps des poètes, le CRILJ/Loire et la Médiathèque de Tarentaize de Saint-Étienne vous invitent à rencontrer deux fois Alain Serres, poète et directeur des éditions Rue du monde : le mercredi 20 mars 2013, 19 heures, pour une conférence Pourquoi et comment partager la voix des poètes avec les enfants ? et le jeudi 21 mars, 9 heures, pour un Voyage dans les coulisses du poète et de l’éditeur de poésie. C’est à la Médiathèque de Tarentaize, 20/24 rue Jo Gouttebarge à Saint-Étienne (Loire). Rencontres ponctuées par des instants de lecture de poèmes. Entrée libre. Renseignements au 04 77 43 09 77.

THEATRE – Du mardi 19 mars au mardi 26 mars 2013, à la MC93, 9 boulevard Lénine à Bobigny (Seine-Saint-Denis) représentations de La Barbe Bleue mis en scène par Jean-Michel Rabeux. « Un conte c’est drôle, cruel et magique. Je tiens à la cruauté du conte, parce qu’elle est cathartique, et qu’elle n’élude pas le thème de la méchanceté humaine. Je tiens au happy end du conte, parce qu’il est bon que le spectateur se réjouisse d’avoir, en notre compagnie, affronté, et triomphé, du pire. Je tiens au merveilleux du conte, naturellement, usant d’impossibles anachronismes, de réjouissantes magies, du répétitif de certains passages : la lourde porte de chêne, la petite clef d’or, usant du suspens apeurant, usant de l’animalité, du délice de l’effroi, de la formidable imagination enfantine. Je tiens enfin à l’énigmatique simplicité du conte : le conte ne donne jamais les raisons des actes des personnages, il ne les suggère même pas. Le conte est tautologique, pas psychologique : on y tue parce qu’on y tue, on y aime parce qu’on y aime, sans que raison en soit donnée. » (Jean-Michel Rabeux). A partir de 8 ans. Informations complémentaires ici.

SALON – Organisé par Fédération Charentaise des Oeuvres Laïques (FCOL), le Festival du Livre Jeunesse de Ruelle sur Touvre (Charente) se déroulera du mercredi 20 au samedi 24 mars 2013. Participation des auteurs et illustrateurs Caroline Desnoettes, Jeanne Ashbé, Hélène Kérillis, Fred El, Carl Norac, Aude Samama, Luc Turlan, Bruno Pilorget, Claire Clement, Adeline Yzac, Jean-Albert Mazaud, Claire Gratias et Hélène Vignal. La journée d’étude du jeudi abordera le phénomène des séries. Ce même jeudi, à 17 heures 30, projection de Sam-Salm, en présence de Dominique de Saint-Mars et Serge Bloch. Détails des partenaires, rencontres et ateliers ici même.

EXPOSITION – « Durant notre enquête sur les livres de Quist et Ruy-Vidal, nous avons eu la surprise de découvrir des livres qui n’ont jamais existé. Projets impossibles ou avortés, ces ouvrages des années 1970 demeurent inédits. » (Jacques Desse) Ce sera l’objet de l’exposition Le salon des refusés : livres inédits conçus pour Harlin Quist présentée du mardi 19 mars au samedi 20 avril 2013, chez Les Libraires associés, 3 rue Pierre l’Ermite à Paris : des dessins originaux et des textes de France de Ranchin et Nicole Claveloux, Pascal Doury, Jean-Hugues Malineau, Jacques Le Scanff et Jean-Pierre Abraham, pas tous pour les enfants. Ouvert du mardi au samedi, de 14 à 19 heures. Informations complémentaires au 01 42 57 20 24.

EXPOSITION – Trois expositions consacrées à la bande desinée au prochain Salon de Livre de Paris qui se tient à la Porte de Versailles de 22 au 25 mars 2013 : une exposition Titeuf qui fête ses 20 ans ; une exposition Spirou à l’occasion de ses 75 ans, assortie d »une « Galerie des illustres » ; une exposition consacrée à Christophe Arleston et à Lanfeust de Troy. Plus d’information ici.

FORMATION – La Direction des services aux milieux documentaires de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BanQ) organise régulièrement des journées d’étude et d’échange autour de thèmes bibliothéconomiques, entendant ainsi favoriser le partage de l’expertise et des compétences au sein du réseau documentaire québécois. La prochaine journée professionnelle des milieux documentaires aura lieu le vendredi 22 mars 2013, dans l’auditorium de la Grande Bibliothèque, 475 boulevard De Maisonneuve Est à Montréal,et elle aura pour thème la concertation entre les bibliothèques publiques et le milieu de l’éducation. Informations complémentaires et programme préliminaire ici.

INITIATIVE – Des Journées internationales du livre voyageur se déroulent les jeudi 21 et vendredi 22 mars 2013, donnant lieu à un Bookcrossing géant. L’idée initiée par la Fête du Livre Jeunesse de Villeurbanne (Rhône) et par Improbables Librairies Improbables Bibliothèques (ILIB) a établi des partenariats avec de nombreuses bibliothèques, librairies, maisons d’éditions, associations culturelles, clubs de lecture et fêtes du livre. partout dans le monde et des centaines de livres vont être éparpillés dans les villes participant à l’événement, tous munis d’un code bookcrossing qui permettra de suivre leur voyage à travers le monde. Il y a un compte Facebook ici.

RENCONTRE – Le samedi 23 mars 2013, de 17 heures 30 à 18 heures 30, sur la  P’tite scène du Salon du Livre, Porte de Versailles à Paris, présentation de « livres d’hier et d’aujourd’hui » autour de « l’amour du vintage » pour faire découvrir des chefs d’œuvre de la littérature jeunesse du monde entier, des inédits français ou étrangers redécouverts par la collection des Trois Ourses et les éditions Autrement jeunesse. Avec Odile Belkeddar (Les Trois Ourses), Camille Gautier et Emilie Nief (Autrement).

EXPOSITION – La galerie Jeanne Robillard, 26 rue de la Folie Regnault à Paris, présente, du samedi 23 mars au samedi 20 avril 2013, Blossomville, exposition d’images inédites de Muriel Kerba, « Inspirée par la botanique et l’architecture, influencée parfois par la culture orientale, Muriel crée des tableaux énigmatiques à travers lesquels elle explore, interroge et redéfinit les liens entre la ville et la nature et où réel et imaginaire s’entremêlent. S’éloignant du monde de l’enfance, elle crée pour l’occasion des images originales et personnelles. » Vernissage le jeudi 21 mars de 18 à 22 heures. Lien vers la galerie à droite de cette page.

RESIDENCE – « Dans le cadre de la mise en oeuvre d’une Convention Locale d’Education Artistique et Culturelle (CLEAC) concernant les communautés de communes de Neufchâtel-en-Bray, Forges-les-Eaux, Blangy, les Monts de l’Andelle, et de Gournay-en-Bray, est lancé un appel à candidature en vue d’une résidence d’action culturelle adressé à un auteur écrivant pour la jeunesse. Cette résidence sera mise en oeuvre par les documentalistes des établissements scolaires de ces différentes localités, constitués en réseau. » (extrait du descriptif) L’ensemble des informations et les conditions pour candidater sont ici. Les dossiers devront être adressés au plus tard le mardi 2 avril 2013, à l’attention de Damien Euchi.

RENCONTRE – Au Salon du Livre de Paris, à la Porte de Versailles, le lundi 25 mars 2013, 15 heures, dans l’Espace « ateliers » de la mezzanine du pavillon 1, rencontre avec Jacques Roubaud et l’Association Française pour la Lecture (AFL) à propos de la parution du DVD Le Maki Macoco réalisé par Jean-Christophe Ribot et de la publication de Ode à la ligne 29 des autobus parisiens de Jacques Roubaud (Attila 2012).

EXPOSITION – Dans le cadre de Chemin faisant 2013, la Médiathèque de Muret (Haute Garonne) propose de découvrir l’univers artistique de l’auteure-illustratrice Anne Bertier. Cette exposition présente jusqu’au 6 avril les originaux de trois abécédaires, Rêve-moi une lettre, Dessine-moi une lettre, Construis-moi une lettre, puBliés aux éditions Memo. « La simplicité et l’économie de moyens m’intéresse tout particulièrement. Surtout ne pas me disperser, essayer de ne retenir que l’essentiel, le cœur des choses. Rester attentive, que ce travail d’épure tant dans le texte que dans l’image ne donne pas dans le froid ni le sec, mais que cette simplicité soit nourrie et sensible. » Présentation complémentaire des 170 abécédaires que possède la Médiathèque dont de très beaux livres animés.

RENCONTRE – Trois raisons de se diriger vers la Petite scène du Salon du Livre de Paris, le dimanche 24 mars 2013, sur le coup de 13 heures : l’album Bazar Circus (Didier jeunesse 2013) qui y sera lu a Carl Norac comme auteur, Isabelle Chatellard comme illustratrice et, comme lecteur, Dominique Pinon, comédien atypique.

INITIATIVE – Le groupe Jeunesse du Syndicat national de l’édition (SNE) qui réunit près de 45 éditeurs met en ligne un site consacré à la littérature pour la jeunesse « afin de répondre à une demande croissante de repères dans ce vaste paysage éditorial et de valoriser le travail de création des auteurs. » Le communiqué précise : « Ce site mettra à disposition de tous les médiateurs du livre et du grand public un fonds documentaire et pédagogique autour de la littérature de jeunesse. Les internautes y trouveront des informations avec des focus par type d’ouvrages: éveil/petite enfance, documentaires, albums ou contes, des entretiens croisés d’auteurs, illustrateurs, éditeurs, traducteurs, des références bibliographiques classées par catégories et par tranches dâge, des paroles de pro, des initiatives menées par des enseignants, bibliothécaires, documentalistes, animateurs en centres de loisirs. » Ouverture ce jeudi 21 mars 2013.

RENCONTRE – Le dimanche 24 mars 2013, de 16 heures à 17 heures, sur la P’tite scène (U10) du Salon du Livre, Porte de Versailles à Paris, les visiteurs pourront suivre les étapes de la création d’une page de manga avec Junko Kawakami, mangaka résidant en France et publié aux éditions Kana.

THEATRE – La Compagnie des Épices propose à la Bibliothèque Buffon, 15 bis rue Buffon à-Paris, le samedi 23 mars, 15 heures, son adaptation Les affreux de l’album de Wolf Erlbruch Les cinq affreux (Milan 2008). Mise en scène : Olivia Machon. « Tout commence sous un pont crasseux. Le Crapaud, le Rat et l’Araignée s’ennuient ferme à côté de leur tas d’ordures. Eructer, soupirer et se plaindre voilà leurs seules occupations : « Nous sommes tout bonnement monstrueux. Tout le monde nous trouve moches et répugnants ! » se lamente le Crapaud. Un soir de pleine lune, une Chauve-souris, surgie de nulle part, bouscule avec humour et chansons jazzy cette monotonie. » Pour les 3-7 ans. Inscription obligatoire au 01 55 43 25 25.

EXPOSITION – La Bibliothèque Sorbier, 17 rue Sorbier à Paris, présente, le samedi 23 mars, 15 heures, une installation plastique et sonore d’après Ma mère est un gorille (et alors ?) de Frieda Nilsson (Bayard jeunesse 2011), ouvrage sélectionné pour le prix littéraire jeunesse et adolescent Lire au 17. « Découvrez un drôle de bric-à-brac où lesmots semettent en boîte et évoquent souvenirs, histoires à dormir debout ou à rêver.Un rendez-vous festif pendant lequel sera proclamé le palmarès de la quatrième édition de Lire au 17. Avec le comédien Rafik Slama de la Compagnie des Minuscules. Informations complémentaires au 01 46 36 17 79.

COURRIER – Lettre ouverte au Salon du livre du Giennois : « Mais si, on vous aime. Fallait seulement nous dire plus tôt quand, où, qui et quoi. Quand on invite Robert Ayats,  Clotilde Bernos,  Eric Boisset,  Paskal Carlie,  Alain Chiche,  Rachel Hausfater,  Fanny Joly,  Florence Lamy,  Angy Mbebi-Bolzli,  Joël Franz Rosell et Arthur Tenor, on ne garde pas l’information dans sa poche. Tiens, l’année prochaine, si on n’est pas à Beaugency, on vient vous voir. » (André Delobel). C’est le samedi 23 et le dimanche 24 mars 2013 et le programme complet est ici.

RENCONTRE –- Le mardi 26 mars 2013, de 19 heures à 20 heures 30, table-ronde La littérature jeunesse anglophone au Québec, à propos de la présence de créateurs jeunesse anglophones au Québec, sur les jeunes lecteurs et sur l’édition canadienne-anglaise, avec Lina Gordaneer, bibliothécaire à la Trafalgar School for Girls, Julia Pohl-Miranda, directrice éditoriale et marketing à la librairie Drawn and Quarterly, et Monique Polak, auteure et professeure de littérature et humanités au Collège Marianopolis. C’est au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque, 475 boulevard De Maisonneuve Est à Montréal (Québec). Entrée gratuite sur réservation obligatoire sur cette page.

INITIATIVE – Pour marquer le fin de l’exposition de photographie de Francesco Acerbis, la Bibliothèque Italie, 211-213 boulevard Vincent Auriol à Paris, propose aux enfants, le mercredi 27 mars 2013, 15 eures, un atelier d’initiation à l’art urbain et au regard photographique en reprenant la démarche de l’auteur pendant la réalisation du livre Mon safari dans Paris (Sarbacane, 2012). Si le temps le permet, Francesco Acerbis proposera aux enfants une balade dans le quartier, à la recherche des animaux « nstallés  » sur les bâtiments. Sinon, un jeu de cache-cache des grafs se déroulera à la bibliothèque. Inscription obligatoire au 01 56 61 34 30.

EXPOSITION – La galerie L’art à la page présente, depuis le mercredi 20 mars et jusqu’au samedi 18 mai 2013, une exposition consacré à Elzbieta à l’occasion de la sortie de son Journal 1973-1976. L’exposition présente un ensemble de dessins des  années 1973-1976, qui s’ajoutent à ceux publiés  dans le Journal 1973-1976, dessins à l’encre formant une entité et  permettant d’aborder l’oeuvre graphique antérieure à  celle de ses albums pour la Jeunesse. « Ce travail des carnets je l’ai poursuivi pendant plusieurs années. Un recueil de deux à trois cents petits dessins en a résulté : le fondement de tout ce que j’ai fait depuis ; j’appelais alors mes carnets mon journal, parce que j’en datais les images, date qui était souvent un élément du dessin lui-même. La technique que j’employais consistait à construire au moyen de griffures d’encre, des couches plus ou moins profondes de fins grillages superposés. » (Elzbieta). Lien vers la galerie à doite de cette page.

PRIX – Le prix Beaugency organisé par la Ville de Beaugency (Loiret) et soutenu par la Communauté de communes du canton de Beaugency, récompense l’auteur de la « meilleure intrigue ». Le choix du jury, enfants et adultes pour une fois d’accord, s’est porté sur Encore heureux qu’il ait fait beau de Florence Thinard  (Thierry Magnier 2012). L’auteur a reçu chèque et médaille le vendredi 22 mars 2013 lors de l’inauguration du vingt-huitième Salon du Livre de Jeunesse.

THEATRE – La Bibliothèque Andrée Chedid, 36 rue Émeriau à Paris, accueille, le mercredi 27 mars 2013, 11 heures, la compagnie Miss O’ Youk qui invite les enfants à la découverte des cinq sens par la lecture et la danse. La vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat sont successivement racontés puis explorés par l’enfant. Inscription obligatoire au 01 45 77 63 40.

COLLOQUE – Pour son cinquantième anniversaire, la Foire internationale du livre de jeunesse de Bologne (Italie) organise, le jeudi 28 mars 2013, un colloque international consacré à cinquante années de littérature pour la jeunesse à travers le monde (50 years of Books for Children around the World). La communication, en anglais, de Sophie Van der Linden a pour titre Contemporary French Picturebooks : the time of Hibridity.

 CRILJ – Le Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature pour la Jeunesse propose le samedi 6 avril 2013, à 15 heures, à la Bibliothèque l’Heure Joyeuse, 6-12 rue des prêtres Saint-Séverin à Paris, une rencontre S’informer aujourd’hui sur la littérature pour la jeunesse : Griffon, une revue singulière, avec la participation de Jacques Pellissard, directeur de publication, et de plusieurs membres du comité de rédaction. « Griffon, revue libre et indépendante, est la continuation de Trousse Livres née en 1976 au sein du Centre Laïque de Lecture Publique de la Ligue Française de l’Enseignement et de l’Éducation Permanente. C’est la même équipe qui, en 1986, reprend bénévolement la rédaction et la gestion de la revue, sous le nouveau nom de Griffon, quand la Ligue décide d’abandonner la parution de Trousse Livres. Depuis cette date, un groupe évolutif de mordus de littérature pour la jeunesse s’est constitué qui nourrit, cinq fois par an, la partie critique. Mais l’originalité de la revue tient surtout aux « cartes blanches » proposées aux auteurs et illustrateurs qui font la littérature pour la jeunesse d’aujourd’hui. » Entrée libre dans la limite des places disponibles. L’association aura, le matin, tenu son assemblée générale annuelle ouverte aux adhérents 2012 et aux personnes ayant ou souhaitant adhérer en 2013. Informations complémentaires ici.

INITIATIVE – Avec le réseau et le capital de sympathie développées depuis 24 ans autour de son prix de littérature pour la jeunesse, l’association Le Prix des Incorruptibles n’est pas la plus mal placée pour proposer à la signature un Manifeste pour la lecture et il faudrait être le dernier des méchants pour ne pas le reconnaitre. Bouderont quand même ceux qui estimeront qu’un texte consensuel à ce point, on n’avait pas vu depuis longtemps. Pour lire et signer en ligne, c’est ici.

FORMATION – Dans le cadre du festival EPOS 2013, le Conservatoire contemporain de littérature orale (CliO) propose deux sessions d’ateliers destinés à se préparer à la nuit du 6 au 7 juillet 2013 où Tout le monde raconte Grimm ! en complicité avec L’Hectare, scène conventionnée de Vendôme. Quels contes ont été collectés par les frères Grimm ? Entre Le Chat botté, Hänsel et Gretel et Les Souliers usés à la Danse, votre coeur balance ? Les ateliers sont gratuits, ouvert à tous et vous permettent d’être guidés dans la forêt des histoires par une conteuse professionnelle du CLiO. Dates : les jeudis 4 et 11 avril de 18 à 21 heures  (adolescents et adultes) et  les samedis 1er et 8 juin de 9 heures 30 à 12 heures 30  (parents et enfants). Lieu : CliO, Quartier Rochambeau, Vendôme (Loir et Cher). Gratuit sur réservation auprès de Floriane au 02 54 72 72 98 ou par mail.

SCOOP – Un casting est organisé par Lambart productions et les studios Walt Disney pour choisir qui interprétera Benoit Brisefer, petit garçon costaud d’une dizaine d’années imaginé par Peyo, dans le film Les taxis rouges de Manual Pradal. L’heureux élu pourra faire copain-copain avec Gérard Jugnot, Jean Reno et Thierrry Lhermitte. Pour s’inscrire, c’est ici. Sortie du film en 2014.

INITIATIVE – Le Rouergue jeunesse fête ses 20 ans en 2013. Premier evénément pour marquer le coup : la parution du livre Forêt-Wood d’Olivier Douzou et José Parrondo donnant à voir plus d’une centaine d’arbres inventés, des arbres imaginaires, décalés, rigolos. En parallèle, ouverture d’un blog ouvert à tous : « À chaque grand événement l’homme a toujours planté un arbre. Arbre de fécondité, d’indépendance, de festivité, de naissance, de liberté. Alors, pour fêter les vingt ans du Rouergue jeunesse, on vous propose de planter, vous aussi, vos arbres. De cultiver votre imaginaire. » Le livre est en librairie, le blog est ici.

RENCONTRE – Le RESF35 et la CNT35 organisent une journée autour de la littérature jeunesse et de l’engagement auprès des personnes sans-papiers. Ce sera le samedi 30 mars 2013, 17 heures 30, au Panama, 28 rue de Préameneu, à Rennes (Ille-et-Vilaine).

SALON – Du jeudi 28 mars au mardi 9 avril 2013, organisé par le Centre de Ressources et d’Actions Pédagogiques (CRAP), trente-quatrième édition du Salon du livre et de la jeunesse de Chateaudun (Eure-et-Loir), salle Gaston Couté, destiné aux enfants et aux jeunes de 2 à 15 ans. Thème : Même pas peur. Invités d’honneurs : Pef, Valérie Zenatti, Edouard Manceau Ouvert au public les jours de classe de 16 heures à 17 heures 30 et les samedi 30, dimanche 31 mars et lundi 1er avril, de 14 heures 30 à 18 heures. Informations complémentaires au 02 37 44 91 07.

SPECTACLE – « On retrouve le corps inanimé d’un petit pantin. Les analyses révèlent son identité : Pinocchio. Qui était ce Pinocchio ? Pourquoi a-t-il été assassiné, pendu à un arbre ? Pourquoi cette affaire a-t-elle été étouffée ? Qui est responsable de sa mort ? Pour l’inspecteur qui mène l’enquête, la liste des suspects est longue… Ce polar féerique nous plonge dans les affres d’un récit initiatique. Tout se passe ici dans un décor brut et citadin : sorte de palissade métallique entre deux mondes, d’où jaillissent personnages, mais aussi d’étranges ambiances lumineuses. Cet univers est à la croisée des genres : du film de science-fiction aux rêveries brumeuses et électriques des films noirs. » Création par la Compagnie Caliband Théâtre au Centre culturel Le Rive gauche de Saint-Étienne du Rouvray (Seine maritime) le 3 avril 2013 puis tournée dans la région. Pour tous à partir de 8 ans. Site de la Compagnie Caliband Théâtre ici.

SALON – La Fête du Livre Jeunesse d’Aizenay (Vendée) dispose d’un comité de parrainage qui réunit Anne Brouillard, Bruno Heitz, Thierry Lenain, Antonin Louchard, Pef, Claude Ponti, Rascal et Zaü. Quelque chose me dit que Sara, invitée d’honneur cette année, les rejoundra bientôt. En attendant, la fête se déroule du 3 avril au 7 avril 2013 et le programme (que vous trouverez en page COPINAGE de ce site) témoigne d’une belle implication des enfants et des adultes, des organismes et des institutuoins de la région.

SCOOP – En cours de réalisation un film documentaire de Jean-Luc Muller Vaillant, Pif et quelques camarades. « L’histoire extraordinaire d’un phénomène de la presse jeunesse, durant un demi-siècle, racontée par ses auteurs, rédacteurs et lecteurs. De très nombreuses archives et documents pour la plupart inédits en télévision feront de ce film une somme audiovisuelle sur le sujet. » Durée : 90 mn. Sortie : courant 2013. La bande annonce est ici.

INITIATIVE – Huit éditeurs (Bamboo, Casterman, Dargaud, Dupuis, Fluide Glacial, Grand Angle, Jungle et Le Lombard) s’associent pour mettre à l’honneur la bande dessinée. Ils ont décidé d’offrir au public huit titres emblématiques de leurs catalogues respectifs et représentatifs de la variété de l’offre éditoriale d’aujourd’hui. 100 000 albums cartonnés de BD seront imprimés expressément pour l’occasion et distribués dans près de 1000 librairies participant à l’opération les 5 et 6 avril 2013. Plus d’une quinzaine de médias (presse, radio, télé, web, affichage) s’associent à l’événement participant à faire connaitre ces 48hBD auprès du grand public. Dossier de presse à télécharger ici.

EXPOSITION – La Bibliothèque Maurice Genevoix, 19 rue Tristan Tzara à Paris, présente, du mardi 2 avril au mardi 30 avril 2013, une exposition consacrée à L’univers d’Anthony Browne. « Les bibliothèques de la Ville de Paris rendent hommage à Anthony Browne et souhaitent mettre en valeur toute son oeuvre et l’ensemble de sa production avec des reproductions en 2D et 3D de ses personnages (le singe Marcel, Pif la terreur, etc). Entrez dans l’univers de Marcel au travers de modules ludiques et interactifs, de mises en espace pour tous les publics sous forme de reconstitutions, de jeux et de manipulations nécessitant des allers-retours des espaces scénarisés aux livres. » Commissaires de l’exposition : Marie-Laure Gestin et Christine Frasson-Cochet. Réalisation : Sylvain Bossut. Production : Paris bibliothèques. Nombreux rendez-vous tout au long du mois pour des lectures, des jeux, des ateliers. Informations complémentaires au 01 46 07 35 05.

SALON – Le huitième Salon du Livre Jeunesse de Sarlat (Dordogne) organisé par l’Amicale Laïque de la ville en partenariat avec la Bibliothèque Municipale, le Centre Culturel, les Editions SEDRAP, La Librairie Majuscule, la Maison de la Presse et la Bibliothèque Départementale de Prêt de la Dordogne, aura lieu du mercredi 3 au dimanche 7 avril 2013, à l’Ancien Evêché. Il sera prétexte à plongée dans le passé autour du thème Quand l’histoire fait des histoires ! : Des rencontres scolaires, des lectures et des tapis à raconter, un parcours ludique dans la ville sur le thème A la recherche des personnages historiques, des expositions, des spectacles, la remise des prix des concours d’écriture et d’illustration et la présence de Philippe Barbeau, Catherine Cuenca, Jean-Sébastien Blanck, Marjolaine Pereira, Régis Delpeuch, Maryse Lamigeon, François Vincent, Alain Chiche, Emmanuelle Garcia, Clémentine Place et Zau. Programme détaillé ici.

EXPOSITION – La bibliothèque l’Heure joyeuse, 6-12 rue des Prêtres Saint-Séverin à Paris, propose, du mardi 2 avril au samedi 31 août 2013, une exposition Ronds, carrés, rétro ou 3D qui donne à voir les tendances graphiques à l’oeuvre dans les albums jeunesse aujourd’hui et en particulier trois d’entre elles, « d’abord, le retour des formes géométriques, qui étaient très présentes dans les années 30 avec le travail des artistes russes ; ensuite, l’illustration par ordinateur ; enfin, le retour du style de dessin « rétro » (années 50-60), qui fait écho au succès du vintage actuel et s’accompagne d’une politique de réédition de livres anciens chez beaucoup d’éditeurs jeunesse. »  Informations complémentaires au 01 56 81 15 60.

SALON – Du vendredi 5 au dimanche 7 avril 2013, Le Grand Dole (Jura) organise, salle de la Commanderie, son troisième Salon du Livre Jeunesse. Sous l’intitulé P’tits papiers, la manifestation accueille 37 auteurs et illustrateurs et propose expositions (dont Drôles de papier), spectacles (dont Pop’up délices) et de nombeux ateliers (dont celui de Croq’livre qui fera découvrir l’art du pliage). Le programme complet, fort bien présenté, est exactement ici.

INITIATIVE – « Depuis 1967, le 2 avril, jour de l’anniversaire de Hans Christian Andersen, est célébré la journée internationale du livre pour enfants (ICBD) qui a pour but d’inciter à l’amour de la lecture et d’attirer l’attention sur les livres pour enfants. Chaque année, une différente section nationale d’IBBY a l’opportunité d’être l’organisateur de l’ICBD. Elle en choisit le thème et invite un éminent auteur de son pays à écrire un message aux enfants du monde et un célèbre illustrateur à créer une affiche. Le matériel ainsi produit est utilisé de différentes façons pour promouvoir les livres et la lecture. » Pour 2013, le pays choisi est les USA. L’illustrateur de l’affiche, Bookjoy around the World, est Ashley Bryan et le message est signé Pat Mora. Informations sur les activites de l’IBBY ici.

PRIX – Françoise Prêtre et sa maison d’édition numérique La souris qui raconte viennent de recevoir le Prix Spécial du Jury du salon Dem@in le livre pour l’application Conte du haut de mon crâne de Séverine Vidal et Claire Fauché. « Dès les premières lignes, le ton est donné. Percutant ! La magie du récit, la remarquable qualité graphique, associées à une ambiance sonore soignée nous transportent dans un monde qui oscille entre réalité, abstraction, gravité et humour. D’une sensibilité à fleur de peau, le lecteur ressort bouleversé de sa lecture. Il y est question d’amour absolu, de sentiments au-delà du raisonnable et les moyens utilisés pour le dire sollicitent tous nos sens. Un bijou, à partir de 8 ans. » Site de la Souris ici.

EXPOSITION – Dans le cadre de son Mois du livre d’artistes de jeunesse, du mardi 2 au samedi 27 avril 2013, la bibliothèque de Fresnes (Val-de-Marne), 26 rue Maurice Ténine, expose chiffres, lettres et abécédaires : présentation des abécédaires d’Anne Bertier, livres d’artistes autour du chiffre et de la lettre du centre de documentation du MAC/VAL et d’albums et documentaires de la bibliothèque du Perreux, exposition des créations plastiques des élèves des établissements scolaires ayant travaillé sur ce thème. Site de la bibliothèque ici.

SALON – Le quinzième Salon du jeune lecteur du Pays de Montbéliard se déroule les samedi 6 et dimanche 7 avril 2013 à Grand-Charmont (Doubs). Vous pourrez y rencontrer Amandine Piu, Angélique Villeneuve, Anne Ferrier, Bénédicte Guettier, Cathy Ytak, Christophe Léon, Florence Koenig, Gaëtan Dorémus, Gilles Fresse, Grégoire Kocjan, Hélène Micou, Julia Chausson, Karim Ressouni-Demigneux, Michel Boucher, Michèle Mira Pons, Sylvia Dupuis, Sylvie Baussier et Vanessa Hié. Pour savoir le reste, il faut cliquer aux bons endroits de l’affiche.

PRIX – Mardi 26 mars 2013, pour son cinquantième anniversaire, la Foire du livre de jeunesse de Bologne et l’Association italienne des éditeurs ont décerné les Prix du meilleur éditeur pour la jeunesse de l’année (BOP pour Bologna Prize for The Best Children’s Publishers of the year) : la maison rwandaise Bakame Editions pour l’Afrique, l’Indienne Tara Books pour l’Asie, la Brésilienne Cosac Naify pour l’Amérique centrale et l’Amérique du sud, la Portugaise Planeta Tangerina pour l’Europe, l’Américaine Chronicle Books pour l’Amérique du Nord, la néo-zélandaise Gecko Press pour l’Océanie. Site de la foire ici.

COURRIER – « Eléonore Zuber, illustratrice (et auteure) se prépare pour samedi car elle sera en soupière pour une journée de dédicaces le 6 avril 2013, exprès le jour de la saint Marcellin. Elle dédicacera bien évidemment la série qui l’a faite connaitre , « Lorsque… « , et également ses albums en jeunesse, Le pâté de crotte de nez (LeToucan), et Ma maman sait tout faire… ou presque (Frimousse). Une journée qui s’annonce surprenante et zuber – super – chouette. Je vous rassure de suite, elle vient sans sa sœur. ». C’est à La Soupe de l’espace, 9 avenue des iles d’or 83400 Hyères (Var).

SALON – Bouquinvilles tome 3, c’est à Anglet (Landes), le samedi 6 et le dimanche 7 avril 2013. « Conçu pour et par les enfants, l’événement fédère tout au long de l’année plus d’un millier d’entre eux sur des projets dédiés à la littérature jeunesse. C’est pourquoi nous avons à coeur de valoriser leurs créations. Ce sont les enfants qui font Bouquinvilles. » Les auteurs et illustrateurs invités sont Magali Bonniol, Lucile Placin, Chantal Laborde, Patrick McSpare, Frédéric Marais, Mathilde Domecq. Itxaro Borda et Xantal Barnetxe. Le site est ici sur lequel on dispose du programme en basque.

DISPARITION – L’auteur de bandes dessinées Fred est mort le mardi 2 avril 2013 à l’âge de 82 ans. Lecteur boulimique, il dessine dans les marges de ses cahiers et publie son premièr travail, Les joies de l’alpinisme, dans un journal pour enfants. En 1960, il crée, avec Frtançois Cavanna et le professeur Choron, Hara Kiri, journal bête et méchant dans lequel il publie soixante couvertures, des dessins humoristiques, des contes et Le petit cirque. En 1965, éconduit par Spirou, il se présente à Pilote où René Goscinny lui permet de trouver sa place. Première apparition de Philémon dans Le mystère de la clairière aux trois hiboux. Suivront seize épisodes d’une série incomparable, du Naufragé du A (1972) au Train où vont les choses (2013). Noter aussi Cythère l’apprentie sorcière paru dans Pif Gadget et publié chez Dargaud. En 1988, Fred, participant à l’édition d’un album hommage à Jacques Brel, illustre, en 4 pages, Les Bourgeois, chanson qui affirme qu’ils sont comme des cochons.

COURRIER – « Chacun, grand ou tiot, est invité ce vendredi 5 avril, 17 heures, à participer au vernissage-goûter de l’édition 2013 des Scrib’arts du Cambrésis. L’exposition Au loup ! Histoires de petits chaperons rouges accueille les interprétations du conte par cinq illustrateurs jeunesse : Sylvia Dupuis, Christian Guibbaud, Cyril Hahn, Julien Martinière et Lucile Placin que nous pourrons rencontrer le 15 juin à l’occasion de la remise des prix du concours d’écriture. Présentation détaillée ici même. » (David-Jonathan Benrubi). L’exposition sera visible du samedi 6 avril au samedi 29 juin, à la Maison Falleur, 39 rue Saint Georges, à Cambrai (Nord). Renseignements complémentaires au 03 27 82 93 85.

SALON – Du 10 au 14 avril 2013, la quatorzième Fête du Livre Jeunesse de Villeurbanne (Rhône) met les pop-up à l’honneur, occasion de décliner la notion de mouvement. Le programme est, comme toujours, bourré – je veux dire très rempli et non complètement saoul. Un seule indice : 60 auteurs et illustrateurs invités pour 20000 visiteurs attendus. Sinon, le site est ici et c’est la seule manière raisonnable de tout savoir. Il y a une aussi une journée professionnelle le vendredi 12.

DISPARITION – Roger Boquié est décédé mercredi 3 avril 2013 à l’âge de 92 ans. Délégué des Francs et Franches Camarades en Normandie dans les années 50, il s’était également occupé de formation à la Fédération nationale où il fit, avec Jean Naty-Boyer, grandement avancer la pratique des activités musicales des jeunes sur leur temps de loisirs. Conseiller technique et pédagogique à l’Institut National d’Education Populaire (INJEP), il a beaucoup œuvré dans le domaine du livre et de la lecture avec Monique Bermond son épouse : animation, sur France Culture, de l’émission Le livre, ouverture sur la vie, organisation de stages, coordination d’opérations nationales du Ministère de la jeunesse et des sports, création, au sein du CRILJ des Yvelines, de la base de données Livrjeun. Roger Boquié fut, avec Monique, administrateur fidèle du CRILJ au plan national. Accueillant 24000 livres, enregistrements sonores et montages audiovisuels, un centre de ressources Bermond-Boquié a été mis en place danbs les locaux de la bibliothèque Jacques Demy de Nantes.

RENCONTRE – Le mardi 9 avril 2013, rencontre avec Stéphanie Blake, auteure et illustratrice américaine habitant Paris, qui « a créé entre autres le personnage du petit garçon-lapin Simon qui fait tant rigoler les enfants. ». En collaboration avec Gallimard et L’école des loisirs. C’est au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque, 475 boulevard De Maisonneuve Est à Montréal (Québec). Entrée gratuite sur réservation obligatoire sur cette page.

CONFERENCE – A Villeurbanne (Rhône) , le jeudi 11 avril 2013, 18 heures 30, une conférence titrée La littérature jeunesse en mouvement interrogera le paysage de la littérature pour la jeunesse de demain. Elle évoquera les différentes évolutions et transformations du livre jeunesse, celles impulsées par le numérique avec le développement des livres numériques et des applications, celles du renouvellement du livre objet, des livres animés, livres à trous et livres hybrides. Avec Alice Brière-Haquet et Anne-Sophie Gousset, auteures-illustratrices, Yannick Geffroy du studio de création d’application Slim Cricket, Yanick Gourville, du studio d’édition jeunesse Hocus Bookus et Elisabeth Sutton, journaliste et sociologue. Ce sera à l’amphithéâtre du Rize, 23-25 rue Valentin-Haüy.

THEATRE – Le mercredi 10 avril 2013, à 16 heures, représentation exceptionnelle, à la médiathèque de Pithiviers (Loiret), place Denis Poisson, de Lili moutarde, comédie musicale d’Evelyne Reberg, Christiane Oriol et Bernadettre Desprès. En ce même endroit, rencontre avec Bernadettre Després le samedi 6 avril, 15 heures. Renseignements complémentaires au 02 38 30 08 77.

SALON – Le programme pour la jeunesse de la onzième édition du Printemps du livre qui, sous-titrée Espèces d’espaces, se déploie à Grenoble (Isère) du mercredi 10 au 14 avril 2013, est exactement ici. Journée professionnelle le mercredi 10, de 9 à 17 heures, dans les locaux du CRDP de l’académie de Grenoble. Programme et informations pratiques ici.

SALON – La Petite Bibliothèque Ronde, 14 rue de Champagne à Clamart (Hauts-de-Seine) organise, samedi 13 et dimanche 14 avril 2013, de 11 à 18 heures, le Petit Festival de l’Imaginaire « Bouillon de Sorcières » dédié aux contes et aux littératures fantasy, fantastique et science-fiction. Au programme : un salon du livre regroupant une vingtaine d’exposants, des auteurs et des illustrateurs, un salon numérique accueillant une dizaine d’éditeurs numérique et de créateurs de jeux vidéo, des rencontres et  dédicaces d’auteurs et d’illustrateurs, des jeux de rôles. « Le Petit Festival de l’Imaginaire est un évènement familial dont l’objectif est de mettre en lumière un genre littéraire incontournable auprès du jeune public. Une première édition pleine de surprises à ne manquer sous aucun prétexte. » Contact à cette adresse.

PRIX – La fondation suédoise Astrid Lindgren a décerné son prix Alma à l’illustratrice argentine Isol. De son vrai nom Marisol Misenta, Isol est née à Buenos Aires en 1972. Elle est l’auteur d’une dizaine de livres en tant qu’auteur et de quinze comme illustratrice. Six d’entre eux sont disponibles en français : Mon corps et moi et Tic Tac (Le Rouergue), Poèmes à compter et Mes chaussons toutous (Syros), Etre et paraître (La joie de lire) et Secret de famille (Les 400 coups), textes tous signés du poète et écrivain Jorge Elias Luján. Rappel : la dotation est de 550 000 euros.

SALON – Zinc Grenadine, fête régionale du livre jeunesse organisé, justement, par l’association Zinc Grenadine, se déroule chaque année au port d’Epinal (Vosges) et, en 2013, c’est le samedi 13 et le dimanche 14 avril : animations nombreuses, théâtre, marionnettes, contes, cirque, chansons, expositions, bourses aux livres d’occasion. Et, après avoir sillonné pendant plusieurs jours la Lorraine à la rencontre des écoliers, Katia Astafieff, Hubert Ben Kemoun, Pierrick Bisinski, Gaëlle Callac, Carole Chaix, Jennifer Dalrymple, Florence Delaporte, Lionel Larchevêque, Philippe Lechermeier, Régis Lejonc, Jean Leroy, Philippe Lesgourgues, Gérard Moncomble, Polina Petrouchina, Sacha Poliakova, Cécile Roumiguière, Sara et Zaü prendront place dans les canapés du grand chapiteau. Le reste est expliqué ici.

PRIX – Les Prix Farniente 2013 ont été attribués. Catégorie Basket jaune (13+) : Terrienne de Jean-Claude Mourlevat (Gallimard 2011) ; catégorie Basket verte (15+) : Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys (Gallimard 2011 ) ; Basket orange (17+) : J’me sens pas belle de Gilles Abier (Actes sud 2011). Informations sur le prix et la sélection 2014 ici.

INITIATIVE – Babelio nous fait savoir : « Masse Critique revient ! Et cette fois-ci ce sont les enfants qui sont à l’honneur dans cette nouvelle édition consacrée à la littérature jeunesse. Il y en aura pour tous les goûts et pour toutes tailles. Des livres destinés à l’éveil, à l’initiation à l’art, ou encore des poèmes ou des blagues… cette nouvelle opération sera pleine de surprises. Pour les nouveaux, rappelons le principe de Masse Critique : c’est une opération gratuite proposée par Babelio, en partenariat avec les éditeurs, permettant à tous les lecteurs intéressés de recevoir un livre, en échange d’une critique. » Pour participer, le rendez-vous est ici, le jeudi 11 avril 2013 à partir de 8 heures 30.

FESTIVAL – Pour la deuxième année consécutive, le réseau des médiathèques Loire et Nohain propose, à la Médiathèque intercommunal de Cosne-sur-Loire (Nièvre), du mercredi 10 au samedi 13 avril 2013, son Festival Littérature Jeunesse. Sous-titré Destnation Afrique,  il accueille Yves Pinguilly, Carl Norac, Christel Mouchard, Cyril Hahn, Caroline Dsnouëttes et Souleymane M’Bodj. Expositions, ateliers, animations, moments de contes et signatures. Programme complet ici.

PARUTION – Vient de paraître Cino Del Duca, de Tarzan à Nous Deux, itinéraire d’un patron de presse d’Isabelle Antonutti d’après sa thèse Cino del Duca (1899-1967) : de la bande dessinée à la presse du coeur, un patron de presse franco-italien au service de la culture de masse. Préface de Jean-Yves Mollier. Cet ouvrage doit sa présence ici au fait que Cino Del Duca fut, de 1932 à 1939, éditeur de bandes dessinées dont l’hebdomadaire pour la jeunsse Hurrah ! que Pierre Couperie décrivit comme « magazine du pauvre qui en veut pour son argent. » Presses Univesitaires de Rennes 2013, 222 pages, 18,00 euros.

RENCONTRES – Les professionnels de la petite enfance et du livre du secteur social et le public intéressé par la littérature de jeunesse sont invités par le Service ccompagnement culturel du territoire de la Direction de la Culture du Val de Marne, du lundi 15 au vendredi 19 avril 2013, à participer aux rencontres Partages de lectures, des livres pour la petite en enfance en Val-de-Marne : exposition sélective de 500 titres d’albums et de 100 titres pour les 7-15 ans, aux Archives départementales, 10 rue des archives à Créteil. prolongée par des conférences et des rendez-vous avec auteurs et illistrateurs. Le programme détaillé est ici.

SPECTACLE – Lecture-concert bilingue français/anglais Do you like Max et les Maximonstres ? proposée le samedi 13 avril 2013, 15 heures 30, à la Bibliothèque Germaine Tillion, 6 rue du commandant Schloesing à Paris. « En hommage à l’auteur Maurice Sendak disparu en 2012, une lecture poétique et ludique des albums illustrés Max et les Maximonstres, Cuisine de nuit, Quand papa était loin, J’adore les alligators. » Avec Frédérique Bruyas et l’homme orchestre et guitariste de blues René Miller. Sur inscription auprès des bibliothécaires au 01 47 04 70 85.

RESIDENCE – La Fête du livre de jeunesse de Saint-Paul-Trois-Chäteaux (Drôme) accueille l’auteure-illustratrice Marjorie Pourchet, jusqu’au 2 juin 2013. L’artiste mettra à profit ses rencontres avec le public afin de lui faire découvrir et pratiquer la linogravure. Atelier « bestiaire », pour adultes, samedi 13 et samedi 20 avril, à la Médiathèque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, de 14 à 19 heures. Participation de 15,00 euros, matériel fourni et inscription obligatoire au 04 75 04 51 42.

SALON – Pour la troisième année consécutive, l’Etre Enchanté, l’association Plaisir de Lire et l’APE de Cambremer (Calvados) organisent un Festival de littérature jeunesse, le 14 avril 2013, de 10 heures à 18 heures. Thème de l’année : Mythes et Legendes, de Normandie et d’Ailleurs. Gratuit pour les adultes accompagnants, 5,00 euros par enfant pour l’ensemble de la journée et des activités proposées. Programme ici.

PARUTION – Disponible à peu près uniquement à la Librairie Goscinny, Versions originales : traducteurs et traductions dans l’œuvre de René Goscinny, premier livre de Clément Lemoine, se penche sur les personnages d’interprètes et de traducteurs qui traversent l’œuvre de René Goscinny. Et ils sont nombreux car, on y parle anglais, espagnol, italien, égyptien, chinois, japonais, latin, russe. et un certain nombre de langues imaginaires. L’auteur présentera son livre à la Librairie Goscinny, 5 bis rue René Goscinny à Paris, le jeudi 18 avril 2013, à partir de 19 heures. SCUP 2013, 115 pages, 10,00 euros.

THEATRE – L’Odéon Théâtre de l’Europe clôturera sa saison par la reprise du Cendrillon de Joël Pommerat, de jeudi 23 mai au mercredi 19 juin 2013. Le Petit Chaperon rouge, du même, aura été joué du mercredi 17 avril au dimanche 5 mai, à la Maison des métallos.

SPECTACLE – Le samedi 20 avril 2013, 11 heures, c’est marionnettes à la Bibliothèque Mouffetard, 74 rue Mouffetard à Paris, avec Bon appétit Monsieur Lapin ! « Fidèle à l’esprit, aux textes et aux illustrations de l’auteur, c’est tout l’univers de Claude Boujon qui prend vie en musique. À travers quatre petites pièces, les enfants découvrent les petits conflits de tous les jours, les animaux et ce qu’ils mangent, les différents espaces et les instruments de musique. Pour chaque histoire, le marionnettiste utilise une technique de marionnettes particulière, à fils, à gaines, à tiges ou à doigts. » Un spectacle de la compagnie Filou. Renseignements complémentaires au 01 43 37 96 54.

INITIATIVE – A l’occasion de son exposition Ronds, carrés, rétro ou 3D, la bibliothèque l’Heure joyeuse, 6-12 rue des Prêtres Saint-Séverin à Paris, accueille Annette Tamarkin, le samedi 20 avril 2013, 15 heures, pour un atelier pop up. « Venez réaliser des planches en pop up comme dans les livres d’Annette, pour apprendre à jouer à cache-cache et aux devinettes grâce à des jeux de découpage-collage. » Annette Tamarkin est l’auteure de Tout blanc, Tout noir, Bleu vache ? publiés aux éditions Les Grandes Personnes. Sur inscription auprès des bibliothécaires au 01 56 81 15 60.

PRIX – Cinquante-quatre libraires de l’Association des librairies spécialisées jeunesse (ALSJ) et cinquante-cinq bibliothèques de l’Assocaiton des bibluiothécaires jeunesse (ABF) ont désigné les lauréats du prestigieux Prix Sorcières 2013. Soit donc : Prix Sorcières 1er album : 2 Yeux ? de Lucie Felix (Les Grandes Personnes) ; Prix Sorcières Album : La maison en petits cubes de Kenya Hirata et Kunio Kato (Nobi-Nobi) :  Prix Sorcières Premières lectures : Émile est invisible de Vincent Cuvellier et Ronan Badel (Gallimard Jeunesse) ; Prix Sorcières Romans junior : Black-out de Brian Selznick (Bayard jeunesse) ; Prix Sorcières Romans ados : Max de Sarah Cohen-Scali (Gallimard) ;  Prix Sorcières Documentaires : Cartes – voyage parmi mille curiosités et merveilles du Monde d’Aleksandra Mizielinska et Daniel Mizielinski (Rue du monde). La fête de remise des prix était à Villeurbanne.

EXPOSITION – Après son succès à la galerie Arts Factory, l’exposition rétrospective de l’illustrateur et graphiste Blexbolex Couleurs fines et papiers de qualité depuis 1992 se donne à voir dans le cadre des Rencontres du 9e art d’Aix-en-Provence (Bouches du Rhône), au Musée des Tapisseries, place de l’Archevêché. Mise en place depuis le mercredi 27 mars 2013, elle pourra être visitée jusqu’au v’endredi 20 mai 2013.

PARUTION – Vient de paraître Du côté des Frères Grimm et d’Alexandre Afanassiev, actes du colloque organisé le 29 septembre 2011 par la BnF/Centre national de la littérature pour la jeunesse et l’Oiselle de feu. « Ce colloque organisé à l’occasion de la publication de la première édition critique de l‘édition de 1856 des contes des Frères Grimm et d’une nouvelle édition corrigée et augmentée des contes populaires russes d’Alexandre Afanassiev a permis de découvrir ou redécouvrir des écrivains qui se passionnèrent pour le conte populaire, collectionneurs ou collecteurs allemands, autrichiens, russes, roumains, français qui contribuèrent à transmettre ces récits traditionnels et ouvrirent le chemin de nos collectages contemporains. C’est aussi l’occasion de s’interroger sur les diverses formes d’écritures, réécritures, transcriptions, traductions, délicats et parfois douloureux passages de l’oralité à l’écriture. Un cahier d’illustrations couleurs et une sélection de contes de Grimm et d’Alexandre Afanassiev ponctuent l’ouvrage. » BnF/ Centre national de la littérature pour la jeunesse 2013, 140 pages, 23,00 euros.

EXPOSITION – La maison des contes et des histoires, 7 rue Pecquay à Paris, présente, à partir du mercredi 17 avril au dilmanche 30 juin 2013, une exposition Histoires de métamorphoses. Enfants, grenouilles, princesses et chevaliers : Tous transformés ! autour des illustrations de Delphine Jacquot, de Philippe Mignon et d’étudiants du Lycée Renoir. Site indiqué à droite de cette page.

INITIATIVE – « Les couvertures de l’hebdomadaire Valeurs actuelles font rarement dans la nuance, que ce soit dans les titres ou les illustrations. Celle de cette semaine n’échappe pas à la règle avec un montage approximatif nous montrant François Hollande en Pinocchio. » Partant de cette constatation, Alain Korkos déroule et commente, sur le site Arrêt sur images auquel il collabore régulièrement, cent et trente années d’images de la célèbre marionnette. C’est ici, mais pas sûr qu’on atteigne l’article si l’on n’est pas abonné.

CONFERENCE – Dans le cadre de son cours sur la littérature d’enfance et de jeunesse du mercredi 24 avril 2013, Monsieur Hans Hartje recevra, de 16 heures à 17 heures 30, dans l’amphi II de l’UFR Lettres de l’université de Pau (Pyrénées-Atlantiques), Laurent Audouin écrivain et illustrateur de livres pour jeunes lecteurs, pour une conférence portant sur Toutes les coulisses d’un album : de la création à l’impression. Laurent Audouin est notamment auteur des séries « Les aventures fantastiques de sacré cœur » avec Amélie Sarn, aux éditions du petit Lézard, « Les enquetes de Mirette » avec Fanny Joly, aux éditions Sarbacane, « Génial, mon école part » aux éditions Les p’tits Bérets. Séance ouverte à tous. Informations complémentaires auprès de Hans Hartje.

FORMATION – Il reste quelques places pour le stage de sensibilisation d’une journée Pourquoi lire aux tout-petits ? qu’organise ACCES (Actions culturelles contre les exclusions et les ségrégations), le jeudi 23 mai 3013, de 9 heures 30 à 17 heures, à Paris.  » Dans les lieux d’accueil de la petite enfance, les bibliothèques, les centres de loisirs maternels, pourquoi et comment proposer livres et lectures aux tout-petits ? Comment y penser la place et le rôle des parents ? Pourquoi privilégier des lectures individuelles au sein d’un petit groupe d’enfants ? » 15 participants maximum. 55,00 euros (individuel) et 110,00 euros (formation continue). Inscription à cette adresse.

DISPARITION – Né en 1925 à Brooklyn (New-York), le dessinateur et éditeur de bande dessinée américian Carmine Infantino est décédé le jeudi 4 avril 2013. Dans le métier depuis les années 1940, il avait œuvré, chez DC Comics, sur les séries les plus importantes du « Silver Age » : Flash, Adam Strange, Green Lantern, JSA, Batman, Il travailla en fin de carrière sur les univers mythiques du Star Wars de Georges Lucas. Ses élèves de la School of Visual Arts garde de lui le souvenir d’un enseignent particulièrement attentif.

CONFERENCE – « Vous souhaitez connaitre Monique Martin/Gabrielle Vincent ? Vous avez envie d’en savoir plus sur sa vie et sa personnalité ? Vous voulez découvrir son travail et son univers ? Alors venez écouter et partager les souvenirs d’Arnaud de la Croix, éditeur de Gabrielle Vincent et auteur du livre Conversations avec Gabrielle Vincent, le mercredi 24 avril 2013 à 19 heures, à la bibliothèque de l’UT de Charleroi, 1 boulevard Roullier à Charleroi (Belgique). » Pour plus d’informations sur le conférencier, c’est ici.

COURRIER – « La médiathèque André Labarrère de Pau offre une carte blanche à La maison est en carton ! Des expositions sont installées dans toute la médiathèque. Pour nous carte blanche signifiait montrer notre travail éditorial mais pas uniquement, nous avons donc invités plusieurs artistes à exposer leur travail : Martin Jarrie peintre-illustrateur, Milimbo, éditeur-créateur espagnol, Thierry Murat, auteur de bandes dessinées, Rascal, auteur-illustrateur, Carole Chaix, illustratrice-plasticienne. Toutes leurs œuvres sont exposées dans la salle d’exposition. On trouvera également toutes les maisons d’illustrateurs qui ont donné naissance à l’ouvrage « Dans ma maison… » écrit par Thomas Scotto et une présentation de nos collections. Dans les étages de la médiathèque, plus de 100 cadres d’images d’illustrateurs de la maison sont installés sur les murs et vous découvrirez les grandimages, format paravent, dans tous les espaces. Moment important de cette carte blanche, du mercredi 24 au samedi 27 avril 2013, avec la venue de Carole Chaix, Thomas Scotto et Manon Jaillet à Pau ; nous vous espérons nombreux à venir partager ces moments avec nous ! » (communiqué de La maison est en carton). Information complémentaires sur le site de la Médiathèque André Labarrère.

RENCONTRE – La librairie L’oiseau-lire, 10 rue du collège à Visé (Belgique) reçoit, le lundi 22 avril 2013 à 20 heures, dans le cadre d’une rencontre titrée Enseigner, transmettre et s’engager, trois auteurs « pour ados », Sophie Cherer, Béatrice Deru-Renard et Claire Ubac. « En donnant à voir la diversité du monde, ces trois auteurs contribuent à sensibiliser les adolescents aux injustices qu’ils peuvent côtoyer. Elles les emportent dans des histoires de fiction à la suite de héros confrontés à des choix qui dépassent la portée d’intérêts personnels. Leurs œuvres proposent une grande richesse d’engagement. » Site de la libraiire ici.

PARUTION – Vient de paraître, signé Carine Picaud et Olivier Piffault, Contes de fées en images : entre peur et enchantement. Quatrième de couverture : « Cet ouvrage propose une approche originale des contes de fées en les donnant à lire et, plus encore, à voir à travers la formidable variété de leurs illustrations au fil des siècles. Depuis le XVIIe siècle, l’imaginaire des contes de fées n’a cessé d’inspirer de nombreux illustrateurs. L’enjeu de ce livre est de confronter les visions d’artistes et de retracer l’évolution de cette iconographie particulièrement riche et variée – des gravures de Gustave Doré et George Cruikshank aux dessins d’illustrateurs contemporains tels que Rébecca Dautremer ou Gennady Spirin. Les dix contes qui rythment cet ouvrage sont des incontournables de la littérature européenne, de la fairy partagée par les enfants comme les adultes : Le Petit Chaperon rouge, Le Chat botté, Le Petit Poucet, La Belle au bois dormant, Cendrillon, La Belle et la Bête, La Petite Sirène, Blanche Neige, Jack et le haricot magique et Baba Yaga. Une courte présentation éclaire les origines et la spécificité de chacun des contes, précédant ainsi le texte dans une version remarquable sur lequel se jouent des variations imagées à travers une sélection d’une vingtaine d’illustrations. Cet ouvrage s’adresse à un public désireux de relire les histoires fabuleuses qui ont bercé son enfance sous un angle résolument plus adulte. » La Martinière 2012, 224 pages, 45,00 euros.

EXPOSITION – La nouvelle exposirion du Musée Tomi Ungerer Du Duel au Duo retrace à travers des dessins et des caricatures, l’histoire mouvementée entre les deux pays.  « Conçue en écho au cinquantième anniversaire du traité de l’Elysée, cette exposition rassemble autant de dessinateurs français qu’allemands. C’est ainsi qu’aux revues satiriques allemandes Kladderadatasch, Pardon, Simplicissimus et Titanic, répondent les homologues en France La Baïonnette, La Caricature, Le Charivari, Charlie-Hebdo et Hara-Kiri. Entre autres artistes et toutes époques confondues, Antonelli, Arnold, Bosc, Braunagel, Cabrol, Cabu, Daumier, Effel, Flora, Forain, Gulbransson, Hanel, Hanitzsch, Hansi, Heartfield, Hermann-Paul, Hoppmann, Kroll, Léandre, Moisan, Plantu, Robida, Sauer, Sennep, Siné, Waechter, Willem, Zislin, ont croisé leurs crayons dans l’édition, l’affiche et la presse de part et d’autre du Rhin et ont donné de la question une vision caustique et parfois cruelle. Parmi eux, l’Alsacien Tomi Ungerer occupe une place à part en donnant du sujet une version décapante et sans concessions qui se démarque de celle de ses prédécesseurs. ». C’est du vendredi 12 avril au dimanche 14 juillet 2013, Villa Greiner, 2 avenue de la Marseillaise, à Strasbourg (Bas Rhin). Rien à voir avec la littérature pour la jeunesse. Site du Musée ici.

CONFERENCE – Dans le cadre du cycle Les matinées du patrimoine, la Bibliothèque nationale de France Centre national de la littérature pour la jeunesse – La Joie par les livres propose, à la BnF, Quai François-Mauriac à Paris, Hall Est, Salle 70, le vendredi 26 avril 2013, de 9 heures 30 à 12 heures 30, une conférence Une longue phobie des lectures enfantines, une histoire de la censure, XVIIIe-XXe siècle par Jean-Yves Mollier,  professeur d’histoire contemporaine et directeur de l’Ecole doctorale Cultures, Régulations, Institutions et Territoires à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Entrée libre sur inscription à cette adresse.

RENCONTRE – Le samedi 27 avril 2013, de 11 heures à midi, rencontre au Wolf, 18/20 rue de la Violette à Bruxelles (Belgique) avec les auteurs-illustratruices Caribaï et Françoise Rogier. La franco-vénézuélienne Caribaï a publié Entre chien et loup en 2012 chez Grandir. Françoise Rogier, sélectionnée au concours de la revue Hors-cadres, a publié C’est pour mieux te manger au Poisson Soluble en 2012. Entrée libre.

CONCOURS – Les éditions Didier Jeunesse proposent aux 4/8 ans, du mercredi 1er mai au samedi 1er juin 2013, en association avec les papiers Canson, un concours Dessine-moi un P’tit Bonhomme inspiré de l’univers de l’illustratrice Cécile Hudrisier. Tous est détaillé ici.

PARUTION – La chose nous avait échappé : la Poste a mis en vente le lundi 4 février 2013 un carnet de 12 timbres lettre verte 20 grammes Sauter du coq à l’âne dont les dessins sont signés par l’auteure et illustratrice Emmanuelle Houdart. Parmi les expressions illustrées : Avaler des couleuvres et Ménager la chèvre et le chou.

INITIATIVE – Fort du succès des rencontres des années précédentes, les éditions Milan ouvrent à nouveau grand leur porte aux illustrateurs le vendredi 14 juin 2013, entre 10 heures et 17 heures, 300 rue Léon-Joulin à Toulouse, belle occasion de montrer son travail aux directeurs artistiques de la maison. Informations complémentaires ici.

PARUTION – Vient de paraitre De la bande-dessinée au XXIe siècle de Benoit Mouchard. Présentation de l’éditeur : « La civilisation de l’imprimé se voit bousculée par celle de l’écran. Dans ce contexte, la bande dessinée marque à la fois un trait d’union entre l’image et l’écrit, mais aussi entre les traditions anciennes, actuelles et futures. Inspiré par une réflexion et une expérience personnelles, ce manifeste lucide propose une histoire passionnée du 9e art sans nostalgie ni complaisance, tout en suggérant le rôle majeur que pourrait jouer la bande dessinée dans la révolution numérique. » Belles Lettres 2013, 96 pages, 7,90 euros.

REVUE – Planète Jules Verne est une nouvelle revue consacrée à l’actualité de l’écrivain, publiée à l’initiative de l’association des Amis de la Bibliothèque municipale de Nantes. Le premier numéro à paraître au premier trimestre 2013 aura pour thème Jeune public et familles. Renseignements complémentaires au 02 40 69 72 52.

SCOOP – Frank Lampard, milieu de terrain en fin de contrat à Chelsea, meilleur buteur en activité avec plus de 180 buts depuis 2001, va écrire des livres pour enfants de cinq ans et plus dans une collection dédiée, « Frankie’s Magic Football », à paraître chez Little, Brown Books for Young Readers (cinq titres dont deux dès cette année), « J’ai d’abord eu l‘idée de ‘Frankie’s Magic Football’ en lisant des histoires à mes propres enfants. Les personnages seront généralement inspirés de mes amis et coéquipiers avec qui j’ai joué au fil des années. »

PRIX – Le Prix Imaginales des collégiens 2013 vient d’être décerné à Carole Trébor pour Nina Volkovitch 1, La Lignée (Gulf stream 2012). Informations complémentaires ici.

EXPOSITION – Au Centre Belge de la Bande Dessinée, 20 rue des Sables à Bruxelles, dans le cadre du soixante-quinzième anniversaire de Spirou, présentation, du mardi 23 au dimanche 6 octobre 2013, d’une l’exposition Spirou de main en main. « Né le 21 avril 1938 pour animer les pages de l’hebdomadaire destiné aux jeunes lancé par les éditions Dupuis, le personnage de Spirou est un des personnages emblématiques de la BD européenne. Il est l’un des rares à appartenir à son éditeur et non à son créateur. A ce titre, il n’a pas cessé d’évoluer au fil des premiers trois quart de siècle de son existence et de ses quelque soixante aventures publiées en album. Si son uniforme rouge de groom au Moustic Hotel l’a rendu célèbre, il constitue aussi une contrainte. Depuis Rob-Vel, Jijé et Franquin jusqu’à Yoann et Vehlmann, Schwartz et Emile Bravo au XXIe siècle, la vingtaine d’auteurs qui se sont attachés à raconter ses aventures n’ont eu de cesse de le faire évoluer, lui et son entourage. » Commissaires : Yvan Delporte et Jean-Claude De La Royère. Site du Centre ici.

SCOOP – L’AAP (Association of American Publishers) nous apprend que ensemble du marché du livre a progressé de 8,7 % sur les 10 premiers mois de l’année 2012. Les revenus sont passés de 5,4 milliards de dollars à 5,9 milliards. Seuls quelques segments sont en baisse comme les livres pour adultes et religieux ou les livres brochés pour adolescents. A l’opposé les livres pour enfants progressent de 18,7 %. Les ebooks, augmentent de 46 %. variation due aux livres numériques pour enfants qui affichent une croissance de 160 %.

SALON – La douzième édition du Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale d’Arras (Pas de Calais) – le 1er mai, comme chaque année – fait une place à la littérature pour la jeunesse. Participation de Bénédicte Lefeuvre, Claire-Lise Marguier, Eva Kavian, Nathalie Le Gendre, Richard Couaillet et de François David, fondateur des éditions Motus, qui sera accompagné de Michel Besnier, Henri Galeron, Anastassia et Jean Elias. Site de Colères du présent ici.

PRIX – Sélectionnée par un jury de spécialistes sous la houlette de l’Institut suisse Jeunesse et Médias, l’illustratrice genevoise Albertine défendra les couleurs de la Suisse pour l’édition 2014 du prix Hans Christian Andersen organisé par L’Union intertnationale des livres pour les enfants (IBBY).

SALON – Le Salon du livre de Rimouski, doyen des salons du livre du Québec, pourrait mettre en place un festival de littérature jeunesse au cours de l »été 2014. A suivre ici et sur notre site.

CONCOURS – Jusqu’au 31 mai 2013, concours international d’écriture pour les enfants de 8 à 14 ans, en deux langues, sur le thème du sport, organisé par les éditions Dadoclen. « Rédigez votre texte en deux langues, le français et, au choix, l’anglais, l’allemand, l’espagnol ou l’italien. Ecrivez un échange entre votre coach et vous, entre co-équipiers, avec le masseur, le kiné, un sponsor ou un groupe de supporter. Mettez-y de l’énergie ou de la fantaisie, de l’humour ou des émotions, du suspens, racontez en deux langues une petite histoire de votre cru, et mettez cela en scène dans un dialogue sportif. Et bien sûr, les dessins seront les bienvenus ». Envoyer le tout à cette adresse. Site de Dadoclen ici.

DISPARITION – Née à Port-au-Prince en 1939, la conteuse et auteure haïtienne Mimi Barthélémy vient de décéder à Paris des suites d’une crise cardiaque. Elle ést signataire de près de quarante ouvrages pour les adultes et, surtout, pour les enfants dont, récemment parus, Les perles de Zima (Présence Africaine 2011) et Contes d’Haïti (Milan jeunesse 2011). En 1989 le Festival d’Acteurs d’Evry lui avait décerné le Becker d’Or pour La reine des poissons et, en 1992, elle avait reçu le prix Arletty de l’Universalité de la Langue Française pour La dernière lettre de l’amiral. Nombreux enregistrements notamment chez Enfance et Musique et chez Kanjil. « Le départ de Mimi Barthélémy laissera à coup sûr un vide important dans le milieu théâtral haïtien. Je tiens ici à exprimer toute la gratitude de la République face à la grande contribution de cette dame de culture. » (Michel Joseph Martelly, Président de la République d’Haïti). Site de la conteuse ici.

PARUTION – L’encyclopédie historique du journal Tintin-Kuifje d’Alain Lerman vient de paraître. Préface de Jacques Martin. L’ouvrage offre une analyse exhaustive de l’hebdomadaire, passant en revue tous les auteurs, toutes les séries, toutes les rubriques, les albums du journal. Résultat de nombreuses années de travail, il remplace L’histoire du journal Tintin, du même auteur, paru en 1979 chez Glénat et désormais épuisé. Alain S. Lerman 2013, 712 pages, 1500 exemplaires, 79,00 euros.

SCOOP – Une mère de famille a recréé Poudlard, l’école des aventures d’Harry Potter, avec des pièces de Lego, soit un an de travail et plus de 400 000 briques. C’est l’école en entier qui est reconstituée, l’extérieur avec les tours et les jardins, et l’intérieur avec la salle à manger, la classe de Rogue, les cuisines, la salle commune des Gryffondor et des Serpentard et la chambre de Harry, Ron Weasley et leurs camarades. La jeune femme explique : « C’était une excellente façon de passer du temps avec mon enfant. Nous avons fait ensemble des choses créatives, appris des techniques et échangé des idées d’une façon très productive. »

SALON – Organisé par le service culturel de la Fédération des organisations laïques de l’Indre dans le cadre du salon du livre L’envolée des livres, le vingt-troisième Salon du Livre de jeunesse de Chateauroux (Indre) aura lieu le samedi 4 et le dimanche 5 mai 2013, au Couvent des Cordeliers. Il accueillera Sylvie Chausse, Gérard Coulon, Noëlle Deffontaines-Chembayil, Françoise Froment, Béatrice Guillemard, Élise Héricourt, Florence Hinckel, Anne Labbé, Jean-Louis le Craver, Philippe Legendre, Patrick Luneau, Lenia Major, Marion Muller, Adeline Paulian-Pavageau, Thierry Périsse, Valérie Rocheron-Oury, Séverine Vidal, Chun-Liang Yeh. Des ateliers, des animations, des lectures. Informations complémentaires auprès de la FOL.

EXPOSITION – Nouvelle exposition itinérante, Le Carnaval des animaux, chez Jeanne Robillard, illustrations de Vanéssa Hié pour l’album paru chez Didier jeunesse en 2011. « Poils, plumes, becs et sabots s’assemblent pour le grand carnaval, le carnaval des animaux. Ça rue, ça meugle, ça caquette, ça piaille et ça se voit. » Photos, visuels et fiche détaillée en cliquant ici.

PRIX – Le Prix Fulbert de la ville de Chartres qui distingue un ouvrage adulte et jeunesse relative au Moyen-Age vient d’être attribué au titre de 2013 à Béatrice Egémar pour L’Eau des Anges, premier tome de Un parfum d’Histoire (Archipel 2011).

REVUE – A l’occasion de la remise des prix du concours Invente la couverture de ton livre, publication dans le numéro 85 d’avril-mai 2013 de Paris Mômes, guide culturel des enfants de 0 à 12 ans, de courts articles donnant la parole à quelques éditeurs, directeurs artistiques, illustrateurs et libraires « pour qu’ils nous parlent de la création d’une couverture ». Disponible gratuitement dans de nombreux lieux parisiens. Site de Paris Mômes ici .

REVUE – Dans le numéro 36 du 1er trimestre 2013 de Papiers Nickelés, un article signé Yves Frémion à propos de l’illustrateur Paul Durand (1925-1977). « Longtemps méprisé des amateurs d’illustration, le prolifique Paul Durand est aujourd’hui de plus en plus collectionné, bien qu’aux antipodes du modernisme. C’est ce qu’on appelle un classique. » Site de la revue ici.

PARUTION – Quatrième de couverture : « Georges Rémi Jr est l’homonyme de son oncle, plus connu sous son nom de plume : Hergé (22 mai 1907 – 3 mars 1983). Il raconte ici ses souvenirs avec tristesse et révolte, le sentiment d’un rendez-vous manqué. Mais comment se faire une place au soleil alors que domine l’ombre projetée par le créateur de Tintin ? Entre un père, peintre équestre de talent, et un oncle célèbre, ombrageux et susceptible ? À la fois candide et sincère, Georges Rémi Jr raconte pour la première fois le destin de son père, ses relations difficiles avec Hergé et ses proches. Le livre raconte aussi la succession mouvementée du créateur de Tintin. Un témoignage où se mêlent joies et chagrins, admiration et colère, étonnements et déceptions. » Le livre s’appelle Un oncle nommé Hergé. Archipel 2013, 280 pages, 20,99 euros.

EXPOSITION – Relookée par des créateurs de haute couture et de prêt-à-porter, Caroline, la célèbre héroïne de Pierre Probst – 38 millions d’albums vendus – fait l’objet, à l’occasion de ses 60 ans, d’une exposition de croquis de mode, Caroline défile au Bristol, du jeudi 9 mai au vendredi 7 juin 3013, à l’hôtel Bristol, Colonnade du Bristol, 112 rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Une trentaine de créateurs de haute couture et de prêt-à-porter se sont prêtés au jeu pour revisiter la salopette rouge et imaginer des looks de pin’up ou des styles vintage.

EXPOSITION – À Newcastle-upon-Tyne (Angleterre), au centre Seven Stories, grande rétrospective Enid Blyton Mystery, Magic and Midnight Feasts (Mystère, Magie et festins de minuit) s’adressant à la fois aux adultes et aux jeunes lecteurs : des manuscrits, des carnets de notes et d’autres documents retraçant la vie de l’auteur, et puis sa machine à écrire, la reconstitutiion d’une salle de classe de Malory School, la voiture de Oui-Oui grandeur nature. C’est du samedi 4 mai au dimanche 2 juin 2013.

PARUTION – Exactement ici, sur le site de N’autre école, revue de la fédération CNT de l »éducation, un article de Charlotte Artois, documentaliste, titré Monde du travail & littérature jeunesse.

INITIATIVE – C’est l’association Grains de Lire qui a mis sur pied la Tournée Nomade qui, du lundi 13 au mercredi 29 mai 2013, sillonera le Vaucluse. Nombreux rendez-vous avec Thomas Scotto, Joanna Concejo, Henri Meunier, Franck Prévot, Carole Chaix, Cécile Roumiguière, Sébastien Joanniez, Pascale Breysse, Manon Jaillet et avec La Maison est en carton, éditeur mis à l’honneur. Programme détaillé ici.

SALON – La vingt-sixième édition du Festival du Livre de jeunesse et de Bande dessinée de Cherboug-Octeville, qui a lieu du jeudi 30 mai au dimanche 1er juin 2013, s’intéresse aux relations entre les garçons et les filles. « Quelle est la place des filles dans notre société ? Quelle image les filles comme les garçons ont-ils d’elles/d’eux-mêmes ? Pourquoi les catalogues de jouets véhiculent toujours des images sexistes, avec des jouets roses pour les unes et bleus pour les autres ? Pourquoi y a-t-il toujours aussi peu de sages-hommes ou de conductrices de chantier ? Comment construire son identité, s’accepter tel/telle que l’on est et non pas tel/telle que l’on devrait être ? Comment résister aux pressions ? Comment accepter l’autre ? ». Nombreuses propositions ety participation des auteurs et illustrateurs Anne-Marie Desplat-Luc, Jean-Blaise Djian, Antoine Dole, Valérie Dumas, Xavier Fourquemin, Georges Grard, Fabian Grégoire, Loïc Jouannigot, Guillaume Lebeau, Nathanaël Legendre, Christophe Léon, Lepithec, Laetitia Lesaffre, Pascale Maret, Christophe Mauri, Sandrine Mirza, Benoît Morel, Christos Ortiz, Jérôme Peyrat, Isabelle Rossignol, Laurence Schaack, Thomas Scotto, David Snug, Estelle Spagnol, Adèle Tariel, Olivier Thiébaut, Philippe-Henri Turin, Vincent Villeminot et Cathy Ytak. La journée professionnelle du vendredi accueille les éditions Sarbacane et Talents Hauts, Janine Kotwika, Benoit Morel et Jean-Pierre Blanpain. « Patricia Fize et Yves Maubant, Inspecteurs Pédagogiques régionaux de lettres modernes dans l’académie de Caen, seront présents tout au long de cette journée, et parleront de la littérature contemporaine et de la place de la littérature de jeunesse dans l’enseignement et l’incitation à la lecture. » Bulletin d’inscription ici. Site de la manifestation à cette adresse.

SCOOP – Début avril, un grand tournoi de slam se tenait aux États-Unis. Parmi les poèmes présentés, l’un était dédicacé à J.K. Rowling et a énormément fait parler de lui depuis. En effet, l’auteur du poème attaquait J.K. Rowling sur sa représentation bancale des minorités. En effet, dans ce texte, Cho Chang critique sa créatrice pour lui avoir donné un nom composé de deux noms de famille coréens alors qu’elle serait sensée être chinoise. Pour parachever l’argument, elle explique d’ailleurs que “Me nommer Cho Chang revient à nommer un [stéréotype de] Français Garcia Sanchez. Détails dans la Gazette du Sorcier.

INITIATIVE – Le Conseil général du Puy de Dome organise, du lundi 13 mai au vendredi 23 août 2013, le neuvième concours national de littérature jeunesse Ouvrez, ouvrez les livres aux bébés afin de sélectionner le dizième album qui sera offert aux bébés nés ou adoptés en 2014 dans le Puy-de-Dôme. A l’occasion de ce dizième anniversaire, le réglement du concours a été toiletté avec un nouveau cahier des charges et un nouveau jury. Règlement ici et fiche d’incription .

PARUTION – Vient de paraitre Conter pour les petits d’Hélène Loup, conteuse. Quatrième de couverture : « A partir d’une quarantaine de récits, contes et comptines, Hélène Loup aborde l’art délicat de la « conterie » aux tout-petits. Dans les récits destinés aux moins de cinq ans, la structure est linéaire, c’est-à-dire sans rebondissement. L’utilisation de gestes, chansons, dessins, ficelles, papiers pliés ou d’objets peut rendre la trame plus accessible ou la brouiller. Voici proposée une méthode simple pour rendre plus concrète la trame d’une histoire à de très jeunes enfants, à partir de dessins à la fois schématiques et lisibles. » L’Harmattan 2013, 234 pages, 23,00 euros.

EXPOSITION -, La bibliothèque de l’Alcazar, 58 cours Belsunce à Marseille, présente, du jeudi 2 mai au samedi 8 juin 2013, dans le cadre de Marseille Provence Capitale de la culture européenne et en partenariat avec l’Institut slovaque de Paris. une exposition Illustrateurs slovaques à la Biennale de Bratislava 1967–2011,  » L’exposition présente les œuvres d’une quinzaine d’illustrateurs slovaques primés à la Biennale de Bratislava de 1967 à 2011. Ces illustrations exigeantes que l’on connaît en France grâce aux livres de contes des éditions Gründ, ne cherchent pas à séduire le goût de l’enfant, elles sont une vraie initiation artistique. Certains artistes comme Dunšan Kállay doivent beaucoup à Max Ernst, Pierre Brueghel ou Hieronymus Bosch, nous donnant à découvrir une représentation irréelle du monde qui s’accorde si bien avec l’univers du conte. » Conférence de Dunsan Kallay, le mercredi 15 mai à 9 heures 30. inauguration de l’exposition à 12 heures et projections de films d’animation slovaques à 14 heures 30. Site de la bibliuothèque ici.

SCOOP – Selon l’AFP, Salman Rushdie aimerait voir portés au cinéma ses deux livres pour enfants, Haroun et la mer des Histoires (Plon 2004) et Luka et le feu de la vie (Plon 2010).

INITIATIVE – La sixième Quinzaine des Librairies Sorcières, c’est du samedi 11 au samedi 26 mai 2013 dans les cinquante-quatre librairies de l’Association des librairies spécialisées jeunesse (ALSJ). Cette année, une thèmatique a été choisie et c’est l’architecture. Une liste de trente-trois livres de référence a été finement établie que les librairies mettront en avant par le biais de vitrines et de tables de présentation durant toute la durée de l’événement, voire tout au long du mois de juin. Félicitations pour avoir résisté aux loups, aux dragons et autres princesses. Le numéro de Citrouille d’avril 2013 qui vient de paraître, gratuit dans chacune des libraires, parle maison avec grande pertinenece. Le site de l’association étant en reconstruction, il faut cliquer ici pour suivre l’actualité.

COURRIER – « Recherche un illustrateur pour une affiche pour le spectacle Blanche-Neige et les sept nains à Bobino. Graphisme style BD, style Disney éventuellement (pas une copie évidemment). Univers coloré, gai, festif, féérique, faisant rêver. Envoyer propositions, avec book, à cette adresse. » (Guy Grimberg)

EXPOSITION – L’Institut culturel suédois, Hôtel de Marle, 11 rue Payenne à Paris, propose, du vendredi 3 mai au dimanche 20 octobre 2013, une exposition Sens dessus dessous d’illustrations contemporaines pour la jeunesse. « Eva Lindström fait partie d’une génération d’auteurs-illustrateurs suédois de livres pour enfants qui, ayant émergé dans les années 1980, a fortement marqué et renouvelé le genre. Aujourd’hui, tandis qu’elle continue d’étonner et de surprendre avec ses nouvelles publications, Eva Lindström reste une référence pour beaucoup d’artistes plus jeunes. Emma Adbåge, Karin Cyrén, Camilla Engman, Joanna Hellgren, Maria Libert, Moa Schulman et Emelie Östergren ont ainsi de nombreux points communs. Loin de créer, comme autrefois, de belles images lisses et flatteuses, elles osent s’approcher du langage pictural de l’enfant, s’exprimant dans un style naïf, parfois espiègle. » Inauguration le mercredi 15 mai en présence de plusieurs des auteures-illustratrices exposées. Site de l’Institut ici.

FORMATION – L’université d’Artois à Arras (Pas-de Calais) crée, à la rentrée 2013, un Master Recherche Littératures d’enfance et de jeunesse, entièrement à distance, se donnant pour objectif « de doter les étudiants d’une formation solide dans le domaine des littératures d’enfance et de jeunesse, à travers l’exploration de son histoire, de ses évolutions et révolutions, de ses genres et de ses processus de création, ainsi que du champ éditorial concerné. » L’inscription à cette formation, possible dès maintenant, est réservée aux étudiants, en France et à l’étranger, qui ne peuvent pas suivre régulièrement un enseignement en présentiel pour des raisons spécifiques (activités professionnelles, état de santé ou éloignement géographique). Le document de présentation, très détaillé, est ici et le dossier d’inscription est .

EXPOSITION – Le Musée de Poche, 2 rue Auguste Barbier à Paris, présente, depuis le mercredi 24 avril et jusqu’au mardi 7 juillet 2013, une exposition en trois dimensions titrée Plouf ! qui met en valeur l’album Océano, pop-up d’Anouck Boisrobert et Louis Rigaud (Hélium 2013), « fantastique voyage autour du monde où se dévoilent à chaque page les secrets de l’océan. » Site du musée ici.

RENCONTRE – La librairie La Licorne, 656 chaussée d’Alsemberg à Bruxelles (Belgique) a invité Marie-Aude Murail le lundi 13 mai 2013, de 17 à 19 heures. Site de la librairie ici.

EXPOSITION – C’est, sous le titre La Bretagne, les Vikings et la bande dessinée : mythes et réalités, une version largement augmentée de l’exposition montrée l’an dernier à Orbec qui est présentée depuis le 27 avril et jusqu’au 15 septembre 2013, au Musée de l’Ancienne Abbaye de Landévennec (Finistère). Le commissariat de l’exposition a été confié à Pierre-Marie Jamet, directeur de la Galerie Oblique, et Florian Rubis, journaliste spécialisé, auteur notamment de Hugo Pratt ou le sens de la fable. Parmi les pièces présentées, une Sunday page de 1960 de Prince Valiant, signée Harold Foster. Site du musée ici.

SOUTIEN – Lu sur le site du Festival de Rouen du livre de jeunesse : « Amis du Festival, nous avons besoin de votre soutien ! Voilà trente ans que cette manifestation participe au service public du livre et de la lecture, proposant annuellement un rendez-vous attendu et apprécié des enfants, des ados, des parents sans oublier les grands-parents. Mais l’aventure pourrait s’arrêter là. Tout est encore possible si vous nous rejoignez ! Par avance, merci. ». On peut soutenir. Voir ici et .

CONFERENCE – Conférence (et lectures) Livres à voix haute avec Marc Roger, lecteur public, le mardi 14 mai 2013, 18 heures, à l’Espace des libertés d’Aubagne (Bouches-du-Rhône). « Fort d’une expérience de lecture à voix haute tout public depuis 1992, en France et à l’étranger, Marc Roger invite à partager réflexions, doutes et débuts de certitudes autour des différentes pratiques de lecture à voix haute qui s’inscrivent chaque jour un peu plus dans la Cité. » Réservation gratuite obligatoire au 04 42 18 17 77.

EXPOSITION – La Bibliothèque du parc Ronsard Vendôme (Loir et Cher) donne à voir, du samedi 18 mai au samedi 1er juin 2013, une exposition de planches originales Yvan Pommaux et le polar qui propose des images de la trilogie « John Chatterton » et de la série BD « Théo Toutou ». Réalisation : l’Art à la page. Rencontre avec l’auteur-illustrateur, en association avec la Librairie L’ange Bleu, le samedi 25 mai, 15 heures, pour des lectures, une discussion, des dédicaces. Informations complémentaires à cette adresse.

RENCONTRE – La librairie L’Herbe rouge, 1 bis rue d’Alésia à Paris, reçoit, le mercredi 15 mai 2013, 16 heures, Dominique Descamps pour une rencontre autour de son livre Par un beau jour (Les grandes personnes, 2012). Le livre « est une version revisitée des Trois Petits Cochons. Sans texte, les pages avec des découpes et des rabats aident à la construction et à l’élaboration du récit, ménageant des surprises au fur et à mesure. » La librairie est ici, sur Facebook.

THEATRE – Le jeudi 16 mai 2013, à 18 heures, dans la Cour des 3 Coquins, rue Agrippa d’Aubigné à Clermont-Ferrand (Puy de Dôme), présentation du spectacle Grandir ! avec 2 comédiens, 7 livres et un petit bateau, pour les 1-6 ans ou à voir en famille. »Une chambre d’enfant. Des albums s’ouvrent, des pages se tournent. Petit à petit la chambre se transforme, les murs bougent, les arbres poussent. Arbres albums, arbres pages, arbres sons, arbres images. Une forêt d’albums. Les personnages sortis des livres prennent vie: un bébé chouette cherche sa maman, une petite souris attend la tempête… Et il n’est pas impossible qu’un monstre ou deux traînent en chemin. La chambre s’ouvre sur le monde, le rêve est là. Dans quelque temps, l’enfant trouvera cette chambre bien petite » Tarif unique : 5,00 euros. Renseignements et réservations au 06 14 63 06 73.

EXPOSITION – Du samedi 18 mai au samedi 29 juin 2013, la Bibliothèque francophone multimédia, 2 place Aimé Césaire à Limoges (Haute Vienne), propose une exposition Les petites histoires naturelles d’Anne Crausaz. « Ne vous y trompez pas : derrière la simplicité des images d’Anne Crausaz se cache un long travail et des merveilles de minutie. Ses histoires savent s’adresser aux plus petits, avec l’humour d’un Raymond l’escargot (MeMo) devenu clin d’œil ou la fantaisie douce de champignons qui parlent. » Visitant l’exposition, l’enfant emprunte un chemin de gazon pour se perdre au sein d’une forêt de champignons géants, découvre des coquilles de Raymond inédites, joue à des jeux de memory ou de puzzle sur une table-escargot et se promène parmi les panneaux-paysages issus des ouvrages d’Anne Crausaz, dans un effet de profondeur et de jeux de découpes. Sans compter quelques autres surprises, de l’œuf d’autruche aux livres en coréen. Visite guidée de l’exposition et rencontre avec Anne Crausaz le  mercredi 22 mai à 10 heures 30 et 16 heures. Pour en savoir plus, c’est ici.

RENCONTRE – Les deux prochaines Rencontres avec les éditeurs de Jeunesse organisées depuis 2011 par le groupe Jeunesse du Syndicat national de l’édition (SNE) seront consacrées à l’album et aux livres pour la petite enfance, à Narbonne le 22 mai 2013 – le CRILJ y sera – et à Lyon le 13 juin.

SCOOP – Le lundi 13 mai 2013, après un travail de plusieurs mois, Pef a inauguré les locaux du service pédiatrie et des urgences pédiatriques du nouveau Centre Hospitalier William Morey de Chalon sur Saône (Saône et Loire) dont les murs sont, grâce à lui, recouverts de desssins colorés.

RENCONTRE – A l’occasion de la sortie de l’album Les chemins de bohème aux éditions Marmaille et Compagnie, la librairie La soupe de l’espace, 3 avenue des île d’or à Hyères (Var) reçoit l’illustratrice Barbara Brun toute la journée du samedi 18 mai 2013. Blog de la librairue ici.

EXPOSITION – Du samedi 18 mai au dimanche 21 juillet 2013, au Musée Espace Arlaud de Lausanne (Suisse), place de la Riponne, l’exposition Amadou, l’intrépide montrera le processus de création d’un album en mettant en scène divers objets originaux  (manuscrits, photographies, poupées, accessoires). Des dispositifs ludiques et des médiations par le son et l’image permettront au visiteurs de découvrir Les Histoires d’Amadou. Une réalisation de l’association des amis de Suzi Pilet, du Centre de recherche sur les lettres romandes (UNIL) et l’Institut suisse Jeunesse et Médias et Jeunesse et Médias. « Amadou est un personnage né de l’imagination de l’écrivain Alexis Peiry, auquel la photographe Suzi Pilet a donné vie en utilisant une poupée de jute et des décors réels. Au cours des sept albums parus dans les années cinquante à Lausanne, Amadou va vivre bien des aventures. » Une réédition des trois premières histoires est prévue à La Joie de lire. Site de l’association des amis de Suzi Pilet ici.

 SALON – Organisé par l’associaition REEL (Recherche à l’Ecole pour Ecrire et Lire), le Salon du livre jeunesse de Montauban et en Tarn et Garonne aura lieu du mardi 21 au dimanche 26 mai 2013, à Eurythmie, rue Salvador Allende, sous le joli tire, emprunté à Paul Eluard, de Il fallait bien qu’un visage… ‘Pour le poète, le visage aimé reflète tout ce qui est nommé. Il nous semble que c’est aussi la force de la littérature : chaque oeuvre, chaque livre, chaque personnage avec son individualité reflète un monde aux multiples facettes. Le thème de l’année invite les jeunes lecteurs à découvrir, imaginer, représenter ce visage de différents univers à travers les personnages et les héros qui les habitent ». Participation de Gilles Bachelet, Gilles Barraqué, Barroux, Frédéric Benaglia, Pierre Bertrand, Magali Bonniol, Anne Brouillard, Gilles Brulet, Cécile Chartre, Anne Cortey, Michel Cosem, Thierry Dedieu, Sylvie Deshors, Sylvain Diez, Claire Garralon, Patrick Goulesque, Ghislaine Herbéra, Nicolas de Hirsching, Maria Jalibert, Gwen Le Gac, Gilbert Legrand, Marie Mélisou, Gérard Moncomble, Laurent Noblet, Jean-Côme Noguès, Richard Nolane, Francesco Pittau, Alice de Poncheville, Isabelle ricignuolo, Ghislaine Roman, Stéphane Sénégas, Sophie Séronie-Vivien, Dominique Sorrentino-Florentz, Galïa Tapiero, Philippe-Henri Turin, Zaü et Jean-Michel Zurletti. A noter les deux conférences du samedi : à 10 heures, Bébés lecteurs avec l’auteur-illustrateur Francesco Pittau et l’éditrice Brigitte Morel (Éditions Les Grandes Personnes) et, à 17 heures, Tout sur le manga : son histoire, ses genres et ses codes, ses personnages avec Claire Pélier, directrice de l’association Toulouse Manga. Programme sur le site de l’association.

SALON – Sur le port de La Trinité-sur-Mer (Morbihan), le dimanche 19 mai 2013, la seconde édition de la Fête du Livre Jeunesse de l’école Notre Dame « va secouer les pontons, le temps d’une journée intense sous le signe de la bonne humeur. Rencontres et dédicaces avec une quinzaine d’auteurs et d’illustrateurs de la région (Evelyne Brisou-Pellen, Martial Caroff, Sandrine Lamour, Aude Maurel, Marie Pontacq, Elisabeth Piquet, Hélène Riff, Natalie Tual, Christelle Le Guen, Catherine Latteux, Alice Charbin, Bruno Bertin, Chipsou), ateliers d’écriture, films d’animation, contes, concours de dessin, chasse aux trésors vont rythmer cette fête. Un rendez-vous ludique à vivre en famille, sur les quais. » Il y aura des huitres et des crèpes. Blog dédié ici.

INITIATIVE – « La Fête des mots familiers propose une forme croisant arts du livre, art vivant et rencontres d’artistes. Elle répond aux objectifs de la Ligue de l’Enseignement des Côtes d’Armor : permettre l’accès à la culture pour tous, intervenir sur l’ensemble du territoire et accompagner la création artistique. » La Fête 2013 se déroulera du lundi 13 mai au samedi 15 juin, sur les communes de Matignon, Saint-Donan, Hillion, Saint-Julien, Saint-Brieuc, Loudéac, Langueux, Merdrignac, Ploufragan, Lanrodec, Pléneuf et Plénée-Jugon, autour des ouvrages de Marc Lizano, auteur et illustrateur, accueilli en résidence le temps de la manifestation. Tout est dit ici.

SALON – Pour la première fois, les associations croq’livres (Forcalquier) et éclat de lire (Manosque) unissent leurs forces pour organiser ensemble, à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), le salon Livre Jeunesse en Fête. Ce sera du mardi 21 au samedi 24 mai 2013 avec des rencontres scolaires, des lectures, des piques-niques littéraires, des signatures, des performances en musique, des ateliers artistiques, des expositions et la participation de Laëtitia Devernay, Emilie Vast, Betty Bone, Olivier Philipponneau, Sébastien Joanniez et Guillaume Guéraud. Le programme détaillé est ici.

COURRIER – « Le CRILJ peut-il signaler, pour les anglicistes, la publication de mon article « Henry James Gambling on Ghosts ; The Private Source of the Turn of the Screw » dans le livre Henry James and the Poetics of Duplicity by Dennis Tredy, Annick Duperray and Adrian Harding, Cambridge Scholars, 2013 ? Je m’adresse aussi à ceux qui veulent aider dix apprentis-médecins de troisième année de médecine (dont un de nos petits-fils) dans une action humanitaire, médicale et culturelle au Sénégal. Ils sont enthousiastes et emportent des livres de jeunesse. Voir ici pour plus d’informations. Merci bien. » (Jean Perrot)

MANIFESTATION – Organisée par la Bibliothèque départementale de l’Isère et de nombreux partenaires, la cinquiième édition de la biennale A livres ouverts qui se tient du jeudi 23 au vendredi 25 mai 2013 à Bourgoin-Jallieu et dans le nord du département a pour thème La Musique des mots, Les mots en musique. Particpation, ici ou là, d’Yves Béal, Muriel Bloch, Emmanuel Bourdier, Kevin Brooks, Shaïne Cassim, Rolande Causse, Jean Claverie, Christian Grenier, Yaël Hassan, Rachel Hausfater-Douieb, Yves Hughes, Françoise Jay d’Albon, Anne Jonas, Jean-Yves Loude, Maryvonne Rippert, Insa Sané et Claire Ubac Le programme de la journée professionnellle du 23 mai est ici et l’agenda des autres  manifestations est .

SALON – La troisième édition du salon Des mots et d’écrits de Denain (Nord) a pour thème l’amitié. Il est « l’aboutissement du travail collectif entrepris pendant un an, par les réseaux de réussite scolaire de Denain. C’est un projet porté par l’ensemble des écoles et les trois collèges de l’enseignement public, grâce à l’appui de la municipalité et en partenariat étroit avec la médiathèque. Des rencontres avec les auteurs de littérature jeunesse, des animations lecture dans les établissements scolaires et à la médiathèque contribueront à donner aux enfants le goût de la lecture et de l’écriture. » Rendez-vous ouverts à tous du mardi 21 au samedi 25 mai 2013, à la Médiathèque Municipale Jacques Prévert, 146 rue Villars. Présentation des travaux des enfants, animations, participation de Paul Bergèse, Marie-Anne Abesdrsis, Raymond Guen, Jean Leroy, Hervé Mineur et Hélène Montardre. Informations complémentaires ici.

DISPARITION – Fred Funcken, doyen (ou presque) de la bande dessinée franco-belge, auteur emblématique du journal Tintin et des Editions du Lombard, est décédé le jeudi 16 mai 2013. Né en 1921 à Verviers (Belgique), d’abord musicien, un temps décorateur, il se tourne vers la bande dessinée en 1941 et, tandis que sa femme Liliane écrit, pour Spirou, des « Histoires de l’Oncle Paul », il dessine », pour Tintin, des « Histoires authentiques ». Ensemble, ils travailleront, dans un style réaliste, sur les séries historiques ou pseudo-historiques « Harald le Viking », « Jack Diamond », « Lieutenant Burton », « Capitan », « Doc Silver » et « La Croisade des Saint-Preux ». Nombreux ouvrages consacrés à l’uniformologie.

SALON – Organisé par l’association Drôles en pages, le premier Salon du livre jeunesse de La Rochelle (Charente-Maritime) aura lieu du jeudi 23 au dimanche 26 mai 2013, salle de l’Oratoire, rue Albert 1er. avec pour thématique principale le portrait. Participation des auteurs et illustrateurs Magali Bardos, Clotilde Bernos, Evelyne Brisou-Pellen, Anouck Boisrobert Nathalie Choux, Sophie Coucharrière, Laurent Corvaisier, Christine Davenier, Anne-Marie Desplat-Duc, Claire Didier, Claire Franek, Raphaëlle Frier, Cécile Gambini, Anne-Isabelle Letouzé, Christophe Merlin, Laurent Moreau, Nathalie Novi, Michel Piquemal, Laurent Pradeau, Quitterie Simon, Ayyam Sureau, Ingrid Thobois. La famille Totem, peintures sur bois grandeur nature de Laurent Corvaisier ainsi qu’une exposition de ses oeuvres seront présentés au Muséum d’histoire naturelle. Plaquette-programme ici.

RENCONTRE – Le mercredi 22 mai 2013, à 17 heures, à la librairie Le Merle Moqueur, 51 rue de Bagnolet à Paris, lecture par Marie-Pierre Lagarde, de l’association La voie des livres, d’albums de Malika Doray, en présence de l’auteur qui dédicacera. Site de la librairie ici.

DISPARITION – Directeur de collection chez Grasset dans les années 50, un temps acteur au cinéma, critique cinématographique aussi, Michel Laclos, cruciverbiste malin et redoutable, est décédé dimanche 19 mai 2013 à l’âge de 86 ans. Créateur en 1955 et directeur pendant 15 ans de la revue Bizarre dans laquelle, très occasionnellement, il fut question de contes et de littérature pour la jeunesse puisque Marc Soriano y publia, il avait écrit pour les jeunes lecteurs, en complicité avec Yak Rivais, Les sorcières sont N.R.V. (L’école des loisirs 1988), ouvrage bourré de calembours, charades, anagrammes, combles, mots-valises, lipogrammes, tautogrammes, marabouts, chiasmes et autres facéties, faisant « semblant de gommer les gros mots pour mieux les souligner ».

FORMATION – A l’occasion des vingt-cinq ans des Editions Pastel, le CLJBxl organise le mardi 28 mai 2013, de 9 heures 15 à 17 heures 30, au Théâtre La montagne magique, 57 rue du Marais à Bruxelles (Begique), une journée d’étude Pastel Forever avec deux conférences (Si Pastel m’était conté par Michel Defourny et Histoires de rire par Patricia Delahaie), cinq tables rondes thématiques avec vingt-huit auteurs et/ou illustrateurs invités (Michel Van Zeveren, Jean Maubille, Pascal Lemaître, Sabine De Greef, Emmanuelle Eeckhout, Louis Joos, Béa Deru-Renard, Stibane, Julien Béziat , Geneviève Casterman, Nadine Fabry, Carl Norac, Kitty Crowther, Emilie Seron, Carll Cneut, Céline Sorin, Celia Chauffrey, Peter Elliott, Magali Bardos, Ludovic Flamant,  Emile Jadoul, Rascal, Neil Desmet, Jeanne Ashbé, Catherine Pineur, Jean-Luc Englebert, Claude K. Dubois, Marie Wabbes) et une surprise. Informations complémentaires et inscription obligatoire gratuite ici.

SALON – Depuis trois ans, c’est la communauté de communes du Grand Narbonne qui organise, en partenariat avec l’Education Nationale, le Salon Littérature Jeunesse. Ce sera cette année du jeudi 23 au samedi 25 mai 2013, sous, l’intitulé autres mondes. « En s’ouvrant à de nouvelles formes d’expression littéraire, artistique et musicale, l’édition 2013 du Salon Littérature Jeunesse prend une nouvelle dimension et irrigue cette année  les équipements culturels du Grand Narbonne : le Conservatoire, l’Ecole d’Arts Plastiques et la Médiathèque. » Des expositions, des ateliers, des rencontres, un prix Gragnote et, pendant les trois jours, l’installation, place de l’Hôtel de Ville, de stands accueillant libraires, éditeurs et auteurs (Corinne Albaut, Christine Avel, Séverine Vidal, Ahmed Kalouaz, Brigitte Coppin, Karim Ressouni-Demigneux, Frédéric Castadot, Gaëtan Brynaert, Sarah Cohen Scali, Laurence Schaack, Goulven Hamel, Stephan Bochat et Olivier Faure). Le vendredi soir, au théâtre, à 20 heures 30, concert des Têtes Raides, les parents pouvant emmener leurs enfants et réciproquement. Apéro Contes AOC avec Kamel Guennoun et son accordéoniste le samedi, à 12 heures, Cour du Conservatoire. Agenda détaillé ici.

RENCONTRE – Au centre André François, Centre régional de ressources sur l’album et l’illustration, 70 rue Aimé Dennel à Margny-lès-Compiègne (Oise), rencontre, le samedi 25 mai 2013, 14 heures, avec Jouis Joss modéré par Janine Kotwika et, à 17 heures, inauguration en sa présence de l’exposition Ombres et Lumière qui lui est consacrée du 25 mai au 31 août. « Tel le Janus du Panthéon romain, Louis Joos a deux visages, celui du dessinateur de l’ombre, auteur de livres inspirés par le monde de la nuit, ironique, violent, noir, marginal, habité par l’inquiétude et la révolte, et celui du peintre de la lumière, illustrateur aux pages lyriquement inondées de clarté, de tendresse contenue et de foi dans les potentialités de l’enfance. Ce chantre de la solitude excelle à faire revivre les ambiances : désespérance des paysages urbains ou industriels, mélancolie enfumée des bars nocturnes envahis par le blues, atmosphère excitante et désolée des voyages, mystère des paysages sous la lune, luxuriance des végétations tropicales, luminosité de vastes étendues neigeuses, flamboiement du soleil et des brasiers ».

RENCONTRE – L’association Jeunes et polis « qui s’efforce de créer du lien entre les voisins, habitants, parents, travailleurs d’un même quartier » a choisi Colia et le Chapeau de cowboy de Méloëe Ballandras et Aurélie Guillerey (Flammarion Père Castor 2011) pour son heure du conte du vendredi 24 mai 2013. L’événement aura lieu à la Galerie Robert le héros, 13 rue de Saintonge à Paris. Facebook de l’association ici.

INITIATIVE – L’association balgentienne Val de Lire convie à l’inauguration de son Roulebarak à histoires, le mercredi 27 mai 2013, 18 heures, à la salle des fêtes de Messas (Loiret). De 16 heures 45 à 17 heures 45, des lecteurs accueilleront adultes et enfants dans la camionnette pour partager quelques histoires. Informations complémentaires à cette adresse.

EXPOSITION – La galerie L’Art à la page vous invite à visiter l’exposition Fragrances qui, du vendredi 24 au vendredi 12 juillet 2013, présente des illustrations et des peintures de Eunhwa Lee. « Eunhwa Lee est une jeune artiste d’origine coréenne installée en France après des études d’arts plastiques à Séoul d’abord, puis aux Arts décoratifs de Strasbourg ensuite. Son travail se partage entre peinture et illustration. Son univers très inspiré de la nature, allie poésie, rêve et fantastique pour donner naissance à des images et peintures aux alliances subtiles entre crayon et acrylique aux couleurs denses et éclatantes. » Vernissage le jeudi 23, de 18 à 21 heures. Lien vers le site à droite de cette page.

CONCOURS – L’association Quai des bulles qui organise à Saint Malo (Ille-et-Vilaine) le festival du même nom dédié à la bande dessinée et à l’image projetée (cette année du vendredi 25 au dimanche 27 octobre 2013) propose la nouvelle édition de son concours Jeune Talents. Le thème en est – belle idée – Souvenir d’enfance. Le jury du festival, parrainé par Emmanuel Lepage, Etienne Davodeau et Terreur Graphique, choisira quinze finalistes et, parmi eux, les trois lauréats du concours : le Grand Prix Jeune Talent, le Prix Jeune Espoir (moins de 16 ans), et le Prix Encouragement (plus de 16 ans). Les travaux sont à adresser, avant le 23 septembre 2013 minuit, à Quai des Bulles, boite postale 40652, 35406 St Malo, cedex. Site de l’association ici.

RENCONTRE – Les Éditions courtes et longues invitent à rencontrer l’illustrateur Olivier Morel, le samedi 25 mai 2013, 14 heures, au 13, 13 rue Réaumur à Paris, à l’occasion de la parution de l’album Les Animaux malades de la peste, fable célèbre de Jean de La Fontaine. Exposition des originaux et signature de l’ouvrage. « Olivier Morel est un artiste plasticien talentueux et l’auteur des activités de la collection ‘Toutes mes histoires de l’art’. Il donne au texte de La Fontaine une résonance nouvelle et révèle toute sa modernité.

EXPOSITION – L’illustratrice Anaïs Massini expose jusqu’au 15 juin 2013, à la librairie La soupe de l’espace, 9 avenue des îles d’or à Hyères (Var), les originaux de l’album Nuit d’hiver (Autrement 2012) qu’elle à réalisé avec Anne Cortey.  » Anaïs Massini, un nom plein de poésie. Anaïs Massini, une bien elle personne aussi. J’admirais son travail, je l’aime depuis que je sais qui se cache derrière. Son travail est si personnel, investi, engagé. Chaque dessin c’est un bout d’elle. Émotion, tendresse et force. » (le libraire). Anaïs Massini sera en dédicace le 15 juin.

COURRIER – « Cher(e)s ami(e)s bibliothécaires et documentalistes. La librairie Ombres Blanches à Toulouse (Haute-Garonne) est heureuse de vous inviter le jeudi 30 mai 2013, de 9 heures 30 à 12 heures, à une matinée de rencontre avec Cécile Térouanne et Antoinette Rouverand des éditions Hachette Romans, collections Black Moon et Livre de Poche Jeunesse. Cette rencontre sera l’occasion d’échanger sur le catalogue de l’éditeur, les tendances de l’édition jeunesse et jeunes adultes, les coups de cœur de l’éditeur, etc. Nous serons très heureux également de vous proposer ensuite une discussion avec Pauline Alphen, l’auteur des Eveilleurs. Entrée par le secteur jeunesse, 9 rue des Gestes. En espérant vous y voir nombreuses et nombreux. » (Françoise Guiseppin). Informations complémentaires au 05 34 45 53 37 et inscriptions à cette adresse.

RENCONTRE – Le mardi 28 mai 2013, atelier-conférence Des albums qui font travailler les méninges avec Elaine Turgeon, professeure et auteure pour la jeunesse, qui présentera un répertoire d’albums polysémiques québécois qui favorisent le développement des habiletés interprétatives des jeunes de 6 à 12 ans. C’est au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque, 475 boulevard De Maisonneuve Est à Montréal (Québec). Entrée gratuite sur réservation obligatoire sur cette page.

SCOOP – Mary Poppins est une série de romans pour jeunes lecteurs écrits par Pamela Lyndon Travers et parus à Londres entre 1934 et 1954. C’est Desclée de Browner qui, en France, traduisit le premier volume puis Idéal-Bibliothèque prit la suite pour trois titres supplémentaires. Mary Poppins est aussi le titre d’un film avec Julie Andrews dans le rôle-titre, plein de chansons, à voir en famille, que Robert Stevenson tourna en 1964 pour les studios Disney. C’est, depuis 2004, une comédie musicale, créée au West End Theater de Londres, signée Matthew Bourne et adaptant à la fois les livres et le film. Il n’y aura pas, au Théâtre Mogador, d’adaptation française puisque les ayants-droits américains n’ont validé aucune des candidates auditionnées par Stage Entertainment, groupe spécialisé dans ce genre de production. Qu’à cela ne tienne, séchant ses larmes, Mogador proposera, à partir du 24 octobre 2013, La Belle et la Bête – version Disney, of course. Le casting (qui est clos) annonçait souhaiter une Belle « très séduisante mais non consciente de sa beauté », et une Bête « trentenaire âme en peine et de belle prestance. »

DISPARITION – Le dessinateur de bandes dessinées Kline est décédé le jeudi 16 mai 2013 à l’âge de 91 ans. Il avait débuté pendant la guerre dans OK puis travaillé pour Coq Hardi et pour Fillette. En 1960, il avait repris, pour Vaillant, « Davy Crockett » que dessinait Eduardo Coelho sur des scénarios de Jean Ollivier. En 1969, c’est la création de Pif Gadget et, toujours avec Jean Ollivier, de la série « Loup Noir », consacrée aux aventures d’un indien sans attaches. « Mon héros préféré est peut-être Loup-Noir… Certains épisodes mythiques (je pense notamment au Bracelet de cuir) dépassent ainsi le cadre de la stricte aventure pour baigner dans un climat purement poétique et moral. Loup-Noir représente un dépassement ultime, un dépassement vers le haut, une assomption de la bande dessinée d’aventure. » (Michel Houellebecq dans L’Idiot International en mars 1992). Réédition de la série en cours aux éditions Taupinambour. Le Bracelet de cuir est dans le tome 5.

FORMATION – Les Vendredis littéraires de l’École du livre de jeunesse « proposent aux parents et à tous les curieux de littérature jeunesse de rencontrer des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs ou des libraires pour discuter d’un genre méconnu, d’un sujet délicat, trouver des repères dans l’actualité éditoriale et découvrir de multiples supports de narration dédiés aux enfants. » Le 31 mai 2013, à 18 heures 30, 3 rue François Debergue à Montreuil (Seine-Saint-Denis), on parlera des livres crades avec Anne Chapert de la librairie de Romainville. « Parce qu’il est parfois difficile pour un enfant de passer des couches au pot, ou d’apprendre qu’il ne faut pas mettre ses doigts dans le nez, les adultes ont besoin d’aide – qu’ils trouvent entre autres dans les livres crades.  Certains les feuillettent d’un œil amusé, d’autres sont parfois choqués par tous ces pipi, caca, prout, atchoum, crottes de nez. Comment ces livres sont-ils accueillis en librairie ? Pourquoi existent-ils ? A quoi servent-ils ? A qui sont-ils vraiment destinés ? » Informations complémentaires ici.

RENCONTRE – La Médiathèque Anna Marly, 61 rue Charles Bauhaire à Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) accueille Timothée de Fombelle, le vendredi 31 mai 2013. « Timothée de Fombelle viendra, dans la journée, rencontrer des élèves de CM2 et de sixième et, à 17 heures, une rencontre-dédicace sera organisée à la médiathèque avec la participation de la librairie orléanaise Chapitre. » Informations complémentaires au 02 38 79 03 60. Entrée libre.

FORMATION – A l’occasion de son opération J’aime lire dès la maternelle, le CLJBxl, propose une matinée professionnelle. le 31 mai 2013, de 8 heures 30 à 12 heures, au théâtre La montagne magique, 57 rue du Marais à Bruxelles (Belgique) : rencontre littéraire Petites peurs dévorent les livres ! par Maggy Rayet, journaliste et intervenante en littérature de jeunesse, et Michèle Lateur, animatrice-formatrice petite enfance ainsi qu’une conférence Jouer à se faire peur… c’est du sérieux ! par Anne-Chantal le Polain, psychologue. Inscriptions ici.

COURRIER – La galerie Jeanne Robillard signale la mise en ligne de son nouveau catalogue d’expositions itinérantes. C’est ici.

PRIX – Trois mille jeunes lecteurs habitant la Nièvre ont voté pour l’édition 2013 du prix L’échappée lecture organisé par la Bibliothèque départementale, en partenariat avec les bibliothèques du département et le soutien du Conseil général. Ce qui donne : série les petits voyageurs (2/4 ans) : Super Nino de Michaël Escoffier et Mathieu Maudet ( Frimousse 2012) ; série les aventuriers (4/7 ans) : Ze vais te manzer de Jean Derouen et Laure Du Faÿ, (Frimousse 2012) ; série les explorateurs (7/10 ans) : Attention les yeux ! Illusions d’optique, énigmes et casse-têtes amusants de Jules Mathurin et Giampiero Caiti (Casterman  2011) ; série les nomades (10/13 ans) : Boule à zéro. 1. Petit coeur chômeur de Zidrou et Serge Ernstn (Bamboo 2012) ;  série les baroudeurs (13+ ans) : catégorie Roman : Boys don’t cry de Malorie Blackman (Milan 2011) et, catégorie Illustrés, L’enfant cachée, de Loïc Dauvillier et Marc Lizano (Le Lombard 2012).

INITIATIVE – Un exemplaire de la première édition (1987) de Harry Potter à l’école des sorciers (Harry Potter and the Philosopher’s Stone) a été annoté par J.K Rowling à la demande du PEN Club, pour une vente (de charité) aux enchères, chez Sotheby’s, à Londres. J.K Rowling a ajouté un millier de mots (43 pages) et vingt deux illustrations telle celle du bébé Harry endormi sur le perron du 4 Privet drive, maison des Dursley. Adjudication, le mardi 21 mai 2013, pour la coquette somme de 150 000 livres (176 000,00 euros). L’acquéreur, qui négociait par téléphone, n’a pas fait connaître son identité.

SALON – La vingt-deuxième Fête du livre jeunesse de la MJC de Palente à Besançon (Doubs),  lieu d’échanges, de découvertes et de partages autour de la « fureur de li(v)re », se déroulera du lundi 3 au samedi 8 juin 2013. « Lire n’est pas essentiel pour vivre n’est ce pas ? On peut respirer, bouger, parler, jouer sans que la lecture soit nécessaire. On peut même, comme le conseille Daniel Pennac dans ses dix droits du lecteur, avoir le droit de ne pas lire. Mais, tout de même, essayez donc d’être privé de lecture et vous verrez qu’il manquera un zeste de piment pour les uns, l’absence d’un plaisir ou bien encore une insupportable privation de liberté pour les autres. » Nombreuses propositions et participation assurée de Franck Prévot, Elisabeth Brami, Arno, Mirjana Farkas, Céline Herrmann, Eric Pintus, Benoit Jacques, Rémi Courgeon, Sandrine Beau et Cathy Ytak. Programme complet ici.

RENCONTRE – Hélène Wadowski, directrice du département jeunesse chez Flammarion, Bénédicte Roux, directrice littéraire, Céline Vial, responsable éditoriale, Magali Cailliez, chef de produit, Catherine Paris, fabricante spécialisée livres, Amélie Dufour, illustratrice, Magdalena et Zemanel, auteurs, Marie Hermet, traductrice, seront à l’Ancienne Douane de Strasbourg (Bas-Rhin), 6 rue de la Douane, le lundi 3 juin 2013, de 9 heures 30 à 12 heures 30, pour une matinée d’échanges et de présentation du catalogue Père Castor-Flammarion Jeunesse. Inscription ici.

PRIX – Le Prix littéraire des écoliers de Rillieux-la-Pape a été attribué pour 2013 par les élèves de 36 classes et par le jury de la médiathèque. Ce qui donne : Prix Benjamin (grandes sections de maternelles, CP) : Rendez-vous sous la lune de Carl Norac et Isabelle Chatellard (Pastel) ; Prix Benjamin + (CE1) : Alizée fend la bise d’Eléonore Cannone et Sway (Talents hauts) ; Prix Cadet (CE2 et CM1) : Une fille tout feu tout flamme de Nathalie Somers et Sébastien des Déserts (Talents hauts) ; Prix Junior (CM2) : Tempête au haras de Chris Donner (L’école des loisirs). L’espace Baudelaire de la bibliothèque accueillira Isabelle Chatellard le mardi 4 juin, Eléonore Cannone le vendredi 7 juin, Chris Donner le mardi 11 juin et Nathalie Somers le vendredi 14 juin. Informations complémentaires au 04 37 85 01 50.

EXPOSITION – L’Institut Français d’Istanbul, İstiklal Caddesi n°4, Taksim, accueille, depuis le mercredi 29 mai et jusqu’au samedi 31 août 2013, une exposition Spirou & le Marsupilami, quelle histoire ! conçue comme un parcours dans l’univers graphique du célèbre groom de l’hôtel Moustic. L’exposition reprend en effet l’histoire de Spirou, de sa première publication en 1938 à ses derniers développements en 2012, en exposant les planches des principaux dessinateurs : Rob-Vel, Jijé, André Franquin, Claude Fournier, Nic Broca, Tome & Janry, Yves Chaland, Morvan  & Munuera, Émile Bravo, Yohan & Vehlmann, Serge Clerc, Frank Pé, Lewis Trondheim, Schwartz, etc. Des vitrines présentent les éditions turques.

RENCONTRE – La librairie Le Monte en l’Air, 2 rue de la Mare à Paris, et les éditions Hélium invitent le samedi 1er juin, 18 heures 30, Eric Chevillard et Frédéric Rébéna pour une signature de La Ménagerie d’Agathe. Site de la librairie ici.

SALON – La onzième édition du Salon du livre de jeunesse de Grateloup aura lieu du jeudi 6 au samedi 8 juin 2013, scolaires les jeudi et vendredi et tout public le samedi le samedi de 9 h à 19 heures. « Mange-Livres à Grateloup est un salon du livre de jeunesse organisé par l’association Mange-livres qui, dans un tout petit village de Lot-et-Garonne invite dix auteurs illustrateurs à rencontrer les enfants et leurs familles. Rencontres, expositions, théâtre, contes, ateliers ludiques, défilé haute-lecture, balades littéraires : ces animations oeuvrent à mettre en scène de mille manière les livres des auteurs invités. Ce salon convivial et chaleureux s’adresse à tous, spécialistes et novices, jeunes et adultes, petits en grands enfants, ruraux et urbains, et vise à faire découvrir que la littérature dite de jeunesse, lorsqu’elle est de qualité, attire et intéresse tous les âges. » Alfred, Annie Agopian, Carole Chaix, Marc Daniau, Claire Franek, Cécile Gambini, Ahmed Kalouaz, Régis Lejonc, Henri Meunier et Lucile Placin. L’album Loup ? – issu du séjour de six auteurs-illustrateurs enfermés six jours dans le château de La Seiglal pour une résidence unique – est diffusé par La Maison est en carton. Blog ici.

PRIX – Organisé depuis 2009 par l’association Postures, le prix Collidram de littérature dramatique des collégiens doté, cette année, de 1500,00 euros a été décerné à Mon frère, ma princesse de Catherine Zambon (L’école des loisirs) par 780 élèves de collèges. Blog du prix ici.

SOUTIEN – « La librairie Papageno de Clermond Ferrand (Puy de Dôme) subit une diminution de 25% de son chiffre d’affaires suite à la perte du marché public avec Clermont-Communauté. Afin de préserver l’existence même de la librairie, Florence et Daniel ont  pris une décision douloureuse mais impérativement nécessaire : Daniel va quitter la librairie le 31 mai avec licenciement économique. Etant donné la fragilité économique de la librairie indépendante mais, par ailleurs, sa fonction irremplaçable de conseil, de service au public et de soutien à l’édition indépendante, l’attribution des marchés publics ne peut  répondre à des critères strictement commerciaux. Il nous paraît illogique qu’une collectivité territoriale de gauche qui devrait, dans ces matières, privilégier l’exception culturelle mette en péril par ses décisions un maillon essentiel de la vie culturelle. Pour ceux qui le souhaitent, voici le lien qui envoie sur la pétition. » (Véronique Lachassagne, enseignante clermontoise)

EXPOSITION – L’exposition La Galerie des illustres : Spirou vu par 200 auteurs est acueillie, répartie dans plusieurs bibliothèques de Lyon, depuis le mardi 4 mai et jusqu’au samedi 29 juin 2013. Plusieurs rencontres émailleront la manifestation. Voir le détail ici.

RENCONTRE – Lausanne Bibliomedia Suisse, 34 rue César-Roux à Lausanne, acueille, le mercredi 5 juin 2013, de 9 heures 30 à 12 heures, Thierry Magnier, éditeur, et Katy Couprie, illustratrice et plasticienne. Un apéritif sera offert à l’issue de la matinée. Renseignements et inscriptions auprès de Katia Furter.

PRIX – Le Prix Critique 2012 de l’Institut Charles Perrault a été attribué à Carine Dellenbach, professeur des écoles, qui a soumis un extrait de mémoire de Master de l’Université du Maine Le livre d’art pour la jeunesse : spécificités, formes, pratiques scolaires professionnelles. L’étudiante révisera son texte pour permettre une parution prochaine dans la Revue des livres pour enfants.

INITIATIVE – A Pélissanne (Bouches-du-Rhône), du jeudi 6 au samedi 8 juin 2013, Dévore-livres, rencontres d’auteurs pour la jeunesse, organisée par la bibliothèque municipale, touchera, en partenariat avec les établissements scolaires de la commune, un millier d’élèves âgés de 3 à 12 ans, lors de rencontres et d’ateliers d’écriture. Inauguration et rencontres tout public le samedi 8 juin. Auteurs et illustrateurs invités : Marc Cantin, Sylvie de Mathuisieux, Jean-Marie Desfossés, Christos, Catherine Cuenca et Ramona Badescu. Renseignements au 04 90 55 30 74.

EXPOSITION – « Pour exalter la beauté d’une saison », présentation à la galerie Jeanne Robillard d’illustrations inédites de Monica Barengo, Claudia Palmarucci, Marco Somà et Valerio Vidali, illustrateurs italiens, du samedi 8 juin au samedi 29 juin 2013. Vernissage le jeudi 6 juin. Lien vers le site à droite de cette page.

PRIX – « Au printemps 2012, Gallimard Jeunesse, RTL et Télérama ont lancé un grand concours ouvert à tous ceux qui rêvent d’écrire pour la jeunesse. Parmi les 1362 manuscrits reçus, un jury composé d’éditeurs, d’auteurs, de journalistes, de libraires et du public vient de désigner le gagnant. Le livre parait le 6 juin en versions papier et numérique aux éditions Gallimard Jeunesse. » La lauréate est Christelle Dabos, auteur de La Passe-Miroir, premier tome d’une grande saga fantastique.

RENCONTRE – Rendez-vous pour une dédicace le vendredi 7 juin 2013, 19 heures, à la librairie Les Buveurs d’encre, 59 rue de Meaux à Paris, avec Praline Gay-Para, à l’occasion de la publication de Récits de mon île (Babel 2013), « une série d’histoires parfois merveilleuses, souvent drôles, toujours engagées, inspirées par une île au moins aussi étonnante que d’autres plus lointaines : l’Ile-de-France. Où l’on découvre que le quotidien de la ville et des banlieues n’a rien à envier en frissons et en miracles aux contes traditionnels. » Informations complémentaires au 01 42 00 48 63.

SCOOP – Alors qu’elle célèbre cette année son cent-vingtième anniversaire, la marque Petit Bateau s’associe à Claude Ponti, pour le lancement d’une ligne de vêtements. Proposée en édition limitée, cette collection met à l’honneur les personnages principaux de l’album Mille secrets de poussins paru à l’Ecole des loisirs. On reconnaîtra notamment Blaise, le poussin masqué. Cette collection capsule comprend une chemise à bretelle pour les filles (10,00 euros), un body pour bébé (18,00 euros), un lot de sept culottes (50,00 euros), un boxer garçon (15,00 euros), un T-shirt femme (25,00 euros).

INITIATIVE – Dimanche 9 juin 2013, au Théâtre André Malraux, 102 avenue du général de Gaulle à Chevilly-Larue (Val de Marne), hommage à la conteuse Mimi Barthélémy : histoires, chansons et musique à partir de 17 heures et, à 18 heures 15, projection de Mimi Barthélémy, la voix de la conteuse, film documentaire de 52 minutes réalisé par Roland Moreau. Informations complémentaires au 01 41 80 69 69.

SALON – Où rencontrer Anne-Gaëlle Balpe, Fred Bernard et François Roca (qui parrainent), Sophie Bordet Petillon, Anne-Lise Boutin, Elisabeth Brami, Emile Bravo, Steffie Brocoli, Sophie Chaussade, Frédéric Clément, Nathalie Dargent, Véronique Delamarre Bellego, François Delecour, Claudine Desmarteau, Virginie Desmoulins, Jacqueline Duhême, Malika Ferdjoukh, Béatrice Fontanel, Sophie Forte, Isabelle Gibert, Florence Guiraud, Karibou, Lionel Koechlin, Nicole Lambert, Véronique Mazière, Hervé Mestron, Philippe Nessmann, Patrick Pasques, Jean-Michel Payet, Pascale Perrier, Marion Piffaretti, Hervé Pinel, Deborah Pinto, Pittau & Gervais, Marine Rivoal, Christine Schneider, Marie Sellier, Vanessa Simon Catelin, François Soutif, Olivier Tallec et Annette Tamarkin, le dimanche 9 juin 2013 ? M’enfin ! A Trouville-sur-Mer (Seine Maritime), à condition de se rendre dans le Salon des Gouverneurs du Casino Barrière, entre 13 heures 30 et 18 heures. Car ce sera onzième Salon du Livre Jeunesse. Est-ce qu’il y a toujours l’affiche signée Savignac ? Oui, il y a toujours. Le programme (et la présentation détaillée des invités) sont ici.

COURRIER – « A déguster avant l’été : une journée entière pour la gravure contemporaine à découvrir, le lundi 10 juin 2013, lors d’une promenade à Paris, sur la place St Sulpice aménagée pour l’occasion, entre soleil de midi et crépuscule. On vous attend. » C’était un message de Julia Chausson qui occupera le stand 102. Son site est ici.

EXPOSITION – La Médiathèque Intercommunal du Père Castor à Meuzac (Haute-Vienne) propose, depuis le samedi 1er juin et jusqu’au lundi 30 septembre 2013, une exposition Images si réelles… si rêvées consacrée au travail de Christian Broutin. Présentation de nombreuses couvertures d’ouvrages. « Cet artiste a été récompensé de nombreuses fois, notamment pour son travail sur l’affiche du film Jules et Jim de François Truffaut mais aussi pour les couvertures du Clan des Otori ou pour divers travaux de philatélie. » Site de la médiathèque ici. Site de l’illustrateur .

PRIX – Plus de 35 000 lecteurs ont lu pour le Prix Chronos 2013 et les résultats sont les suivants : enfants des écoles maternelles, enseignants et adultes âgés : Les Baisers de Cornélius d’Agnès de Lestrade et Charlotte Cottereau (Balivernes) ; enfants de CE1-CE2, enseignants et adultes âgés : Le vieux berger de Géraldine Elschner et Jonas Lauströer (Minedition) ; enfants de CM1-CM2 : Ma Tata Thérèse de Fabrice Nicolino et Catherine Meurisse (Sarbacane), les enseignants et adultes âgés ayant préféré Un départ en fanfare de Gilles Abier et Pénélope Paicheler (Actes Sud Junior) ; jeunes de 6e-5e : Rue Stendhal de Yaël Hassan et Pénélope Paicheler, (Casterman Junior), les enseignants et adultes âgés ayant préféré Premier chagrin d’Eva Kavian (Mijade), roman également lauréat du prix spécial Chronos CNAV Solidarité ; jeunes de 4e-3e et adultes âgés : La petite fille qui aimait la lumière de Cyril Massarotto (XO éditions), les enseignants et responsables ayant préféré Arrête de mourir d’Irène Cohen-Janca (Actes Sud Junior) ; lycéens, 20 ans et plus, enseignants et adultes âgés : Eux sur la photo d’Hélène Gestern (Arléa) ; prix spécial Chronos CNAV Solidarité : Et puis, Paulette… de Barbara Constantine, (Calmann Levy). Remise le jeudi 13 juin à l’Hôtel de ville de Paris. Site du prix ici.

SCOOP – Faites vite ! Google fête, ce lundi 10 juin 2013, le 85ième anniversaire de l’auteur-illustrateur Maurice Sendak. L’animation est sympathique et, en cliquant, vous ouvrez une copieuse page de liens.

EXPOSITION – Depuis le samedi 1er juin et jusqu’au dimanche 20 octobre, le Jardin des Plantes de Nantes (Loire Atlantique) propose, rue Stanislas Baudry, une installation paysagères et contées inspirée de l’album Georges Lebanc de Claude Ponti ((école des loisirs 2001) réalisé notamment par des élèves de 1ère année BTS aménagements paysagers du lycée agricole Jules Rieffel avec l’aide des jardiniers du Jardin des plantes. « Les créations uniques, imaginées spécifiquement pour ce lieu magique, sont présentées individuellement à l’aide d’une fiche d’identité mêlant réalité et imaginaire débridé. Vous passerez ainsi sous un banc géant, croiserez une poire qui vous sourira, toute une colonie de totems-oiseaux, ou entendrez une cascade de rires enfantins et cristallins. Et, si vous osez vous aventurer dans ce jardin botanique lors d’une nuit féérique hebdomadaire, vous serez surpris de découvrir de nouveaux habitants prendre vie, y compris dans les bassins. » Document de présentation ici.

SOUTIEN – L’édition 2013 du Festival de Rouen du Livre de Jeunesse aura bien lieu et ce sera du vendredi 6 au dimanche 8 décembre. L’association organisatrice est toutefois en redressement judiciaire avec un déficit cumulé de 80 000 euros. Incertitude donc pour les éditions suivantes car il semble aussi complqué d’augmenter les subventions que de réduire les dépenses. Jean-Maurice Robert, co-fondateur et directeur de la manifestation, précise que rien n’est exclu et que les concertations sont en cours avec les collectivités territoriales.

PRIX – « Mecredi 5 juin 2013, au Grand Palais à Paris, se sont réunies les dix familles membres du jury avec leur président Alexandre Jardin, afin de choisir le roman Gulli de l’année. » Le deuxième Prix Gulli du roman sera ainsi remis à Évelyne Brisou-Pellen pour Le Manoir, tome 1 (Editions Bayard 2013). Site de la chaine Gulli ici.

EXPOSITION – Le Musée de l’Illustration Jeunesse (mij), 26 rue Voltaire à Moulins (Allier) présente, du mercredi 12 juin au dimanche 15 septembre 2013, une exposition Georges Lemoine… en enfances. « Georges Lemoine illustre depuis 1971 de nombreux livres pour la jeunesse et des textes de grands noms de la littérature, de Bosco à Tournier, de Le Clézio à Yourcenar. » Rencontre avec l’artiste le samedi 15 juin, 14 heures 30. Site du mij ici.

INITIATIVE – Pour la dixième fois, Rue du Monde sera aux côtés du Secours Populaire à l’occasion de la Journée des oubliés des vacances. Ce sera le 28 août 2013 à Cabourg (Manche) et chaque enfant présent se verra remettre un livre. Du 20 juin au 15 août, chaque fois que deux des titres participant à l’opération (La sieste d’Alain Serres et Judith Gueyfier, Martin et Rosa de Raphaële Frier et Zaü et Le livre qui parlait toutes les langues d’Alain Serres et Fred Sochard) seront achetés en librairie, Rue du Monde offrira le troisième.

PRIX – Le prix franco-allemand du roman pour la jeunesse a été remis à l’occasion du Salon du livre de Sarrebrück Bücher bauen Brücke (Les livres bâtissent des ponts). Pour l’Allemagne : Was vom Sommer übrig ist (Ce qui reste de l’été) de Tamara Bach (Carlsen, 2012). Pour la France : Pieds nus dans la nuit de Marjolaine Jarry (Thierry Magnier 2012). Site du Salon du livre de Sarrebrück ici.

EXPOSITION – La Médiathèque Marguerite Duras, 115 rue de Bagnolet à Paris, présente du jeudi 15 juin au samedi 31 août 2013, l’exposition 28°W… partez à l’aventure, autour de Marguerite Abouet et de ses cinq illustrateurs, Clément Oubrerie, Mathieu Sapin, Singeon, Matthieu Bonhomme et François Place. « Au détour de carnets de croquis, d’oeuvres originales et d’une création originale, chaque artiste invité livre tout à la fois ses sources d’inspiration et ses secrets de fabrication. » Exposition conçue et réalisée par le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, scénographiée par Olivier Douzou et produite par le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis avec le soutien du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis et de la Mairie de Paris. Informations complémenbtaires au 01 55 25 96 46.

SCOOP – A l’occasion du cinquantième anniversaire du traité de l’Elysée, l’académie de Strasbourg, avec ses partenaires du Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat, a proposé à 50 écoles françaises et 50 écoles allemandes de participer à un projet intitulé 100 écoles autour de Tomi, 50 années d’amitié. En conclusion, 3600 élèves, représentant 100 écoles, se sont donc retrouvés le mardi 11 juin 2013 à Europapark, à Rust  (Allemagne), pour chanter des chansons de Tomi Ungerer et présenter leurs travaux autour de l’artiste.

RENCONTRE – A la librairie Le Comptoir des Mots, 239 rue des Pyrénées à Paris, le dimanche 16 juin 2013, 11 heures pétantes, l’illustratroice Cécile Hudrisier viendra partager son savoir-faire avec les enfants de 5 à 10 ans en leur proposant un atelier de collage, découpage et coloriage. Seule condition : qu’ils n’oublient pas de venir avec chacun une paire de ciseaux. « Cécile Hudrisier est l’illustratrice de nombreux albums aux éditions Didier jeunesse. Les ersonnages qui peuplent ses livres ont en commun d’être construits de bric et de broc et de faire rêver les enfants. » Informations complémentaires au 01 47 97 65 40.

EXPOSITION – C’est à la Bibliothèque Goutte d’Or, 2/4 rue de Fleury à Paris, que l’on pourra voir, du samedi 22 juin au vendredi 1er au samedi 31 août 2013, l’exposition L’univers d’Anthony Browne. « Anthony Browne, (auteur et illustrateur anglais pour la jeunesse, publié aux éditions Kaléidoscope) est de ceux qui nourrissent l’imaginaire des enfants. Dans tous ses albums, il donne à voir et à vivre des universmultiples, il propose des illustrations où existent les jeux du trait, de la couleur et des volumes ; il montre un monde rempli d’ambiguïtés, de métaphores et de métamorphoses. Entrez dans l’univers de Marcel au travers demodules ludiques et interactifs, demises en espace pour tous les publics sous forme de reconstitutions, de jeux et de manipulations nécessitant des allers-retours des espaces scénarisés aux livres. » Commissaires : Marie-Laure Gestin et Christine Frasson-Cochet. Réalisation : Sylvain Bossut. Une session de rattrapage pour ceux qui ne l’avait pas vue à la Bibliothèque Gutemberg. Renseignements complémentaires au 01 53 09 26 00.

PARUTION – Michel Forcheron publie Michel de Georges Bayard. Cet « ouvrage présente l’auteur et les caractéristiques principales de la série publiée par Hachette entre 1958 et 1997 dans sa Bibliothèque Verte : les personnages, les lieux, les péripéties, les ‘trucs’, les sources d’inspiration et la sociologie particulière aux Trente Glorieuses, époque au cours de laquelle ont été écrits les 39 titres. » Coëtquen Editions, 298 pages, 15,00 euros.

PRIX – Le Prix graphique 2013, organisé, pour l’Institut Charles Perrault, par Nicolas Bianco-Levrin et présidé par Irène Boncina, a été décerné à Françoise Beult, avec une mention spéciale pour les œuvres d’Alexandra Gabrielli-Kuhn et de Gwenaëlle Tonnelier. « Cette année, près de 50 œuvres sont arrivées pour le Prix graphique. La qualité des propositions était remarquable et les styles graphiques très différents. Une dizaine d’illustrations se sont détachées et ont fait partie des finalistes. Chacune proposait un regard particulier sur le texte extrait du Vieil homme et la mer d’Hemingway choisi cette année comme texte à illustrer. »

RENCONTRE – Le mercredi 19 juin 2013, à 17 heures, à la librairie Le Merle Moqueur, 51 rue de Bagnolet à Paris, lecture par l’association La voie des livres d’ouvrages de Barroux qui, présent, dédicacera. Site de la librairie ici.

PRIX – Pour la deuxième année consécutive, la librairie L’Écailler, 101 rue du Théâtre à  Paris, en partenariat avec la Mairie du XVe arrondissement et le Crédit Mutuel, décerne en juin son Prix du livre Jeunesse doté de 1200,00 euros par le Crédit Mutuel. Les enfants du quinzième qui remettront le prix  invitent à découvrir le gagnant au square du Commerce, place du commerce, le samedi 22 juin 2013, à 16 heures. Lecture de contes, ateliers, dessins, rencontres avec les auteurs et les illustrateurs sont aussi au programme. Dernière minute : après Antoine Guillopé en 2012, le lauréat de cette année est Gilles Bachelet pour Le lapin blanc (Le Seuil 2012). Site de la librairie ici.

FORMATION – L’agence Quand les livres relient organise, en partenariat avec la médiathèque départementale des Vosges, en lien avec l’association Jeunes Lectures et l’ANLCI et avec le soutien de la Fondation SNCF, une journée de sensibilisation Lire avec des tout-petits et avec leur famille, le mardi 25 juin 2013, à l’amphithéâtre de l’université de droit d’Épinal. Cette rencontre, ouverte à tous – professionnels ou bénévoles du livre, de la culture, de la petite enfance, de la santé, et du monde social – a pour objectif de soutenir le développement de la pratique de la lecture à haute voix d’albums de littérature de jeunesse auprès des jeunes enfants et leurs familles. Contributions de Marie Manuelian-Ravet, Claude André, Marie Dandoy, Joëlle Turin et Laurence Dupriez. Programme détaillé ici et bulletin d’inscription là.

PERSIFLAGE (1) – A part d’être des écrivains, qu’ont donc en commun Emile Zola, Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Jean Giono, Sacha Guitry et André Malraux ? Il n’y a rien à gagner. Réponse demain sur ce site.

PERSIFLAGE (2) – Les écrivains Emile Zola, Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Jean Giono, Sacha Guitry et André Malraux ne sont pas titulaires du baccalauréat. Détails ici.

CONFERENCE – La jeudi 20 juin, 19 heures, au Centre national du livre, Hôtel d’Avejan, 53 rue de Verneuil à Paris, organisée par Babelio, conférence Qui sont les lecteurs de bande dessinée en 2013 ? avec Guillaume Teisseire, cofondateur de Babelio.com, Christophe Evans, chargé d’études en sociologie au service Études et recherche de la Bibliothèque publique d’information et Eglantine Gabarre, responsable marketing des éditions Delcourt. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation obligatoire au 01 49 54 68 65.

DISPARITION – Maurice Nadeau, esprit libre et lecteur avide, historien de la littérature, éditeur majeur qui publia Les choses de Georges Pérec en 1965 et Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq en 1994, fondateur en 1966 de l’indépendante Quinzaine littéraire, est décédé le dimanche 16 juin 2013 à l’âge de 102 ans. Rapport avec la littérature pour la jeunesse ? Aucun.

EXPOSITION – Du samedi 1er juin au dimanche 1er septembre 2013, le Musée national de l’Education, Centre d’exposition, rue Eau-de-Robec à Rouen (Seine-Maritime) propose une exposition Elsa Oriol, illustratrice pour la jeunesse qui « explore [son] œuvre depuis les dessins qu’elle réalisait lorsqu’elle était enfant jusqu’à ses peintures contemporaines en lien avec l’enfance et ses illustrations d’albums pour la jeunesse. » Dans le cadre de cette exposition, le Musée national de l’Education propose aux classes maternelles et primaires des ateliers-rencontres avec Elsa Oriol, les jeudi 20 juin et vendredi 28 juin. Les classes intéressées sont invitées à s’inscrire à cette adresse.

FORMATION – L’université d’été de l’Institut International Charles Perrault Enfances en Méditerranée : Histoire(s), mémoire et paysage aura lieu le vendredi 28 et samedi 29 juin 2013, à l’Institut, parc de Mézières, avenue de l’Europe, Eaubonne (Val-d’Oise). Particpation, après une conférence d’introduction de Benjamin Stora, professeur à l’Université de Paris 13, historien, spécialiste de l’Algérie, de Praline Gay-Para, conteuse et auteur, Isabelle Grémillet, responsable de  L’Oiseau Indigo, Philippe Godard, auteur et directeur de la collection « Enfants d’ailleurs » (de la Martinière jeunesse), Charlotte Perdriau, bibliothécaire, Anne Schneider, maître de conférences en littérature de jeunesse à l’Université de Caen-IUFM,  Sylvie Martin-Mercier, maître de conférences à l’Université de Grenoble, David Romieux, doctorant en histoire à l’Université Paris 13, Mustapha Kebir Ammi, romancier, Esther Laso y León, maître de conférences en langue et littérature françaises à l’Université d’Alcalá à Madrid, et Marianna Missiou, chargée de cours en littérature de jeunesse à l’Université de l’Égée à Rhodes. Programme et bulletin d’inscription à cette adresse.

INTIATIVE – Voyez le monde en bleu, le samedi 22 juin 2013, à Bruxelles, en venant fêter la Journée Mondiale des Schtroumpfs. Ce sera rue Marché-aux-Herbes, pile devant le Moof. Vous pourrez rencontrer les 33 Ambassa-Schtroumpfs venus du monde entier, déambuler dans le village, danser, jouer, vous faire grimer, saluer Véronique Culliford, fille de Peyo, et déguster de la barbe à papa bleue. Prenez le Thalys de 6 heures 25, des cadeaux exclusifs seront offerts aux premiers arrivés.

RENCONTRE – La Médiathèque Samuel Beckett de Guérande (Loire Atlantique) et l’Association Mille-feuilles et petit lu se sont associées à la Médiathèque de Pornichet pour proposer une bibliographie commune sur L’image et l’imaginaire. Présentation de la sélection à la Médiathèque de Pornichet, place du maréchal Joffre, le vendredi 28 juin 2013 à 19 heures. Informations complémentaires au 02 40 24 75 91.

PRIX – Le Prix des Incorruptibles (qui a, cette année, reçu l’agrément de l’Education Nationale en tant qu’association éducative complémentaire de l’enseignement public) vient d’annoncer les résultats de sa 24ème édition. Ce qui donne : maternelle : Les poulets guerriers de Catherine Zarcate et Elodie Balandras (Syros 2011) ; CP : La culotte du loup de Stéphane Servant et Laetitia le Saux (Didier Jeunesse 2011) ; CE1 : L’oiseau arlequin de Pascale Maret et Delphine Jacquot (Thierry Magnier 2011) ; CE2-CM1 : Vert secret de Max Ducos (Sarbacane 2011) ; CM2-6e : Le fantôme de Sarah Fisher d’Agnès Laroche (Rageot 2011) ; 5e-4e : Saba, ange de la mort de Moira Young (Gallimard jeunesse 2011) ; 3e-2nde : Boys don’t cry de Malorie Blackman (Milan Jeunesse 2011). Bernard Friot, parrain 2013, avait envoyé un petit mot que Thierry Magnier a lu avant la proclamation.

INITIATIVE – En Grande-Bretagne, après Quentin Blake, Anne Fine, Michael Morpurgo, Jacqueline Wilson, Michael Rosen, Anthony Browne et Julia Donaldson, Malorie Blackman, choisie par un jury d’écrivains, d’éditeurs, de libraires, de critiques et de médiateurs du livre et de la lecture, devient Children’s Laureate pour la période 2013-2015. Beaucoup de travail en perspective. Dernier livre paru en France : le tome 1 de Entre chiens et loups (Milan 2013).

FORMATION – L’École du livre de jeunesse, 3 rue François Debergue à Montreuil (Seine Saint Denis) ouvre ses portes au grand public le vendredi 28 juin 2013, en entrée libre, de 11 heures à 19 heures. « Occasion, pour certains, de découvrir les locaux de l’École ou pour d’autres de faire part de leur expérience, c’est aussi un moment privilégié pour expérimenter ou ré-expérimenter les Salons mobiles : le Juke-box Ados, les malles à lire ou la tablette XXL. » Le catalogue des formations de l’École pour l’année 2013/2014 sera à la disposition des visiteurs. Informations complémentaires ici.

EXPOSITION – Une exposition Spirou fête ses 75 ans à Pordic est présntée sur trois étages, à la médiathèque de l’Ic, rue Massignon à Pordic (Côtes-d’Armor). L’événement retrace la carrière du groom de Marcinelle à travers une quarantaine de planches signées Franquin, Fournier, Yoann et Vehlmann. Frédérid Prilleux, directeur de la médiathèque. raconte : « Au départ, on était parti sur 75 ans, 75 jours d’exposition. Cela nous emmenait jusqu’à fin juillet. On s’est dit que c’était dommage de la stopper en plein mois de juillet. Nous avons décidé de la prolonger jusqu’à la fin de l’été ». Informations complémentaire au 02 96 79 10 12.

PRIX – Visant cette année les contes et les comptines pour lecteurs débutants, le Prix Québec/Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse 2013 a été remis. Les lauréats en sont, coté Wallonie-Bruxelles, l’auteure et illustratrice Françoise Rogier pour C’est pour mieux te manger ! (Atelier du Poisson soluble 2012) et, côté Québec, l’auteur Gilles Tibo et l’illustratrice Geneviève Desprès pour Le petit chevalier qui n’aimait pas la pluie (Les Éditions Imagine 2011). Ce prix est assorti d’une bourse au lauréat, d’une valeur de 3500 $, et d’une aide financière à son éditeur de 6000 $ afin d’assurer la promotion et la mise en marché de l’ouvrage primé sur l’autre territoire. Remise officiel au prochain Salon de Montreuil.

SCOOP – Sur EducaVox, site pour l’éducation, interview-vidéo filmée au Bar de la Marine à Bordeaux, de Danica Urbani, fondatrice, il y a sept ans, avec son mari, des éditions Dadoclen. Passionnée de sujets pluridisciplinaires, elle « souhaite initier les enfants à une réflexion multiple et critique à travers les livres et les médias modernes ». Elle a rejoint récemment de Conseil d’administration du CRILJ. C’est ici.

THEATRE – Parce que le succès est au rendez-vous, les représentations de Fables, adaptation de quinze fables de Jean de la Fontaine mis en scène par Olivier Benoit au Théâtre de Belleville, 94 rue du Faubourg du Temple à Paris, se poursuivent jusqu’au 28 juillet 2013, du jeudi au samedi à 19 heures 30 et le dimanche à 17 heures. Mise en scène d’Olivier Benoit. « Au beau milieu de ce qui semble un ramassis fortuit de rebuts, deux comédiens font défiler sous nos yeux toute une clique d’animaux curieusement humains. D’un journal, d’un carton ou d’un sac en plastique, ils font surgir toute une galerie cocasse et étonnante où chaque personnage cache un animal et chaque animal… un homme. Ils donnent corps et voix tantôt à l’âne, tantôt au lion, tantôt au chien et tantôt au loup. Ils nous guident en équilibristes à travers des histoires patiemment agencées, parmi des êtres qui nous ressemblent à s’y méprendre. » Site du théâtre ici.

PRIX – Le Grand Prix de l’Imaginaire a été remis aux lauréats lors du récent festival Etonnants Voyageurs de Saint Malo. Côté jeunesse : roman jeunesse francophone : Magies secrètes de Hervé Jubert (Le Pré aux clercs 2012) ; roman jeunesse étranger : Sous le signe du scorpion de Maggie Stiefvater (Hachette 2012) . Prix Wojtek Siudmak du graphisme : La Chose perdue et L’Oiseau roi et autres dessins de Shaun Tan (Gallimard 2012).

INITIATIVE – En partenariat avec les associations Lire et faire lire et Lire à Paris, en cet été 2013, en juillet et août et un peu en juin, « 38 bibliothèques donnent rendez-vous dans les parcs, squares et jardins pour des moments de détente, de lecture et d’échanges autour des livres. Chaque semaine des bibliothécaires s’installent pour quelques heures avec des grands tapis et des caddies remplis de livres, albums et revues pour toutes les tranches d’âge. » Les personnes interessées se renseigneront auprès de l’une ou l’autre des bibliothèques parisiennes pour connaitre les lieux, les jours et les heures.

PARUTION – John et Jana, auteur et illustratrice mari et femme, publient régulièrement des livres pour enfants. Vivant dans les montagnes du Massachusetts, ils ont choisi de ne pas scolariser leurs enfants. En novembre 2012, après une première publication indépendante, ils éditent à nouveau A Rule is to break : a child’s Guide to Anarchy chez Manic D Press, Inc. Parmi les conseils donnés dans l’ouvrage : ne ressembler à personne, fabriquer plutôt qu’acheter, donner des choses gratuitement, prendre la mauvaise direction, faire marcher son cerveau, être soi-même, dire ce que l’on pense, imaginer un nouveau jour férié, écouter la plus petite voix. Le livre sera disponible en France en septembre 2013,  édité par les éditions Graine 2 sous le titre Vive l’Anarchie, petit guide pour apprendre à briser les règles.

 THEATRE – Première représentation de la tournée d’été 2013 de Jules Verne Dessus-dessous, par le Théâtre d’Ante, à Saint Pierre des Corps (Indre et Loire), le samedi 29 juin, 22 heures, cour de l’école République, passage Chabrier. « Nos personnages seront professeurs ou journalistes, aventuriers ou pêcheurs de baleines. Ils voyageront en ballon ou en sous-marin, en avion ou en diligence, en chemin de fer et en bateau, et même dans un obus ou à dos d’éléphant. Ce soir, nous vous invitons à rencontrer Monsieur Jules Verne, celui qui aimait la liberté, la musique et la mer, celui qui a inventé le monde moderne. Le monde de Jules Verne, ancien et moderne à la fois. Comme un miroir du nôtre. » Détails de la tournée ici.

 DISPARITION – L’écrivain américain Richard Matheson, né en 1926 dans le New Jersey, est mort en Californie le dimanche 23 juin 2013. Auteur prolifique, il écrivit des romans de guerre, d’amour, plusieurs westerns et – genres littéraires dans lequels il excella – des textes relevant de l’épouvante et de la science-ficton. Nombreux scénarios pour la télévision (dont quinze épisodes de « La Quatrième dimension » et plusieurs autres de  « Star Trek ») et pour le cinéma qui s’empara de plusieurs de ces romans (dont Je suis une légende, Les seins de glace, L’homme qui rétrécit). S’il n’a jamais écrit spécifiquement pour les jeunes lecteurs, on retrouve nombre de ses nouvelles dans des anthologies pour la jeunesse publiées par Hachette et Gallimard. Un des plus importants écrivains du XXe siècle, selon Ray Bradbury. Dans D’autres royaumes (J’ai lu, 2013), le narrateur, vieil écrivain spécialisé dans les romans d’horreur, déclare, en forme de bilan : « Vingt-sept romans, vingt-sept saletés. »

EXPOSITION – Nouvel accrochage, du mercredi 3 au lundi 22 juillet 2013, à La Maison des Contes et des Histoires, 7 Rue Pecquay à Paris, avec l’exposition Le jardin des secrets, illustration de l’album éponyme de Lucie Vandevelde (Les Minots 2013). Liens vers le site à droite ce cette page.

PRIX – Carole Trebor (qui a déjà reçu cette année. le Prix Imaginales des collégiens), vient de recevoir, lors du troisième Salon des Futuriales d’Aulnay-sois-Bois, le prix Révélation Jeunesse crée par la librairie Folies d’encre et le réseau des bibliothèques de la commune pour Volkovitch – tome 1 : La lignée (Gulf Stream 2012).

SCOOP – Mais non, faut pas confondre. Le Prix Andersen qui vient d’être remis au romancIer britannique Salman Rushdie pour l’ensemble de son œuvre n’est pas le Prix Andersen que décerne l’IBBY (Union international des livres pour la jeunesse) tous les deux ans. D’ailleurs, il avait été remis à Isabel Allende en 2012 et à Paulo Coelho et 2011. A J.K. Rowling aussi en 2010 ? C’est vrai, mais n’empêche.

RENCONTRE – Dans le cadre du Festival Epos que le CLiO (Centre de Littérazture Oral) organise à Vendôme (Loir et Cher) du 1ier au 7 juillet 203, rencontre L’illustration du conte, le samedi 6 juillet 2013, de 14 à 16 heures, au Minotaure, 8 rue César de Vendôme,  avec Sophie Van der Linden, spécialiste de l’album pour la jeunesse, Martine Bourre, illustratrice, Olivier Piffault, adjoint au directeur de La Joie par les livres. Modération : Lise Durousseau, bibliothécaire. « Faut-il illustrer le conte ? L’illustration a été ressentie comme une nécessité dès la publication des premiers recueils de contes. Elle était probablement ‘destinée à pallier la difficulté plus grande qu’il y a à se former des images mentales lors de la lecture’ (Nicole Belmont). Mais l’illustration est également une façon d’orienter l’imagination. Quel sens a-t-elle aujourd’hui ? » Progamme du Festival ici.

EXPOSITION – C’est à Leonard S. Marcus, grand spécialiste en la matière, que la New York Public Library a confié la conception de l’exposition The ABC of It : Why Children’s Books Matter présentée depuis le vendredi 21 juin 2013 et jusqu’au dimanche 23 mars 2014 dans le Stephen A. Schwarzman Building, à Manhattan, sur la 5ième avenue, soit 250 documents de 1960 à nos jours choisies parmi ceux que possède la bibliothèque et scénographiés pour célébrer « l’extraordinaire richesse et diversité artistiques de la littérature de jeunesse à travers le temps et l’espace ».  Présentatiion ici.

INITIATIVE – Le Wolf, 18/20 rue de la Violette à Bruxelles (Belgique), propose, entre le 1ier juillet et le 30 août,  douze semaines de stage sur des thèmes diversitiés, du mardi au vendredi; de 9 heures à 16 heures. « Douze stages pour plonger vos enfants dans la magie des livres pour enfants, leur faire découvrir des tonnes d’histoires, d’univers singuliers aux illustrations surprenantes, aux parfums envoûtants, les faire dessiner, écrire, jouer, interpréter, imaginer, raconter, partager, rire, créer, découper, se souvenir. » Tarifs : 135,00 euros pour une semaine. Le détail est ici.

EXPOSITION – Dans le cadre de la manifestation « Patrimoine[s] écrit[s] en Bourgogne » organisée par le Centre Régional du Livre de Bourgogne, mise en place à la Médiathèque intercommunale de Gevrey-Chambertin (Côte-d’Or), 8 avenue de Nierstein, du vendredi 21 juin au vendredi 15 septembre 2013, d’une exposition Retours et détours sur la littérature jeunesse de 1950 à nos jours. « Depuis son essor dans les années 1970, la littérature jeunesse n’a de cesse de se développer et de proposer un large choix de documents aussi ingénieux que ludiques. La bibliothèque intercommunale de Gevrey-Chambertin vous ouvre ses portes pour vous présenter un panorama retraçant l’histoire du document pour la jeunesse de 1950 à nos jours. Entre surprises et souvenirs d’écoliers, c’est un retour à l’enfance qui vous est proposé. »

THEATRE – Première d’une nouvelle adaptation en comédie musicale de Charlie et la Chocolaterie, de Roald Dahl, à Londres, le mercredi 26 juin 2013, dans une mise en scène de Sam Mendes assez nettement inspirée du film de Tim Burton. Il y avait du beau monde et le succès est assurée pour plusieurs années.

EXPOSITION – Tout sur Gotlib, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), chapelle Saint-Sauveur, rue Saint-Sauveur (intra-muros), du samedi 29 juin au samedi 27 octobre 2013, gräce à Quai des Bulles qui met en place une exposition Gotlib, l’effet coccinelle annoncée comme « plus même que rétrospective ». Les parents, qu’ils aient ou non fréquenté Fluide Glacial, emmeèneront leurs enfants qui, de toutes façons, ne connaissent pas Gai Luron. Site de Quai des Bulles ici.

INITIATIVE – En Belgique, du 1er juillet au 30 août 2013, les livres descendent, pour la treizième fois, dans les parcs et les jardins, offrant aux enfants le plaisir de la lecture vivante. L’opération Lire dans les parcs 2013 se déroule à Bruxelles, dans 31 lieux et 17 communes et en Wallonie. Le CLJBxl coordonne l’opération en Région Bruxelles-Capitale. La Section belge francophone de IBBY coordonne l’opération en Wallonie.

PARUTION – Paru récemment Gaston Lagaffe philosophe de Pierre Ansay. Quatrième de couverture : « En dessinant et réalisant les aventures de Gaston, Franquin n’a pas fait qu’oeuvre artistique et humoristique. Dans ce nouveau livre, Pierre Ansay s’emploie à montrer l’incroyable richesse philosophique de cette BD à mettre dans les mains de ceux qui veulent penser leur vie. Comment résister aux impositions mortifères qui parsèment notre vie quotidienne ? Comment concilier créativité et poésie personnelle avec les exigences normatives de la vie moderne ? Comment vivre à la fois en nomade et en sédentaire ? La mise en regard des apports de la philosophie, notamment Spinoza, Deleuze et Guattari avec l’oeuvre de Franquin jette un triple éclairage, sur l’oeuvre de Franquin, sur les philosophes convoqués pour cette rencontre et surtout sur ce qui défait mais fait aussi le tissu de notre vie quotidienne. » Editions Couleur livres 2012, 120 pages, 12 ,00 euros.

COURRIER – « Parrain du récent salon Paris se livre, Bernard Pivot m’a remis le Prix du livre d’art jeunesse pour mon livre Paris sauvage paru aux éditions Petite Plume. J’ai fait des photos de peur de pas être cru, Bernard Pivot s’intéressant pour la première fois à un livre destiné à la jeunesse ». (Thierry Dedieu)

SCOOP – ll est possible d’écouter ou de réécouter, jusqu’au 31 décembre 2015,   l’émission du  samedi 6 avril 2013 de L’Atelier de Vincent Josse (France Inter) consacrée à Jacqueline Duhème. « La vie de l’illustratrice Jacqueline Duhême tient du roman noir et du conte de fée. Née en 1927 d’un père grec inconnu, délaissée dans la papeterie de sa mère, son enfance n’est que tribulations qui la mènent de foyers en institutions, de la Grèce au Maine-et-Loire. Elle est vachère à 15 ans, avec comme seul ami un chien, comme elle le raconte dans Le Noël de Folette. Surnommée l’imagière des poètes, Jacqueline Duhême dit avoir créé son paradis, une nature peuplée d’un bestiaire enchanté dans un style vif, coloré, plein de fantaisie poétique. Plusieurs prix lui ont été décernés, dont l’Octogone d’honneur pour l’ensemble de son œuvre en 1998. » Le lien est ici.

RESIDENCE – L’appel à candidature pour la résidence d’écrivain du Randell Cottage Writers 2014 est ouvert jusqu’au 31 août 2013. Cette bourse d’écriture s’adresse aux auteurs de nationalité française, ayant déjà publié (hors éditions à compte d’auteur) et capables de s’exprimer en anglais. La résidence sera disponible pour le lauréat français du 1er janvier au 15 juin 2014, pour un séjour de 4 mois minimum à 5 mois maximum. Située à Wellington, cette résidence bénéficie du soutien croisé de l’Ambassade de France à Wellington et du Fonds d’amitié France-Nouvelle-Zélande. « Wellington est un lieu idéal pour un auteur en résidence : nature omniprésente, calme, culture de cafés, ambiance de capitale culturelle, spectacles variés, nombreuses librairies, bibliothèques de prêt et de recherche, etc. Cette résidence constitue une excellente ouverture sur le monde littéraire anglo-saxon. » Les modalités pratiques de cette résidence sont précisées dans le ici. Informations complémentaires auprès de Anne-Christine Roussel.

PRIX – La sélection pour le Prix Chronos 2014 est sur le site dédié et il est d’ores et déjà possible de s’inscrire. Envoi aux participants des kits de participation (matériel de vote et dossier pédagogique) en octobre.

CONCOURS – A l’occasion de la manifestation Patrimoine[s] écrit[s] en Bourgogne et de l’exposition Retours et détours sur la littérature jeunesse de 1950 à nos jours, les médiathèques de la région invitent à participer à un concours ayant pour thème Illustrez un album jeunesse à la manière des années 1950. « Vous avez jusqu’au 15 septembre pour déposer vos albums dans la bibliothèque de votre choix, le jury délibèrera ensuite début octobre. Vous pouvez dés à présent télécharger l’album à illustrer en cliquant ici ou venir retirer un exemplaire dans chaque bibliothèque à compter du 21 juin. Ce concours est soumis à un règlement qui, si il n’est pas respecté, pourra invalider une participation. Pour connaître le règlement, c’est .

INITIATIVE – A Criel-sur-mer, Dieppe, Etretat, Fécamp, Le Havre, Le Tréport, Saint-Aubin-sur-mer, Sainte-Adresse, Saint-Valéry-en-Caux, Saint-Jouin-Bruneval, Veules-les-Roses et Yport, les fameuses cabanes à lire de l’opération annuelle Lire à la plage de la Seine-Maritime sont en place et elles seront ouvertes chaque jour, du mardi 2 juillet au vendredi 30 août. 2013, de 9 à 19 heures. On feuillette ici le programme des animations.

REVUE – Quelques informations concernant Hergé et Bibi Fricotin dans le numéro 37 (deuxième trimestre 2013) de Papiers Nickelés, mais surtout un article de Théophraste Espitolier titré Les chiens libertaires de G. Williams qui se termine par cette phrase bien sentie : « Des chiens libertaires dans des albums pour lecteurs de 4-5 ans, aux Etats-Unis en pleine guerre froide, il fallait le faire. » CIP 2013, 32 pages, 7,00 euros. Abonnement pour 4 numéros : 28,00 euros (à l’ordre du CIP) à adresser à Papiers Nickelés, 19 rue Eugène Carrière, 75018 Paris.

THEATRE – Pour la trente-et-unième fois, l’équipe de la Maison du Théâtre pour enfants/Monclar, 20 avenue Monclar à Avignon (Vaucluse), présente, entre le mercredi 10 et le samedi 27 juillet 2013 (relâche le 14 et le 21), une programmation entièrement destinée aux enfants, « convaincue de l’importance de favoriser leur rencontre avec l’art, et en particulier avec le spectacle vivant. Pendant seize jours, à 200 mètres des remparts, le Festival Théâtr’Enfants et Tout Public invite familles, groupes et professionnels à découvrir les univers de treize compagnies, du théâtre à la musique, du conte au théâtre d’objets ou d’ombres, offrant aux plus petits comme aux plus grands une très large palette de la création contemporaine pour les jeunes publics. » Programmation ici.

PARUTION – Le numéro 3985 de Spirou du 9 juillet 2013 est le très attendu spécial vacances. Le fil rouge en est justement les amours de vacances et on rit beaucoup avec Les Nombrils, Cédric, Pierre Tombal, Le Chômeur et sa belle. Les Psy, Tamara et quelques autres. Cahier de jeux survitaminé et première étape d’un concours estival avec lots d’albums à gagner. 100 pages, 2,90 euros, vente en kiosque durant trois semaines.

PRIX – « Pour la septième année consécutive, le Prix Nord Isère des jeunes lecteurs a été décerné [au titre de 2012-2013] à cinq auteurs de la littérature jeunesse, grâce à l’action conjuguée des professeurs et des bibliothécaires du Nord Isère. Munis de leur carte d’électeurs, plus de 14 445 élèves de la maternelle au collège ont pris le chemin d’une bibliothèque pour voter parmi les quatre livres de leur sélection. 49 bibliothèques ont été transformées jusqu’au 1er juin en véritables bureaux de vote, de Biol à Chamagnieu, d’Estrablin à L’Isle d’Abeau. » Sont lauréats : Maternelle : Perdu ! d’Alice Brière-Haquet et Olivier Philipponneau (MeMo 2011) ; CP-CE1 : La marmite pleine d’or de Jean-Louis Le Craver et Charles Dutertre (Didier 2011) ; CE2-CM1 : Le slip de bain de Charlotte Moundlic et Olivier Tallec (Flammarion 2011) ; CM2-6ième : Personne ne bouge d’Olivier Adam (école des loisirs 2011) ; Ados : Boys don’t cry de Malorie Blackman (Milan 2011).

FESTIVAL – Le samedi 6 et le dimanche 7 juillet 2013, la ville d’Olivet (Loiret) propose, sur l’île des Béchets, Les Moulins à paroles, manifestation dédiée aux arts de la parole, en invitant 27 artistes venus de la région Centre et de la France entière « pour une trentaine de représentations dévoilant leurs histoires aux petits comme aux grands ». Tout est ici.

PARUTION –   La traduction en corse du Petit Nicolas (Niculinu in corsu) vient de paraître pour la satisfaction des 150 000 personnes parlant la langue et des 45 000 élèves qui l’étudient. « Chi maraviglia ! » pourra-t-on dire à Bastia. IMAV 2013, 144 pages, 15,00 euros.

REVUE – Le numéro 12 de la revue Hors-Cadre[s] est paru il y a quelques temps déjà. Il porte sur la narration dans l’album jeunesse et la bande dessinée, avec des artiches de Sophie Van der Linden, Françoise Gouyou-Beauchamps, Pierre Bessagnet, Adèle de Boucherville, Yann Fastier, Philippe-Jean Catinchi, Liliane Cheilan, Marion Dumand et Johanna Marcadé. « Dans le domaine des littératures graphiques – et tout particulièrement dans l’album –, le récit, l’imaginaire, et plus généralement la linéarité et la chronologie s’en sont trouvés pour un temps éloignés des propositions les plus audacieuses. Sans doute parce qu’ils étaient associés dans les esprits à des styles trop conventionnels voire traditionnels. » (Sophie Van der Linden). L’Atelier du Poisson soluble 2013, 44 pages, 12,00 euros, pour s’abonner, c’est ici.

SCOOP – La chaîne de supermarchés britannique Tesco a arrêté la vente d’un cahier de coloriage « pour enfants de 5 à 8 ans » basés sur des films d’horreur tels que Hellraiser, Misery, Psychose ou Le Silence des Agneaux. Tesco a retiré le produit, présenté ses excuses et mis en cause l’éditeur qui a mis le livre en vente sur le site Tesco sans en respecter les règles. L’éditeur répond que c’est Tesco qui a indiqué que le cahier était destiné aux 5-8 ans alors qu’il est, par lui, déconseillé en dessous de 16 ans.

RENCONTRES – Le jeudi 11 juillet 2013, 18 heures, à la Maison du Geste et de l’Image, 42 rue Saint-Denis à Paris, et le mardi 16 juillet, 16 heures, au Théâtre des Doms à Avignon (Vaucluse), dans le cadre d’un Apéro d’Emile&Cie, seront présentés deux livres sur la pensée de Suzanne Lebeau : Le choix de Suzanne, parcours dans l’œuvre d’une dramaturge jeunesse, ouvrage coordonné par Françoise Villaume (Éditions Théâtrales) et Suzanne Lebeau, le vrai désespoir, c’est l’indifférence (Lansman Éditeur), retranscription de l’entrevue de l’auteure avec Émile Lansman à la librairie Gallimard de Montréal en septembre 2012. Le jeudi 18 juillet, 17 heures, Suzanne Lebeau participera à la Maison Jean-Vilar d’Avignon, à une rencontre autour de l’éducation artistique en compagnie de l’auteur Pascal Collin et du sociologue Emmanuel Wallon.

SCOOP – Après 19 ans de présence dans le bâtiment de Namur Expo, le Salon du livre de jeunesse et de l’éducation, quitte Namur pour Charleroi. Propos de Michel Etienne, organisateur : « On a des problèmes de sécurité concernant le passage des enfants, du bus à l’entrée du salon. On demandait plus de parking et un dispositif de barrières de sécurité que nous n’avons jamais eu. Le parking était saturé, les gens se garaient comme ils pouvaient et la police venait verbaliser. Cela devenait infernal et la ville ne prenait pas cela en compte. On avait l’impression d’être ignoré. » Maxime Prévot, bourgmestre de Namur, ne se souvient pas avoir été sollicité par les organisateurs.

PRIX – Les Priz ar yaouankiz qui récompensent des auteurs de livres pour la jeunesse écrits en breton, ont été remis. Les lauréats 2013 sont : 6ième/4ième : Yann Bijer, pour Marvet var vor (Mort en mer) et Paskal Hervio, pour Bro gozh Mamadou (Le vieux pays de Mamadou) ; 3ième/terminales, Uram Asovar pour Chase Vaeleg (À la poursuite de Vaeleg) et Milena Krebs pour Daou dre gant (Deux pour cent). Informations complémentaires  à cette adresse.

SCOOP – Revenue des Etats-Unis mi-mai pour, suite à des problèmes de santé, s’installer en France, l »écrivain et universitaire Maryse Condé travaille à une version antillaise du conte de Blanche-Neige. Parution cet automne.

PARUTION – Paru il y a quelques mois Camera obscura : vers la ligne claire et retour de Ted Benoit. Le livre « est une traversée de la carrière, en bande dessinée, de Ted Benoit, un des fondateurs de la Nouvelle Ligne Claire. Ted Benoit prend le recul nécessaire pour sélectionner les jalons les plus importants de son évolution. Celle-ci commençe dans un style underground marqué par Robert Crumb, pour arriver, progressivement, à une ligne claire postmoderne symbolisée par Ray Banana. Après avoir réussi deux remarquables albums de ‘Blake et Mortimer’, Ted Benoit prit progressivement ses distances avec la ligne claire. Ce beau livre décrit à merveille un parcours créatif fait de renouvellements. » Champaka 2013, 223 pages, 35,00 euros.

REVUE – Le numéro 506 de juin 2013 des Cahiers Pédagogiques est titré A l’école de la bande dessinée. Il est coordonné par Mélie Jouassin qui accueille les réflexions théoriques, témoignages et propositions de Nicolas Rouvière, Jean-Michel Koch, Mark Armspach, Nicolas Poupon, Erroc et Benoît Peeters. « Mélanger du texte et du dessin pour raconter une histoire, c’est mettre en jeu toutes sortes d’apprentissages. Lire une bande dessinée, en concevoir et fabriquer une, rencontrer des auteurs, c’est entrer dans une pratique culturelle riche d’ouvertures. Un dossier pétillant. » On peut commander ici.   8,50 euros.

 

Coup de pouce 2013

.

Le CRILJ propose d’aider cinq adhérents en région désireux de participer, le vendredi 27 septembre 2013, à la journée professionnelle du deuxième Festival des Illustrateurs de Moulins (Allier).

.

     Le programme du Festival a été envoyé le dimanche 31 mars à l’ensemble des personnes recevant le courrier du CRILJ/orléanais et il sera prochainement disponible  sur le site de la manifestation.

     A cette période, l’association moulinoise Les Malcoiffés, organisatrice du Festival  des Illustrateurs, met en place dans la ville plusieurs expositions prestigieuses et  propose de nombreuses rencontres et animations, Le mij (musée de l’illustration jeunesse) présentera une exposition consacrée à Roberto Innocenti et l’exposition  du CNCS (Centre national du costume de scène) sera dédiée au cirque. Le vendredi  soir, le groupe Bratsch se produira au Théâtre de Moulins.

     Nous avons réservé cinq places auprès de Nicole Meymat et nous demandons  aux sections régionales de nous faire parvenir, très vite, les candidatures de deux personnes (au plus) intéressées par cette proposition.

     Deux seules conditions :

 – les adhérents pouvant bénéficier de ce « coup de pouce » devront être choisis parmi  ceux qui, ayant rejoint récemment l’association, ont témoigné de leur implication et de leur volonté de participer aux activités de la section : vie statutaire, animations, rencontres, expositions, formation, etc.

 – en posant leur candidature, ces adhérents s’engagent à écrire, pour notre site,  un article pouvant être mis en ligne dans la rubrique « Textes amis, images complices » ; pour éviter les doublons, le sujet de cet article sera choisi en accord avec le  secrétariat général.

     Les candidatures reçues avant le lundi 13 mai 2013 seront examinées par le bureau du CRILJ et les réponses communiquées aux candidats et aux sections avant  le jeudi 31 mai.

     Après délibération et vote en Assemblée Générale, le samedi 6 avril, il est décidé d’éditer cinq chèques d’un montant de 200,00 euros chacun.

 (Orléans, le 7 avril 2013)

   http://festivaldesillustrateurs.com